Chapitre 2
Un nouveau jour se levait sur Pacific Grove, et je me préparais pour une autre journée. En descendant les marches de l'escalier, je remarquas la valise de ma mère à l'entrée. Elle était rentrée plus tôt que prévus. Et certainement à cause d'un appel de la proviseur. Coïncidence ou non, Lydia m'avait-elle parlé de sa mère parce qu'elle sauvait qu'elle rentrerait en avance ?
- Maman ? dis-je en marmonnant, tout en espèrent qu'elle ne réponde pas à mon appel, pour que je puisse m'enfuir en douce. Mais malheureusement se ne fut pas le cas.
- Tessa Saphir Miller! hurla t-elle, Tu es censée être sur le chemin du Lycée ! Et effectivement il était 8h50 et je devais y être dans 10 minutes.
- J'ai une voiture, donc le chemin se fait plus tôt vite ! Et de toutes façon si j'arrive en retard, que vont-ils me faire ? C'est vrai je suis encore étonnée qu'elle ne m'a pas virée, au stade où j'en suis. Tu dois bien la payer pour qu'elle me garde, dis-je avec un sourire au coin de la lèvre.
Je me dirigeas vers la porte d'entrée et sorti sur le perron. C'était une grande maison victorienne de trois étages, avec un grenier, en bois blanc et aux multiples fenêtres aux volets blanc également. Situé dans les beaux quartier de l'Aréna Ave. C'était l'une des ville les plus mythiques de la Californie pour ses maisons typiquement côtières et ses surfers. De plus, elle ressemblait fortement aux Hampton avec des demeures toutes plus grandes les unes que les autres. Ma mère me rappela à l'ordre et m'arrêta en me prenant le bras pour me forcer à la regarder.
- La proviseur m'a appelée. Elle m'a parlée de toi Tessa. Je pouvais sentir l'inquiétude dans son regard et dans sa voix.
- Ouahhh ! j'imagine qu'elle a dût te dire à quel point j'étais insolente et retardataire !!! dis-je en levant les yeux au ciel.
- Elle à sûrement raison, crois la.
Au même moment on entendit une porte claquer à notre gauche. Nous nous retournons toutes deux et regardons dans la direction. La voisine, Madame Parker et son petit-fils, Chace Parker sortaient. Ils nous fixaient tous les deux. Son visage, aux traits fins, était tourné vers nous, mais surtout sur moi, ce qui ne me fit aucune indifférence, seule ses yeux vert qui me fixaient me rendaient nerveuse. Son physique avantageux, qui renversait toutes les filles, ne m'atteignait pas. Pas totalement en tout cas. Ceci constituait un des éléments qui me définissaient comme une fille à part des autres, çà et mon style vestimentaire – T-shirt sombre qui dévoilait mon épaule gauche, jeans skinny troués à quelques endroits, mon perfecto en cuir noir, et mon bottines noires à talons. En le regardant attentivement, un souvenir lointain se bouscula en moi, mais ma mère me ramena à la réalité :
- Qu'est-ce qu'il t'est arrivée, ma chérie ? Écoute je sais que la perte de ton père à été éprouvante pour toi...
- Tu n'a aucun droit de parler de papa ! l'interrompais-je, au bort des larmes. Où était tu quand j'avais besoin de toi ? Elle parut choquée et tressaillit.
- Je sais que je me suis beaucoup absenté après son décès, mais je suis la désormais. Elle tendit la main pour me toucher l'épaule, mais je reculas.
- Je vais te dire ce que j'ai ressenti à la mort de papa et quand tu as décidé de partir le lendemain, nous laissant oncle Will et moi. J'éclatai en sanglot. Pour moi, j'ai perdu mon père et ma mère. Et aujourd'hui peut importe que tu décide de rester ou non, ça ne changer rien. Tu m'as laissé seule alors que mon père venait de mourir ! Tu croyais quoi, que j'allais te sauter dans les bras lorsque tu reviendrais ?
- Ma puce je suis tellement désolé ! Pardonne moi.
Elle avança pour me prendre dans ses bras mais je fis demi tour pour aller jusqu'à ma Land Rover grise, qui était garé en face du perron. C'était un cadeau de père pour mes 16 ans, en gage d'obtenir mon permis, plus tard. Je m'arrêtais au moment d'ouvrir la portière, pour regarder ma mère qui me dévisageait incrédule, avant de répliquer :
- Tu as perdu le droit de me prendre dans tes bras il y a 8 mois, ainsi que le droit de commenter l'heure à laquelle je quitte la maison ou quand rentrer, et Oh ... le droit de me donner l'autorisation de me tatouer, parce que c'est déjà fait. Je brandis mon avant bras devant elle pour lui montrer six minuscule oiseaux noirs en voles – deux pour mes grand parents maternelles, un autre pour Elena qui était la mère de Chace, un pour le chien que j'ai perdu, un pour ma tante Béa la femme de mon oncle Will, et récemment un dernier pour père. Voilà la preuve que tu n'as plus d'autorité sur moi !
