~Verités~
-All...
-Ta fin est très proche, savoures tes derniers moments.
Il raccrocha de sitôt, je n'ai même pas eu le temps d'en placer une, je pris tellement de panique que William a accouru dans ma chambre, j'étais toujours sur le bord de mon lit, pétrifié. J'étais à la limite d'une crise de panique, je repense encore à sa voix qui faisait froid dans le dos. William était devant moi en train de me parler, mais je n'entendais rien. Trop concentré à répéter encore et encore les paroles de cet inconnu. Mais William réussi à sortir de mes songes en me giflant.
-Aie ! Me plaignais-je mettant ma main sur ma joue
-Enfin tu réagis. Dit-il en souriant.
-Mais pourquoi tu as fais ca ?
-A ton avis, baegchi ! Je t'ai entendu, tu étais terrifié. Il prit une de mes mains pour la caresser afin que cela m'apaise.
-C-Ce n'est rien, je t'assure.
Il fronça les sourcils.
-Ne me mens pas.
Je baisse la tête pour regarder ses mains entouré la mienne.
-Il y a une personne qui m'envoies des messages, il sait où je vais, où je suis, il m'observe constamment quand je quitte la maison.
-Et pourquoi tu ne m'as rien dis ! Il haussait le ton.
-A quel moment voulais-tu que je te le dise ? Bellamy m'avait proposé son séjour, du coup cela me permettait d'oublier ce mec.
Il leva mon menton afin que je le regarde, je peux voir qu'il était inquiet pour moi, pourquoi je suis dans un sacré foutoir.
Quelques jours plus tard.
En ce moment, je suis sur mes gardes sachant que William surveille mes alentours, il a dû trouver une excuse à Margarethe mais il s'en ait bien sorti, c'est le principale. Il faut que je lui parle un jour ou l'autre et qu'elle m'explique pourquoi tant de secrets. Comme tous les jours de la semaine, je suis les cours, en anglais Leith me scrutait, il se pinça de temps en temps les lèvres. Comme si il se démangeait de dire quelques choses. Bellamy, quant à lui, il reste distant, me sourit mais il y a de la tristesse dans ses yeux. Croit-il que je l'ai rejeté ? Au contraire avec lui, je me sens en sécurité. Yui m'adresse la parole à nouveau. Elle s'excusait de son attitude, bien sûr je l'ai pardonné. Ma routine continuait, j'avançais peu à peu dans mes projets qui étaient bien aboutis.
Un mois plus tard.
-Margarethe, faut qu'on parle. Disais-je sèchement sans avoir frappé avant d'entré .
-Bien le bonjour, mon grand. Répondait-elle avoir de boire sa tasse de thé qui je devine la saveur du sang. De quoi veux-tu parler ?
-De nous.
-Soit plus précis, Alexander.
-De la famille Peterson ! J'haussais le ton sans m'en rendre compte.
-Viens t'asseoir.
J'hésitais mais m'exécutât, elle congédiait une des servantes, nous étions seuls à nous contempler. Seul le crépitement du bois à cause des flammes qui les rongent brisa le silence. Margarethe soupirait puis me regardait, ses yeux qui était marron, devenait rouge.
-Pourquoi m'avoir caché que la famille Peterson était des créatures buveuses de sangs.
-Pour ta simple sécurité, Alex. Ta mère a voulu t'en parlé, mais tu étais tellement concentré dans tes études qu'elle a prit peur, peur que cela perturberait tes projets.
-Et tu crois que cela me perturberait pas que j'appris ca en... Je réfléchissais car je ne voulais en aucun cas balancer William, je ne voulais pas qu'il aille au trou et qu'il revient dans un sale état. En voyant un gars mettre sa tête dans le cou d'une personne.
-Je suis navrée que tu l'ai appris de cette manière là. Je voulais t'en parler mais ta mère m'en avais interdit, comprends-moi.
-Non je ne te comprends pas. Tu aurais dû m'en parler, non, ma mère aurait dû en parler de tout ca ! Et elle, est-elle de la même espèce que toi !? Je me suis levé de rage en hurlant presque, elle était calme contrairement à moi qui était dans une rage incontrôlable.
-Calmes-toi, Alex.
-Réponds-moi !
Plusieurs servants se sont introduit dans la pièce pour défendre la maîtresse de maison. William était là, il s'approchait de moi, mit ses mains sur mes épaules pour me faire rasseoir.
