Chapitre 3: Proximité

Il reprit ses affaires en souriant et prit la main du petit brun.
Qu'il saisit tout sourire.
Zhongli: Il vaut mieux...
Puis en se remettant à ses côtés, tenant fermement son sac qu'il a récupéré.
Puis le chemin se fit dans la bonne ambiance. Tartaglia riait en taquinant le petit dragon qui rouspétait.
Enfin, le rouquin vit la ville au loin tandis que la nuit commençait doucement à tomber.
Tartaglia: On y est presque !
Il prend alors Zhongli dans ses bras, sur de ne pas le lâcher durant le trajet jusque chez lui.
Zhongli fut surpris de sa prise soudaine, mais ne lutta pas, commençant à avoir mal au pied...
Zhongli: Sa va aller jusqu'à...Chez toi ?
Demande ce dernier en le voyant faire, essayant de dissimuler sa queue et ces cornes au mieux.
Tartaglia: Oui facile, mais il faut rester discret...
Lorsqu'ils arrivèrent dans la ville, elle était silencieuse mais dangereuse. Le rouquin pouvait voir des gens faire des rondes dans les coins sombres. Tartaglia se dépêcha de rentrer chez lui fermant la porte à clé. Il soupira et déposa le jeune au sol.
Zhongli rentre rapidement dans la maison, dépliant sa queue, regardant le roux.
Zhongli: ...Tartaglia...Que comptes-tu faire ?
Tartaglia soupira.
Tartaglia: Je ne sais pas trop... Surtout si on me renvois en mission... Je ne serais donc pas là pour te protéger.
Il se mordit la lèvre et passa sa main dans sa tignasse rousse.
Zhongli: Je n'aurais qu'à te suivre... Ça ira.
Souriant, il l'enlace doucement, et enroule sa queue à son bras droit.
Tartaglia: Malheureusement, certaine non... Tu ne pourras pas me suivre si je suis en déplacement d'affaire pour la Tsarine...
Il posa délicatement dans une douce caresse sa main sur la tête du jeune brun.
Tremblant, il bégaye.
Zhongli: Mais...Mais tu as promis ! Je suis petit, je peux rentrer et rester dans ton sac ! Me...Me laisse pas seul...
Ce sentant faible, et démuni, le petit serre le haut du roux qu'il avait saisi de ce petite main.
Tartaglia se baissa, collant son dos au mur pour pouvoir coller au brun a son torse.
Tartaglia: Ce n'est pas pour aujourd'hui et ce n'est pas pour maintenant, c'est juste une prévention... Alors calme toi, je suis la...
Sanglotant un peu à cette sensation de solitude remontant.
Zhongli : ...Tu as raison...Désolé...J'ai eu peur.
Admets le l'archon geo, baissant le visage.
Tartaglia: Tu es devenu comme un petit frère pour moi donc je ne risque pas te lâcher comme ça...
Ria doucement le rouquin en lui caressant le dos.
Zhongli ria, en repensant qu'ils doivent avoir le même âge.
Zhongli : Et moi comme...Un grand frère...Pour le moment.
Ronronnant à sa caresse, sa queue revenant caresser le bras du roux.
Tartaglia se releva, toujours Zhongli dans ses bras et se dirigea vers la chambre.
Tartaglia : Allons dormir... Demain, j'irais juste déposer ma mission et je reviendrais.
Zhongli reste coller au roux, un peu rouge.
Zhongli : D'accord Tarta...
Le rouquin, en arrivant dans sa chambre, posa le brun sur le lit et s'accroupit en face de lui.
Tartaglia: Je vais juste te déshabiller pour que tu mettes des affaires sèches et propres.
Très rouge, mais acquiesce acceptant...C'était qu'un enfant autant se laisser faire...Puis il était exténué.
Zhongli : ...Et si...Je redeviens normal...Tu resteras avec moi ?
Tartaglia commença à lui retirer son haut et le regarda.
Tartaglia: Ça dépendra dans la situation où tu es... Et moi aussi...
Tremblant de froid, et baissant le visage, il rajoute.
Zhongli : ... Explique ? Car en étant honnête, à choisir entre redevenir normal, mais ne plus te voir et rester comme ça et rester avec toi, mon choix et vite fait.
Tartaglia: Si on apprend ton identité que ça soit enfant ou adulte, tu es en danger ici...
Dit-il en lui remettant un t-shirt propre.
