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Louis

On vient d'arriver dans ce petit village très mignon, typiquement irlandais. On ne peut pas se tromper.

— Bon les gars, on est arrivés, vous voulez directement aller à l'hôtel ou on va boire un coup dans le bar du coin. Un ami m'a dit que c'était assez sympa là-bas, nous demande John.

— Au bar.

On hoche la tête avec Liam, et John tourne à gauche au carrefour. On arrive devant un petit bar, très mignon à la décoration assez simple. Des bruits bizarre nous parviennent mais pourtant personne n'est présent dans le bar. Enfin si le barman, un petit blond. La seule chose que je peux voir.

On s'installe à une grande table. Quelques minutes après, un homme d'une trentaine d'années rentre. Il regarde méchamment le barman qui lui se fige sur place. Ok alors lui, je ne l'aime pas.

Je le fixe et quand il nous regarde, il fait un sourire hypocrite auquel mes amis répondent gentiment, mais pas moi.

J'ai bien vu le regard qu'il a lancé au barman, on ne me l'a fait pas à moi. Il nous fait son petit charabia quand un bruit de verre se fait entendre. Le visage de ce Noah change complètement et ses poings se ferment. Après avoir parlé aux garçons, il se lève et suit le barman. Le silence revient jusqu'à ce qu'on entende un grand bruit, puis de faibles gémissements de douleur. Ok, alors là, ça ne va vraiment pas le faire.

Le barman revient quelques minutes plus tard en chutant dans le bar. Après s'être relevé, il se trouve devant nous. Il trébuche et ses yeux tombent dans les miens. Ils sont magnifiques. Bleus comme les miens.

Il est magnifique.

— Bonjour messieurs, que puis-je vous servir ?

— Un grand café, répond Harry.

— Un thé.

— Un café grand aussi.

— Un chocolat chaud, je réponds en dernier.

Il note tout ce qu'on lui dit et repart derrière le bar.

— Un chocolat chaud sérieux ?

— Ben quoi ?

— Louis ! Tu ne bois jamais de chocolat chaud.

Je hausse les épaules et observe le beau barman. J'ai dit ça dans le feu de l'action, je n'ai pas vraiment réfléchi mais, j'ai vue que le chocolat chaud était fait maison alors peut-être être que pour une fois, je l'aimerai.

Je suis énervé parce que j'ai remarqué quelques marques sur ses poignets mais je crois que ce qui me mets le plus en rogne et qui me choque, se sont celles sur son cou.

Il se fait battre par son patron.

Et j'ai bien peur que ça ne soit pas tout.

Mes mains forment deux beaux points et mes yeux ne le lâche plus. Je sais que les garçons me regarde mais je m'en fous.

On ne bat pas un homme.

Et surtout pas un jeune homme aussi mignon que lui.

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