Comme vous le savez, je suis absente pendant un moment. Mais j'ai décidé de réecrire et corriger partiellement cette histoire. J'espère que ce cadeau de Noël vous plaît. Bonne lecture.

Harry.

Il n'était qu'un gamin de dix sept ans.

On le pensait fort, crédule et malléable. On pensait qu'il était le seul capable de vaincre le seigneur des ténèbres. Pourtant, après l'avoir tué, Harry n'était manifestement plus le jeune garçon naïf et insouciant. Ce n'était plus aussi simple de faire de lui une personne sous contrôle, il était triste, confus et abattu.

Il avait perdu le seul homme qu'il aimait ardemment. 

La pression de la bataille finale était tellement forte, qu'une simple parole de cet homme avait eu pour effet de le rendre amorphe.

— Je ne t'aimerais jamais Potter, rentre toi ça dans la coquille qui te sert de cerveau !

Ces paroles avaient été affûtée telles des lames tranchantes, incapable de les arrêtées. Il n'avait jamais pensé mourir de chagrin, pourtant cette simple phrase lui avait ôté tout espoir. Ça avait eu le don d'amplifier son désespoir.

Il savait qu'il n'aurait jamais eu ne serais-ce qu'un regard d'amour venant de cet homme, mais ce rejet l'avait refroidis. Il avait été froid, brut, ne prenant pas la moindre attention aux regards pétrifiés et désespéré que le jeune sorcier lui avait lancé.

Harry aurait d$u s'y préparer, pourtant il avait été stupide jusqu'au bout, avec une espérance vaine et cruelle. Ces mots résonnaient dans sa tête comme une mélodie agaçante, celle qu'il ne pouvait pas, malgré tous ses efforts, supporter.

Il aurait aimé que son rejet soit la seule chose que son amour soit faite, pourtant, lorsqu'il découvrit son corps à l'agonie c'était la goute de trop. Sa magie, puissante, pur, déferla tout autour de lui, comme un dôme à double tranchants, protégeant les deux hommes à l'intérieur, tuant les autres de l'extérieur.

Alors qu'il tenait désespérément son amour dans ses bras, un murmure glaça le sang du sorcier qui resta dans la même position pendant plusieurs minutes. Le corps mou de l'homme aux cheveux noir contre lui, il ne pouvait plus s'empêcher de pleurer. 

— Tu as les yeux de ta mère.

Harry savait qu'il n'y avait plus rien qui le retiendrait ici. Hurlant alors sa tristesse, sa jalousie et sa rage, il se dirigea d'un pas décidé et motiver vers celui qui as tuer les gens qu'il aimait. C'était alors que commença un puissant combat qui se solda par la victoire de l'un et la défaite de l'autre.

Harry envoya une déflagration de magie tellement puissante contre le seigneur des ténèbres qui, quand il se fit touché, explosa en un amas de poussière dans un râle d'outre-tombe. Le vainqueur n'avait pas attendu longtemps avant de transplané, dans l'incompréhension de tous.

Pour lui, la forêt interdite était une bonne cachette. Elle était suffisante pour déferlé toute sa peine, toute sa rage. Les arbres des alentour se plia sous cette magie dévastatrice, pourtant, à peine avait-elle été  déferlée qu'il tomba lourdement à terre, épuisé.

Il ne savait pas combien de temps il était rester là, seulement une voix mélodieuse fit relever la tête du brun. L'inconnu était grand, du moins il en avait l'air dû à l'angle de vue.

Harry était étendu sur le sol, ses vêtements déjà bien déchiré par la bataille. Les sourcils froncés il observa l'inconnu qui celui-ci lui offrit un sourire fin. Son sourire avait fait instinctivement sourire le brun qui ne savait pas se contrôler face à cet homme magnétique.

— Pourquoi pleures-tu ? murmura l'inconnu d'une voix fluette.
— Je... Je ne pleure pas ! nia Harry en essayant de se redressé pour frotter ses vêtements.

Le survivant remarqua alors que l'homme était bien plus grand que lui, il faisait au moins un mètre quatre-vingt dix.

— Donc, les perles salés sur t'es joues sont de la pluie ?

Afin d'appuyer ses dires, l'inconnu leva la tête, cherchant quelques nuages entre les branches étouffantes des arbres. Harry regarda également le ciel, mais étonnement, aucun nuage n'était visible. Il aurait juré qu'il y en avait lorsqu'il avait quitté la bataille. En mordant sa lèvre inférieur, le survivant essuya ses joues.

