Chapitre 5

Dans le chapitre précédent


-T'es prête ? Me demanda t-il.

-Pour aller où ? Bon sang mais qu'est ce qu'il se passe ? Maman ? Criais-je en me retournant.

Plus personne n'était là mise à part la proviseure, Chace et moi.

La main de Chace se glissa dans la mienne, me donnant alors l'impression que qu'il puisse se passer je serais en sécurité avec lui.

-Pas le tant de jouer les diplomate Chace ! Filez !

Je hocha légèrement la tête. Il m'entraîna avec lui vers une porte au fond du bureau. Quand t-elle se referma, ma vision s'obscurcit.

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On n'y voyait rien, mais sous mes pieds, dût au bruit, je sentais que le sol était du métal. Chace lia ses doigts aux miens et me sourit. Cette sensation de proximité entre lui et moi, me fit remémorer de magnifique souvenirs d'enfant.

-Suis moi.

-Te suivre où Chace ! On y voit rien ...

Il me tira en avant – ou du moins me sembla t-il en avant. Nous descendîmes des marches sous le vacarme de nos pas sur le métal.

Lorsque les marches se terminèrent, j'avais du mal à respirer et je pris le poignet de Chace pour lui dire de s'arrêter quelques instants.

-Attends ... Att ... Attends ! Murmurais-je le souffle court.

Il faisait noir, et l'on ne distinguait que de grandes ombres de taille similaires. Il s'arrêta et me lâcha la main.

Lorsque je repris ma respiration, une main se posa sur mon dos puis remonta le long de mon bras et s'arrêta sur ma joue.

-Tu vas mieux ? demanda t-il. Bouge pas, ok ... je vais trouver l'interrupteur ça sera plus facile de trouver la voiture. Sa voix résonnais dans l'obscurité, me faisant frémir.

"une voiture ?" La lumière mit quelques secondes à venir.

C'était une immense pièce. « Un garage ? Au sous sol? » pensai-je.  Or, aucune carte ne figurait un autre sous sol que le gymnase.

Des dizaines de voitures sports ou de collections étaient stationnées, Mustang, Lamborghini, Ferrari, Astin Martin, ... Sincèrement je ne me demandais même plus pourquoi la proviseure possédait un sous sol remplit de voitures coûtant les yeux de la tête, car plus rien ne pouvait m'étonner désormais...

Chace se plaça près de moi et me regarda. Son regard me demandait comment j'allais. Je hochas. Il me reprit la main.

« Ce mec ne peut pas faire deux pas sans me coller ? Non mais franchement c'est flippant son comportement ».

Il appuya sur la petite télécommande qu'il avait reçu de la proviseur et que je croyais être une clé. Une Porsche sportif grise bipa.

-Ok, j'ai déjà connu pire ... dit-il en me faisant un grand sourire.

-Tu rigole là ?

J'ouvris grand les yeux. J'étais choquée de ce qu'il venait de dire, on pouvait difficilement avoir mieux comme voiture, surtout quant on avait seulement 19ans

-Cette voiture est génial, continuai-je en ricanant. C'est la toute dernière Astin Martin !

Je n'avais cessée d'aimer les voitures. C'était mon moment préféré avec mon père. Nous traînions dans le garage et nous nous occupions de notre Ford Mustang 1967 rouge. Depuis sa mort, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas touchée. Quand j'allais dans la buanderie, qui se trouvais dans le garage, je l'a voyais, là, stationnée et recouverte d'un drap noircie par la poussière. J'avais l'impression que si je continuais à travailler sur cette voiture ou que je décidais de l'a faire rouler, tous les souvenirs avec mon père s'envoleraient.

-Okay, je vois qu'elle te plaît ! Rigola t-il.

-Pas à toi ?

-Oui ... et non ... elle m'a déjà fait conduire une Lamborghini... et il n'y a pas photo... Je ne savais pas que tu aimais autant les bagnoles. Aller viens on y va !

Il contourna la voiture pour aller m'ouvrir la portière, mais je passas devant lui.

-Je n'ai pas besoin d'aide ! Lui dis-je froidement en le défiant du regard.

