Dans le chapitre précédent

-Tiens voici ta clé, ta chambre est la numéro 247.

Je m'avançais et mis la clé dans la porte. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais stressée de découvrir mon nouvel environnement. Le clappement des talons de Johanna ne faisait qu'aggraver l'effet.

-Oh, j'ai faillis oublier. Si tu as le moindre problème ou la moindre question, mon bureau est au bout du couloir de la bibliothèque. Mon nom est inscrit sur la porte, tu verras, tu ne pourras pas la rater.

-Merci. Vous n'avez toujours pas de nouvelles ? Demandais-je même si je connaissais déjà la réponse

-Non malheureusement.

Sur ce, elle partit.

---------

-Merde alors !

J'en restais sous le choc. Les murs étaient blanc décorés de motifs dorés, qui ressemblaient à de l'or, le sol était tapissé d'une moquette bleu nuit, assortie aux rideaux qui ornaient le contour des grandes fenêtres. Un lit deux places tout aussi grand que la pièce, recouvert d'une couverture des mêmes couleurs, était collé au mur en face ainsi que deux tables de chevet.

-Bon sang de merde !

J'en perdais mes mots. Je m'avançais à petits pas pour pouvoir la toucher avec mes yeux. J'ouvris l'armoire, et constatais avec surprise qu'elle était pleine de vêtements. C'est vrai que je n'avais pris aucunes affaires avec moi, mais seulement le pull que Chace m'avait acheté en chemin. Je le refermais, et découvris sur le lit un peignoir soigneusement plié et posé. Je m'assis et toucha le tissu moelleux, qui me donnais envie de m'enrouler dedans.

-Qu'est ce que je viens faire ici ? me demandai-je en tombant en arrière. Je regardais le plafond.

Dés l'instant où me yeux se posèrent à l'endroit où le lustre était accroché, je remarquais que le symbole que Della portait autour du coup s'y trouvait.

« Della ... les filles ... vous me manquer »

Ce dessin m'intriguait de plus en plus. Avec toutes ces chose que Chace, m'avait dites, j'avais l'impression qu'il m'avait plus familier ... comme s'il faisait parti de moi ...

-Tu dérailles Tessa ! Ricanais-je.

Quelqu'un topa à la porte.

-S ...

-Salut, je suis trop contente de te rencontrer ! M'interrompit-elle. Je me présente, Monica Lopez, je travaille avec ta mère depuis de nombreuses années et elle m'a tellement parler de toi !

Elle paraissait avoir la trentaine, mais sa façon de parler lui donner la moitié. Elle faisait ma taille, soit ni grande ni petite, et cheveux noir bouclé et son teint bronzé représentaient bien ses origines latine, tout comme son nom.

-Tout ça doit te paraître très bizarre, mais tu t'y feras ne t'en fait pas, reprit-elle. En bref, je ne peux rester trop longtemps mais je suis venu te dire bonjour, dit-elle d'un ton joyeux, et te faire savoir que tes amis et ta mère vont bien. Maintenant tu ...

Je n'entendit pas la suite. « Ils vont bien ! ».

-Tu m'écoutes ?

Je sortis de mes pensées.

-Désolé je ...

-Tu étais inquiète pour eux, je te comprends. Laissons tout le reste de côté pour l'instant. Johanna te veux au déjeuné dans une heure, tu sais où se trouve la salle ?

-Oui, je crois. Qu'êtes vous ?

-Déjà ne me vouvoie pas, ça me fait paraître beaucoup trop vieille, et ensuite que veux tu dire par là ?

-Vous êtes ... enfin tu es ... tu sais ... ?

-Oh, je vois. Je ne pensais pas que l'on t'avait déjà mis au courant de ça. Je suis une demi fée.

-Une demi fée ?

-Ma mère était une fée et mon père un sorcier. De ce fait j'ai un peu des deux, mais mon côté fée est plus développé.

Elle me pris dans les bras et me secoua comme une petite enfant.

-A bientôt Tessa ! Elle partit.

-Merci Monica !

-De rien ma belle !

J'avais une heure devant moi. Je pris un pantalon et un petit pull, puis partis à la recherche de la salle de bain.

Je marchais, marchais et je n'arrivais pas la trouver. Une fille était devant moi, je décidais de lui demander.

-Excuse moi, tu ne saurais pas où sont les douches ?

Quant elle se retourna, je vis qu'il s'agissait de la blonde qui était avec Chace tout à l'heure. De près, elle était encore plus maquillée. « Le genre de fille que je veux éviter pendant mon séjour ici » pensais-je. Sa manière de bouger et de me regarder me laissait imaginer qu'elle était en train de me juger.

-Je vois que la petite préféré de Johanna s'est perdue, quelle triste nouvelle ! Me dit-elle se moquant. Et à en juger par ceci, elle me montra de sa main de haut en bas, elle doit être particulièrement déçue !

-Okay, laisse tomber ! Je me détourna d'elle, mais elle me retient par le bras.

