5.
Moi : "Je t'écoute... Ma fille, quelle que soit la décision que tu prends, je l'accepte."
Lina : "Alors... Voilà, j'accepte. Je veux réaliser le dernier souhait de mon père."
Moi : "Wallah, ma fille, je suis vraiment fière de toi. Je ne pourrais jamais te remercier assez pour ce merveilleux cadeau que tu m'offres."
Lina : "De rien... Salem, je vous laisse. Je vais aller voir ma sœur."
Moi : "Salem."
Sur ce, je raccroche. J'étais tellement contente d'entendre sa décision, mais en même temps, j'ai peur de la décision de mon fils.
Dans la peau de Zakaria
Je sors de chez moi en claquant la porte. "Il est sérieux là, il veut me faire marier, mais pour qui se prend-il?" Je prends ma voiture et je roule, conduire me soulage. Après deux heures, je décide de partir voir Amir. Je gare ma voiture devant sa villa et je sonne. C'est une des serveuses qui m'ouvre.
Elle : "J'imagine que c'est pour voir M. Amir, si je ne me trompe pas, vous êtes M. Zakaria?"
Moi : "Ouais, parle pas trop et bouge pour que je puisse rentrer."
Je passe par le salon, fais un "salem" à Kalti Mayla et à M. Hakim. Je monte les escaliers et me dirige vers la chambre d'Amir. J'ouvre la porte et je vois ce type allongé sur son lit, torse nu.
Amir : "Mais qui vient dans ma chambre sans cogner? Sors avant que je me lève."
Je prends la voix de son père et dis :
Moi : "Sale rat, c'est ton père."
Amir : "Oh papa, j'avais pensé que c'était une des serveuses."
Je commence à rire comme un fou et il se lève tout de suite de son lit et me lance un oreiller.
Moi : "Mdr, t'es un sale pd. 'Papa, j'avais pensé', mdr, tu m'as tué, haha."
Amir : "Tais-toi et rentre, ou tu veux rester devant la porte?"
Je m'avance et je m'assois sur son sofa.
Amir : "Qu'est-ce que tu fais ici?"
Moi : "Quoi? J'ai pas le droit de venir chez mon frère?"
Amir : "Nah, mais sérieux, ça va là?"
Moi : "Ouais, ouais, ça va, c'est juste que mon père a encore abordé le sujet, sérieux, il commence vraiment à m'énerver."
Amir : "Je suis sûr que c'est encore comme les dernières fois."
Moi : "Non, non, cette fois, il était sérieux. Ce bâtard me dit que si je ne me marie pas, il ne me donnera rien de son héritage."
Je lui raconte tout ce qui s'est passé.
Amir : "Oh là, je comprends mieux. C'est fini pour toi, frère. Maintenant, il ne plaisante plus, tu n'as pas le choix, tu dois te marier."
Moi : "Tu sais très bien que je ne veux pas."
Amir : "Même si tu ne veux pas, tu es obligé, sinon tu vas te retrouver à la rue."
Moi : "Je peux toujours venir chez toi."
Amir : "Ouais, tu peux, mais c'est sûr que ton père va parler avec mes parents et eux, ils vont être d'accord avec la décision de ton père."
Moi : "Putain, j'avais pas pensé à ça. Mais tu n'es pas le seul que je connais, je peux me poser chez un autre ami."
Amir : "Et tu penses qu'ils vont te laisser poser chez eux toute ta vie? Mon frère, on n'est pas à l'époque maintenant, tout le monde fait sa vie, il s'en fout de la gueule des autres."
Moi : "Je vais rester chez un ami jusqu'à ce que je trouve un travail et un appart."
Amir : "Et comment tu comptes trouver un travail? Tu n'as même pas d'expérience."
Moi : "J'ai ma carte de crédit, je peux rester dans un hôtel."
Amir : "Et c'est qui qui t'a donné la carte, j'imagine ton père. Crois-moi, tu n'as aucun choix, tu dois te marier. Un jour ou l'autre, tu vas te marier, non? Juste sois content que ton père t'a sûrement trouvé une fille halal, sinon toutes les femmes que tu connais, ce sont toutes des kehba. Laisse-moi même pas te rappeler ton passé."
