Il caressa doucement mon cou.

-Je te révélerai tout mais pas maintenant...

-A quoi ça changera que ce soit maintenant ou plus tard ? J'ai l'impression qu'on me cache pleins de choses dont j'ignore. Réponds au moins ce qu'est l'Esprit ?

Il se redresse en toussotant, il retire sa main, je grognais discrètement car j'aimais bien ce contacte, sentir sa peau contre la mienne même si ce n'était que sa main.

-Dans ma famille, l'Esprit est très important, il est vu comme une force de bienveillance.

-Tu veux dire un dieu ?

-Non, il n'est pas assimilé à une divinité.

-Donc, ça veux dire qu'il parle dans ta tête.

Il gloussa sous ma remarque, je sais pas... J'ai rien compris à son explication plutôt bref. Mais je laisse passer, ca me sers à rien d'insister, Bellamy joue bien son jeu mais moi, j'y rentrerai pas.

-Oui en quelque sorte.

Je le souris faussement, me prend-il pour un con ?

-Tu devrais dormir, maintenant.

-Je n'ai pas sommeil. Lui balançais-je sèchement.

Je sens ses doigts entourer mon menton afin qu'il tourne ma tête dans sa direction, je rougis bien sûr, comment résister à de beaux yeux émeraudes comme lui ?
On se regarde mutuellement, il cligna doucement des yeux, je l'imita, mais bizarrement, paupières se baissèrent et le trou noir m'y engouffre.

*

J'ouvre doucement mes paupières, malgré les rayons de soleil qui m'aveugle complètement, j'ai dû tourner la tête en clignant plusieurs fois pour que mes yeux s'habitue à la luminosité. Je m'étire, puis me redresse, remarquant que je suis seul sur un lit à deux places et qu'en plus, ce lit n'est pas le miens. J'ai dormi dans le lit de Bellamy. Je gloussais rien qu'en y repensant. Lorsque je m'apprêtais à sortir du lit, le châtain rentra avec un plateau, que je devine : mon petit déjeuner.

-Bonjour dit-il d'une voix suave.

-Bonjour Bellamy. Lui répondais-je en gratifiant un sourire malgré ma voix enroué.

-Bien dormi ?

-Comme jamais, j'ai dormi comme un bébé. Il est quelle heure ?

-Il est treize heures et demi à peu près. M'avouait-il en ricanant. Je pense que tu avais besoin de sommeil.

-Ca, je te le fais pas.

Il déposa le plateau sur le chevet, me regarda en mordant sa lèvre inférieur, je sentais son regard scrutais la moindre petite parcelle de mon corps, ce qui m'a mise mal à l'aise, pourquoi faut-il qu'il fasse autant d'effet sur moi.
Âme sœur... J'aimerai vraiment lui demander, mais j'en suis sur qu'il va expliquer de manière incompréhensible ou soit il évitera d'en parler et du coup de changer de sujet. Je trouverai un moyen de savoir pourquoi je suis son âme sœur alors que je suis qu'un mec comme les autres qui adore mettre des t-shirts de groupe de Metal, de me teindre les cheveux en blond platine, bon j'avoue y a pas beaucoup de gens qui s'habillent ainsi, mais quand même. Puis ca se trouve qu'il n'est même pas gay, qu'il dit ca juste devant son frère pour qu'il me fiche la paix.

-Tu devrais manger, ça va être froid. Interrompait-il mes pensées.

-Euh, ouaip t'as raison. Commençais-je à prendre un pancake avec du sirop d'érable dessus où je fais attention de pas en mettre sur la couette.

-Tu as bien dormi, toi ?

Il fronça du nez.

-Pas trop.

-Tu as dormi où ? Demandais-je en mâchant.
Je vis des joues rosir sous la gêne qu'il m'avouait.

-Dans mon lit avec toi, mais... Tu bougeais tellement dans ton sommeil qu'à trois heures du matin, j'ai dormi dans le canapé.

-Oh je suis désolé, c'était pas mon attention, loin de là.

Il pinça mon nez en rigolant, moi, gêné, ne sachant plus où me mettre, j'ai tellement bien dormi que je sentais même pas que je bougeais, je n'entendais rien, je pense que j'étais crevé à un point.

-Je sais, c'est pas grave.