Zhongli attristé baisse le visage, serrant ses lèvres.
Zhongli : Je ne veux pas...
Tartaglia passa ses bras autour de sa taille, toujours à sa hauteur. Il lui fit un bisou esquimau.
Tartaglia: Je ferai tout mon possible pour te protéger...
Zhongli : Après ce sera mon tour. Je te le promets.
Affirme ce dernier, lui rendant son bisou esquimaux.
Le rouquin lui sourit avant de l'embrasser sur le front.
Tartaglia: Aller petit bonhomme, va te coucher
Il lui tira la langue gentiment.
Le brun gonfle ses joues puis en guise de réponse, se remet contre lui, de dos, prenant ses bras contre lui.
Zhongli : Que si je suis comme ça !
Tartaglia ria et passa sa tête sur l'épaule.
Tartaglia : Faut que je me change moi aussi, petit dragon.
Zhongli : D'accord...Je t'attends là.
Il ne bougea pas, mais somnoler déjà... Baillant.
Le rouquin se déshabille rapidement avant de remettre un bas et un haut propre rejoignant le jeune brun s'allongeant à ses côtés.
Zhongli en le voyant revenir, se colle à nouveau à lui...
Zhongli: Nenuit Tarta...
Ronronnant en le sentant près de lui, enroulant sa queue a son bras droit une nouvelle fois, s'endormant peu après.
Tartaglia le regarde dormir sourit.
Tartaglia: Bonne nuit Zhongli...
Il ferma les yeux, mais n'arrivait pas trop à dormir. En entendant la respiration régulière du brun, le rouquin réouvrit les yeux et l'observa attentivement. Il avait beau avoir un corps d'enfant, il ne devait pas oublier qu'à l'intérieur, il y avait l'âme d'un homme. C'est vrai qu'il lui faisait penser à son petit frère, mais il ne devait pas le papouiller autant comme un gamin... Cette satisfaction allait s'arrêter au bout d'un moment... Sauf que pour le moment...
Il voulait profiter...
Serrant bien le petit dragon contre lui, il finit par s'endormir aussi souhaitant donner autant qu'affection que le brun demandait.
Sentant sa prise au travers son sommeil, de petit ronron se font entendre, sa queue resta sur le bras du roux, sans pour autant l'entraver...
Se frottant la tête par moment contre Tartaglia, un petit sourire était figé sur son visage.


Le lendemain


Tartaglia se réveilla en premier comme toujours et lorsqu'il ouvrit les yeux il ne pût qu'être attendrit par son jeune ami.
Zhongli sentis qu'il bougeait, ouvrant un œil, levant sa queue retirant enfin son étreinte, regardant le roux, les yeux brillants d'un brouillard à moitié réveiller.
Zhongli: Bonjour Tartaglia...
Baillant à s'en décrocher la mâchoire.
Tartaglia: Bonjour petit dragon...
Dit-il en souriant.
Tartaglia: Tu as bien dormi ?
Zhongli: Voui...
Il s'étire doucement, allant vers le roux, en mode câlin.
Zhongli: ...Aucun commentaire...
Il était gêné.
Mais...Il voulait profiter de son état actuel pour avoir ce qu'il n'a jamais eu.
Tartaglia ria et le laissa faire, le câlinant le plus possible.
Tartaglia: Très bien... Aucun commentaire...
Le brun souri, profitant puis doucement après plusieurs minutes de câlin, il se recule
Zhongli : Merci...
Le rouquin continue ses caresses, il voulait le rassurer le maximum avant de partir faire son rapport.
Ronronnant sans retenue, fermant les yeux, bougeant sa queue de gauche à droite heureux.
Tartaglia : Zhongli... Va falloir que je parte... Mais j'essaie de revenir assez tôt d'accord...?
Il passa sa main sur sa joue la caressant.
Rouvrant les yeux, ses pupilles luisent.
Zhongli : Mais-
Il allait rouspéter, mais s'arrête.
Zhongli : Je...Je comprends. Je ne dois pas te bloquer...
Il sourit au roux.
Zhongli : Je vais rester ici. Sagement, je promets de ne pas sortir.
Souriant toujours, il agite sa queue.
Tartaglia: Ce n'est pas que tu me bloques, c'est juste que je ne peux pas t'emmener avec moi...
Il l'embrasse sur le front avant de se lever, quittant ce cocon tout chaud.
