Noir.

Rouge.

Blanc.

De nouveau noir.

De nouveau rouge.

De nouveau blanc.

Noir nuit.

Rouge sang.

Puis devant leurs yeux plus que le blanc, ce blanc vide, angoissant.

Un cri. Un cri strident. Non. Une infinité de cris stridents. De plus en plus fort. De plus en plus nombreux. Coups bruyants. Moins de cris, plus de coups. Cacophonie apocalyptique. Silence.

Sirènes. Il approche. Il est proche. Courir. Courir dans le blanc, sans rien voir. La peur au ventre, les cœurs s'emballent. Il sera bientôt là. Courir. Courir. Fuir. Les sirènes se rapprochent, la peur monte. Terreur. Terrorisés. Silence. Soudain, il est là devant eux.

Cris. Ils ont peur. C'est fini, il est là. Ce monstre. Géant. Squelettique. Humanoïde à tête métallique. De chaque côté de la tige de métal qui surplombe son être, des sirènes pourvues de bouches pleines de dents.

Silence. Il n'avance plus. Ce n'est que plus effrayant. Combien de temps devront-ils encore attendre, tétanisés par la peur, avant que tout ne s'arrête. Les secondes, les minutes, les heures se confondent. Il ne bouge plus. Il se tient face à eux. Ils ne bougent plus. N'arrivent plus à faire un seul mouvement.

Doucement, il commence à avancer. Lentement. Si lentement. Il semble se traîner dans ce vide qui les entoure. Son royaume. La distance entre eux se réduit. Ils tentent de reculer, doucement. Mais il se rapproche toujours plus. Il accélère à chacun de leurs mouvements. Il se remet à crier, à produire ce son horrible, tout en avançant. Puis il fond sur eux.

Blanc le vide.

Rouge le sang.

Noire la mort.