Chapitre 2: Ma lance

Le rouquin le regarda puis passa son bras derrière son dos pour le coller à lui d'une façon protecteur.
Tartaglia : Bonne nuit petit dragon...
Il ferma les yeux et fini par s'endormir rapidement.
Le petit dragon souri quand il voit qu'il le laisse rester avec lui, puis ferme ses yeux, repliant sa queue contre eux, puis murmure.
Zhongli : Bonne nuit...Tartaglia...
Il prend un des bras du roux contre lui...


Le lendemain


Tartaglia ouvrit lentement les yeux, papillonnant des paupières et se retourna regardant le jeune garçon. De son bras libre, il passa ses doigts sur sa joue. Depuis hier, il ressentait une étrange sensation quand il était près de lui... Comme si... Son âme voulait lui passer un message et ça... Ça le perturbait.
Bougeant sa tête vers lui, un petit sourire se forme, sa queue bougeant un peu vers le roux.
Tartaglia: Qui es-tu vraiment...?
Avait-il murmuré faiblement.
Soupirant de ne pas avoir plus de réponses, le rouquin lui embrassa le front avant de se lever et de sortir avec son haut en main.
Sentant sa source de chaleur disparaître, il gémit un peu, avant de finalement à son tour ouvrir les yeux...
Zhongli : ...Tartaglia...?
Il le cherche du regard, mais paniquant un peu, il sortit puis le voit soulager.
Venant d'enfiler son haut, il le regarde en souriant.
Tartaglia: Je suis toujours là
Le brun va vers lui, tendant les bras...Trop petit pour l'embrasser au front tout seul.
Tartaglia: Je n'allais pas te laisser ne t'en fais pas...
Il le prit dans ses bras en souriant.
Aillant un petit ronron satisfait, il l'embrasse au front.
Zhongli : Merci...Tarta !
Tartaglia lui sourit tendrement avant de lui faire un bisou esquimau.
Tartaglia: Mangeons un bout et partons, on a encore beaucoup de chemin à faire.
Zhongli : D'accord !
Sa queue bougée joyeusement.
Tout sourire, il lui rend son bisou esquimau.
Zhongli : Je tiendrai jusqu'à la fin du voyage si j'ai de la viande !
S'exclame ce dernier.
Le rouquin se mit à rire et le reposa à terre.
Tartaglia: Mange, le temps que je défasse le camp.
Il se mit alors à défaire la tente et toutes les affaires.
Le brun mange alors un de ces sandwiches spécial viande, tout sourire, puis va vers Tartaglia tendant un sandwich.
Zhongli : Toi aussi !
Le jeune homme venant tout juste de finir sourit au plus jeune prenant le sandwich.
Tartaglia: Merci.
Et croqua dedans fermant le sac.
Zhongli : Tu penses...Que je pourrais trouver une lance en chemin ? Pour que je puisse attaquer si besoin...
Demanda ce dernier hésitant, tout en le regardant manger, il finit de se préparer.
Tartaglia: Une lance ?
Il le regarda surpris.
Tartaglia: Tu utilises la lance toi ?
Dit-il en souriant.
Zhongli : ...On va dire que oui.
Dit il hésitant, ne voulant pas trop en dire tout de même...
Tartaglia: Je pense t'en trouver une sur la route...
Dit-il en réfléchissant.
Zhongli : Merci !
Puis il porte alors un des sacs pour la tente.
Zhongli : Partons alors !
Tartaglia: Tu ne veux pas que je le porte ?
Dit-il en se mettant derrière lui.
Zhongli : Sa ira !
Il s'avance alors vers le nord veillant à ce que le roux le suive.
Ce que Tartaglia fit sans hésiter. Et c'était parti pour un deuxième jour de marche.

Cette fois-ci, ce fut Zhongli devant qui veille à ce qu'il croise aucun ennemi pour ménager son "protégé".
Le brun faisait abstraction de toute penser.
Voulant en aucun cas être déconcentré.
Puis en milieu de journée, il arrive proche du dit camp...Alors Zhongli les emmène dans une caverne creusée...
Tartaglia: Et bien... On est arrivé plus tôt que prévu malgré notre arrêt.
Il posa les affaires dans la caverne et se rapprocha du camp discrètement.
Mais Zhongli le stop.
Zhongli : Pose-toi. Attends ...
Il avait saisi son bras le fixant.
Tartaglia se tourna vers lui un sourcil levé.
Tartaglia: Pourquoi attendre ? J'y vais, j'en finis vite plus on rentre...!
Zhongli: Réfléchis ! Leur chef et pas loin ! Au lieu de taper dans le vide, attends que le soigneur parte ! Il part dans quelques minutes !