Tartaglia: Reste ici, je reviens dans quelques minutes...
Il lui sourit et commença à s'éloigner.
Zhongli serra son pas se contenant de bas saisir sa main, souriant...
Zhongli : Promis !
Tartaglia lui sourit et sorti de la maison, se dirigeant vers la Tsarine.
En le voyant sortir, il trembla, son cœur se compressa dès qu'il le voit loin de lui, se tenant le torse.
Zhongli : ...Mal...
Serrant les dents, sa queue se fige.
Zhongli : ...Je dois rester discret, et seul quelque minutes. Ça ira. Ce n'est pas long...
Le rouquin fit son rapport à la jeune femme, mais celle-ci n'était pas d'accord qu'il s'en aille maintenant. Elle le maintenait dans ses griffes pendant un petit moment ne voyant pas que son guerrier était tendu.
Pendant ce temps, le Fatui qui avait vu le "dragon" passa non loin de chez Tartaglia...Et vois au travers la fenêtre le petit. Souriant et rassurer de ne pas avoir halluciné, il met l'info sur plusieurs sites... Notamment sur les sites ou les vendeurs et acheteur d'esclave circuler.
Ni une ni deux des groupes se forme et se dirige vers la maison en photo... Corde, chaîne, et seringue en main. Le Fatui fier partie voir la Tsaritsa à son tour voyant Tartaglia, souriant davantage.
Tsaritsa : Petit Fatui ? Pourquoi un tel sourire ?
Tartaglia, curieux, se tourne vers le Fatui qui avait vu Zhongli dans la forêt. Son instinct était en effervescence, il allait se passer quelque chose...
Et ce fut le cas...
Rapidement, du vacarme se fait entendre en ville, des hurlements, des cris de douleur se font entendre de loin.
Un groupe de six personne s'était rendus sur place rapidement et en voyant effectivement le dragon, ils brise la porte et fenêtre allant plaquer au sol le petit brun, qui les mords alors, et se défendait au mieux sans les blesser.
Il devait tenir sa promesse.
Surtout qu'il ne doit pas faire de mal à ceux qu'il doit protéger.
Mais...L'un deux lui bondis dessus, l'immobilisant, un second lui injecte un produit via une seringue, un troisième tiens sa queue sur place la caressant, et les trois autres le blesse à des endroits spécifiques pour que son corps réponde plus...Puis ils l'embarquent, victorieux, acclamé de tous.
???: BRAVO!
???: Vous, vous êtes débarrassé d'un dragon !
???: Prenez ces écailles ! Je vous les achète !
???: Ces cornes...Et ses pupilles dorées, je les réserve.
Le rouquin senti soudainement un poids dans son cœur, il s'excusa auprès de la femme qui le regarda disparaître à grande allure alors qu'il se mit à courir vers chez lui.
Il fut terrifié en voyant les vitres et portes défoncées. Il y entra discrètement et appela le jeune brun et commença à paniquer.
Tartaglia: Qu'est-ce que...
Il tomba alors sur une feuille au sol montrant alors la fameuse annonce. Son sang ne fit qu'un tour dans son corps.
Fou de rage, ses yeux violets apparurent avant de brûler le papier en un coup de foudre violette.
Tartaglia: Je viens te chercher...
Zhongli était inconscient, porter par deux personnes.
Une qui le porte.
Et un avec une seringue qui le piquait pour le maintenir dans un état comateux.
Blesser.
Ces écailles à sa queue arrachée pour certaines.
En revenant à peine à lui, ils le rendormaient.
Mais il parvient à faire venir vers lui sa lance...Lentement à longue distance, permettant à ce que si Tartaglia la vois, suive la lance et donc arrive à lui, mais pour ça, il devait puiser dans toute son énergie... Et épuisé son corps d'enfant.
Et justement, le rouquin vit la lance de son ami se déplacer et décida de vite la suivre, hors de lui. Il arriva enfin derrière les deux hommes et se retenait de ne pas les tuer tout de suite.
Tartaglia: Eh... Vous avez quelque chose qui m'appartient...
Sa voix était grave et froide.
Mais les deux hommes claques des doigts et une dizaine d'hommes arrivèrent, tandis que le brun à peine conscient voit la tignasse rousse...
Sa lance tomba au sol à bout de forces, sa boucle d'oreilles qui était dans sa poche, la première tomba.
