Chapitre 10
Je vois merci d'être toujours plus nombreux à lire mon livre ❤️
Gros bisous et bonne lecture ❤️
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Le soleil était déjà levé depuis quelques heures, mais la masse d'arbre ne permettait pas au soleil de nous donner un peu de sa lumière. Je trébuchai à plusieurs reprises, mais Chace me rattrapait à chaque fois pour ne pas que je tombe. La télé-réalité « Koh Lanta », dans laquelle les candidats devaient se la jouer à la Indiana Jones, me vint à l'esprit et j'en conclus que nous vivions la même expérience.
Après quelques minutes interminables, je distinguais un toit au loin qui émanait de la fumée par le toit. Nous nous arrêtions. J'étais à bout de souffle. En me retournant, je compris pourquoi j'étais autant fatiguée : le sol était en pente. Chace, lui par contre ne paraissait pas du tout épuisé. Comment faisait-il ? « Oh, oui c'est un loup-garou... ».
-C'est là bas, dit-il sur un ton calme et rassurant.
Il avança, mais s'arrêta aussitôt en sentant que je ne le suivais pas. Normal j'étais pliée en deux mes mains sur mes genoux, et cherchais à retrouver mon souffle.
-Ah ah ! Ria t-il, tu veux faire une pause ? C'est pas toi qui coure dans le parc du centre ville tous les Samedi ? Ah ah !
-Très drôle ! Comment ... comment tu ... sais ? Je m'essayai par terre le temps de profiter de cette pause.
Il me regarda et sourit.
-Ah oui c'est vrai ... tu me « surveillais ».
-D'ailleurs te concernent, en parlant d'endurance, il faudra qu'on y remédie à l'Institut.
-L'Institut ? C'est quoi ça encore ? demandais-je en me levant.
-Tu verra, tout ira bien et ...
-Tout ira bien, tout ira bien ... Qu'es ce que tu en sais au ?
Il ne répondit pas. Des craquements se firent entendre non loin.
-Chut ... ! chuchota t-il tout en me prenant par la taille. On ne peut pas rester là. On est presque arrivé, tu crois que tu peut le faire ? Me demanda t-il. Ou il faut que je te porte ?
-Arrête de te moquer de moi. Ricanais-je en lui donnant une petite tape sur le torse.
C'est complètement dingue comment, entre lui et moi, les choses se sont arrangé.
Un autre bruit, cet fois plus proche se fit entendre.
-Maintenant, aller ! Il me prit la main
Nous arrivons, plus vit que je ne l'aurais crus. L'angoisse que nous causait ces craquements, devait en être la cause. Séparé d'une rivière, une sorte de bâtisse style château mais moderne se dressait devant nous. Clôturé de tous son long, des cris et des rires nous parvinrent aux oreilles. J'étais ébahie devant ce monument. Comment se pouvait-il que personne n'ai conscience de son existence ? Pourquoi se trouvait-elle en plein milieu d'une forêt ?
-Il faut qu'on contourne la rivière. Je ne pensais qu'on arriverait ici. Je me suis trompé de chemin, et on se demande bien à cause de qui ! Me dit-il en me faisant un clin d'œil.
-Alors c'est ça « l'Institut » ?
Il hocha la tête.
Le fleuve contourné, nous avancions vers un grand portail un fer noir, surmonté de plusieurs flèche en argent. En avançant et en regardant de plus près, je remarquais des caméras en hauteur. Certaines étaient accroché sur la clôture, d'autre en haut de poteaux.
J'étais tellement absorbée par l'architecture de la bâtisse, que je sursautais lorsqu'un petit bruit retentit. Chace venait d'appuyer sur un des boutons d'un dispositif électronique accroché au mur, qui lui aussi avait une caméra en plein milieu. « Ce lieu est décidément flippant... ». Quelqu'un parla :
-Code ? et références ? demanda une voie grave et froide.
Chace me regarda et me fit un clin d'œil avant de se pencher en avant, les bras croisés, pour répondre :
-Memento quia pulvis es, et Chace Parker
-Numéro ? Demanda l'homme agacé.
-Robert, c'est moi aller ouvre !
-Vous me fatiguez Monsieur Parker. Patientez !
Ils avez l'air de bien se connaître. Il se retourna et avança vers moi.
-Qu'est ce que ça voulait dire ? Demandais-je.
- « Souviens-toi que tu n'es que poussière », quelque chose comme ça. Ouais, je n'ai jamais bien compris ces truc en latin. Mais en gros tu n'es rien au départ alors ça ne sert à rien de craindre la mort.
-C'est la chose la plus déprimante que je n'ai jamais entendue ... me moquais-je.
Il ouvrit les lèvres pour parler, mais fut couper par le retour de voix grave de l'homme :
-Parker ! Elle vous attend ... Bienvenue, Mademoiselle Miller.
-Qu ... quoi ? ... Comment connaît-il mon nom ? chuchotais-je à l'attention de Chace
-Viens suis moi, me dit-il.
Le gigantesque portail s'ouvrit devant nous, révélant une cour immense en pavés gris, qui faisait le tour de la propriété, avec des jardin victoriens. De grands arbres datant sûrement de plusieurs siècles ornés la pelouse. Je n'avais jamais rien vus de tel.
Des personnes de tout les styles étaient installés sur l'herbe et parlaient, d'autre étaient en pleine partie de volley ball, ou ne faisaient que passer. Quand nous arrivons en face du bâtiment, une porte grinça. La grande porte d'entrée en bois sombre s'ouvrit, attirant tout les regards sur nous.
-Déstresse, ça va aller. M'encouragea Chace.
-Facile à dire, tu peux parler toi !
Une femme apparue sur le seuil, accompagné de deux hommes. Elle avait un air stricte, qui était encore plus prononcé par son carré cour blond et son tailleur jupe blanc. Ses traits étaient jeune, rien de disait qu'elle dépassait la quarantaine.
-Bienvenue, dit-elle en ouvrant grands les bras. Je me présente, je suis la directrice de l'Institut, Johanna McGuire, mais appel moi Johanna seulement. Pas de Madame avec moi, d'accord.
Je fus choquée par les paroles de cette femme. « Comme quoi l'apparence ne colle pas forcément avec le caractère » pensais-je.
-Pouvez vous me dire où nous sommes ? Demandais-je timidement (ce qui n'étais pas du tout dans mes habitudes J'étais plus tôt directe normalement).
Elle se rapprocha de moi.
-Chaque chose en son temps, Tessa.
-C'est quoi le principe de tous cela ?
Je regardai les personnes qui nous entouraient. La majorité avait l'air d'avoir a peu près mon âge, d'autres étaient beaucoup plus petite.
-C'est quoi un refuge ? Reprenais-je.
-A ce que je vois, tu es quelqu'un qui pose beaucoup de questions.
-Ouais, et encore tu n'as rien vus. Marmonna Chace.
La directrice et moi lui jetions un regard assassin. Je lui souris, comprenant que nous étions sur la même ligne.
-Vous avez des nouvelles de ma mère et de mes amies ?
-Malheureusement toujours pas. Suis moi, je vais te faire visiter.
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