Dit, il tenant fermement son poignet ses pupilles devenant dorées donnant plus de force a sa prise.
Tartaglia serre le poing, supportant sa poigne.
Tartaglia: Je n'ai jamais attendu et jamais fait de stratégie pour une mission, j'ai toujours plongé dans le tas tapant tout ce qu'il me tombe sous la main.
Zhongli: ...Je comprends mieux ses cicatrices alors.
Il le lâche.
Zhongli : Fais comme tu veux. Je peux me défendre. Attaquer. Mais pas soigner.
Il ne bougea pas attendant qu'il parte alors.
Tartaglia: Je suis un guerrier pas un stratège.
Il se baissa à sa hauteur et lui embrassa le front.
Tartaglia: Restes en sécurité...
Sortant ses armes qu'il fit tourner dans ses mains, il s'éloigna marchant lentement vers le camp.
Zhongli, serre les dents puis va prendre un camp ennemi par l'arrière un peu plus loin...Les ennemis alertés par la présence du roux s'éloignent, laissant une lance à porter de main.
Elle était grande, mais c'était mieux que rien.
La prenant, il se concentre puis murmure.
Zhongli : ...Je dois trouver ma lance avant lui. Rapidement.
C'est ainsi qu'armer d'une lance, il fait un détour de manière à ce que Tartaglia ne le voit pas, se frayant un chemin sautant, esquivant chaque attaque avec aisance, son regard doré ressorte.
Attaquant dans les airs au besoin...
Pendant ce temps, Tartaglia en finit avec les pilleurs voyant par moment Zhongli, les pupilles brillant d'admiration aimant sa façons de se battre, puis se rapproche rapidement de l'endroit été la lance.
Zhongli accéléra, mais passa au-dessus de Tartaglia pousser par un ennemi qu'il tranche en deux avec sa lance le regard doré, une aura imposante émaner de l'enfant, sans voir que Tartaglia était en dessous il s'élance en prenant appui vers le coffre avec le chef devant...Qui soigna sans mal tous les ennemis de Tartaglia et de Zhongli, les entourant tous deux de nouveau.
Zhongli : ...Personne ne se mettra au travers mon chemin. Cette lance m'appartient !!!
En arrivant devant l'entrée, le rouquin en entendant la voix du brun se stoppa et malgré qu'encercler par les ennemis la scène d'un œil perçant, ses lames pleines de sang.
Mais les ennemis soigner laisse pas le loisir au roux d'observer tranquillement.
Au moment où Zhongli allait s'élancer à nouveau une ombre surgis du ciel, atterrissant devant Zhongli lui déblayant le chemin...Un jeune homme masqué, entourer d'une aura voyante verte, qui en voyant Zhongli se stop.
???: Morax...?!
Zhongli l'ignore et va vers sa lance, entaillant rapidement le soigneur, mais fut entouré de 8 pilleurs. Avec 2 archers qui le tenaient en cible.
En voyant la scène et visiblement exténué l'inconnu voit alors Tartaglia se plaçant devant lui.
???: Qui que vous soyez. Aider le.
En disant cela il tua tous les ennemis entourant le roux, posant un genou au sol, sa lance lui permettant de rester conscient s'appuyant.
Tartaglia regarda l'inconnu, mais fila directement vers le brun, tuant les piliers sans problème et fit apparaître un arc pour s'occuper des deux archers en une flèche. Le rouquin reprit ses épées et se rapprocha du seigneur, qu'il tua de sang-froid, neutre.
Tartaglia : Prend ta lance dépêche-toi...
Sa voix était neutre sans trop d'émotion et regarda dans le vide.
Zhongli récupère sa lance sans attendre, puis l'inconnu va vers eux leur saisit le bras et les éloigne de l'endroit d'un bond haut, atterrissant plus loin, non loin d'un lac.
Zhongli avait perdu connaissance, mais tenait sa lance.
L'inconnu regarde Tartaglia.
Xiao : Je suis Xiao. Et toi ? Et qui es-tu pour lui ?
Tartaglia: Je n'avais pas besoin de ton aide pour partir de là-bas...
Il rangea ses armes, alors que ses yeux étaient passés au violet. Il secoua la tête pour essayer de se calmer et pour les faire redevenir bleu.
Tartaglia regarde le petit dragon.
Tartaglia: Un simple compagnon de route...
Xiao: ...Compagnon de route ?
Il regarde l'endormit visiblement tendus, regardant la lance.
Xiao: ...Je le connais. Et je comptais récupérer la lance pour lui rendre.
Le jeune homme regarde le roux de haut en bas.
Xiao: Vous n'êtes pas un humain banal. Ça se sent. J'espère que tu ne comptes pas le tuer...Tu as du sang sur les mains...Et pas qu'un peu.