Moi : "Ok, ok, j'ai compris, j'ai pas le choix. Mais merde, je sais même pas c'est qui la fille qu'il me fait marier."
Amir : "C'est à toi de demander à ton père. Écoute-moi, tu as qu'à te marier avec la fille, puis après le mariage, tu t'achètes une maison et tu continues ta vie. Devant tes parents, tu fais le mari idéal, c'est tout, c'est si simple que ça."
Moi : "J'avais même pas pensé à ça."
Amir : "Tu ne penses jamais à rien de toute façon."
Moi : "TG un peu là, merci sale pd."
Amir : "Awnnn, tu n'es même pas encore marié et tu as déjà un bon influence."
Je reste un peu chez lui et on décide de passer notre nuit dans notre bar préféré.
Dans la peau de Lina
Je rentre chez moi et vois cette peste.
Amel : "Qu'est-ce que tu fais encore ici?"
Moi : "C'est chez moi ici, je fais ce que je veux."
Amel : "Tu sais pas lire? Merde, la pauvre, SORS D'ICI AVANT QUE J'APPELLE LA POLICE."
Moi : "Calme-toi, sale chienne, je suis juste venue prendre ma sœur et nos affaires. Ah ouais, merci la serveuse d'avoir déjà fait nos valises."
Je l'entends dire quelque chose, mais je ne fais pas attention et monte les escaliers. Je rentre dans la chambre et je vois ma sœur allongée sur son lit en train de pleurer. Je vais vers elle et la prends dans mes bras.
Moi : "Ma belle, ne pleure pas, inshallah, tout ira bien."
Sarah : "Mais... maman nous a mis à la porte, ce n'est plus notre maison ! On va se retrouver dans la rue."
Moi : "Ne t'inquiète pas, on va aller habiter dans un hôtel jusqu'à ce que je me marie."
Sarah : "Quoi ? Tu vas te marier ?"
Elle dit ça avec un sourire.
Moi : "Oui Sarah, je vais bientôt me marier. Après, inshallah, on va retrouver notre villa."
Je ne voulais pas lui dire ce que mon père avait fait.
Moi : "En effet, le dernier vœu de notre père était que je me marie avec Sofiane, le fils de M. Ahluddin."
Sarah : "Ah d'accord, son fils est vraiment gentil et beau en plus. Tu es chanceuse."
Moi : "Oui, c'est vrai qu'il est gentil. En tout cas, prépare-toi, on y va bientôt."
Sarah : "D'accord."
Elle me donne un bisou et se dirige vers la salle de bain. Je reste sur son lit pendant au moins 30 minutes. Sarah sort de la salle de bain.
Moi : "Viens, on prend une valise, puis le reste, je vais le faire descendre par les serveurs."
Elle m'obéit, et moi je crie :
"Mathieu" (un serveur). Il arrive en moins de deux minutes.
Moi : "Fais descendre les valises."
Mathieu : "D'accord madame."
Moi : "Appelle-moi Lina."
Mathieu : "Pourquoi ? Je vous ai toujours appelée madame, vous ne m'avez jamais rien dit."
Moi : "Ça, c'était avant. Maintenant je ne suis plus ta madame."
Mathieu : "Je comprends pas."
Moi : "Tu ne vas pas comprendre. Fais juste ce que je t'ai demandé."
Il hoche la tête et part avec une valise. On avait à peu près 15 valises, et c'était juste nos vêtements. Le pauvre devait faire 15 allers-retours. Je ne voulais pas gaspiller mon argent pour louer un camion, alors je devais apporter quatre valises à la fois pour aller à l'hôtel. Par chance, l'hôtel n'était pas si loin que ça. Après au moins trois allers-retours, j'avais fini avec les valises, et j'étais à l'hôtel. Je vais à la réception.
Moi : "Salut, avez-vous une chambre pour deux ?"
Lui : "Bien sûr, c'est pour mari et femme ?"
Moi : "Non non, je veux juste une chambre normale."
Lui : "D'accord, et c'est pour combien de jours ?"
Moi : "Je sais pas, merde, je veux juste une putain de chambre, c'est pas si compliqué que ça."
