Qui suis-je ? (Mlb-Alyanette)

C'était une soirée comme les autres chez Marinette. Alya était venue lui divertir les idées en remarquant bien qu'elle n'était plus toute là en cours, et elle voulait à tout prix aider sa meilleure amie.

Encore une fois, celle-ci était dans la lune. Alya décida de lui parler.

– À quoi tu penses comme ça ?

Marinette sursauta. Elle ne s'attendait pas à une question du genre, elle qui était restée tranquille toute la semaine.

– À... Qui je suis réellement.

Cette fois, ce fut Alya qui était surprise. Elle ne s'attendait clairement pas à une réponse comme ça. Pour détendre l'atmosphère, elle essaya quelque chose.

– C'est facile. Tu es Lordbug.

Marinette se figea.

– C-Comment as-tu deviné ?

– Non ! Pour vrai ? Je disais ça en blague...

Elle comprit alors qu'elle s'était vendue.

– Bon, ça ne sert à rien de nier si je me suis déjà trahie... Tikki va me tuer ! dit-elle désespérée.

Alya était perplexe.

– Mais... Lordbug est un gars.

– Effectivement.

– Donc, tu es un gars ?

– Oui.

La jeune fille aurait préféré ne pas faire son coming out de cette façon.

– Tu ne me trouves pas bizarre ? demanda Marinette.

– Je trouve que c'est normal. Tu veux que je t'appelle comment ? J'imagine que tu ne vas pas rester sur Marinette.

Mais cette dernière n'écoutait déjà plus. Elle était tellement heureuse que sa meilleure amie l'accepte ! C'était sa plus grande crainte, et elle était infondée.

– Merci...

– De rien, ria Alya. Mais tu n'as pas répondu à ma question.

– Qui était ?

– C'est quoi ton prénom ? répéta Alya.

Elle réfléchit un moment.

– Comment Tikki t'appelle ? demanda Alya pour l'aider.

– Maël.

– Ce sera Maël pour le moment alors.

Un silence s'était installé, mais il n'était pas gênant. Maël était installé sur sa meilleure amie, sa tête accotée sur son épaule. Alya, de son côté, faisait juste profiter de la proximité de son ami.

Elle avait toujours hésité à aimer Marinette, à cause des regards, des remarques et autres. Maintenant qu'elle savait réellement qui était son ami, elle n'aurait plus à le cacher.

C'était donc avec le sourire qu'Alya jouait dans les cheveux bleus de la personne à ses côtés.

– Je prévois de les faire couper, lâcha Maël.

– Tu y tiens vraiment ?

– Oui.

– Je pourrais t'y aider si tu veux.

– Tu-Tu ferais ça ? dit Maël, immédiatement gêné.

Alya remarqua la couleur de ses joues, et ça lui plu.

– Évidemment. Je ferai tout pour soutenir ceux que j'aime.

Quelques minutes plus tard, Maël était assis sur une chaise alors que son amie s'installait derrière lui pour lui faire une coupe.

– Tu sais ce que tu fais au moins ? demanda le garçon, inquiet.

– Ma sœur veut devenir coiffeuse depuis longtemps et je l'ai vu faire quelques fois. Ne t'inquiète pas je gère, répondit Alya.

Cela ne rassura qu'à moitié Maël, qui savait que celle derrière avait certes une grande sœur, mais également deux petites. Il craignait que la future coiffeuse soit l'une des plus jeunes.

– Coupe-moi juste plus court s'il te plait. Je ne veux rien de particulier.

– C'est partit !

– Oh si je fais comme ça ça pourrait être très beau, chuchota Alya après le début de la séance.

Maël sentit une paire de ciseaux dans ses cheveux.

– Oh merde ! s'exclama Alya.

– Q-Quoi ? Tu m'as manqué ? Laisse-moi voir laisse-moi voir.

Elle alla à la salle de bain pour se regarder dans son miroir.

– Alyaaaaaaaaaa!

– Oui Maël ? dit-elle avec un gros sourire.

– Tu es morte à partir de maintenant.

– Arrête, tu es beau comme un cœur.

En effet, Alya avait fait un cœur dans les cheveux de son ami.

Ce dernier sortit de la salle de bain en vitesse et prit son oreiller.

– Le perdant fait le ménage, lança Maël.

– Tu veux vraiment que ça parte comme ça ? Je suis une pro en bataille d'oreillers, je m'entraîne tous les jours avec mes sœurs, répondit Alya.

– Tu veux vraiment que ça parte comme ça ? J'ai battu un akumatisé avec un oreiller, rétorqua Maël.

Sans avertissement, Alya reçut le coussin sur sa tête.

– Merci des munitions, maintenant j'en ai deux !

Maël réalisa qu'il avait fait une erreur.

– Oh non...

Il se mit en boule, les mains levées, prêtes à encaisser les coups des oreillers.

Rapidement, les deux amis allèrent sur un espace plus propice pour se chamailler. Le lit de Maël.

Les coussins avaient été perdus dans la chambre, mais aucun des deux adolescents ne voulait partir de la zone de combat pour aller les chercher.

Le but n'était maintenant plus de frapper l'autre avec un oreiller, mais de faire en sorte que son adversaire ne puisse plus bouger, et Maël avait l'avantage.

Alya sur le dos, les bras collés au lit et retenus par le garçon, ce dernier était en plein contrôle de la situation. Le visage proche de celui de son amie, il la narguait.