Il était calme. Pas menaçant, au contraire, il voulait lui poser des questions... Notamment sur l'état de son maître ! Morax que fait-il dans cet état ?! Il l'avait reconnu à sa façon de se battre et a ces attributs qu'il a entrevus lors de ces sauts.
Tartaglia se retourna pour se laver un peu, enlevant le sang qu'il avait sur lui.
Tartaglia : Alors si tu le connais, emmène-le loin de Liyue, loin de moi...
Il savait maintenant, rien que la lance, cette lance légendaire qui appartenait à l'archon géo. Mais il ne devait absolument pas rester avec lui, si la Tsarine était au courant... Et été au courant qu'il savait...
Eux deux prendraient cher...
Xiao: Vous savez qui il est ?
Sa voix se faisait sombre, restant à l'écart du roux, mais pas trop pour lui parler et veiller sur l'endormi...
Tartaglia: Je connais l'histoire de cette lance et à qui elle appartient...
Il se releva mais resta de dos aux deux garçons.
Tartaglia: Alors je crois que j'ai vite compris...
Xiao: Alors tu dois savoir que quelque chose cloche sur son état actuel. S'il est avec toi, c'est qu'il a ses raisons. Il n'est pas dans sa forme normale.
Il regarde le roux.
Xiao: Seul moi, me souviens de lui, connaît son histoire, ainsi que sa vraie nature. À présent, tu connais son identité...Je ne peux pas l'aider. Il n'est pas mon maître actuellement. Je n'obéis qu'à Morax.
En disant ces mots, il posa quelques choses dans les bras du brun, sa seconde boucle d'oreilles, puis Xiao disparut...
Le rouquin serra les dents.
Tartaglia: Tsss...
Maintenant, qu'il connaissait son identité, sa vie et la sienne étaient compromises... Si quelqu'un parler, ils étaient tous les deux dans un sacré merdier. Son masque de tueur disparut et regarda le plus jeune dormir. Un soupir sorti de sa bouche tandis qu'il se rapprocha du brun et le prit contre lui, le portant à leur petit camp.
Durant le trajet, le brun se réveille, mais semblait... Ailleurs, comateux...
Tout engourdit et sans aucune force.
Il ne sentait plus rien...Mais en voyant sa boucle d'oreilles manquante, et sa lance, il sourit, mais avait aucune force...Tout ce qu'il put faire avant de s'évanouir à nouveau, et de prendre la boucle dans sa main.
Tartaglia posa le jeune sur le matelas de la tente et le regarda dormir se posant milles questions de plus il fallait qu'il garde l'identité du jeune pour lui, c'était dans leur intention a tous les deux. Il repensa à la mission...
Merde...
La lance...
Il devait faire quelque chose pour duper le reste du monde... Il retourna au camp et rechercha une lance à peu près identique. Il en prit une qui traînait au sol.
Tartaglia : Elle devrait faire l'affaire... J'espère juste que ça sera suffisant jusqu'à tant que Zhongli reprenne une forme "normale"...
Il fallut plusieurs minutes de plus, pour qu'il se réveille à nouveau... Se tenant la tête.
Zhongli : Ugh...
Il grimace sentant des douleurs par endroit...Puis en voyant Tartaglia, sourit, mais en voyant l'air sérieux, et maussade de ce dernier, se fige.
Zhongli : ...Tartaglia ?
Tartaglia tourna les yeux vers lui et essayant de sourire.
Tartaglia : Enfin réveiller ?
Le rouquin se rapprocha, mais juste pour poser la lance près d'eux.
Zhongli sentait que quelque chose n'allait pas.
Zhongli : Qu'est-ce qui s'est passé...? Je me suis évanoui...Et j'ai la lance et ma seconde boucle d'oreilles...
Tartaglia: Je ne sais pas trop... Je me battais pour regarder derrière... J'ai juste aperçu un jeune homme t'emmener plus loin avant de partir...
Il nettoya la lance et la mit de côté en s'asseyant près de lui.
Aillant l'esprit dans les nuages encore, pas vraiment apte à réfléchir...
Zhongli : Je vois...
Xiao.
Il le connaît que trop.
Mais...Il ne devait pas lui parler pour garder son secret...Mais cette boucle qu'il a dû lui donner lui, le fait sourire doucement regardant sa main, puis il colle sa lance contre lui.
Zhongli : ...Elle est en sûreté maintenant...Ta mission et une réussite ! Bravo !
Le brun lui sourit...Mais cette ambiance...
Été lourde.
Pesante.
Sans qu'il ne comprenne la raison même de cette sensation.