-Gardes ton calme, murmurait-il.
-Qui vous a permis d'entrée ?
-Maîtresse, on avons entendu des cris et... Margarethe gifla la fille qui voulait se justifier.
-Mon neveu ne fera aucun mal, nous voulons parler seul à seul, si vous nous interrompiez. Je vous enverrai au trou.
Ils partirent tous, avant de partir, William faisait un signe de tête en murmurant "courage" sachant pertinemment que Margarethe pouvait entendre. Les vampires ont l'ouïe très développé, et encore d'autres sens. Après que la porte soit fermée, Margarethe toussote.
-Où en étions nous ? Ah oui, si ta mère est comme moi. Elle prit une grande inspiration, oui, elle l'est et ton paternel aussi.
-Pourquoi je ne suis pas comme vous ?
-Tu l'étais.
-Pardon ?
-Oui tu étais un ange démoniaque, Alex, mais ta grand-mère voulait que tu sois un humain ayant une vie paisible, normal.
-Comment a-t-elle fait ?
-Elle a fait un échange contre sa vie quand tu avais cinq ans. Du coup tu ne te souvenais plus de ta petite vie de vampire.
Je sentis mes joues s'humidifier, c'est vrai qu'en repensant, je ne me souvenais plus de mon enfance, ni ma grand-mère côté de mon paternel.
-Au début, on savait pas que cette pratique de sorcelleries existaient, on s'est rendu compte que lorsque tu avais trébuché et que tu saignais, dégageant d'une odeur exquise que tout le monde aurait aimé goûter. Je grimaçais de sa remarque qui me dégoûtait, suis-je de la nourriture à ses yeux ? Nous avons dû vivre avec toi mais je suis partie avant, car j'avais peur de te faire du mal même si tu aimais t'amuser par ma présence.
-Pourquoi avoir accepté de me recevoir pour que je continue mes études ?
-Ta mère m'avait supplié, puis elle me racontait que tu faisais honneur à la famille Peterson grâce à de nombreux prix. Bref, j'ai accepté à condition que je devais t'éviter le plus possible.
-Je comprends, pourquoi tu mangeais presque rien.
-Oui, je ne voulais pas que tu soupçonnes.
Je ris avec tant d'ironie.
-Oh, tu sais j'étais restreint d'esprit à ce qu'on m'a dis.
Elle prit une gorgée de sa tasse puis me regarda tout en étant sérieuse.
-Oui et c'est l'une des raisons pourquoi ta mère ne voulait pas dévoiler sa nature.
Je me stoppa de rire et me racle la gorge. Pendant qu'elle humidifie ses lèvres avec sa langue.
-Et donc, que va-t-il se passer, maintenant que je sais plus ou moins la vérité ?
-A toi de décider.
-Comment ça ?
-Eh bien, soit tu veux immédiatement le redevenir, attendre tes dix-huit ans qui je pense qu'il va se manifester.
-Qui va se manifester.
-Ton côté, buveur de sang.
Je me lève, médusé, mis ma main dans mes cheveux pour les mettre en arrière.
-Dis...
-Hm ?
-La légende comme quoi, vous êtes en conflit avec les loups-garous, est-ce vrai ?
-Malheureusement, oui, mais chacun à son territoire donc ils doivent respecter au moins ça. Ton ami, empeste le chien mouillé, c'est affreux des fois j'ai envi de sortir et le menacer de partir loin de mon palace.
Je serre les poings, comment ose-t-elle, parler de Bellamy comme ca. Je ne supporte pas qu'on dise du mal de lui.
-Ne parle pas de Bellamy ainsi ! M'emportais-je de nouveau.
Elle gloussa puis se leva et contourne son bureau afin d'être en face de moi.
-Comment va-t-il réagir qu'en faite tu es l'un des nôtres.
-Et si je ne veux pas en devenir un.
-Eh bien, ce sera ton choix. Elle s'approcha de mon oreille, mais mon garçon tu changeras vite d'avis.
-Je n'en serais pas si sûr à ta place, ma tante.
Après notre discussion, je partis de la pièce pour me réfugier dans ma chambre, et pleurer toute les larmes de mon corps, j'étais un espèce de vampire, putain, mais c'est quoi ce bordel ! Je voulais me défouler mais je n'avais rien sous la main à part un vulgaire coussin auquel je frappais plusieurs fois dessus, c'est con mais je ne pouvais plus me canaliser. C'en était trop !
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