Bonus (3/3) ▪Matthieu▪
- Tu n'es qu'un pauvre idiot, un con, un imbécile, un...
Je souris malgré moi, et regarde mon petit ami. Enfin, non, mon mari. Il va falloir que je m'habitue à dire ça.
Son père est encore en train de se faire engueuler par sa femme, à cause de son intervention pendant la cérémonie. Je crois qu'il va en entendre parler longtemps. J'ai vraiment eu peur, sur le moment. Heureusement qu'il rigolait.
- T'es content ? Me demande Valentin.
- Non. Je suis bien plus que ça. Je lui avoue, en souriant.
- Moi aussi... Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie.
- Tu crois ? Je m'étonne. Moi, j'en suis sûr.
- Bah, j'hésite entre aujourd'hui, le jour où je t'ai rencontré, le jour on s'est embrassé dans l'internat, le jour où tu m'as dis que tu m'aimais, le jour où tu m'as demandé en mariage, le jour où...
- Tu parles autant que ta mère. Je le coupe, avant d'éclater de rire.
Il fait la moue, avant de se pencher vers moi pour m'embrasser.
- Ah, on arrive ! S'exclame Greg, le père de mon mari.
On descend de la voiture, vite imité par tous les invités. On a loué une grande salle, pour qu'on puisse y être tous ensemble. Parce qu'ils sont nombreux, dans la famille de Valentin. Vraiment très nombreux, même.
- Je vais voir si le traiteur est arrivé, nous dit Nathalie en s'éloignant, tandis que son mari va ouvrir la salle.
On entre tous, et je hausse les sourcils en voyant la taille de la salle. C'est vraiment super grand.
- C'est aussi grand que mon amour pour toi. Me dit Valentin, comme s'il avait lu dans mes pensées.
- Donc tu m'aimes autant qu'une salle de réception ? C'est bon à savoir...
On rigole, avant de tous se mettre à table. On a décidé de manger dès qu'on arriverait à la salle, parce que comme ça, on aura tout le reste de la journée de libre. Et puis, je trouve ça mieux que d'attendre juste pour attendre. Il est déjà plus de treize heures, alors...
○▪□▪○
On vient de tous finir de manger, et je discute avec une tante de Valentin. Une dame très gentille, mais beaucoup trop bavardes. Je crois que tout le côté de sa mère est comme ça, malheureusement.
- Oh, excusez moi, Valentin m'appelle.
Je lui souris, et m'éclipse rapidement pour rejoindre mon mari.
- Tu veux qu'on danse un peu ? Me propose-t-il.
- Si tu veux.
Je lui souris, tandis qu'il pose ses mains sur mes hanches. On bouge doucement, au rythme de la musique, en se souriant bêtement. On doit paraître niais, mais je m'en fiche. Je suis heureux.
- Matthy...
- Oui ?
- Je sais que je te le dis tout le temps, mais... Tu sais que je t'aime ? Me demande-t-il.
- Oui...
- Quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe dans nos vies... Je t'aime, et je t'aimerais toujours.
Il rapproche son visage pour combler le vide qui nous séparait, jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.
- Ne l'oublie jamais. Murmure-t-il, avant de m'embrasser tendrement.
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