Chapitre 1
Chez moi tous se déroulait différemment. Entre autre, moins « d'action ». Mon oncle William voulait sans arrêt discuter de moi et m'interroger par la suite. C'était son obi. Il ne parlait que de ça, et il m'avait clairement expliqué que c'était sa mission de veiller sur moi en l'absence de ma mère. Bien, mais il en était venu à un point où, son amour pour la technologie, l'avait fait installer un logiciel de localisation son le GPS de ma voiture pour savoir où je traînais. Bizarre vous vous dîtes ? Certes, mais banale dans ma vie. Après l'interrogation interminable de Will, je me cloîtrais dans la salle de bain, faisant le rituel de toute fille, puis filait dans ma chambre en emportant au préalable de la nourriture que ma mère qualifiait de polluée : chips, soda et glace à la pistache. Autre fois j'aurais apprécié dîner avec mon oncle, mais depuis les départs mystérieux et incessants de ma mère, à cause de son boulot, mon humeur se détériorait de jour en jour, et je regrettais que cela se reflète sur mes relations et mon comportement, mais c'était désormais cela ma vie.
Avant chaque couché, Lydia et moi parlions pendant des heures au téléphone de tout et de rien, mais ce soir, elle décidait tout comme mon oncle de m'interroger sur mon humeur, et sur certains changements qu'elle avait remarqué :
- Dis moi ... Comment tu vas ? me demandait-elle préoccupée.
- Je te l'ai déjà dis, je vais bien.
Évidement c'était un mensonge, parce que ces jours ci avec ma mère et mon ressenti sur ma vie, qui n'était qu'intrus sur cette Terre, ne faisait que s'accroître. Mais en temps que meilleure amie, Lydia avait bien sur compris que je mentais :
- Arrête ta comédie, je vois bien que tu vas mal... je te connais par cœur, et malheureusement tu es dans cette état depuis pas mal de temps alors ça devient une habitude. Un rapport avec ce que la « sorcière » de proviseure t'a dit ? Non, attends ... c'est ta mère, c'est ça ?
Le petit côté soucieux de Lydia m'aidait beaucoup, mais parfois j'en avait mare que tout e monde se prenne a tête avec moi au sujet de ce que j'ai ou ce que je n'ai pas.
- Tu sais elle fait de son mieux, même si elle n'est pas très présente pour toi ces jours ci. Tu sais qu'elle t'aime. Alors ne l'a blâme pas ...
C'était bien l'une des seules choses à laquelle je m'attendais. Lydia défendre ma mère ! Autrefois elle était la première à m'inviter chez elle, symbole d'un refuge pour l'a fuir, car pour elle ma mère manquait à ses engagements de maman. Ce soir, c'était un tout autre point de vue. Elle avait bien retourné sa veste.
- Je sais qu'elle m'aime et je l'aime aussi, seulement parfois j'aimerais en savoir plus sur elle, comme là où elle se rend quand elle part. Tu te rends compte que la seule chose que je connais sur son travail, c'est que c'est important... Tu connais beaucoup de monde qui ne connaît pas le métier de leurs parents ? Et tu trouve çà normal qu'elle ne ramène pas un seule souvenir de ces voyages ? C'est ce que font tous les parents à leurs enfants, non ?
- Tu sais les parents ont souvent leurs propres secrets. Mais je te comprends soit juste patiente avec elle. Elle bosse dure et ça se voit.
- Je peux savoir où est passer MA Lydia qui voulait me sortir des griffes de ma mère ? Tu as vite changé d'opinion sur elle !
- Elle est toujours là mais ... disons ... que ta mère est une femme qui se bat pour que tu réussisse. Alors ne gâche pas tous. Et oui, je sais que je suis la première à t'entraîner dans des plans foireux en dehors des cours, et dans des fêtes, mais sache que je regrette... j'essaye juste de veiller sur toi...
La culpabilité se lisait dans sa voix.
- Lydia, tu n'as rien fait d'accord ! En parlant de plans foireux, quand je suis sorti du bureau cette après-midi j'ai crue remarquer que tu discutais avec Chace. C'est devenu un de tes amis ou quoi ?
- Quoi, non ... enfin tu sais c'est ton voisin, alors j'ai dut le croiser une fois quand je venais chez toi. Et puis après tous tu étais très ami avec lui avant, alors ... Pourquoi ?
- Ouais, j'ETAIT comme tu dis et tu sais ce qu'il c'est passé. Mais pour rien, c'était juste une question.
Quelques secondes passèrent. Elle ne chercha pas à revenir sur cette discussion ce qui m'intrigua profondément. Lydia n'était pas le genre de fille qui laisse tomber aussi facilement – même si le sujet pouvait l'embarrasser.
- Mais vous aviez l'aire de bien vous connaître, disais-je sur le ton de la plaisanterie.
- Hey hey la miss, je te vois venir !
- Quoi, c'est vrai ... ce n'est pas la première fois que je vous vois parler ensemble en plus ... il est vraiment étrange.
Un long silence.
- Je le sais crois moi ! Écoute je dois te laisser ma mère m'appelle. Je veux que tu sache que si tu as besoin de me parler ... je suis toujours là, d'accord ?
- Je sais ne t'en fait pas, je vais bien. Ce n'est rien, se doit être les examens qui arrivent qui me mettent dans cette état, et c'est normal avec cette famille de barjots ..
Elle savait que c'était un mensonge. Je ne m'inquiétait jamais au sujet de la fac.
- Eh !!! criai-je au téléphone. Tu crois que tu vas t'échapper sans que je te pose toutes mes questions à propose de ce garçon là, c'est quoi son nom déjà ?... Alex !!!