Tartaglia: Pas vraiment... Je dois rentrer avec une lance maintenant et je pense ramener celle-là...
Dit-il en montrant l'arme derrière lui.
Tartaglia: Je vais essayer de la customisé un peu pour la rendre plus... Rare.
Il lui sourit faiblement avant d'attraper le sac de nourriture.
Tartaglia: Mangeons un peu. J'irais juste me laver pour nettoyer le reste du combat...
Il prend un sandwich et en tend un au petit dragon.
Zhongli regarde le roux...Il se sentait mal.
Zhongli : Qu'est-ce... Qu'il y a ? Tu n'es pas normal...J'ai fait quelque chose de mal ?
Malgré ces faibles forces, il va vers le roux, son cœur le serrer.
Tartaglia se contenta de garder bien enfoui en lui de nouveau secret avec les siens dans son cœur, il devait faire semblant... Encore... Son masque, il devait remettre son masque au plus vite sinon il allait craquer. Mais il sentait que sa relation avec le jeune garçon à ses côtés s'était... Fragilisé ? Minimisé ?
Il ne savait plus vraiment comment se comporter sachant la vérité.
Tartaglia: Non, tu n'as rien fait... Ce n'est rien, ça va passer... Juste quelques séquelles du combat...
Ria-t-il nerveusement.
Zhongli resta silencieux à sa réponse, il mentait...
Il lui avait souvent montré des faux sourire, et ce rire nerveux lui confirma.
Mais il ne dit rien, acquiescent simplement.
Zhongli : Je...D'accord...Je vais chercher alors des herbes médicales pour t'aider...On est tranquille autant que tu te reposes.
Il se lève difficilement, s'aidant de sa queue, allant doucement en dehors du camp.
Profitant que le dragon s'éloigna pour se lever, se déshabiller et filer dans l'eau. Il s'assoit au milieu du lac avec juste sa tête hors de l'eau, la tête pleine de pensées qui se bousculait et s'entortiller entre elles.
Qu'est-ce qu'il devait faire maintenant...
Ça devenait dangereux pour eux deux, mais il ne pouvait pas non plus le laisser en liberté dans cet état...
Le brun été partit alors dans les alentours, cherchant des herbes pour le roux.
Zhongli : ...Pourquoi...J'ai cette sensation...? Ça fait mal...
Grimaçant se tenant le torse, il serre les lèvres, son cœur le serrer, lui donnant l'impression qu'il se tordait dans tous les sens.
Il utilisa sa veste pour transporter toutes les herbes pour Tartaglia...Il en prenait.
Encore.
Encore.
Et encore.
Inquiet pour lui.
Inquiet...Pour eux deux.
Ses yeux deviennent dorés sans qu'il ne le sache, sa queue bouger pas du tout...Comme morte.
Zhongli : Est-ce que...Je devrais partir maintenant que j'ai ma lance...? Au pire, je resterais comme ça...Mais au moins, je ne le dérangerais pas.
D'un pas lent, la capuche sur lui, cachant tout son visage, il rentra posant l'amas de plantes non loin de là où été Tartaglia, se recroquevillant en boule de dos, comme s'il dormait, sa queue immobile, ne le recouvrant pas.
Soupirant, il secoua la tête pour égoutter sa tignasse et se rapprocha du bord le corps toujours dans l'eau. Voyant toute les herbes, il se mit à sourire tendrement. C'était peut-être un dieu, mais... Pour le moment, ce n'était qu'un petit garçon perdu...
Tartaglia: Zhongli...?
Il avait une voix douce et légèrement suppliante.
Mollement, en guise de réponse, il bougea sa queue.
Tartaglia : Je...
Il ne savait pas vraiment comment formuler sa phrase. Il se mordit la lèvre et soupira.
Tremblant un peu, il articule sans se retourner.
Zhongli : ... Finis ta phrase...S'il te plaît.
Tartaglia: Je suis désolé...
Il sortit de l'eau, se sécha avec une serviette et se rhabilla rapidement. Il se mit derrière le jeune garçon et mit ses mains sur ses épaules...
Tartaglia: Mais... Je pense... Qu'on devrait se séparer...
Sans contrôler les tremblements de sa voix, son cœur se serra, ses mots lui faisaient du mal sans vraiment comprendre. Il s'était attaché à lui et maintenant, il en souffrait...
Mais il le savait...
Ça fera mal durant la séparation...
Le brun se figea, restant muet de force sachant que s'il bouge ses lèvres ses larmes tomberait...Mais finalement...
Zhongli : ...Pourquoi maintenant ? Ici ? Après que je me sois évanoui...?
Il se retourna de face à lui, retirant les mains sur ses épaules les pupilles dorées.