-Ne t'approche pas de Chace, tu m'entends ? Les douches sont à la porte là bas !

-Je n'approcherais pas ta propriété, par contre tu devrais lui dire à lui ...

-Ca doit être dure d'avoir une mère, qui ce moque de toi depuis que tu es née non ? Surtout que comparer à toi...c'est dure d'être la tâche de la famille ?

-Lâche la Kacey ! Ça va, tu vas bien ? Me demanda Chace en arrivant.

Je hochais la tête. Mais sans que je mis attende, « Kacey » le prit par le coup et l'embrassa. « Okay, cette fille est cinglée ». D'après la tête de Chace, il ne s'y attendait pas non plus.

-Je peux savoir ce qu'il te prends ? Demanda t-il.

-Rien. Tu me manquais simplement. Lui répondit-elle en me regardant. Elle vient d'où la nouvelle que t'a ramené ?

-De Pacific Grove en Californie ? Et toi ? Lui dis-je avec un grand sourire.

-Tout droit de Londres, mais j'ai vécu à Paris et New York, enfin toutes ces villes que toi tu ne connaît pas. Me répondit-elle avec un grand sourire.

-Tu es sure ?

-Bien sure, pourquoi ? Ricana t-elle.

-Faux cheveux, faux ongles, faux bronzage, faux seins ... je pensais que tu avais été fabriqué en Chine.

Cette fois elle s'avança vers moi, mais Chace l'arrêta tant dis que moi je partis. Il souriait, je l'avais bien vu.

-Je te signal que ta copine ne veut pas que tu me suive.

Chace était derrière moi depuis que j'étais partis face à Kacey. Il vînt se mettre à ma hauteur.

-Premièrement, ce n'est pas ma copine, et deuxièmement je vais au même endroit que toi donc je ne te suis pas.

-Tu es sûre qu'elle ne l'est pas, parce qu'on dirait qu'elle n'est pas au courant ! Et attends ... comment ça tu « vas au même endroit que moi » ?

-Du calme, je veux juste prendre une douche aussi... peut-être pas que ça en faite...

-Non, je veux dire ... elles sont mixtes ?

-De quoi les douches ? Ouais, mais ce sont des cabines relaxe toi, tu verrais ta tête ! Ricana t-il.

Des bruits de coulées d'eaux résonnaient dans toute la pièce, mais Chace avait raison, on ne voyait personne et heureusement les cabines pouvaient se fermer de l'intérieure. « Alléluia ! Pourquoi avoir autant de pièces aussi inconfortablement riches, mais une seule pièce de salle de bain ! ».

Après m'être lavé les cheveux et le corps, avec les gels douches fournit, je décrochais mes vêtements que j'avais suspendu aux accroches murales.

-Merde ! Non non non pitié ne soyez pas ... mouillés !

Ils venaient tous de tomber par terre sur le sol plein d'eau. Je ne sais pas pourquoi mais je commençais déjà à détester cet endroit.

Je pris une serviette en m'emmitoufla dedans, en veillant à ne pas qu'elle tombe. J'ouvris doucement la porte pour voire s'il n'y avait personne. Ce n'ai pas que je n'aimais pas mon corps, non pour moi il était quelconque, mais je n'appréciais pas qu'on me regarde et surtout pas avec seulement une serviette. « Personne en vue » je sortis mais lorsque je referma la porte, je me heurta contre la personne avec qui je commençais à passer trop de temps à mon goût.

-Ose dire encore que tu ne me suis pas !

-Okay, très bien là je ne peux pas le dire. Je veux juste t'avoir à l'œil c'est tout.

Je le contourna au plus vite pour ne pas qu'il voit mes joues qui commençaient à rougir.

-Je te rappelle que je te surveillais déjà bien avant ...

J'étais devant le miroir pour reprendre mon téléphone, où je l'avais posé. Je le sentais à mes côtés et c'est à ce moment là que je remarquais quelque chose qui ne me fis pas sentir bien sur le coup : nos tenues.

Il avait une serviette nouée à la taille et son torse nu. « Okay Tessa, regarde ailleurs...regarde... ailleurs ! » m'ordonnais-je.

-Tu n'as pas changé, toujours aussi maladroite ! Plaisanta t-il. Il me sortit de mon trouble.

-Hein... quoi ? Il montra mes vêtements que je tenais dans mes bras. Oh, ouais ... euh je les ai fait tomber. Bon bah... j'y vais...

Je me dirigeais vers la porte, mais des pas raisonnaient toujours derrière moi.

-Écoute, franchement arrête Okay ! Je crois que là je n'ai pas besoin de toi ... pas là tout de suite en tout cas.

-Je ne fais qu'aller vers les escaliers. Mais n'hésite pas à m'appeler au cas ou, là maintenant, tu aurais besoin de moi...

Il me fit un clin d'œil « Tiens ça faisait longtemps ».

---------------

MERCI D'ETRE TOUJOURS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX !
VOTER ET COMMENTER <3