~Risques~

Je ne sais plus quoi faire, il est là à me fixer, il faut que je me réveille, je me pince discrètement le bras, mais rien.

-Alex, avoue que cette idée est plutôt tentante, hein ? Il a murmuré, je ne savais pas qu'il s'était rapproché, je sens son souffle sur mon visage, sa peau était blanche encore plus blanche que la mienne, c'en était presque effrayant, on aurait dit qu'il était malade. Ses yeux étaient rouges, mais avant ils étaient... Je ne sais pas... Les yeux vairons... Un œil bleu et l'autre rouge, était-il vraiment spéciale, enfin, plutôt, étais-je ou suis-je spécial ?

-Alors ? Reprit-il.

Je secoue la tête.

-N-Non, je regrette, je...

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'il disparut et j'arrive enfin à me réveiller, à sortir de cet endroit paradoxal, si je puis-je dire. Je clignais doucement des yeux pour m'habituer à ... L'obscurité ?!

Je me redresse soudainement, il y avait une couverture sur moi, je regarde autour de moi, je suis sur un canapé en cuir, les murs de là pièces étaient blancs, une table basse en verre en face du canapé, une télé assez grande accroché au mur. Qu'est ce que je fais là ? C'est pas la maison de Bellamy.

Je m'apprêtais à me lever mais je sentis un souffle chaud et saccadé. Je tourne la tête, oh mon dieu ! Le premier détail que je remarque des dents pointues sorties de la bouche de la personne qui est en face de moi. Je monte le regard pour le scruter : mais il avait les oreilles pointues, les crocs qui ressortait de sa bouche, un museau, c'était effrayant. Je déviais mon regard sur ses bras, des poils étaient présent et aussi disproportionné, mais la seule pensée qui me venait est: Oú est Bellamy ?!

-Tu pensais à voir, ton petit-ami, lupus, disait-il comme si il lisait dans mes pensées, avec une voix, grave, accompagné de grognement. Pas vrai ? Il m'a fait sursauté lorsqu'il s'est approché brusquement.

J'étais à vrai dire, tétanisé, mes membres tremblent. Je sursaute tout d'un coup par un bruit bruyant venant derrière la porte d'entrée.

-Bouge pas, je vais voir qui est-ce. M'ordonna-t-il. Il y va ainsi ?! Mais la personne va avoir une crise cardiaque si elle voit un monstre pareil.

Bref, lorsqu'il disparut de mon champ de vision, je me lève puis me dirige vers la porte fenêtre. Je la coulisse puis accède à la terrasse. Il faisait nuit noir, l'air frais me frappa au visage, que j'en frissonne. Je secoue ma tête puis me tapa plusieurs fois les joues pour me ressaisir, aller, Alex, prouve à ce satané vampire que même si t'es un humain, tu peux le faire. Je m'abaisse sur la rambarde pour voir si je suis proche du sol ou pas. Il y avait 3 balcons, je commence à enjamber la rambarde en m'accrochant fermement à ce dernier puis je descends tout doucement mon corps puis me laisse glisser tout en tenant les barres. Je pose doucement mes pieds sur la barre du balcon en dessous, vous vous imaginez, j'ai l'impression d'être dans la peau d'un Ninja ou bien même d'un super-héros.
Je lâche ce que j'avais pour m'accrocher puis refais les même gestes, un peu plus rapidement puis je me stoppe quand j'entends un hurlement, un hurlement de loup qui vient de là où j'étais. Je me cache en allant sur le balcon.

-Je te retrouverais ! Criait cette personne qui n'était que Brice, fou de rage. N'oublie pas que je peux te sentir !

Lorsque j'ai su que la voie était libre, je reprenais ce que j'avais commencé, le pire c'est que je ne sais même pas qu'elle heure est-il, puis les gens doivent sûrement dormir. Il me reste un balcon, courage, Alex ! J'étais tellement content d'y être arrivé que mon pied a glissé que je béni mes réflexes de m'accrocher aux barres comme si ma vie en dépendait mais elle en dépendait je suis au moins à 10 mètres de hauteurs, puis si il faut que je m'enfuis fit que je n'ai pas d'entorse ou quoique ce soit, déjà qu'il peut repérer mon odeur. J'en suis sûr qu'il sait que je suis encore ici. Une fois descendu sur la rembarre du balcon du rez-de-chaussée, je saute pour être enfin sur la terre ferme. Je soupire de satisfaction mais je ne me réjouis pas trop vite car je devais courir. Je refais mes lacets de mes Vans préférées, putain je sens que je vais les bousiller ces paires. Une fois finis, je cours comme si il y avait les soldes à moins cinquante pour-cent sur tous les magasins avec les prix cassés comme moins soixante-dix pour-cent, je sprinte pour être le premier à avoir ce que je veux et faire une bonne affaire. Sauf que là, Alex, tu n'es pas au centre commercial, tu as plutôt nulle part où aller, il fait nuit, puis tu sais même pas si t'es à Montréal, oh la ferme, stupide conscience de merde ! Mais elle avait raison, je ralentis pour fouiller ma poche de mon jean, mon téléphone était toujours là, Wow, le nombre d'appels et d'sms que j'ai : quelques uns de Chloé, William, puis d'autre personne de la meute de Bellamy et lui-même. La plupart des appels sont de lui, je vais dans mes contactes, le premier de la liste était Bellamy. Mais je devais prévenir William, lui se ferait une joie de faire la peau à ce galbro. De plus, il me veut comme compagne, mais il a craqué son slip. Je décide d'appeler Bellamy, je continue ma course, quelques "bip" se font entendre puis j'entends :

-Alex ! T-Ou tu es ?! Oh mon dieu, il avait une voix exténuée, désemparer. Il en revenait pas que je l'appelais.