Zhongli : Tu me mens...! Tu es bizarre ! Où est la personne qui m'a aidé ?! Sauver ?! Tu...Tu n'es plus pareil depuis mon réveil, je le sens ...!
Son cœur le serrait, sa colère de son impuissance, et sa tristesse dans ses larmes, le mettait dans tous ces états.
Il comptait partir, mais il voulait au moins comprendre.
Mais ces émotions imploser, larmes aux yeux, il se recule le fusillant du regard.
C'était son "ami"
"Sauveur"
Et maintenant il se débarrasse de lui comme ça ?!
C'était, car il s'est évanoui sur le champ de bataille ?
Ou parce qu'il ne l'a pas aidé ?
Ou qu'il a fait qu'à sa tête et qu'il a foncé dans le tas ?
Tartaglia serra la mâchoire détournant la tête. Le voir dans un tel état lui tordait l'estomac. Un goût acide lui arriva dans la bouche, ce qu'il allait dire lui brûlait la gorge.
Tartaglia : Je ne veux pas que tu rentres avec moi ! Ta place n'est pas avec un meurtrier comme moi ! Et... Et ! Et je ne veux pas m'occuper de toi !
Cette dernière phrase lui déchira le cœur... Mais c'était pour sa sécurité...
Il voulait protéger son ami d'une mort imminente s'il le suivait en ville.
Le brun se figea.
Plus un mot ne sort pas.
Les larmes s'accentuaient, mais il ne renifle pas une fois.
Zhongli avait son cœur brisé, ses poings été serrer, et menacer d'aller sur le visage du roux. Mais il savait que s'il faisait ça, ça le tuerais. Lentement, il retire sa veste, qui cacher ces cornes, ainsi que sa queue, puis prend la lance de dos à Tartaglia, murmurant.
Zhongli : J'avais espéré... Espérer que tu m'aides et qu'un jour je puisse tout te dire...Mais au final, je suis destiné à être seul...J'espère que toi, tu auras plus cette solitude et que tu trouveras quelqu'un qui sera à tes côtés... Désolé. J'aurais juste dû me laisser mourir ce jour-là. Mais bon...On a tous nos secrets.
Au lieu d'utiliser sa force dans son poing, il l'utilise avec sa queue le faisant bondir loin, avec une force phénoménal, une des boucles d'oreilles tomba.
Le rouquin, se sentant de nouveau seul, craqua. Cette douleur dans sa poitrine lui compressait le cœur tellement que des larmes apparaissaient à ses yeux. Il leva le bras et le fracassa contre la pierre derrière lui, faisant un énorme trou dans la roche.
Tartaglia: Je préfère te voir vivant que mort à cause de moi...
Tartaglia se releva mollement rangeant ses affaires, mais sur sa route de retour, trouva la deuxième boucle d'oreille du jeune brun. Il la serra dans sa main et la garda sur lui. Si vraiment un jour... Ils se recroisent... Il lui redonnerait...
Et c'était parti pour le chemin inverse de deux jours.
Le brun de son côté bondissait de branche en branche jusqu'à finalement glisser.
"Fait attention petit !"
Se retournant, il avait cru entendre la voix du roux par habitude.
Se mordant les lèvres, ces barrières se brisent et hurla.
Il hurla de douleur.
Il céda complètement. Frappant le sol, ses pupilles dorées deviennent peu à peu noir, jusqu'à finalement entendre des pilleurs non loin, en les voyant, il fonce vers eux...Les tuant sans une once de sympathie.
Mais le hurlement, et les cris de douleur des pilleurs alarme Xiao non loin, en voyant son "maître" ainsi il se rapproche, mais quand il approcha, Zhongli lui met la lance sous la gorge.
Zhongli : Part.
Xiao: Mais tu sembles-
Zhongli : LAISSE-MOI SEUL !
Perdant la raison, il allait attaquer, mais Xiao disparut et un Fatuis le vois alors, et vois le massacre...Il s'enfuit alors.
Zhongli se met en boule, recroquevillé, tremblant, sans couverture, sans cette chaleur qu'il aimait bien... Seul.
Il était 13h à peine.
Mais il était épuisé et trop à bout pour bouger...Il s'était mis a vu de tous. Cherchant plus à se cacher.
Durant sa marche, le rouquin marchait telle une coquille vide. Il pensait encore à son ami qui devait être plus que détruit par sa faute. Mais ses pensées furent tout de suite envoler à cause d'une personne qui lui rentra dedans. Tombant au sol avec cette personne, quand il vit que c'était un Fatui nouveau dans l'organisation, il arqua un sourcil.
Fatui: Ah ! Monsieur Tartaglia ! Vous tombez bien ! Nous devons prévenir la reine, la Tsarine !