???: Reste endormis !
S'exclame l'un d'eux en lui remettant du produit.
Un long sourire diabolique apparut sur ses lèvres alors qu'il descendit son masque rouge sur la figure, les yeux luisants et violets.
Tartaglia: Rendez-le-moi... Et vous resterez en vie...
Il fit apparaître une lance d'eau qu'il fit tourner dans sa main.
???: Jamais ! C'est une mine d'or ! En plus, il a été facile à capturer ! Il n'a même pas lutté !
???: En même temps, tu as vu sa taille ?
???: Tu es riche toi, laisse nous, nous faire des moras un peu !
Puis sans transition, l'un d'eux prend une écaille du brun de sa queue avec une dague, là m'étant en poche.
???: HEY ! C'était mon tour !
???: Fallait t'y prendre plus rapidement.
Puis les deux le portant commencent à courir pour s'éloigner...La dizaine d'autres restant face au roux.
Tartaglia commença à avancer et lança un regard à la troupe.
Tartaglia : Dégager...
Il les frappa tout d'un coup d'éclair, les refroidissant tout d'un coup et se mit à la poursuite de ses "marchands".
Tous deux accéléré en voyant leur compagnon tomber uns à uns, mais...Zhongli se réveille de nouveau, le second homme aller lui injecter du produit, mais il le fait tomber...
???: Merde !
Saisissant cette chance Zhongli se débat malgré que faiblement, et mord l'homme qui le portait atterrissant au sol, couinant de douleur, commençant à sentir son corps...Ainsi que ces plaies à vif, surtout ces écailles manquantes, mais il ne se plaint pas, mais ces gestes devinrent plus vif...Un homme de l'autre groupe tenta d'attaquer Tartaglia par-derrière avec une dague. En le voyant Zhongli fonça sur lui, et prit le coup avec sa queue, mais utilise cet dernière pour envoyer l'homme vers les deux qui l'avaient porté, avant de s'effondrer, et plus bouger.
Inquiet pour son ami, il le prit contre lui le portant dans ses bras.
Tartaglia: Je suis désolé... Mais maintenant... Je ne te lâche plus...
Lui murmura le rouquin.
Lançant un regard noir aux trois hommes, il se releva avec le brun contre lui et s'éloigna. Mais avant ça, une foudre violette s'abat sur les trois hommes, les tuant au passage.
La pression de son génocide retomba alors que de petites larmes apparurent à ses yeux redevenu bleu. Il prit la direction de sa deuxième maison, un peu plus éloigné de la ville et en sécurité.
Un peu poussiéreuse, il alla quand même allonger le jeune dragon sur le lit.
Conscient, tremblant, et serrant les dents et lèvres de douleur due à ces forces partit, mais surtout l'état de sa queue...Mais même ainsi...
Zhongli : Tu n'as...Rien ?
Demanda ce dernier, souriant malgré que crisper.
Tartaglia: Non... Grâce à toi... Malgré ton état, tu as quand même sacrifier ton énergie pour moi...
Il passa doucement sa main sur sa joue.
Tartaglia: Tu es bien brave et je te suis reconnaissant...
À sa main sur sa joue, et avec ces simples paroles, il eut un petit sourire.
Doucement, une sorte de barrière se forme autour du brun, repoussant le roux, des marques sortant du corps du brun se brise, puis le petit dragon... Deviens plus grand, plus muscler...Et plus adulte.
Il ne s'en était pas rendu compte s'étant évanoui de nouveau suite aux paroles du roux. Étant beaucoup trop faible.
Tombant sur les fesses à cause de la barrière qui le repoussa et cligna plusieurs fois des paupières. Légèrement choquer de ce qu'il venait de se passer, Tartaglia leva légèrement la tête, mais découvrit "son petit" dragon tout nu. Ses vêtements avaient été déchirés lorsqu'il avait repris sa forme adulte. Rouge, il détourna la tête avant de se relever et de le couvrir de la couette pour le cacher un peu.
Ces cornes étaient devenues beaucoup plus grandes, sa queue plus robuste malgré qu'elle garda ces plaies, des cicatrices se montre, des bras noirs se forme, avec le symbole geo sur le dos de ses mains, de long cheveux brun, et enfin son torse muscler.
Le petit dragon était redevenu l'archon geo qu'il est.
Mais il ne perdit pas une habitude. Celle de chercher la moindre source de chaleur, agitant ses mains...