Le sorcier commença son analyse et étonnement, il se souvint des cours de DCFM de Lupin, lorsqu'ils avaient abordés très vaguement des elfes. Son vis-à-vis ressemblait aux elfes représentés dans son manuel. Les longs cheveux lisse et noir de l'elfe lui donnait un côté mystérieux, la broche qui maintenait ses cheveux adoucissait ses traits masculin. Ses oreilles longues et pointues ressortaient des deux côtés de sa tête. Un nez droit, lèvres fines et légèrement souriant. Des yeux vairons, le côté droit bleu, le côté gauche vert en amandes. Une mâchoire volontaire et carrée accueillait une cicatrice partant du milieux de sa gorge jusqu'à sa joue gauche. Sa peau blanche rendait le tout un côté fragile et quelques peu maladif. Il avait en grande partie les caractéristiques des elfes de la nuit.

— Qui es-tu ? demanda finalement l'inconnu après quelques instants de silence, peu de sorcier se risquerait à venir aussi profondément dans la forêt, proche du royaume d'Aegir.

—  Comment ça ? murmura simplement Harry en haussant les sourcils.

—  Tu es à la limite du portail, tu ne le savais pas ?

—  Quel portail ? s'impatienta-t-il, de plus, je ne connais pas le terme "Aegir."

— Aegir est un royaume elfique, tu es proche des menhirs qui peuvent mener au royaume.

Harry commençait à comprendre pourquoi Albus ne voulait pas que les élèves pénètre dans la forêt, hormis les bêtes sanglantes habitant ici. Bien qu'il doute que Dumbeldore en connaissait lui même la raison.

Un hennissement fit sursauté Harry qui découvrit un groupe de licorne galopant vers les menhirs, ceux-ci étaient immenses, placé de sorte à ce qu'ils encerclaient une pierre massive et plate posée sur le sol. Ils sont décorés de symboles et de dessins très détaillés et fins.

Les licornes continuaient de jouées ensemble tout en galopant, faisant peiner les plus petits à suivre les plus grands. Harry resta choqué lorsque le groupe de licorne disparaissaient sous un faisceaux de lumière blanche.

— Comment elles ont...

— Les licornes viennent d'Aegir, elles sont les seules à pouvoir entré sans faire l'épreuve de pureté.

Laissant alors le temps à Harry d'y faire le tri dans ses croyances, l'elfe grimpa sur la pierre place, un bâton en main tout en souriant mystérieusement. Finalement, lorsqu'il obtient l'attention du sorcier, il reprit la parole.

—  Tu veux y faire un tour ? Si les menhirs te refusent l'accès, je saurais alors si tu es de confiance ou pas.

La proposition de l'inconnu lui paraissait totalement louche. Pourquoi suivrait-il un inconnu ? De plus, il ne connaît même pas son prénom !

—  Pour répondre à toutes t'es questions, je me nomme Lieto. Je suis un elfe de la garde royale.

— Bien, je te suis.

Harry ne savait pas pourquoi il avait accepté. Surtout aussi vite, mais une nouvelle fois, la phrase de cet homme lui revint en mémoire. Il lui avait fait tant de mal, il voulait rester seul, prendre soin de lui et peut-être, qui sais, vivre une aventure, loin de toute cette histoire.

— Tu ne regretteras pas ton choix, c'est le destin.

En haussant un sourcil, le survivant avança vers Lieto à la hauteur du regroupement de menhir.

—  Pour quel raison c'est le destin ?

—  Peu d'inconnu s'aventure ici, je suis sûr que tu sauveras Aegir de cet homme infâme.

Harry ne posa plus de question et se laissa guider sur la pierre plate. Il se tourna ensuite vers Lieto et allait prendre la parole lorsqu'un craquement fit sursauté le sorcier.

— Qu'est-ce qu'il ce passe ?! paniqua Harry.

— La pierre analyse toute ta vie et juge si tu es bon. Ne t'inquiète pas, la lumière deviendra blanche si elle te laisse entrer, si pas, elle deviendra noire. Tu ne ressentira rien durant le processus.

Le visage concentré, détendu mais sérieux de l'elfe ne détendait pas Harry qui mordilla sa lèvre inférieure. Il ne savait pas exactement à quoi se préparer.

Plusieurs minutes plus tard, la lumière devint totalement blanche, d'un soupir rassuré, Lieto posa une main sur l'épaule d'Harry avant de le pousser entre les menhirs. Un paysage incroyable s'ouvrit devant le sorcier qui resta pantois. Il découvrit derrière lui que les menhirs avaient disparu et qu'il n'y avait seulement qu'une verdure magnifique.

Il ne ressentait plus la magie de Poudlard mais une toute autre magie, bien plus pur, ancienne mais calme et intense. Un profond sentiment de protection et d'appartenance lui fit fermer les yeux. Il se sentait comme chez lui.

—  C'est magnifique n'est-ce pas ? Bienvenu à Aegir.

Il espérait qu'un jour, il l'oublierait.

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Pour bien commencé l'année, un premier chapitre d'une longue série.

Bonne année à tous ! Quels sont vos résolutions ?

Les miennes sont :

- Prendre soin de moi et des gens que j'aime.

- Tout donné pour réussir mes années d'études.

- Faire de chaque journées, un moment joyeux.