On discutait longuement, le temps que je finissais de déjeuner, après ça, Bellamy est partit avec le plateau, je profitais pour observer sa chambre, ses murs étaient en lambris, quelques tableaux de paysage, son bureau parfaitement qui est juste à côté du lit.
Je réfléchis à tout ce que j'ai vécu ces derniers temps, les textos d'un psychopathe que j'ignore qui est-ce, la révélation de William, moi qui croyait que c'était un cauchemar rien de plus, je me suis trompé, puis pour finaliser ça, j'ai dormi dans le lit de Bellamy, j'y crois toujours pas, j'avoue que j'étais assez gêné que je lui ai empêché de dormir, mais ça lui fait pas de mal de laisser dormir un bébé comme moi.
Je décide de me lever à contre-coeur puis m'aventurer dans sa maison, son chalet plutôt, je constate qu'en faite tous murs étaient en lambris, je trouve ça dommage qu'ils ont une couleur sombre, car si le temps est nuageux, pluvieux, le coup de blues vient de suite. Après quelques pièces, je vois Mon jolie petit cul, je parle pas de mon cul bien sûr mais celui de mon châtain.

-Ca te dérange pas si je peux me doucher ici ?

Il se retourna en faisant un sourire tellement, tellement, oh mon dieu, si j'étais une glace, je crois que je fondrais en deux secondes, même pas.

-Non, bien sûr que non, la salle de bain est juste devant ma chambre.

-Merci.

Mais je ne bougeai pas et lui non plus, nous nous fixâmes dans le blanc des yeux, je le vois se mordre la lèvre pour la deuxième fois mais cette fois, il l'a mordit tellement fort qu'elle devient rouge. Je secoue la tête de droite à gauche, puis partit, ce mec, me mets dans mes états, il n'est pas gay, Alex.
Mais alors pourquoi me fait-il un sourire si charmeur, pourquoi se mord-il exprès la lèvre juste devant pour que je le vois ? Il joue peut-être avec toi.
Mais c'est ça et puis quoi encore.

Une fois pris ma douche et remis mes affaires de la veille, je demandais à Bellamy de me conduire chez moi, même si il le sait à mon visage que je deviens de plus en plus tendu quand on s'approche de sa berline.

-T'es sûr ?

Il doit me prendre pour un fou, vu ce que je lui ai dis la veille, les vampires, et tout le bordel, Bellamy ne peut pas en être un, sa peau est loin d'être pâle comme celle de William ou de Juliette.

-Oui. Dis-je simplement, je n'avais pas la tête de lui faire une phrase du genre "ne t'inquiète pas pour moi" , non je pense que c'est mieux ainsi, puis Bellamy n'est pas bête, non plus, il devine facilement quand quelques chose ne va pas. Il est si assurant, rien qu'en le regardant, il me détend, mais le remarque-t-il ca aussi ? Où il devine juste quand les ondes sont négatives ?
Bref, nous rentrions dans la voiture et attacha nos ceintures puis il fit le créneau pour être sur la route boueuse. Son chalet était à l'écart des quartiers bombé, c'était pas la seule maison, il y en a peu autour d'elle mais il y a largement une forêt très dense autour des propriétés, n'ont-ils pas peur de se faire agresser par un ours. Ou par un vampire.
Je secoue ma tête, je dois arrêter de penser à ça, William m'a juste fais une blague, il peut est être fier car cela a très bien marché, j'avais la chair de poule.

Le trajet s'est fait sous le silence qui devenait de plus en plus pesant à chaque fois que nous nous rapprochions du palace, Bellamy serrait fortement son volant, j'ai cru qu'il le tordait, sa mâchoire se crispa lorsqu'il s'arrêta net devant chez moi.

-Je t'en remercie.

-Y a pas de quoi. Il m'adresse aucun regard, il était froid, pourtant chez lui, il était si doux et j'étais au petit soin, donc voila les différentes facettes de Bellamy, est-il lunatique ? Sur le coup j'ai préféré, de lui dire un bref "au revoir en sortant de sa voiture et claquant la portière pour me précipiter dans la palace infestée de vampires. Je rentrais d'un pas non-assuré mais le personnel était déjà là, ils me regardèrent tristement, gênés, c'était difficile à dire plusieurs émotions étaient gravés sur leurs visages, je vis William s'approcher de moi, d'un pas assuré, cette fois il était sur de lui comparé la veille, il était fébrile mais pas à cet instant présent.

-Monsieur, je crois que nous devons parler.

Je répondais avec un sourire forcer en suivant mon domestique, nous nous dirigeâmes tous dans la cuisine, bizarrement je me sens pas à l'aise du tout, peur qu'on me jette dessus pour me manger tout cru.

-Écouter, Monsieur, comme je vous l'ai dis la veille, l'annonce vous a fait un choc, je pense.
Pour ce qui est d'un choc s'en était bien un, pourtant on est pas le premier Avril. Même si nous sommes une différente race de votre espèce sachez, qu'on vous ferez aucun mal. C'est bizarre, c'est pas ce que tu disais la veille, tu étais tellement à fond à me tuer a petit feu. Je fais exprès de parler par la pensée, sachant si bien que William les lit actuellement car chaque réplique lui étiré un sourire de ces lèvres. Mais je crois qu'il est le seul vampire a le faire car personne, capte l'échange que je fais depuis toute à l'heure.