S'éloignant jusqu'à toucher le mur, il se surprit même à l'observer d'un regard curieux et fasciné. Il secoua la tête, les joues rouges, pour essayer de calmer les battements de son cœur. Ce n'était plus le petit garçon qu'il avait connu, mais l'homme qui se cachait derrière.
Respirant à grand bouché, il semblait respirer péniblement, dû à ces blessures, malgré que son corps semblait essayer de se soigner, mais n'y parvenait pas...Trop faible.
Zhongli : Tarta...!
Seul ce nom sortit.
Il se tenait fort à la couverture, sa queue en sang, ces écailles manquantes mettez toutes ces blessures à vif.
Réalisant que son ami avait besoin de soin, il laissa ses pensées embarrassantes et parties de quoi pansé ses blessures. Lorsqu'il revient près de lui, il se rapprocha de sa queue et banda ce qu'il pouvait, étant plus large tandis qu'il essayait de ne pas trop se pencher pour l'écraser.
Les respirations du dragon se font alors moins pénibles, sa queue venant peu à peu s'enrouler comme à son habitude au bras du roux malgré que très faible.
Il était le même.
Mais pas physiquement.
C'était là..."Seule" différence.
Grâce à l'aide de Tartaglia, les soins se font plus facilement, étant de face, le roux pouvait très bien voir son "nouveau" dragon, de près, ce dernier étant toujours endormi, épuisé par les événements...
Le rouquin était en pleine contemplation du visage du brun, ne se souciant plus du temps. Ses traits enfantins étaient devenus plus matures, plus beau...
Mais il avait gardé cette bouille qu'il aimait, cette bouille endormie le faisait toujours autant sourire tendrement.
Mais son regard descendit doucement sur le haut de son corps, ses épaules, ses bras et la naissance de son torse. Devant ces marques noires, il ne put s'empêcher d'aller toucher dans une douce caresse.
Le brun resta endormi, malgré que sa queue montra sa "joie" étant complètement enroulée au bras droit du roux.
Sa respiration devenant enfin normale, son torse se gonflant moins...
Prit d'une pulsion étrange, il dirigea ses lèvres vers le bout de la queue et l'embrassa dans un doux baiser.
Un long frisson le prend faisant s'agiter sa queue, sans pour autant blesser le roux, le brun reprenant une respiration... Étrange malgré qu'à peine audible.
Se rendant compte de ce qu'il venait de faire, de vives couleurs apparurent sur ses joues et soupirèrent. Sa prise sur son bras était certes faible, mais il savait ce que ce geste voulait dire. Le rouquin s'allongea à ses côtés, sans pour autant se coller à lui l'admirant dormir.
La queue revient vers lui, s'enroule à nouveau à son bras droit...Le tirant un peu vers lui, dormant encore...
Tartaglia put constater sa différence de force alors qu'il avait pratiquement son nez collé à celui du brun. Ses joues n'avaient pas repris leur couleur normale et ne faisaient que s'accentuer.
Sentant son odeur, de petit ronron se font entendre puis, quelques heures passent ainsi...


Trois heures après


Bougeant sa queue complètement rétablis, le brun ouvre ses yeux, étant devenus marron foncer, il se sentait affreusement lourd, grognant a cette sensation...Mais c'est en voyant ses bras qu'il réalise.
Zhongli : Je...Je suis redevenue normal ?
Sauf que durant ces heures, Tartaglia s'était endormi sous son observation, épuisé par son énervement de tout à l'heure. Il avait seulement passé sa main sur la queue du brun qu'il caressait du bout des doigts dans son sommeil.
Ce qui fait frémir le brun par moment et à son réveil en sentant une caresse, il mit rapidement une main devant sa bouche.
Zhongli voit alors Tartaglia.... Souriant soulager qu'il aille et qu'il soit là. À ses côtés. Attendris et allant garder ce côtés sensible, il se remet contre lui...
Le rouquin senti alors une douce chaleur et un poids contre lui, il ouvrit les yeux encore à moitié endormis, mais se sentit rougir lorsqu'il aperçoit leur proximité.
En le voyant prendre des couleurs, il rigole un peu et le libère de toute prise. Comme ça, s'il est trop gêné, il pourra reculer, mais de son côté...Le brun resta comme ça, ses yeux se refermant, souriant tendrement vers Tartaglia.