Elle ferma les yeux, et même si je vis qu'elle avait les larmes aux yeux, cela ne me procura aucunes émotions. J'avais pleuré alors qu'elle n'était pas là, pourquoi serais-je là pour elle ?
- Tous ce que je souhaite Tessa c'est que tu fasse attention à toi. Ne te fie pas aux autres ma chérie. Un jour ... tous changera, je te le promet ! Cria t-elle
Je regardais la vieille dame , Madame Parker – la grand mère de Chace – qui nous observait, puis Chace qui montait dans sa Chevrolet Camaro bleu électrique sens me quitter des yeux.
Je m'assis sur le siège, puis démarras ma voiture avant de lui dire un dernier mot :
- Tout a déjà changé entre nous ...
Au feu rouge, je remarquai que Chace Parker, le pot de colle qu'il était récemment, était derrière moi, et cela me mettais en rogne. J'avais le sentiment d'être constamment surveillée, que se soit par Lydia, par mon Oncle Will, Chace, par ma mère qui osait me dire de me méfier de tous le monde alors qu'elle m'avait abandonnée après la mort de mon père, ou même par un inconnu, obsédé et pervers, qui me matait par la fenêtre de ma chambre depuis déjà plusieurs nuits.
Au feu vert je démarras et appuyas un peu plus sur l'accélérateur, pour pouvoir mettre de la distance entre nos deux voiture. Je regardas de nouveau le rétroviseur et bizarrement il n'était plus là. « C'était plus facile que je ne le pensais » pensais-je. Mais bien sur, j'avais parlé trop vite. Il avait changé de file pour se mettre sur celle à ma gauche, et se fichait éperdument de causer un ralentissement sur la route. Alors j'accélérais, tout en ayant conscience qu'il me collait au basket. « Ignore le Tessa », m'encouragea ma conscience.
Arrivant au lycée, je me stationnais en faisant en sorte que ma place ne soit pas à proximité d'une autre place libre. Je tournais la clé du moteur, prit mes affaires et sorti du véhicule. j'avais à peine fait quelques pas, que quelqu'un m'appela :
- Tessa !
Il est derrière moi vêtu d'un t-shirt bordeaux et d'un slim noir.
« Comment avait-il fait pour arriver avant moi ? Il était pourtant derrière d'autre voiture sur la route ! » Il hocha la tête pour me saluer et s'avança en ma direction. Je fis l'inverse et pour chercher à l'éviter, parce que je ne voulais pas revenir sur la dispute avec ma mère à laquelle il venait d'assister. Or, malgré toutes les accélérations possibles sur le parking du lycée, il me rattrapa et me stoppa net en se mettant sur mon chemin. « Ce mec est beaucoup trop rapide ... »
- Eh ! Salut. Dit-il en mettant une main sur la tête, comme s'il était géné de me parler.
- Salut. Soupirais-je avec un sourire en signe de politesse, mais surtout pour qu'il comprenne que je ne voulais pas parler.
- Je sais que tu ne veux pas parler de ce qui c'est passé, mais je voulais juste savoir comment tu allais ?
Bizarrement il avait l'air de s'en soucier réellement. Il ne cessait de me regarder intensément comme s'il tentait de me déchiffrer.
- Pourquoi ? Je veux dire, on ne sait jamais vraiment parlé depuis dix ans, alors pourquoi voudrais tu savoir ce que je ressens ?
- Parce que je te connaît depuis mes 5 ans – et toi à 4 ans, Tessa. Et parce qu'on jouait tous le temps ensemble lorsqu'on était petit, et aussi parce que tu n'as pas changé depuis, c'est ce que j'admire.
Pour terminer son cour discours il me fit un de ses fameux sourire qui mettrait tous le monde de bonne humeur et à ses pieds.
Peu importe si le comportement de Chace était étrange, je le remerciais silencieusement pour ce qu'il venait de dire. J'en avait besoin. Je ne pouvais le contredire, il était la personne qui me connaissait vraiment lorsque j'étais petite. Il connaissait tous mes secrets d'enfances et je connaissais les siens. Mais la vie avait séparé notre amitié. Il avait intégré une autre école que la mienne à 9 ans, et lorsque nous étions dans le même établissement à ses onze ans , il s'était fait d'autres amis et m'avait ignoré. Mais le fait qu'il se préoccupait de savoir comment j'allais, me toucha, même si je fis en sorte de rien laisser paraître.
- Je vais bien, merci, lui dis-je sèchement en lui rendant son sourire.
- Écoute, je sais qu'autrefois on était ami, et je suis désolé de t'avoir du jour au lendemain laissé. Crois moi je le regrette vraiment. J'aurais dût venir te voir, mais ... je ... croit moi s'il te plaît ... je le regrette. Maintenant on a...
