~Méfiance ~

Enfin arrivé, il y avait quand même 3h de vol, déjà pour une 1h de route je gesticule, alors 3h je vous laisse imaginer.

J'attends que ma valise se montre, j'ai fais exprès de mettre des genre de tags sur mon bagage pour que je la remarque de loin. Je souris bêtement quand cette dernière arrive vers moi.
Je la prends, me dirige vers la sortie en envoyant un texto à mes parents et à mon ami Georges. Soudain je percute contre quelques chose de dur, je secoue ma tête et lève la tête.
-Excusez-moi. Paniquai-je.
Le mec avait une tête de plus que moi, je voyais sa musculature à travers son t-shirt qui le moulait, il ramassa mon sac que j'avais fais tomber en le percutant et me le tends.
-La prochaine fois, fais attention. Sa voix était rauque, suave, oh mon Dieu puis ces yeux était d'un vert pour émeraude. Ses cheveux d'un noir intense.
Je hoche doucement la tête en souriant, il me le rends et pars. Je mate son cul, bien formé, un cul d'athlète, je dirais. Après avoir observer une perfection, je me dirige vers la sortie et vois ma tante avec une tenue assez extravagant. Elle était habillée d'une robe flottante qui affine sa taille mais la robe s'élargit au niveau des hanches. J'avoue que ça lui va bien, je remarque des gens qui la dévisage, j'avoue que si j'étais comme eux j'aurai fais pareille.
Je salue ma tante d'un baiser sur sa main, j'essaie de pas trop la perturber même si je trouve ça, hyper con toute les manières que doit faire les Bourges.
J'ouvre le coffre sans attendre le chauffeur et mets ma valise dedans. J'entends le chauffeur qui s'excuse tout les 2 secondes, il mérite que je lui colle du scotch sur la bouche. Je m'installe dans la voiture et je commence à discuter avec ma tante.
-Tante Margarethe ?
-Oui ? Me regarda en secouant son éventail.
-Tu sais, je ne veux pas te perturber, mais je ne pratique pas les manières. Elle acquisse en me souriant puis place ses mains sur ses genoux.
-J'en suis bien consciente, je ne veux pas t'obliger.
Je lui souris et observe les paysages qui se défilent. Alors c'est ça le Canada. J'envoie quelques photos à mes parents, j'espère que ma mère sait comment ça marche au moins un téléphone, je ricane sous cette pensée qui peut être vrai. Ma tante Margarethe ressemble un peu à ma mère, elle n'a pas les mêmes couleurs de yeux, elle a les yeux d'un marron qui tire vers une couleur dorée et que ma génitrice possède des yeux marron, vert. Je peux vous dire que j'ai hérité des beaux yeux de mon père et j'en suis fier. Puis les cheveux de Margarethe sont plutôt bouclés et qu'ils sont d'un beau blond.
Après une trentaine de minutes de route, ma tante m'annonça qu'on va arriver. J'observe les rues, où les maisons sont plutôt des palaces, villa...
Je sens la voiture s'arrêter devant un palace blanc, je sors de la voiture sans l'aide du chauffeur qui pour moi ne sers à rien. Je prends ma valise et je suis ma tante. On rentre et nous avons directement un long couloir avec des personnes qui s'incline en disant "Bienvenue", je roule des yeux, ça me déprime de voir toute cette mascarade. Margarethe m'indique quelles étaient les pièces puis au bout de couloir, elle ouvre doucement la porte.
-Ceci est ta chambre.
J'entre, oh mon Dieu, elle est tellement grande ! La pièce est toute blanche, il y a au moins deux matelas pour faire un lit en hauteur, puis c'est un lit à 2 places, je m'avance vers le bureau en bois, je pose doucement mes doigts dessus puis me retourne vers la tante.