– Je peux tout faire, toi rien. Tu es soumise Alya. Abandonne. Tu ne peux rien contre moi, annonça Maël confiant.

Il était hors de question d'abandonner.

Alya voulut alors essayer une autre tactique que la force brute.

– Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas amusés comme ça. Tu es tellement mignon quand tu es heureux !

Elle ne disait pas ça que pour le distraire, elle le pensait réellement.

Maël ne s'attendait pas à ça. Déjà qu'Alya lui ait fait un cœur dans ses cheveux l'avait perturbé, se faire complimenter tel qu'elle le faisait le touchait plus qu'il ne voudrait l'admettre.

Il avait vraiment l'impression que sa meilleure amie flirtait avec lui.

Mais peut-être que ce n'était pas si mal finalement.

Malheureusement pour lui, le plan d'Alya marcha exactement comme elle l'avait prévu: Maël s'était figé.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est qu'il rougisse et commence à bégayer.

– Ah ? T-Tu t-trouves ?

– Oui, répondit-elle.

Sans qu'il ne puisse y résister, son regard dévia vers les lèvres d'Alya.

Sans qu'elle ne puisse y résister, son regard dévia vers les lèvres de Maël.

– Je peux ? demanda Alya les joues rouges.

Au lieu de répondre avec les mots, Maël prit l'initiative. Se rapprochant encore plus du visage de la jeune fille, il ne restait que quelques millimètres entre leurs lèvres.

– Je t'aime.

Alya, toujours couchée sur le dos, se libéra les mains de ceux de Maël pour rapprocher le visage de ce dernier du sien.

Alors que leurs yeux se fermaient, leurs lèvres se rapprochaient, jusqu'à ce qu'elles se touchent.

Ça leur faisait du bien à tous les deux d'enfin pouvoir exprimer leurs sentiments.

La langue du garçon tapota la bouche d'Alya pour qu'elle l'ouvre, et c'est ce qu'elle fit, sans hésiter une seule seconde.

Elle sentit sa langue danser à un rythme régulier, et c'était avec plaisir que celle d'Alya rejoignit celle de Maël.

Chacun était plus que conscient de la présence de l'autre.

Ils continuèrent de s'embrasser pendant encore quelques dizaines secondes, et c'est avec un gémissement de protestation de la part de d'Alya que Maël éloigna sa tête de celle étendue sur son lit.

– Pourquoi tu t'arrêtes ? bafouilla Alya. J'aime bien t'embrasser comme ça.

– A-Ah oui ? J'ai arrêté p-parce que je-je voulais pas que t-tu n'aies répondu qu'à cause q-que tu étais prise dans le moment, bafouilla Maël.

– Ne t'inquiète pas, je t'aime, répondit amoureusement Alya.

Alya se redressa et vola un baiser à Maël.

– Je te le demande, veux-tu être mon petit-ami ?

– Bien sûr que je le veux.

[...]

Le lendemain, alors qu'il était à l'école, Nino annonça que André le Glacier avait été aperçu au pont des amoureux.

– Hey Maël, ça te dit d'y aller après les cours ?

– A-Attend q-quoi ? Tu-tu viens d-de me proposer d-d'aller chez André. Le. Glacier. Des. Amoureux ?

– Tu m'as bien entendu, répondit Alya.

– P-Pourquoi p-pas ?

– Maël, tu es adorable quand tu bégayes. Ne change pas, je t'aime comme ça.

Le garçon était maintenant rouge de la tête au pied.

– A-À cet après-m-midi alors.

Quelques heures plus tard, Alya se rendit sur les lieux en attendant son copain. Maël étant Maël, il arriva quelques minutes en retard à l'heure prévue.

– Bonjour Mesdemoiselles, qu'est-ce que je vous sers ? Une glace chacun ou une pour les deux ?

– Bonjour André, commença Alya. Ce sera une glace pour mon copain et moi.

– Ah c'est un garçon ? Autant pour moi, désolé jeune homme.

– Oh ce n'est pas grave, répondit Maël.

Après quelques secondes de réflexion, André se décida.

– Orange pour sa couleur et myrtille pour ce regard, cette glace devrait être parfaite pour ce couple fraîchement formé mais que je sens, va durer pour des années.

Alya prit la glace et les deux petites cuillères et ils s'assirent sur un banc près du pont.

Maël prit l'une des cuillères et récupéra un peu de chaque saveur.

– Fait AAAA.

Alya ouvrit sa bouche grande ouverte pour récupérer la crème glacée que son petit-ami lui donnait.

– C'est si bon ! s'exclama la fille rousse. Tu en veux ? À moi de t'en donner.

Toute la glace se faisait manger de cette façon, l'un donnant la cuillère à l'autre.

Soudain, Alya réalisa quelque chose d'important.

– OHMONDIEUJESORSAVECLORDBUG.

Maël s'attendait à cette réaction, il ne savait juste pas quand est-ce qu'Alya allait réaliser. C'est donc avec un petit rire cristallin qu'il s'approcha doucement de sa copine pour lui chuchoter dans l'oreille.

– Eh oui ma petite renarde, je t'aime.

Fin

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:D

J'aime.

Je ship.

Et vous ?

Bref, c'est ce qui conclu mon troisième Alyanette, le dernier que j'ai promis à Misty1024
Si ça se trouve je ne vais plus poster de Alyanette de ma vie !

(Mais je veux vivre, donc je vais nourrir The Listy '-')

_Electy_
13 juin, 1557 mots.

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