-Oui, je veux juste qu'on reste en bonne entente comme avant, Je baissais la tête, en finissant ma phrase par un murmure. Il me faut juste un peu de temps.

Après les échanges qu'on s'est fait dans la cuisine, je viens de remarqué que j'ai encore séché la mâtinée et l'après-midi, je soupire en allant dans ma chambre, pourquoi faut que tout se complique dans ma vie, j'ai rien demandé de tout ça. Je m'affale sur le lit, en envoyant un texto à Kate, je veux qu'on parle de ce que nous avons entamé hier, peut-être qu'elle me soutira des infos sur ces espèces occultes.

*

-Alex ! Me surprit la gothique en me sautant dans les bras.

-Salut, Kate. Qu'est ce qui te rends de bonne humeur en cette belle après-midi ?

Elle me lâcha puis se remet au boulot avec un sourire malicieux.

-Sutherland m'a envoyé un message.

-Lequel ?

-A ton avis ?

-Hm... Je ne sais pas, j'hésite entre celui qui a un magnifique cul ou celui qui me méprise malgré son beau visage ténébreux.

Elle rigola sachant pertinemment les référentiels que je donne.

-Alalah, un vrai gay ma parole , exagéra-t-elle, elle me fit un clin d'œil, je pouffe à sa remarque alors que les filles sont pire que les mecs, tu as passé la nuit avec lui.

-Il te l'a dis ?

Elle croisa les bras sous sa poitrine en haussant un sourcil.

-T'oublie que je suis une amie d'enfance des Sutherland, même si j'apprécie plus l'un que l'autre. Et oui, il me l'a dis, c'était tellement mignon.

Je rougis, je sens que j'ai chaud d'un coup, alors est que j'ai une touche avec lui ? Elle savait que je tortillais mes doigts entre eux, alors elle décide de changer de sujet.

-Alors, tu veux parler des loups-garous ? Comme la dernière fois, t'ai-je convaincu ?

-Pas particulièrement, mais je veux ton point de vue.

-Tu devrais t'asseoir, ça risque d'être long. Je me demande juste pourquoi as-tu changé d'avis. Elle haussait les épaules.

Je fais un sourire en coin, j'étais prêt à débattre sur ce sujet avec mon esprit si rationnel.

-Tout d'abord, sais-tu pourquoi le loup-garou nous fait peur ?

-Parce qu'il est poilu, moche et sens mauvais ? La taquinais-je.

Elle leva les yeux aux ciel en murmurant "c'est pas gagné", elle secoua la tête avant d'avoir bu un gorgé de son café qui était posé sur son comptoir.

-La plupart des humains ignorent la réelle existence des loups-garous comme toi, expliqua-t-elle, ils les considère comme une légende populaire, une histoire effrayante quiz exige depuis la des temps. Mais personne ne se demande jamais pourquoi une fable "invraisemblable" continue de perdurer à travers les siècles, vois-tu, selon l'histoire ancienne, les hommes et les loups-garous vivaient en communauté sur terre, mais les hommes tremblaient devant les loups car ces derniers contrôlaient l'expansion humaine.

J'haussais un sourcil.

-C'est-à-dire ?

-Les hommes étaient en très grand nombre, continua-t-elle. Ils pullulaient et faisaient beaucoup de dégâts. Les loups-garous étaient chargés d'en faire diminuer la population. Mais ce qui pourrait être barbare, c'était la nécessité à la survie de la race humaine et à l'équilibre fragile de la faune et la flore. les hommes prenaient de plus en plus de place et se battaient à mort pour des questions de territoriales. Les loups-garous eux-mêmes voyaient leur espace de vie réduire d'année en année. C'est pourquoi la décision de faire diminuer l'humanité fut prise par le chef des loups, Tyros. Aujourd'hui, cette période est imprimé dans le subconscient de chaque être humain, il garde une crainte notoire de l'apparition du loup-garou.

J'étais époustouflé par la description que me donne Kate, j'en crois pas mes oreilles, cette fille est tellement passionné par cela, limite elle connaît tous par cœur.

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Coucou tout le monde, alors qu'est ce que vous en pensez ?

Vous trouvez qu'il n'y a pas d'action ? C'est trop lent ?

j'aimerai que les lecteurs fantômes se manifestent, de commenter ou de noter, je vous avoue que c'est pas très motivant de continuer :s

Comme vous pouvez le constater le chapitre est long et j'ai décidé de le faire en 2 parties.