Tartaglia : Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous rend aussi affolé ?
Fatui: Je suis tombé sur un dragon !
La panique prit le rouquin, mais se reprit vite en se relevant.
Tartaglia: Je vais m'en occuper, montrez-moi ou il est...
Le Fatui hocha vivement la tête et lui montra le chemin.
Zhongli ne dormait pas vraiment, et commençant à se sentir faible, n'aillant pas manger et froid, il rampa jusqu'à se retrouver dans une grotte...
Des morceaux de bois si trouvé, récemment utiliser pour du feu, mais le brun si réfugie se cachant au fond, ses pupilles noirs habituer à l'obscurité, il pouvait tout voir.
Il se sentait comme mort.
Son cœur battait faiblement.
Zhongli se remet en boule, se frottant la tête contre une fleur...Elle sentait bon, mais ça lui compresse le cœur, alors se force à garder ses yeux fermé, et à se cacher contre sa queue en boule.


Lorsque les deux Fatuis arrivèrent, Tartaglia vit le champ de bataille. Le Fatui regarda partout, mais ne trouve pas le petit dragon qu'il avait vu, il n'y a pas quelques minutes. Le rouquin soupira.
Tartaglia: Tu as dû rêver...
Il avait eu une pointé d'espoir de retrouver son petit dragon.
Le Fatui, déboussolé, s'excusa et s'en alla, laissant le rouquin sur place.
Mais une chose avait échappé au Fatui.
Des minuscules taches de sang.
Elle était minuscule, mais présente.
Zhongli en frappant le sol, c'était blesser à la main, mais n'avait rien sentit.
Ce dernier était toujours dans la grotte immobile, tremblant, en larme, et un peu blesser a la main rien de grave...Malgré que ses yeux été toujours noir.
Sauf que Tartaglia remarqua les gouttes de sang qui partaient dans une direction bien distingue. Il la suivit en regardant partout, ne souhaitant pas être suivi, et arriva devant une grotte.
Tartaglia: Zhongli...?
Murmura le rouquin ne voulant pas alerter les alentours.
Aucune réponse.
Mais le brun l'avait parfaitement entendu.
Il se redresse lentement, regardant vers la direction de la voix. Sans bouger.
Tartaglia: Je sais que tu es là... Je te sens...
Il commença à s'engager dans le noir, à tâtons.
Le fixant, de ses pupilles inertes, il sort sa lance.
Zhongli : Fais un pas. Et je te promets que tu vas regretter ce que tu me fais au centuple, sans me contenir.
Le rouquin s'arrêta.
Tartaglia: Je suis désolé pour ce que je t'ai dit... Mais je voulais que te protéger...
Zhongli : Tu m'as menti. Ma fait espéré que j'avais droit à un semblant de vie normal ! A.... À avoir mon premier ami ! Et tu dis ça, après m'avoir jeté ? Pour me protéger ? Me protéger de quoi au juste ? On ne peut pas me tuer ! Personne ne le peut ! Je suis immortel !
Il s'avance vers le roux, ses pupilles noirs.
Zhongli : Tu as tué mes espoirs. Et "Zhongli" avec. Laisse-moi. Ne me fais pas regretter de ne pas avoir utilisé ma force tout à l'heure sur toi, et pas avec ma queue pour m'éloigner.
Sa voix était grave, c'était sa véritable voix qui ressortait, montrant sa haine.
Zhongli : Ne joue pas au suicide en continuant.
Tartaglia fronça les sourcils.
Tartaglia: Alors va si, fait ce que tu voulais faire ! Défoule-toi ! Mais je ne me laisserai pas faire aussi facilement.
Dit-il en s'avançant vers son "ami".
La queue apparaît de nulle part, tentant de faire reculer le roux, voulant frapper à son torse.
Morax n'utilisera pas sa lance.
Il le tuerait.
Son but et de le faire partir.
À jamais.
L'enlever de son esprit.
L'enlever de sa vie...
L'enlever de son cœur !
Morax : PART !
Mais rapidement, il attrapa sa queue le tirant par celle-ci avant de la plaquer au sol avec son corps.
Tartaglia: Maintenant, on va parler !
Grognant à sa prise, cette fois-ci, il fait intervenir la lance voulant qu'il le lâche la faisant passer proche du roux d'un mouvement vif d'un doigt.
Morax: LÂCHE-MOI!
Frappant le sol, ce dernier se fissure, et ceux malgré ses pupilles noirs.
Tartaglia ne dit rien et retient son poignet dans une poigne ferme au-dessus de sa tête.
Tartaglia: Calme-toi !
Dit-il d'un ton calme.
Tartaglia : Je vais être obligé d'employer la manière forte si tu ne te calmes pas !