- Changé ? Terminais-je. Ouais je sais ne t'en fait pas c'était il y a longtemps. Toi, tu as tes amis populaires, super canons et narcissique, alors que moi j'ai mes amis les normal qui discutent avec tous le monde sauf avec les tiens. Alors, oui tout à changé c'est vrai.
- Ouah ! si je comprend bien tu viens de dire que je suis un mec qui ne s'intéresse qu'au physique ? Insociable sauf avec les personnes que tu viens de décrire ?
- Pas insociable ! mais au physique peut-être un peu. Avoue le. Tu ne parle à personne d'autre, vous rester dans votre clan fermé. Lors des fêtes à qu'elle genre de filles parle tu ? au genre de Anna la littéraire de la classe ou au genre de Spencer ?
- Ok, mais tout les mec sont comme çà ! Et regarde je parle avec toi, non ?
« Il est sérieux ?! » J'ouvris grand les yeux, sous le choque du manque de tact de cette remarque. Personnellement, s'il s'agissait d'un autre garçon, un garçon que je ne connaissais pas, je lui aurais mis mon pied la où je pense. Certes je n'étais pas l'une de ces filles qui chauffait tous les garçons, mais Lydia – qui elle était ce genre – me faisait toujours remarquer que les mec me regardais en se mordant la lèvre, même si je m'en fichais éperdument.
Du haut de mon 1m65, de mes longs cheveux châtain méchés naturellement blond foncé, et de mes grands yeux bleu clair, on me disait souvent des compliments ... sans créer le fantasme comme la fameuse Spencer. Alors, pour mettre fin à cette discutions qui devenait gênante et sans intérêt, je le contournais, en le frôlant suffisamment, de l'épaule droite, pour le faire bouger. Lorsqu'il vit comment je réagissais, il comprit ce qu'il venait de dire. Il me rattrapa par le bras, mais je continuais à l'ignorer. Alors il se mit devant moi, pour m'empêcher de continuer à avancer. Je le fixais d'un regard sévère.
- Tu te fous de moi là ! Lâche moi ! Ordonnais-je et il me lâcha, mais parla la seconde d'après.
- Je me suis mal exprimé, excuse moi. Je n'insinuais pas du tous que ... Non, enfin je veux dire... pourquoi j'aurais dit çà ? Il rougit et mit ses mains sur sa tête, comme s'il était paniqué.
Je croisais mes bras et le fixas en me demandant, où cette discussion se terminerait. Il enchaîna après une longue expiration :
- C'est vrai y a cas te regarder, tu es ... canon ... enfin je veux dire, pas comme les filles du genre de Spencer , comme tu dis ! Non toi , tu l'es à ta manière.
Il sourit timidement.
- Crois moi tous les mec te regarde quand tu passe, quand tu ... bref, seulement tu ne le vois pas, parce que tu n'es pas comme ces filles, tu est mieux dans tous les sens du terme. Reprit-il.
Le rouge me monta aux joues, lorsque celui me lançait un regard dragueur avec un sourire aux coin des lèvres. « Ce mec est vraiment trop bizarre ».
Personne ne parlait, pendant je sentais un long et interminable moment. Nous nous dévisagions à se dévisager. On aurait dis qu'il venais de comprendre seulement à cette instant ce qu'il venait de dire, parce que son sourire disparue et il parut gêné comme s'il venait de revenir à la réalité. Seule la sonnerie des début des cours mit fin à ce moment gênant. Puis Lydia apparut au bras d'un garçon grand , blond aux yeux noisettes, qui n'était autre que Marc Allen un des champions du club de foot du lycée, dans lequel Chace était le capitaine. Il était plutôt cool et aussi sympas. Et par ailleurs je les soupçonnais qu'ils sortent ensemble, mais Lydia n'avait rien confirmé.
- Hé ! mais c'est Tessa , la fille la plus cool que je connaisse ! s'enthousiasmait -elle.
- Oh euh Salut Lydia ! Bafouillai-je toujours sous le choc par ce que Chace venait de dire.
- Est-ce que ça va ? demanda Marc. Puis il me regarda, avec l'aire de se dire « qu'est-ce qu'il sait passé ? ». Chace hocha la tête sans me lâcher du regard.
Lydia nous regardais tour à tour Chace et moi, et vous son regard je ne doutais pas qu'elle avait quelque chose derrière la tête.
- On y va ? On va être en retard et tu te rappelle ce que tu m'a dit ? « Journée sans convocation». C'est un accord que nous avons passé entre elle et moi ! Expliqua Lydia aux deux garçons.
Oh oui ! Je ferais tout pour ne pas être convoqué aujourd'hui, rien que pour éviter Chace. Nous partîmes toutes les deux, toujours avec la sensation qu'il m'observait. La preuve j'entendis Marc dire :
- Tu vas arrêter de l'a regarder et me dire ce qu'il se passe ? grognait-il.
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