- Bonne nuit ma pierre précieuse (surnom qu'elle me donnait en référence à mon deuxième prénom « Saphir» , prénom de ma grand-mère - je sais bizarre). On verra demain !!!
- Tu sais que tu es vraiment... grognais-je.
- Bonne nuit !
- Okay ! bonne nuit Lydia, à demain .
Sur ce elle raccrocha. J'affectionnais toujours ces discussions du soir avec Lydia.
Il était 1h du matin passé, allongée sur la couchette de ma fenêtre, par mon incapacité à dormir, je regardais le ciel obscur éclairé par les quelques étoiles. Ma chambre qui était au troisième étage, et offrait une magnifique vue sur la côte. Building, bruits urbains, routes illuminées par le trafic des voitures, tous cela n'existaient pas ici, ce qui donnaient un aspect féerique à la citée. C'est vrai. Quelle ville pouvait échapper à ça de nos jours ? . C'est pour cela que je n'envisageais pas de quitter la ville plus tard, malgré mon malaise et mes questionnements ni queue ni tête. Armée de mes écouteurs, je me réfugiais derrière ma musique, une douce musique de Jasmine Thompson ''Like I'm Gonna lose You'' (musique juste en dessous), tout en regardant à travers la fenêtre.
En tournant la tête vers les murs de ma chambre, je remarquais des photos de mon père seul, ou avec moi et ma mère. Lointaines, tel que lors du festival de Country à Los Angeles il y a huit ans, ou au bord de mer sur le port de New-York il y a six ans. Récentes, l'année dernière à Washington devant la maison blanche. « Depuis la mort de mon père il y a huit mois suite à un accident de voiture, plus rien n'a de sens dans ma vie », pensais-je intérieurement. Et c'était vrai, se fut à ce moment même que se déclarèrent mes crises de rébellions en vers les profs et ma famille, les convocations de la proviseur, mais aussi le sentiment d'incompréhension mutuel entre ma mère et moi. Lydia avait raison, elle m'aimait, mais c'était autrement et différemment il y a huit mois. Ces moments me manquaient et ce qui me blessait le plus s'était de savoir que plus jamais ils ne reviendront.
Une larme coulait sur ma joue. J'y mis fin en l'a rattrapant dans sa chute. Ma carapace était censée tenir face à cela, mais quand j'étais seule elle ne résistait jamais bien longtemps. Il fallait que j'y travaille encore pour que plus rien ne puisse briser le peu de vie qu'il reste en moi.
En regardant vers le lampadaire du trottoir d'en face, qui me séparait de la plage, quelqu'un regardait chez moi. Mon cœur se serra et la fin de ma playlist ne m'aidait pas vraiment Ce n'était pas la première fois. La première fois je n'y prêtais même pas attention. La deuxième, je commençais à le distinguer différemment qu « faisant parti du paysage ». La troisième je me demandais si je ne devais pas en parler à quelqu'un alors j'en fis par à Lydia, Della et Lexi lors de notre déjeuner. La quatrième j'avais vraiment flippé, alors je voulais savoir de qui il s'agissait et pourquoi ne pas lui lancer un commun « Tu veux peut être que je me prenne en photo et que je te l'envoie ». Puis les autres fois – je ne serais vous combien –, je tentais juste de le dévisager.
Était ce une femme ou un homme ? Pour la première fois, on distinguait des épaules larges, un corps fort et des cheveux cour. Un homme. J'en étais absolument sûre. Pour la première fois j'étais arrivé à LE distinguer. C'était un homme. Mais seul son visage était impossible à distinguer. J'ouvris la fenêtre discrètement et me rapprocha dans l'espoir de mieux l'apercevoir, mais après m'être penchée par la fenêtre, plus rien. Il était parti. Comme s'il s'était volatilisé, encore. A chaque fois lorsque je baisse les yeux, il disparaissait. J'en venais parfois à me demander si ce n'était que mon imagination.
A mon autre fenêtre, celle qui était en face de mon bureau, une lueur avait attiré mon attention, quelqu'un y était appuyé. Chace, mon fameux voisin.
Il me regardait avec ses grands yeux vert. Quant nous étions comme les deux doigts de la mains, j'adorais l'idée d'être voisin de fenêtre avec lui. Lorsque nos mères nous interdisaient de sortir, nous nous retrouvions à cet endroit pour pouvoir s'amuser comme si nous étions dans la même pièce. Mais maintenant, ça craint. Aujourd'hui je maudissais cette fenêtre. Pourquoi fallait-il que nos maisons soit si proches, alors que le jardin était aussi grand que celui de la fac ! Beaucoup de filles auraient aimé être à ma place, tans dis que moi je leur aurais donné volontiers ma chambre. Je voulus lui demander s'il avait vus cette homme, mais je me rembrunis. Pourquoi ferais-je cela ? S'il aurait aperçue quelqu'un ... m'en aurait-il fait part ? Je ne pense pas ... plus aujourd'hui en tout cas ...
Cette pensée me fit réfléchir sur sa disparition de ma vie depuis dix ans. Ce fut quatre ans de joies et rires ensemble et puis plus rien. La raison ? Je ne l'a connaissait toujours pas aujourd'hui.
2h03 du matin. Si je souhaitais avoir la force de me lever demain – ou plus tôt ce matin, vus que techniquement nous étions déjà le lendemain – il fallait que je me couche maintenant.
Après de nombreuses ballades dans mon lit, à la recherche de ma place, je m'endormis sous l'inquiétude de ce pervers qui m'espionnait. Il fallait qu'il cesse parce que, me connaissant, je n'allais plus rester là à le laisser me mâter. Je l'espérais car toute cette histoire d'inconnu obsédé qui m'observait le soir de ma chambre, n'était pas très joyeux.
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