Morax: Je t'ai prévenu qu'en t'avançant, je ne serais pas d'humeur.
Il fait repasser la lance proche de Tartaglia...Sans le toucher toujours bougeant simplement un doigt.
Morax: De quoi veux-tu parler au juste?! J'ai tout dit, je n'ai rien à ajouter désormais.
Tartaglia prit un air sérieux et ses yeux tournèrent au violet.
Tartaglia: Maintenant, ça suffit !
Une aura violette l'entoura et bloqua les gestes du brun.
Tartaglia: Tu vas m'écouter sans faire d'enfantillage ! J'ai été méchant tout à l'heure pour te faire fuir et te sauver de la Tsarine !
Morax: Et tu t'ai dit "hey, et si je mentais à Zhongli ?" Alors que je t'ai montré que je savais me défendre ! Tu m'aurais expliquer cela ne se serais jamais passez comme ça ! Et me sauver de quoi ?! Qu'est-ce que tu me caches ?! Et ce n'est pas avec cet air "menaçant" que je vais me calmer au contraire.
Il bougea faiblement et difficilement son petit doigt, et la lance se plante en creusant le sol proche du roux encore une fois...Mais Morax refuser de toucher le roux.
Sauf que le rouquin le vit parfaitement et prit un sourire de défi.
Tartaglia: Ben alors ? Tu as des problèmes de vue ?! Qu'est-ce que tu attends pour la planter ta foutu lances ?!
Morax: Et toi ?! Qu'est-ce que tu attends ?! Vas-y ! Tente de me tuer ! Au lieu de me détruire comme ça ! Tue moi ! Libère-moi! Essaye ! Fais comme tous les autres !
Hurla le brun, le fixant ses pupilles sans couleur... Sa lance ne bougeant plus.
Il lui faisait mal.
Plus il le voyait.
Plus il avait son cœur qui lui infliger cet douleur.
Plus il restera plus il est confus.
Plus il sentais ces émotions se chambouler.
Morax: ... Achève-moi...
Tartaglia le regarda sans réelle émotion visible. Il leva son bras et fit apparaître une épée d'eau, mais elle était violette. Il l'a leva au-dessus du jeune dragon.
Tartaglia: Alors je vais te donner ce que tu veux...
Morax attendit, le regardant faire, la lance s'écrasent au sol, la queue du brun perdit toute son énergie.
Son petit corps ne supportait pas autant d'abus sur ces "forces" en tant que Morax. Mais il regardait l'épée.
Prenant un peu d'élan, mais avec force, il planta son épée... Juste a quelques millimètres du visage du brun, le sol fissurer. Son regard s'attendrit peu à peu.
Tartaglia: Je ne veux pas te tuer... Je ne pourrais pas te faire de mal parce que je tiens à toi... Tu es mon ami...
En voyant les prunelles des yeux du roux, cela fait souffrir le brun...
Morax: Idiot...! Tu aurais pu...Je ne suis pas ton ami. Je suis qu'un monstre, un archon...Qui se doit de rester seul, à jamais, pour toujours...
Il eut des larmes aux yeux malgré ces paroles.
Tartaglia: Je sais ce que tu es... Mais tu resteras mon ami...
Il passa sa main sur sa joue.
Tartaglia: Tu es mon petit dragon...
Morax: ...Quoi ? Tu sais...?
Il regarde le roux interrogateur, mais a sa main sur sa joue, son premier réflexe a été de poser sa main dessus, ses larmes continuant.
Tartaglia: Je ne suis pas idiot... Je connais l'histoire de ta lance et à qui elle est destinée.
De son pouce, il essuya ses larmes.
Réalisant qu'il avait trop sous-entendu qu'elle lui appartenait, il soupire.
Morax : ...Et avec ça, tu n'en as déduit qu'un enfant, avec l'apparence d'un dragon été Morax ?
Il rit un peu d'amusement...Calmer de sa colère noire, ses pupilles redevenant peu à peu marron clair.
Tartaglia: Xiao me l'a confirmé juste après...
Le rouquin se releva du brun mais garda son regard planter dans le sien.
Morax: ...Tu me cachais donc bien un truc. D'où ce changement que tu as eu quand je me suis réveillé. Et cet abandon.
Il se redresse lentement.
Morax : ...Je ne t'ai rien dit. Je t'ai caché la vérité. Que vas-tu me faire ?
Tartaglia: Je ne savais pas trop comment me comporter en sachant la vérité et j'ai commençait à avoir peur... Peur pour ta sécurité ...
Il lui sourit faiblement.
Tartaglia: Rien à part rester à tes côtés. Faut bien qu'un plus grand s'occupe de l'enfant que tu es...