Un sourire sincère, reconnaissant, et...Très tendre.
Mais le rouquin ne bougea pas pour autant. Mais répond à son sourire. Malgré qu'il avait pris en taille, c'était toujours son ami.
Peu à peu, il rouvre ses pupilles, malgré que pas du tout matinal... Après tout, il était tôt...
Zhongli voit le sourire du roux, et ce fut son tour d'aller caresser son visage, d'un geste doux et lent de sa main.
Malgré qu'il avait peur.
Très peur.
Il ne voulait pas.
Il refusait même...
D'être séparé de lui, a cet penser une amertume monta, ses pupilles luise, mais contient sa panique, tirant doucement ce dernier contre lui, le couvrant totalement pour le protéger le garder avec lui.
Son cœur lui faisait mal.
Rien que de penser à ça le faisait souffrir.
Son expérience en tant que "enfant" l'avait beaucoup adouci.
Et sa relation avec le roux et ce qui compte le plus à ses yeux désormais.
Lui qui c'est occuper de lui.
Pris soin de lui.
Protéger.
Fait rire.
Et sourire.
Zhongli : ...Pitié...Me laisse pas...
Sa voix était faible, tremblante, malgré que plus grave, mature.
Tartaglia se figea quelques secondes avant de rougir, mais fini par lui rendre son câlin. Il remonta sa tête pour lui faire un bisou esquimau en souriant.
Tartaglia: Je ne te laisserai pas...
Couinant un peu, mais souriant il semblait rassurer...Mais il n'osait pas parler le premier... Voulant laisser le loisir à Tartaglia de lui poser toutes ces questions.
Tartaglia: Comment tu te sens ?
Sa voix était douce et se voulait rassurante, ne voulant pas le brusquer et se brusquer lui...
Cette transformation l'avait surpris et il n'avait pas eu le temps de faire face à son blocus.
Zhongli : Bien... Déséquilibré, mais ça va...Mais toi ?
Il le regarde ses pupilles devenant doré, le regardant tendrement, étant...Bien dans ce cocon doux et mielleux.
Tartaglia: Un peu perturbé...
Ria-t-il nerveusement.
Tartaglia: Même si je m'y attendais qu'un moment, tu reprennes ta vraie forme, mais... Si soudainement...
Zhongli : Je... Mis attendais pas vraiment non plus...Je ne t'ai pas blessé ou autre ?
Il le regarde de haut en bas, se rapprochant de lui.
Tartaglia hocha la tête de gauche à droite en rougissant, se sentant regardé de toute part.
Tartaglia: Non ne t'inquiète pas...
Zhongli : Tu es rouge, tu es sûr que ça va ?
Il le regarde de ses pupilles dorées dans son regard océan, sa queue bougeant un peu.
Le rouquin se perdit dans son regard, hypnotisé. Le rouge de ses joues ne fit que s'accentuer alors qu'il détourna la tête en souriant.
Tartaglia: Ça va aller ne t'en fais pas pour moi...
Le brun était intrigué, se remet de manière à le voir de face.
Zhongli : Tu me caches un truc...Dis !
Puis il le plaque au lit, se mets sur lui.
Tartaglia eut des rougeurs plus prononcées, échappant un petit bruit de surprise.
Tartaglia: Mais tout va bien !
Il essaya de se sortir de la prise du brun, étant maintenant plus grand et plus fort.


Zhongli l'observe, puis eut un grand sourire.
Zhongli : Et bien alors ?~ Tu étais plus fort non ~?
Il sourit malicieusement, le regard perçant, sa queue bougeant rapidement, comme amusée, joueur.
Zhongli : Vas-y Tarta~ Essaye donc de me plaquer au sol
Tartaglia: Ne joue pas trop, tu pourrais avoir une surprise !
Il passa sa jambe sur les hanches du brun et le retourna d'un revers le plaquant à son tour sur le dos.
Tartaglia: Tu as beau avoir grandi... Tu restes le même insouciant ~
Dit-il dans un sourire malicieux.
Zhongli sourit.
Zhongli : Tu me sous-estime~
Il passe sa queue a la taille du roux le retournant à son tour, le plaquant de nouveau et revenant sur lui.
Zhongli : Tu disais ~?
Tartaglia: Eh ! Ce n'est pas du jeu !