Lui : "Calme-toi, je suis pas ton pote ! Miss. Attends deux minutes, je vais vérifier s'il y a une chambre libre pour deux."
Lui : "La chambre 186 est libre, voilà les clés."
Je les prends et commence à marcher vers la sortie parce que ma voiture n'était pas encore stationnée. Les valises étaient déjà devant l'entrée avec Sarah. Je gare ma voiture et je la rejoins. Il y avait deux messieurs qui étaient devant la porte, l'un d'eux me demande :
Lui : "Bonjour madame ! Vous voulez qu'on dépose vos valises dans quelle chambre ?"
Moi : "186."
Lui : "D'accord."
Un monsieur prend une valise et l'autre va à la réception. Après quelques minutes, le gars de tout à l'heure vient vers moi.
Lui : "Toutes ces valises sont à vous ?"
Moi : "Ouais, y a un problème ?"
Lui : "Ouais, t'aurais besoin d'une plus grande chambre."
Moi : "Non non, celle que vous m'avez donnée me convient."
Lui : "C'est toi qui travailles ici ou moi ?"
Moi : "Est-ce que tu me vois avec un uniforme ?"
Lui : "Fais pas la belle gosse !! Viens, on va aller vous (il sourit en regardant Sarah) trouver une plus grande chambre."
Moi : "Casse-moi pas la tête ! J'arrive !"
Il s'en va, je le suis avec ma sœur. Je l'attends quelques minutes.
Lui : "La chambre 206 est libre, je vais faire monter vos valises et voilà les clés."
Quand j'entends le numéro 206, je voulais tellement pleurer, mais je me retiens, alors que Sarah, elle, fond en larmes. Avant même que je puisse réagir, le gars vient vers Sarah et la prend dans ses bras.
Lui : "Pourquoi tu pleures ? Ça ne va pas ?"
Sarah : "Hmm Hmm, papa, papa."
Moi : "Sarah, tais-toi, viens ici !"
Elle ne bouge pas, alors j'avance et repousse les mains du gars qui entourent encore le corps de ma sœur, et je prends Sarah dans mes bras et essuie ensuite ses larmes. Je me retourne vers le gars et lui dis merci.
Lui : "Attends, je vais vous raccompagner à votre chambre."
Moi : "Non, ça va aller, je peux la retrouver moi-même !"
Lui : "Tu as toujours quelque chose à dire, toi ? C'est pas facile de trouver une chambre, c'est pas un petit hôtel, ma belle."
Il est sérieux, lui ? Il me dit "ma belle" ? Il se permet beaucoup, lui. Il prend ma sœur par la main et avance, je reste un peu choquée, mais je ne dis rien, et je les suis. Pas la peine de vous raconter ce qui s'est passé la nuit.
Dans la peau de zakaria
Il était environ midi lorsque je décide de rentrer chez moi. Je n'étais pas rentré de toute la nuit. Moi et Amir, on était restés dans un bar. Je prends la route vers la villa et je sonne. C'est Nawel qui m'ouvre la porte.
Nawel : "Monsieur, vous n'êtes pas dans un bon état. Si M. Ahluddin vous voit, il va être vraiment fâché. Venez, je vais vous raccompagner dans votre chambre."
Elle me prend par le bras et m'aide à monter les escaliers. À chaque pas, je pensais que j'allais tomber ! On avait presque fini de monter les escaliers lorsque j'entends une voix.
???" ZAKARIA "
C'était évidemment mon père.
Moi : "Qu'est-ce que tu veux ?"
Lui : "Descends, je veux entendre ta décision."
Moi : "Tu peux écouter la décision d'ici, je n'ai pas la force de descendre."
Lui : "Je t'écoute."
Moi : "Alors, C'EST UN PUTAIN DE OUI !! Mais n'oublie pas ta promesse... Et ne pense pas que j'accepte pour toi. C'est l'argent qui m'oblige à accepter."
Lui : "COMMENT OSSES-TU ME PARLER COMME ÇA ? JE SUIS TON PÈRE !"
Je l'entends crier derrière moi, mais je ne dis rien et rentre dans ma chambre.
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