175.

Moi » ça fait presque cinq mois et fin Zakaria est ; je ne sais quoi. Il fait n'importe quoi. Je ne sais plus comment lui conseiller ni quoi faire. Il a vraiment besoin de toi Lina.

Lina » j'arrive.

Moi » merci beaucoup je t'envoie l'adresse par texto.

Elle raccroche sans rien dire et je réalise la gaffe que je viens de faire.

Dans la peau de Lina

Il était exactement 5h34 quand j'ai eu l'appel de Kamel. J'ai été bouleversé par sa nouvelle. Dès que j'ai mis fin à l'appel. J'ai rapidement mis ma doudoune, mes bottes juste avant de prendre mes clés. J'ai hésité à réveiller Mehdi pour lui mettre au courant de la situation mais sachant qu'il devait partir au boulot dans 3 heures, j'ai laissé tomber. Je ne sais pas si c'était juste une excuse pathétique ou autre parce que franchement je ne me voyais pas lui dire :

Mehdi je vais voir si Zakaria va bien à 5 heures du matin. J'espère ça ne te dérange pas.

Je n'ai pas réfléchi une deuxième fois, j'ai quitté mon appartement. Avant que je puisse mettre les pieds dehors je me suis retourné j'ai eu un mauvais pressentiment mais il a était rapidement remplacer par l'image de Zakaria.

J'ai conduit et j'ai conduit jusqu'au stationnement de la maison de Zakaria. Le trajet avait été une torture pour moi. Je savais l'erreur que j'étais entrain de commettre, laisser son mari seule en plein nuit pour voir si ton ex-mari va bien c'est quelque chose, mais à ce moment ci je n'avais vraiment rien à foudre du bien et du mal. Tout ce que je voulais c'était m'assurer que Zakaria aller bien. Il venait de perdre sa mère. D'un côté je me sentais responsable et obligatoire de m'assurer de sa santé même si cela peut paraître absurde.
Je devais mon respect à khalti Fatima et sa famille. Quand je n'avais plus rien elle était là les bras grands ouverts à m'accueillir. Elle a était ma deuxième mère en une sorte. Donc j'ai fermé les yeux pour me rassurer ce que je faisais état tout à fait pour le respect que je portais pour elle, rien de plus rien de moins.

Je gare ma voiture et sort du véhicule. Je sonne mais personne ne répond. Je m'assois pour reprendre mon souffle parce que depuis que je suis devant  cette maison je suis en panique. De loin je vois un homme marcher avec un lenteur inimaginable. Mon cœur s'arrête lorsque je réalise que c'est l'homme que j'ai marié, supporté, divorcé et..... aimé.

Toutes les émotions que j'avais enterrées depuis notre divorce viennent reprendre surface en moi. J'épreuve un envie de faire demi-tour et plus jamais revenir ici.... dans cette merdique de ville qui m'a donné tant de souffrance et tant de peine. J'ai l'empressions de revivre tous mes douleurs d'un coup et je ne veux plus jamais ressentir comme ça! Je refuse de ressentir cette émotion qui a envahit mon corps, mon cerveau, mon esprit et mon cœur depuis qu'il est en face de moi. Je veux partir. Je ne veux plus passer une seconde ici.

J'essaye de me déplacer alors qu'il me regarde. Je devrais plutôt utiliser le mot Observer parce que c'est ce qu'il fait, Il m'observe. Il étudie mon visage comme un nouveau née qui essaye de distingué sa mère. Il penche sa tête à sa droite et par son index tout doucement il me caresse la joue. Il murmure mon prénom, sa voix est tellement fine que je ne suis pas certain de ce qu'il vient tout juste de chuchoter.

Moi de l'autre côté je suis immobile comme le statut de la liberté. Je ne sais plus quoi faire ni quoi dire. J'essaye de rattraper ma respiration pour que je puisse prendre ma voiture et partir d'ici le plus tôt possible. C'est trop pour moi. Je me sens lourds je n'arrive plus à soutenir mon propre poids. J'ai de la difficulté à garder mes yeux ouvertes. Mes pieds me lâchent et je tombe dans les pommes.