-Je... Je ne sais pas moi-même, Bellamy, rétorquais-je, essoufflé, mais je continuais ma course, j'ai réussi à m'enfuir mais je sens qu'il est à ma poursuite.

J'entendais sa respiration qui était très forte, je sens qu'il est en colère contre celui qui m'a kidnappé.

-Ok. Dit-il d'un ton ferme. Décris-moi là où tu es mais ne t'arrêtes pas.

-Euh... Je... Je regarde autour de moi en courant le téléphone à la main près de mon oreille. Je me suis échappée d'un bâtiment d'environs 6 ou 7 étages, je dirais, et là, il y a des bâtiments similaires, blancs, vers mon côté droit, il y a la basilique de Notre-Dame, je crois puis il y a panneau qui indique qu'il y a un centre des Sciences et un peu plus loin y a la mer, un port ou quai. Je finis par sangloter car je ne savais plus où devais-je aller, s'il te plait, Bellamy, viens me chercher. Je renifle puis pleurs, enfin de compte, je voulais me prouver que je n'avais pas besoin de lui, alors que j'ai le besoin d'être avec lui, qu'il soit toujours là.

-J'arrive, me rassurait-il, j'entendais un moteur, il va venir me chercher, pensais-je. Je te le promets, essais de te trouver une foule, ton odeur sera difficile à repérer. Je suis en rou...

-Ne raccroche pas, le suppliais-je, je continue de marcher à la recherche d'un groupe de personne, pitié qu'il y ait un événement, j'ai besoin d'entendre ta voix.

-D'accord, mais je vais devoir te mettre en attente, j'ai besoin d'appeler la meute, ok ? Je ne raccroche pas.

-Bell...

-Oui, bébé ?

Il savait trouver ces mots, rien que ce surnom m'a redonner confiance.

-Qu-Qu'est il arrivé ? Lorsque j'étais évanouie ? Quand il se transformait, j'ai essayé de lutter mais j'ai été inconscient.

-On s'est battu, cependant, lâche comme il est, il t'a pris sur son épaule, et moi... Je ne voulais pas te blesser... Je suis désolé, j'aurai dû te mettre en lieu sûr, pour ne pas qu'il te touche ou qu'il t'utilise comme il l'a fait y a deux jours.

-Deux jours !? Répétais-je, choqué.

-En tout cas, tu n'as pas donné de signes de vie pendant deux jours, jusqu'à ce soir.

Il a dû être mort d'inquiétude pour moi, pendant que moi, je récupérais mes heures d'insomnies sans m'en rendre compte, je l'approches des quais, j'avais mît ma capuche pour essayer de passer inaperçu vis-à-vis de Brice, même si je sais qu'il peut me repérer a l'odeur, pendant que je marchais, Bellamy ne parlait plus, j'avais donc deviné qu'il prévenait les autres. Au moins cela m'a fait plaisir d'entendre sa voix, qu'il aille bien, enfin, il était fatigué, cela se sentait dans sa voix. J'en suis sûr qu'il avait remuer ciel et terre pour essayer de me retrouver mais Brice n'est pas si bête que cela, il a dû brouiller les pistes pendant tout ce temps. Après quelques minutes de marches en ville, je perçois enfin un groupe de personne. Ils entouraient un sans-abri qui faisait un mini concert à la guitare, même si il jouait drôlement bien, je me focalisais plus sur mon téléphone qui n'a presque plus de batterie, tandis que Bellamy appelait les autres, je lui envois un sms toujours en étant en contacte avec lui.

De moi à Bellamy ✉️

Je suis entouré d'un groupe de personne comme tu m'as demandé, il y a un sans-abri qui joue de la guitare au quai

Je levais la tête pour voir une indication, puis je finis mon message.

Au quai Jacques-Cartier.

Envoyé.

Je remets le téléphone à mon oreille même si Bellamy m'a encore mis en attente. L'ambiance autour du SDF est plutôt chaleureuse, il entame parfaitement le reggae, Bob Marley, ce mec avait la voix cassé et possède son propre registre de "Get up, Stand up", dommage pour lui qu'il n'y a pas de producteur qui regarde ce beau talent qui pourrait sûrement aller loin.

-Allo, Alex ?

-Oui, Bell ? Me réjouissais rien que d'entendre la voix de mon châtain.

-D'autre personnes viendront te rejoindre, je m'occuperai de...

-Eh bien, je t'attends avec impatience. Surgit une voix derrière moi qui avait bien murmurer au téléphone, je n'avais même pas senti sa présence. Cette fois, je ne fuirais pas.

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