-T'as du wifi ?
Elle me regarde en arquant un de ses sourcils
-C'est quoi ce Wifi ?
Je me tape du front, l'entendant glousser.
-Mais bien sûr Alexander qu'on a du wifi, je ne vis pas aux Moyens-Ages (J'ai des doutes, vu ta tenue). Ah j'oubliais William sera ton domestique. Le mentionné montre le bout de son nez, il est assez mince, un visage assez enfantin, il a les cheveux bouclés, en pétards,puis il est petit et assez mignon. Je lui souris. Après toute les explications, je me laisse tomber sur le lit et soupire.
Après avoir mis mes affaires dans l'armoire, je me suis présenté aux domestiques, certaines me souriaient, d'autres ne me blairaient pas du tout, elles n'ont jamais vu des gens qui font des teintures blanches, blond platine ? En tout cas, je m'en fiche, c'est pas comme si j'allais m'attacher à eux.
Je retourne dans ma chambre et ouvre la fenêtre, je décide d'allumer ma clope et regarde le jardin parfaitement taillé, je parie qu'il y a des fleurs rares. Lorsque je regarde le jardin du voisin, je vois deux personnes s'enlacer un qui a la tête au cou de l'autre. Je les fixe jusqu'à que l'autre le lâche et tombe à terre. Je déglutit lorsque celui était au cou de la personne qui est tombé regarda dans ma direction. Abasourdi, je déglutis encore plus difficilement quand je vois des tâches rouges à son menton et à son cou. Je recule en tremblant. J'hallucine, ouaip j'hallucine, putain Alex je crois qu'on va arrêter de fumer ça te réussi vachement pas. Je retourne à la fenêtre et les deux corps ne sont plus ici. Mais j'ai bien vu cet homme... Il en restait plus rien de ma clope donc je l'ai jeté en lançant un juron.

Trop curieux, et sans prévenir, je pars du palace, pas pour vérifier, je sais que j'ai rêvé, ce genre de chose n'existe pas, bien évidement .
Je marche pour visiter les environs mais j'ai une sorte d'angoisse, je regarde les gens avec méfiance comme si ils étaient le même gars. Tellement préoccupé par ce stresse et que ma vitesse de marche à accélérer que je cogne contre une personne, je sens que je chute mais quelqu'un me rattrape.
-Eh bin, fais attention. Je reconnais cette voix rauque et suave, je me redresse pour être sûr. Et oui c'est bien lui. Je sens la chaleur montée à mes joues.
-Euh... Je m'excuse encore une fois. Il ricana.
-Tu as l'air si perturber. M'avouait-il en penchant sa tête sur le côté. Putain qu'est ce qu'il est canon.
Gêné, je mets la main dans mes cheveux, en matant ce corps d'Apollon, sa peau était légèrement bronzé, cela mettait en valeur ses beaux yeux verts.
-N...Non je suis juste un peu fatigué, je crois.
Je regarde derrière lui, et voila mon hallucination qui me joue des tours, le même gars me fixe en faisant un sourire en coin. Lorsque je cligne des yeux, il n'était plus là. Je viens à peine d'arriver que cette ville me fait déjà flipper.
Je regarde de nouveau ce beau gosse qui me parlait mais vu que j'étais concentré sur quelques choses d'autre, je ne savais pas de quoi il parlait et décide de le couper.
-Quel est ton nom ?
-Bellamy, et toi ? Disait-il en souriant.
-Alexander, mais tu peux m'appeler Alex si t'as vraiment la flemme.
Je ricane nerveusement de ma connerie que je viens de balancer, il s'appelle Bellamy, même son prénom, lui va bien, ça lui donne un air sexy en plus !
-Dis, Bellamy, tu pourrais me faire visiter un peu la ville.
-Non je ne pourrai pas, je fis une moue déçu, enfin pas maintenant, ça te dirais demain ? D'un coup je retrouve le sourire. Et hoche plusieurs fois la tête.
-A demain alors, Alexander. Il a accentué mon prénom exprès avec son accent typiquement canadien.Je lui sers la main puis malheureusement, je lui dis au revoir, je prends la direction de mon palace.
Ce petit contacte de la main a suffit à me faire frissonner, sa main était chaude et j'en suis sûr que tout son corps est à la même température. Au moins l'hiver, il aura pas froid du tout.
Pendant que je pensais à mon beau Bellamy, William me fait revenir sur terre et m'annonce que le dîner est prêt.
-D'accord.
Je le suis puis je m'installe à ma chaise sans son aide, je suis pas un pépé, non plus. Ma tante fait ses manières de son côté pendant que moi, mange sans l'attendre. Puis ça n'a pas l'air de lui déranger. Je la regarde puis son assiette.
-Tu manges que ça ?
-Saches Alexander, ça c'est une recette gastronomique typiquement de France. M'expliqua-t-elle en levant son menton, fière de ses paroles.
-Y a presque rien dans ton assiette, puis heureusement que je n'ai pas la même chose que toi. On ricane en même temps.
-Ma sœur m'a listé ce que tu aimes et ce que tu n'aimes pas.
-Ca m'étonne pas d'elle, toujours là pour me chouchouter même à distance. Ma voix commençait à être enroué vers la fin de la phrase pour ne pas montrer mes larmes qui se forment, je finis par baisse la tête et mis un terme à la discussion. Voila ce qui arrive quand on parle sur des sujets qui deviennent fragiles.