Quand j'offre les yeux de nouveau je suis allongée sur un sofa qui me semble assez familier. Mon cerveau commence à diriger de peu en peu ce que je fais ici. J'essaye de comprendre comment j'ai fais pour rentrer dans la maison, inconsciemment. Ce n'est sûrement pas Zakaria surtout avec son état. Je me lève et regarde autour de moi et je réalise que rien n'a changé ; les peintures, les photos, les meubles sont toujours placés comme la dernière fois que j'étais ici. Jamais je ne pensais me retrouver dans cette maison portant je suis belle et bien ici.

Je sursaute quand j'entends quelque chose tomber. J'ignore, jusqu'à que j'entends les cris qui me semble être celle de Zakaria. Il sort des insultes et lâches des cris d'énervement. Je monte les escaliers en précipitant, je reste planté en appuyant contre le chambranle de la porte. Je ne sais plus quoi faire, ni quoi dire. Zakaria continus à crier et lancer tout ce qui vient dans son passage. J'ai envie de dire qu'il pleure mais je ne veux non plus pas présumer. Deux ans de mariages et je ne les jamais vu pleurer.

Zakaria » PUTAIN MAMAN TU ME MANQUES!!!

Quand il voit qu'il n'y a plus rien à casser il s'écroule contre le mur et murmure ;

Zakaria » je n'arrive pas sans toi.

Il laisse tomber sa tête contre le mur et il réalise juste maintenant que je suis en face de lui. Je pense qu'il a envie de se lever mais il a beaucoup trop de difficulté. Donc je décide de  prendre le courage en main et je m'avance jusqu'à que je sois à sa hauteur. Je m'assois à ses pieds. la je peux vraiment confirmer qu'il a pleuré et ca me brise le cœur de le voir ainsi. Je met ma main sur son genou après tant de réflexion.

Zakaria » désolé.

Je le regarde je ne comprends pas pourquoi il s'excuse. Il verse une larme. Avant même qu'il puisse avoir la chance de tomber sur sa joue, je l'essuie. Je veux retirer ma main de son visage mais il met sa main par dessous la mienne et y dépose un bisou, légèrement. Je n'aime pas le voir comme ça.

Mon cœur, mon monde entier s'est arrêté depuis que je suis à ses côtés.

Moi » mes condoléances Zakaria.

Il ne dit rien. Je ne sais plus quoi rajouter pour plus briser le silence. Le temps passe...

Moi » je suis vraiment désolé Zakaria. J'aimerais te dire que la douleur va partir
mais ça serait mentir.

Il me regarde avec ses yeux tout noirs qui brillent à force d'avoir pleuré.

Zakaria »smehli, Désolé Lina.

C'est à mon tour de verser quelques larmes.

Zakaria » elle me manque Lina. Je fais le fort mais sans elle je ne suis rien. Je ne suis rien.

Il serre sa mâchoire.

Zakaria » J'ai perdu ma mère. J'ai racheté cette maison pour elle. Lina, elle m'appelait et moi je ne décrochait pas. La plupart du temps j'avais bu sinon j'étais trop occuper avec mes trafiques. Zeubi elle me manque.

Il se lève d'un coup littéralement en me poussant. Il rentre dans la salle de bain et sans que je puisse avoir le temps d'analyser la situation il donne un coup sur le miroir. Il continus a se blesser et crier. Je cours pour l'arrêter mais il est hors de contrôle. Je perds patience ; je commencer à crier sur lui et l'insulter tout en pleurant.

moi » ARRÊTE ZAKARIA! PUTAIN J'EN AI MARRE! TU N'ES QU'UN FRAGILE, UN LÂCHE.

Je respire profondément.

Moi » Quand t'étais avec moi tu faisais le fou. Le mec qui ne sentait rien, sans émotion. Où sont parti tes couilles maintenant? Ça rigole moins. Au fond tu n'es qu'un pd.

Je pleure de plus belle.

moi » Tu m'as insulté, rabaissé et frappé parce que tu voulais te sentir supérieur. Et pour cela je te déteste. Je te déteste Zakaria Ahluddin.

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