Chapitre 16 ▪Valentin▪
Je tiens la main de Matthieu, et nous rentrons dans l'internat. On monte dans notre chambre, et il va s'asseoir sur son lit. Je vais m'asseoir à côté de lui, et le regarde droit dans les yeux.
- T'as encore mal ? Je lui demande.
Il affirme en hochant la tête, ce qui me fait soupirer. Je me lève et m'agenouille face à lui, pour lui retirer ses baskets et ses chaussettes.
- Qu'est-ce que tu fais ? Me questionne il en rougissant, tandis que j'abaisse son jean.
- Je regarde ta cheville. T'inquiète, je e compte pas te faire une sucette.
Je relève la tête vers lui, il est tout rouge.
- Tiens donc, monsieur est gêné ? Je lui dis, en reportant mon attention sur sa cheville déjà bien gonflée.
- Tu parleras moins quand monsieur te mettras sa saucisse dans la bouche.
Je ne réponds pas, ce qui le fait sourire. En revanche, il pousse un petit grognement lorsque j'appuie sur sa cheville.
- Je crois qu'elle est cassée.
- Tant pis.
- Matthieu, c'est sérieux.
Il soupire, et lève les yeux au ciel.
- Tu veux que je fasse quoi ? Elle finira par aller mieux.
- M'en fous, demain soir, je t'amène à l'hôpital. Je lui dis, tandis qu'il hausse les sourcils. Et après, tu viendras à la maison.
Il secoue la tête de gauche à droite sans me regarder, et s'installe mieux sur son lit. Je vais m'asseoir à côté de lui, et m'appuie contre son torse une fois qu'il a retiré son tshirt.
On reste comme ça un moment, sans parler. J'entends les battements de son coeur, et ceux ci rythment ma respiration.
- Val... Ce matin, ton message m'a vraiment fait du bien. Si tu veux savoir, je pense aussi que tu es l'homme de ma vie.
Je souris et embrasse son pectoral, puis je me relève et lui fais un bisou d'esquimau.
○▪□▪○
Nous sommes dans le bus avec Matthieu, et on rentre chez moi. On revient de l'hôpital, où le médecin lui a mis une attelle, et mon petit ami en fait tout un plat.
- Ce n'est vraiment pas pratique.
- Tu sais quoi ? Je commence. Ta gueule. Arrête de te plaindre, ou je vais vraiment t'étrangler.
Matthieu rigole, avant de passer son bras autour de mon cou. J'appuie ma tête contre lui en souriant. Être aussi proche de lui en public me fait plaisir.
Arrivé à mon arrêt, on descend tout les deux du bus, en vérifiant de n'avoir oublier aucun sacs dans celui ci. On marche jusqu'à chez moi, et je me mords la lèvre inférieure juste avant d'ouvrir la porte.
- C'est moi ! Je crie, en entrant chez moi.
Je prends la main de mon petit ami, et l'amène dans le salon. Mon père est assis sur le canapé, et hausse les sourcils en voyant Matthieu à mes côtés.
- Enchanté monsieur, je... Je m'appelle Matthieu...
Mon petit ami est tout rouge, et commence à avoir les mains moites.
- Matthieu... LE Matthieu ? Me demande mon père en le pointant du doigt.
Je lève les yeux au ciel. J'avais prévenu mes parents que je viendrai avec lui, et qu'il restera à la maison pendant un moment. Ils étaient d'accord en plus !
- Papa, ce n'est pas drôle. Bref, papa, je te présente mon petit ami, et Matthieu, je te présente mon père.
Une fois les présentations faites, je tire la main de mon petit ami jusqu'à ma chambre, où nous déposons nos sacs.
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