Je ne voulais pas le blesser ou autre, mais je voulais mettre les choses au clair avec lui : nous étions pas et plus ami, et la manière dont nous nous exprimions, laissait paraître le contraire.

Je me glissas sur le siège. L'intérieur était tout en cuir gris foncé, les métaux étaient chromés, les boutons étaient lumineux ... tous dans cette voiture étaient splendides. Je n'avais jamais vus des sièges aussi confortables. Un léger parfum de citronnelle régnait dans l'habitacle . Lorsqu'il mit le contact, il accéléra d'un coup et sorti par une porte que je n'arrivais pas à situer par rapport à l'extérieur du bâtiment de la faculté.

Je ne savais pas où il m'emmènerait, mais je savais que je pouvais lui faire confiance, car ma mère, qui avait radicalement changé de comportement, me l'avait bien fait comprendre. De plus ma conscience ne cessait de me faire remémorer de lointain souvenirs avec Chace.

Trente minutes était passé et après avoir roulé à plus de 120 kilomètres à l'heure sur l'autoroute, personne n'avait dit un seul mot. Si ce n'est « ça va ? » et « oui ».
Il zigzaguait entre les voitures – ce qui montrait bien son anxiété d'arriver au plus vite à destination - et recevait des appels de phares en retour. A 19 ans, il conduisait d'une façon que même un professionnel ne saurait le faire. Mais quand je remarquais que nous nous apprêtions à quitter la ville, je ne pus m'empêcher de demander :

-Où allons-nous ? et s'il te plaît ne me dis pas que tout va bien se passer, pour me faire taire, parce que tout le monde ma l'a déjà dit, alors que je ne comprend toujours pas ce qu'il se passe.

-Je sais ... t'inquiète pas Tessa, dit-il calmement en me faisant un clin d'œil.

-Dire de "ne pas s'inquiéter", c'est une autre manière de dire que "tous vas bien ce passer", marmonnais-je à bout de nerfs. 

Il s'arrêta sur le bord de la route. Ce qui me fit légèrement paniquer car nous étions sur une autoroute. Heureusement il n'y avait presque aucunes voitures.

-Écoute, crois moi je sais que pour toi, tous ceci ne veut rien dire ... mais tu peux me faire confiance ...

-Je sais ... et je te le fais déjà, confirmais-je.

Il parut soulagé que je le dise à haute voix.

-Alors, j'ai déjà gagné quelques points, il fit un grand sourire. Je ne peux toujours pas te dire où nous allons... mais seulement que nous roulerons pendant un peu plus de 11h. Et ...

-Quoi ? le coupais-je hors de moi. On va où, bon sang ?

-Tout ira bien. Désolé, c'est çà que tu ne voulais pas entendre, mais je le pense. Je serait là, t'inquiète pas.

Les larmes me montèrent aux yeux, et je réalisas que j'allais tout quitter, tout. Ma maison, mes amis, ma ville, ... mes souvenirs, tout. Les larmes coulèrent brièvement.

-Eh  viens là ! Il me prit dans ses bras en me caressant les cheveux. Son contact m'apaisas.

-Tous le monde est resté là bas ! Comment ... ils ... est qu'ils...

-Ils nous rejoindront plus tard. Je savais que tu dirais çà ! Il me sourit - toujours de la même façon. Je te rappelle que je t'ai connu par cœur quand on était petite. Tu es toujours aussi soucieuse des autres avant de penser à toi. Tu n'as pas changé. Enfin mise à part ... il me regarda, comme s'il me détaillait. Je rougis. Désolé, je voulais pas ... ce matin ... je ...

-     C'est bon, ne t'en fais, je n'aurais pas dût te dire çà. Ce n'était pas très sympas de ma part, et ...

-     Non ... tu a eu raison de me le dire, ... mais ce n'était pas de cela dont je voulais te parler... Je voudrais revenir là où Lydia et Marc nous ont interrompu sur le parking...

"oh!"

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Bisous
Merci d'être toujours fidèle <3
Mon autre livre "Chasseuse de Vampire" = http://w.tt/1R8xIx7

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