Il recommença, mais cette fois-ci, lorsqu'il retourna le dragon, celui-là finit par tomber par terre avec le rouquin à califourchon sur le ventre du brun. Inquiet, il regarda son ami.
Tartaglia: Merde ! Ça va ?
Zhongli: Sa va...
Un peu sonner, il le regarde et devient rouge.
Zhongli resta muet quelque seconde, le regardant de ses pupilles devenue doré.
Tartaglia rougit en voyant ses pupilles, mais détourna le regard.
Tartaglia: Désolé...
Il posa ses mains sur le torse du brun pour essayer de se lever.
Le brun se recule, mais aide son ami à se relever.
Zhongli : Non, non ne t'inquiète pas, c'était... Intéressant.
Avoue ce dernier en souriant.
Tartaglia: Intéressant ?
Lui sourit en retour le rouquin.
Zhongli : ...Très.
Le brun se rapproche et l'embrasse au front.
Zhongli : Maintenant, c'est à moi de prendre soin de toi~
Tartaglia rougit et lui sourit.
Tartaglia: Il faut que j'aille prendre un bain... Tu ne vas quand même pas venir m'aider~ ?
Zhongli lui sourit, puis se rapproche de lui.
Zhongli : Pourquoi pas ~? C'est prendre soin de toi de te laver, et puis je t'ai déjà vue nu.
Le rouquin piqua un fart avant de lui tourner le dos.
Tartaglia: Ce n'est pas vraiment pareil là !
Il croisa les bras sur son torse et se dirigea vers la salle de bain.
En voyant les couleurs soudaine du roux, le brun réalise qu'il a été trop loin.
Zhongli : Excuses moi. Je ne vais pas te forcer, je voulais te taquiner un peu.
Il se place devant son visage, souriant voulant le rassurer, avant de le voir s'éloigner.
Avant de rentrer dans la salle de bain, Tartaglia se retourna et lui fit un sourire.
Tartaglia : Ne t'en fait pas je ne te boude pas ~
Dit-il en lui tira la langue.
Zhongli: Alors...Tu acceptes ?
Questionne le brun ne voulant pas l'embêter.
Malgré qu'il était proche du roux.
Tartaglia: De ?
Rougit-il reculant peu à peu.
Zhongli : ...Réfléchis idiot.
Dit-il en soupirant.
Tartaglia: De me laver ?
Zhongli: Oui !
Dit il riant un peu.
Tartaglia rougit.
Tartaglia: Je te préviens, ça va me faire bizarre...
Zhongli sourit puis entra doucement.
Zhongli : Je vais faire au mieux pour ne pas te regarder si tu veux.
Dit-il d'une voix douce.
Tartaglia: Hum...
Tout rouge, il commença à enlever son haut.
Le brun se met de dos, attendant l'approbation de ce dernier.
Sa queue, c'était immobilisé, malgré les multiples questions qui commençaient à fuser dans la tête de Zhongli...
Il commençait à comprendre les liens, les amis, les ressentis de ce que provoquent leurs liens.
Le rouquin fit couler l'eau et mit beaucoup de savon pour faire beaucoup de mousse. Il finit de se déshabiller et rentra dans la mousse se cachant rougissant.
Tartaglia: C'est bon...
Zhongli se retourne puis se rapproche de lui, prenant un gant, le trempant et le posant doucement sur sa peau.
Zhongli : ...Tu devrais... Arrêter. Tu sais...Ton travail.
Dit il faiblement.
Tartaglia: Pourquoi ?
Dit-il en se tournant vers lui.
Zhongli: Tu te mets en danger, pas que toi, mais tes proches aussi. Et pas que ça...Tu devrais profiter de la vie que tu as surtout qu'elle et courte. Tu peux te battre au quotidien sans être contraint à faire des missions comme là.
Explique ce dernier passant le gant remplis de savon sur le dos du roux.
Tartaglia se remit droit, la tête dans ses pensées. Il n'avait jamais pensé à démissionner de son travail et de quitter la Tsarine.
Est-ce qu'il devait quitter son travail ?
C'était à réfléchir...
Zhongli : Je dis ça...Pour toi. Pour ma part, je n'ai pas vraiment besoin de moras donc bon...
Il ria un peu nerveusement.
Zhongli continua de le laver, passant son bras sur son torse sans pour autant se mettre de face pour ne pas le gêner passant le gant sous le bras du roux pour atteindre le torse du roux.
