Chapitre 25 ▪Matthieu▪
J'ai beau essayé, je n'arrive pas à me concentrer. Les mots de mon petit ami résonnent dans ma tête. C'est vrai qu'avant de me marier, je devrais en parler à mes parents... Même si je sais déjà qu'ils seront contre.
- Écoute ! Me dit mon petit ami, en me donnant un coup de coude. Après, tu vas te plaindre d'avoir de mauvaises notes !
Je roule des yeux, et pose ma tête sur mon avant bras. Ça ne sert à rien que je fasse semblant de travailler. Et puis, il m'énerve, à jouer les élèves modèles.
- Aller Matthy, fais un effort...
- J'ai la flemme. Je lui réponds. Et puis, je pense à des trucs plus important.
- Tu penses à quoi ?
Je hausse les épaules, ce qui le fait soupirer. Je ferme les yeux pour ne pas le regarder, et pour le laisser se concentrer sur le cours. Je reste comme ça un petit moment, à me reposer.
Je sursaute quand je sens quelque chose de poser sur mon entrejambe, et souffle de soulagement en voyant que c'est seulement la main de Valentin.
- J'ai envie de toi... Me chuchotte t-il.
- Alors passe un test de dépistage. Je lui réponds, plus froidement que voulu. Il fronce les sourcils, et je me gratte la nuque, avant de reprendre. Pardon, c'était moins violent dans ma tête...
Il sourit, puis secoue la tête. Il caresse doucement ma cuisse avec son pouce, puis continue d'écouter le cours. Moi, je le fixe, en essayant de le déstabiliser, mais ça ne marche pas trop.
○▪□▪○
- Valou... Tu penses vraiment que c'est une bonne idée ?
Mon petit ami roule des yeux, avant de marmonner dans sa barbe. Je dois le saouler, surtout que ça fait déjà plusieurs fois que je lui pose la question. Mais ça me tracasse vraiment...
- Bébé, je veux pas être méchant, mais tu m'énerves. Me répond t-il. Je suis sûr qu'ils accepteront. Et puis, il faudra bien que tu leur reparles à un moment donné. Maintenant, laisse moi travailler, s'il te plaît.
- Maintenant, laisse moi travailler, s'il te plaît. Je répète sa phrase en prenant une voix idiote, ce qui le fait sourire.
- T'es chiant.
Je soupire, et me laisse tomber sur son lit. Ça doit déjà faire une heure qu'il fait ses devoirs, mais j'en ai marre. Il est beaucoup plus lent que moi. J'ai fini mes exercices de maths en vingt minutes, alors qu'il est toujours dessus. Et il ne veut pas que je l'aide, vu qu'il veut réussir tout seul.
- Valentin... Valentin... Valentin... Valentin... Valentin... Je l'appelle par son prénom plusieurs fois, avant qu'il ne se mette à rire.
- Tu sais que t'es relou ? Me dit-il en rangeant ses affaires de cours. C'est bon, j'arrête de travailler. T'es content ?
- Oui ! Je me trémousse sur son lit, ce qui le fait encore plus rire.
- Si jamais je rate mon contrôle, ce sera ta faute ! Me prévient-il.
On rigole tout les deux, puis il vient se coucher sur son lit, à côté de moi. Il attrape ma main et s'amuse à la caresser, avant de finalement se tourner vers moi pour me parler.
- Dis... Commence t-il. Pourquoi, tout à l'heure, tu m'as dis de me faire dépister ?
Je hausse les épaules en soupirant, puis croise les bras derrière la tête.
- Je ne veux plus que tu mettes de capote. Et hors de question qu'on couche ensemble si on est malade.
Il soupire aussi, puis roule sur le côté pour se retrouver allongé au dessus de moi.
- Mais... On peut quand même se câliner ?
Je lui souris, et le tire par le col de son pull pour l'embrasser. Il ouvre directement la bouche, laissant nos langues se caresser aussi. On passe un moment à s'embrasser, avant de se séparer pour récupérer notre souffle.
Je retourne Valentin, pour me retrouver au-dessus de lui, et je lui retire son haut, ainsi que son jean.
- Je croyais que tu ne voulais rien faire ? Me dit-il en souriant, et en haussant les sourcils.
- Chut. Je lui réponds, en me déshabillant aussi. Je sais que t'as envie de jouir.
Il rougit, mais ne répond rien. De toute façon, je le vois bien, qu'il n'attend que ça. Et étant donné que je suis son futur mari, je pense que c'est normal de l'aider.
Je caresse son sexe à travers son caleçon, jusqu'à ce qu'il soit le plus dur possible. Une fois que c'est fait, je m'assois sur lui, et commence à bouger mon bassin, pour me frotter contre son entrejambe. Valentin me regarde faire, la bouche entrouverte et les yeux pétillants d'excitation.
Je continue mes mouvements pendant quelques minutes, jusqu'à ce que je sente quelque chose de mouiller contre mes fesses. Je me penche pour l'embrasser, mais il m'entoure de ses bras et me serre fort contre lui.
- Je t'aime, Matthy...
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