Je verse l'eau qui est très chaude dans cette douche italienne, mon corps est habitué que je me brûle. Franchement ça m'amuse de voir des marques rouges sur quelques partie de mon corps, héhé l'art est en moi (ou pas) je ne m'éternise pas quand même et décide de sortir de la douche mais, je cherche ma serviette, qui n'est pas là, je l'ai sans doute oublié dans ma chambre. J'ouvre doucement la porte en cachant mon intimité d'une main, j'appelle William le mieux que je peux.
-Oui, Monsieur ?
-Est ce que ça serait possible, une serviette ?
-Bien entendu, Monsieur. Il chercha dans une de mes commode.
-Et arrête de m'appeler "Monsieur"
-Je ne fais que respect...
-Non, oublie l'étiquette et appelle-moi Alexander ou Alex. Lui coupais-je pendant qu'il vient vers moi avec ce que j'ai besoin
-D'accord Mons... Alexander. Se reprit-il en me tendant ma serviette.
Je la prends de suite et la mets autour de ma taille puis sors de la salle de bain pour m'assoir sur mon lit. J'aime le concept d'avoir ma propre salle de bain. Pas de "Tu en as encore pour longtemps ?"
William est toujours là, droit comme un i en attendant mes prochaines ordres. Je soupire puis le regarde.
-Tu sais, tu peux te détendre. Tu peux être comme ça avec ma tante mais avec moi, tu peux être relax. Après ce que je viens de dire, il soupira de soulagement et souris.
-Merci, franchement j'ai une de ses crampes à force de rester droit comme ça.
Je pouffe de rire, puis me vêtu juste de mon boxer Calvin Klein.
Je me retourne vers William, ca m'étonne qui ne dis pas " Mais va vite prendre un vêtement !" Ou se cacher les yeux, une connerie de ce genre, même pas. Il doit avoir l'habitude puis moi je ne suis pas pudique du tout de mon corps, même devant une fille, cela m'a rien fait.
Je me pose sur mon lit douillet et m'enroule dans la couette. Je m'en fiche de le défaire complètement, c'est pas moi qui fais le lit, donc j'en profite. Chez moi, je faisais le lit et c'était barbant. William me souhaite la bonne nuit et éteins la lumière. Faut vraiment que je lui dis qu'il n'a pas besoin de rester dans ma chambre à me fixer et à attendre que je lui donne des ordres, puis c'est vraiment troublant que la personne reste et sans doute à compter les moutons.
Je ferme doucement les yeux en serrant un des coussins contre moi.

Il y a pleins de corps autour de lui, autour de cet homme où le sang coula de sa bouche à son cou. Je recule lentement, il m'a sûrement pas vu. Ma respiration est saccadé, tout ces corps, déchiquetés, dégorgés. Je sens un mur froid derrière moi, je suis coincé avec un psychopathe, un cannibale ? Lorsqu'il a fini avec sa victime, il tourne la tête vers moi et souris à pleine dent, ses canines pointues brillant dans le noir. Il disparaît puis réapparaît devant moi, proche moi, je sens son souffle sur mon cou, puis ses canines qui ne vont pas de main morte !

Je me redresse d'une vitesse, j'ai tellement chaud, tout transpirant, j'espère ne pas avoir crier pour que personne ne s'inquiète pour rien. J'essaie de me calmer, ce n'était qu'un rêve, les vampires ça n'existent pas de toute manière. Je souris nerveusement en me levant va près de la fenêtre pour observer le croissant de lune puis je regarde le jardin du voisin.
Il est là à me contempler.


Qu'est ce que vous en pensez ?

N'hésitez pas à commenter de qu'est ce qui ne va pas, j'accepte les critiques argumentés pour pouvoir m'améliorer

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