Chapitre 23 ▪Valentin▪

- Hum... Je pousse un petit gémissement, et essaye de me lever, mais ma tête se met directement à tourner. Oula...

Je garde les yeux fermés, et respire lentement, jusqu'à ce que mon mal de crâne se calme.

- Que... Où est ce que je suis ? Je me demande, tout en regardant autour de moi. Eh oh ! Y a quelqu'un ? J'appelle.

J'attends un peu, mais comme personne ne vient, je soupire, et observe la pièce dans laquelle je suis. Les murs sont blancs, et mon bras est relié à une sorte de poche d'eau. On dirait que je suis... À l'hôpital ? Mais qu'est-ce que je fous là ?

Je souffle d'exaspération, et essaye de me rappeler ce qu'il s'est passé. Dans mes derniers souvenirs, j'étais sur le point de coucher avec Matthieu, après la soirée qu'il avait organisé pour mon anniversaire. Et puis, plus rien. Je me rappelle juste que j'ai eu un coup de chaud.

- Valentin ? T'es réveillé ?

Je relève la tête vers mon père, et lui souris. Mais il grimace, et secoue doucement la tête.

- Franchement, mon fils... Commence t-il. Si tu savais à quel point j'ai ris en t'amenant à l'hôpital !

Je fronce les sourcils, tandis qu'il se met à rire.

- Ta mère est devenu folle ! Elle paniquait comme pas possible... Bon, moi aussi, à vrai dire. Mais la tête qu'a fait ton petit ami quand il a débarqué dans notre chambre pour nous expliquer que tu t'étais évanoui avec une capote sur la bite... C'était mémorable !

Je cligne plusieurs fois des yeux, puis souris en imaginant la tête qu'il a dû faire.

- Mais... Qu'est-ce qui s'est passé ? Je lui demande.

- En fait, tu fais une réaction allergique sévère au latex.

Je fais la moue, et me gratte la tête de ma main libre.

- Papa, tu veux bien aller chercher un médecin ? J'aimerais bien partir d'ici.

○▪□▪○

Je sors de la voiture de mon père, et me dépêche de rentrer à la maison. J'ai hâte de revoir Matthieu. J'espère qu'il ne s'est pas trop inquiété, pendant que j'étais à l'hôpital. Je n'y suis resté que 36 heures, mais quand même. Les médecins auraient pu me faire sortir avant, mais ils préféraient me garder encore un peu.

Je retire mon manteau et vais directement dans la cuisine pour embrasser ma mère, et elle me sert fortement dans ses bras.

- Ne me refais plus jamais une peur pareil ! Me prévient-elle. Je te l'interdis !

Je rigole, puis hoche la tête. Quand je me retourne, je vois mon petit ami en bas des escaliers, et il me regarde d'un air soulagé.

Il écarte les bras, et je cours m'y réfugier. On se serre l'un contre l'autre, pendant un moment, et il dépose pleins de petits baisers sur mon pull.

- Je t'ai manqué ?

- Oui. Me dit-il en hochant la tête. J'ai eu trop peur de te perdre...

- T'inquiète pas, je suis là.

- Plus jamais tu mets de capote de toute ta vie. Me prévient t-il.

Je rigole, mais il me donne un petit coup dans le ventre, avant de me serrer encore plus fort dans ses bras.

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