~Choque~

-Tu as commencé à lire le bouquin ? Me questionna Kate en rangeant ses livres.

-Sur les mystères occultes ? Ouaip on peut dire ça, j'ai regardé le sujet des loups-garous. Ca a l'air tellement réel vu comment l'auteur décris. Avouais-je en m'installant sur le comptoir.

-Tu veux dire que tu ne crois en rien de ce qui ne peut pas être prouver.

-En gros, oui.

-Okay..., donc tu penses que les légendes n'a pas de part de vérité ?

Je soupire.

-Je crois surtout que l'Homme a besoin de se sentir moins seul dans ce monde, c'est comme les extraterrestre, en outre.

-Tu sais que Héridote en parle.

-Ah bon ? Marmonnais-je en la regardant du coin de l'œil.

-Certaines personnes étaient capables de se transformer en loup, les gens au bord de la Mer Noir. Ils reprenaient leur forme humaine comme bon leur semble. Hérodote explique lui-même la métamorphose était l'un des points fort qu'ils possédaient puis aussi leurs sens aiguisés d'une vrai bête.

-Kate, je suis content pour toi que tu es passionnée par toute ces choses qui se rapproche de la mythologie. Puis des hommes qui se transforme en loup n'existent que dans les livres qui s'appuient sur des croyances.

Elle se redressa puis me regarda d'un air désespéré.

-Alex, tu es... Si restreint, pourquoi ne veux tu pas t'élargir l'esprit ?

-Parce que je ne crois ce que je vois et non pas par des idioties pareils !
A la base je suis venue la voir par rapport à Bellamy, qui m'a subitement embrassé, puis son frère qui me hait encore plus mais son regard était plus doux quand son frère lui a annoncé que j'étais son âme sœur.

-On reparlera de ça, une autre fois, disait-elle en se redressant après qu'elle ait fini de tout ranger.

-C'était quoi déjà ta "surprise" ?
Sa bouche était en forme de "o" en réfléchissant.
-Ne bouge pas, je te l'amène.

Une minute après, elle revient avec un flacon où une étiquette inscrit "Envoûtement", elle me le tends en souriant.

-C'est un parfum, tu dois le mettre que dans des occasions spéciales, j'ai bien S-P-E-C-I-A-L.

-Je peux en mettre maintenant ?

-Non, surtout pas.

Je ronchonne dans ma barbe que je n'ai pas, bien sûr. Je mis le flacon dans mon sac, dans un coin. Elle prit sa tasse de café puis je la vois boire.

-Bellamy m'a embrassé. Avouais-je d'une traite en rougissant comme une pivoine.

Elle recracha tout ce qu'elle avait dans la bouche sur moi, eurk... Elle s'excusa en se précipitant de prendre plusieurs mouchoirs et m'essuyer le visage.

-Excuse-moi encore une fois. Et alors qu'est ce qui s'est passé pour qu'il t'aie embrassé ? Elle finit enfin d'enlever le café sur mon visage mais j'en avais aussi sur le t-shirt, sur mon t-shirt blanc, mon t-shirt D'ACDC, quoi, il sera bon pour le laver.

-Bah, pour faire court, il m'a attrapé par surprise puis il m'a embrassé mais son frère n'a pas du tout apprécié ça.
Ses yeux étaient rempli d'étoile même si à la fin de ma phrase lui a enlever le bref moment où elle était en extase en imaginant sans doute la scène. Ils ont parlé d'âme sœur ,continuais-je ,et d'Esprit, je dis bien Esprit comme si c'était une personne. Tu sais de quoi ils parlaient ?

Kate se gratta la nuque en regardant ailleurs.

-Non, puis je pense que tu devrais demander à Bellamy, sidérée, son regard se reporta sur moi, au lieu de tourner du pot. Son sourire en coin apparaît en une fraction de seconde. Puis vous ferez un beau couple.

Je rougis sur le coup de cet aveu. Un peu près toute l'après-midi, j'aidais Kate dans sa boutique, papoter, Kate est peut-être naïf sur les sujets mystérieux mais hyper attentionné envers moi, je pense qu'on ne se mettra jamais d'accord sur ce thème. Même si je sais qu'elle l'abordera un jour ou l'autre.

Je rentre en alertant que je suis là, puis va dans ma chambre pour, pour rien en faite, je savais que j'aurai dû demander le numéro de ma voisine même si elle croirait que je la drague, arg ! Ca m'apprendra de sécher les cours surtout ceux du début de l'année. Puis j'avais vraiment mal au pied, marcher droit à gauche, plus l'odeurs des gens du métro étaient infect, des fois on se demande si ils prennent une douche ou qu'ils ne mettent jamais de déodorant. Je retirais mes belles chaussures puis me masse doucement le pied, je sais que les baskets plates ne sont pas faites pour marcher longtemps, surtout marcher vite.
J'entendis une porte claquer, instinctivement je me retourne et vis William. Je soupire de soulagement, les gens ont quoi à me faire peur comme ça.
William était bizarre en ce moment, mais là il est encore plus bizarre que d'habitude, il s'approcha doucement de moi, presque en titubant.
-Euh.. William, tu vas bien ?
Je me lève pour me rapprocher de lui, mais celui-ci chuta, je l'attrape à temps.
-J'ai faim... Murmurait-il
-Tu veux qu'on aille en cuisine ?
Il rigola faiblement en secouant la tête
-Ton odeur est... Il jura tellement bas que je n'ai pas entendu, elle devient insupportable.
Il arrive à plusieurs reprise de se redresse mais toujours les mains accrochés à mes bras.
Il ouvrit doucement la bouche et se rapproche doucement de mon cou et huma.

-Putain... Je sens deux crochets s'enfoncer dans mon cou, je criais tellement que cela faisait mal, William mis une de ses mains sur ma bouche pour étouffer mes cris, mais la douleur s'estompait et cela devenait de plus en plus agréable. J'enroulais mes bras autour de lui afin qu'il continue, mais mes forces m'abandonnaient au fur à mesure qu'il resta dans mon cou. Il se retira en s'essuyant la bouche et son menton, de suite je m'assois au bord du lit avant de m'effondrer sur le sol.

-J'y crois pas. Murmurais-je en passant ma main là où William m'a marqué.

-Je-Je suis désolé. Ta tante ne pas m'a nourri depuis environs 2 semaines.

Je regardais devant moi d'un air absent.

-Qu'est ce que tu es ?

Il s'agenouilla devant moi, pour capter mon attention, il posa sa main sur ma cuisse.

-Un Ange Démoniaque.

-Quoi ? Tu es une sorte de vampire ?

-Plus exactement, nous sommes comme les vampires avec quelques différences, ils ne peuvent pas voler mais ,nous si.

J'étais terrifié, nerveux, stressé, je ne sais pas, comment ces choses peuvent exister ? C'est sans doute un cauchemar, je ricane tout seul.

-Je peux savoir ce qui te fais rire ?

-William, c'est juste un rêve et je me réveillerais si je me pince .

William secoua la tête, il regretta son geste, il regretta d'avoir avoué ce qu'il était vraiment, moi qui suis qu'un vulgaire humain qui croit que le monde n'a rien d'impressionnant à part les guerres entre les pays, la mode du terrorisme, et tout le bordel. Mais je ne m'y attendais pas à ça.

-Qui est comme toi ?

Je sentis ses muscles se crisper, il me regarda, tristement, pourquoi ce genre de sentiment apparaît sur son jolie minois qui pourrait attirer plusieurs filles en criant "Qu'est ce qu'il est mignon"
Il ouvrit la bouche où ses canines brillent dans l'obscurité.

-Et bien...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top