Le rouquin frémissait, mais essayait de contenir ses rougeurs. Il se laissa faire, mais détourne le regard.
Tartaglia: J'y réfléchirai...
Zhongli : Et...Pour moi? Que comptes-tu faire ?
Il redoutait sa réponse, mais il avait besoin de savoir.
Le brun continua de le laver, descendant un peu, sans aller trop loin, faisant ses bras, sa nuque, se rapprochant du roux...
Tartaglia: Pour toi ...?
Il se tourna vers lui, mais rougit en voyant si près de son visage.
Tartaglia: Je... Tu restes ici évidemment...
Zhongli : ...Tu es sûr ?
Le brun le regarde, malgré leurs proximités, il arrivait à rester...Calme.
Malgré que quelque chose se forma en lui...Posant sa main sur sa joue en une douce caresse.
Tartaglia frémit sous sa caresse, mais pour cette fois, il soutient son regard sérieux bien que ses rougeurs le trahissaient un peu.
Tartaglia: Oui...
Zhongli souri rassurer.
Zhongli : Alors je maintiendrais chacune de mes promesses, jusqu'à la fin.
Il l'embrasse au front, tendrement, et lentement ferment ses yeux.
Le rouquin se sentit rougir davantage, mais souriait sous son baiser. Un doux frisson lui parcourt le corps tandis qu'il déplaça sa main contre la joue du brun pour une lente caresse.
Souriant à sa caresse, Zhongli colla son front à celui du roux, lui faisant un bisou esquimau.
Zhongli : Je veillerais a jamais à toi...
Son regard était doux, protecteur, et remplit de cette chose...
De ce qu'on appelle, l'amour, l'envie, le désir de tout faire pour cette personne. Malgré que le brun n'en a aucunement connaissance.
Tartaglia lui sourit tendrement.
Tartaglia: Après que moi, j'ai essayé de veiller sur toi...
Ria-t-il nerveusement.
Zhongli : Tu n'as plus besoin de t'inquiéter.
Souriant, il continua, allant le masser au dos voulant le relaxer au maximum.
Tartaglia soupira d'aise en le sentant le masser, ses muscles étant un peu contracter. Il ferma les yeux et mit à la tête en avant laissant sa nuque a découvert.
Le massage se prolonge alors, allant jusqu'à la nuque.
Zhongli : En parlant de promesse...Je t'ai promis un combat non ?
Tartaglia frémit et retient un léger gémissement, les joues un peu rouge.
Tartaglia : On avait dit ça oui, mais je voudrais attendre que tu sois en forme complètement... Tu viens à peine de reprendre ta vraie forme et avec ce qu'il s'est passé hier...
Zhongli : Je suis en forme. Rassure-toi, je suis rétabli.
Affirme ce dernier, continuant sans vraiment prêter attention à l'état du roux.
Tartaglia: Tu peux juste... Ne pas t'attarder sur ma nuque...
Dit-il en échappant un très léger gémissement, tout rouge.
Zhongli: Pourquoi ? Ça te fait quoi comme sensation ?
Il continue ces légères caresses regardant le roux, aillant très bien entendus son gémissement... Curieux.
Tartaglia serra les dents pour empêcher ses gémissements de sortir malgré ses rougeurs qui s'amplifiaient. Il n'était pas non plus dans la meilleure des positions pour pouvoir se défendre.
Tartaglia: C'est assez gênant à expliquer... Mais c'est une drôle de sensation... Agréable... Bien trop agréable...
Murmura-t-il pour ses derniers mots.
Comprenant un peu mieux, il se stop, souriant.
Zhongli : Alors le grand Tartaglia a une faiblesse finalement ?
Dit il amusée, tout en finissant de le laver.
Le rouquin se mit à rougir en détournant le regard.
Tartaglia: Il en faut bien une...
Dit-il en s'enfonçant dans son bain plein de mousse.
Zhongli lui embrasse la tête.
Zhongli : Personne n'est invincible, tout le monde a une faiblesse...Même les Archons.
Tartaglia remonta son regard vers lui.
Tartaglia: Pour toi, je pense avoir une petite idée ~
Il avait une petite idée pour se "venger"...
Zhongli le questionne du regard, ignorant lui-même sa propre sensibilité.
D'un sourire malicieux, il sortit son bras de l'eau et attrapa sa queue qui passait par là, la caressant le bout
Tartaglia: C'est ça ton point faible !

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