Morax: ...Tu veux rester avec moi ? Malgré ça ?
Ses pupilles brillent doucement devenant peu à peu dorées.
Tartaglia: Je ne suis pas mieux que toi...
Sourit le jeune Fatui. Il passa sa main dans la chevelure du petit brun et l'ébouriffe sauvagement.
Le faisan rire un peu.
Morax: ...J'accepte, mais, me fait plus mal... Ne me quitte pas...Plus jamais...J'ai frôlé la folie avec ça...
Puis tremblant, et commençant à sentir le contre coup, il rampe pour être contre Tartaglia, s'essuyant le visage.
Morax: ...Si tu promets. J'accepte d'être "Zhongli"
Tartaglia: Je te le promets... Je me promets aussi de te protéger... Et de garder un œil sur toi...
Il l'attrapa pour le coller à lui pour l'enlacer tendrement.
Tartaglia : Faudrait aussi que tu me dises comment tu as fait pour te retrouver dans un corps d'enfants de treize ans...
Zhongli respire doucement apaiser, enlaçant le roux fort.
Zhongli : ...Câlin. Et après, je t'explique. Mal au cœur...
Le rouquin mit la tête en arrière, la collant a la paroi de la grotte, caressant les cheveux du brun et se put se permettre de caresser ses cornes.
Il ronronne doucement, sa queue reprenant vie, bougeant de gauche à droite joyeusement.
Zhongli: ...Si tu veux...Pour faire simple, je suis maudit à cause d'une sorcière. Qui si je n'ai pas la preuve de sympathie véritable ou d'un amour véritable, je resterais dans ce corps d'enfant.
Tartaglia: Ça va être compliqué avec ton caractère...
Ria-t-il.
Zhongli : Hey ! Avant sa j'en avais ! À force d'aider des inconnus...Même si après j'effaçais ma présence dans leur souvenir... Seuls Xiao a gardé ces souvenirs.
Il cache son visage, sa queue se figeant, visiblement venant de penser à un truc.
Tartaglia le voyant se figer, il mit sa tête sur son poing, qui était appuyer sur sa cuisse.
Tartaglia: Tu as fait une connerie.
Zhongli : Non ! Non je...C'est voulu, j'ai pensé à autre chose...Que je ne dirais pas !
Il devient très rouge.
Zhongli : Peu importe ! Maintenant, que tu sais ça, ne m'appelle pas gamin ! Ou petit !
Tartaglia: Pourquoi tu rougis ? Petit~
Il sourit malicieusement.
En l'entendant, il lui bondit dessus se plaçant sur lui.
Zhongli : Rien et m'appelle pas comme ça !
Le rouquin passa ses bras autour de sa taille.
Tartaglia: je suis taquin alors me tend pas la perche comme ça ...~
Ria-t-il en tirant la langue.
Zhongli : Mais-
A sa prise, il se raidit, perdant toute force, s'allongent sur lui.
Zhongli : Ok...
Sa voix devient soudainement faible, ses yeux se ferment, sa main blesser été sur le roux.
Zhongli : Sommeil...D'un coup...
Sa queue vient alors caresser le visage du roux.
Tartaglia: Tu es fatigué et blessé... Je te pose et je reviens... Je vais aller chercher mes affaires pour être plus confortable ...
Il décala le dragon de lui et se leva.
Zhongli lui saisit le bras.
Zhongli : Tu as promis de pas me laisser...! Je t'accompagne ! Je refuse d'être seul...Plus jamais...
Il se relève, malgré qu'engourdi.
Tartaglia: Je vais te porter alors... Tu ne me suivras pas dans ton état...
Il le prit dans ses bras le serrant fermement contre lui, à l'entrée de la grotte, il observa les alentours veillant à ce qu'il n'est personne. Ne sentant personne, il sortit et parti vers la sortie de la forêt pour récupérer ses affaires.
La nuit montrait le bon de son nez et le rouquin décida de s'arrêter près d'une rivière montant le camp.
Tartaglia : on sera bien ici, tu pourras récupérer...
Zhongli sourit, somnolant contre lui.
Zhongli : Tant que je suis avec toi, tout me va...
Murmura ce dernier, restant contre lui, sa queue s'enroule alors au bras droit du roux.
Tartaglia: Faudra bien que tu me rendes ma main pour que je puisse te soigner... Petit dragon~
Dit-il en souriant et lui caressa la tête.
Un petit ronron se fait entendre, puis il relâche sa prise, bien que molle sur son bras.
Zhongli : Oki...Tarta...
Il frotte son visage contre Tartaglia souriant, sentant à nouveau cette chaleur qui en quelques heures lui avait affreusement manquer.
Le rouquin lui caressa la joue avant d'attraper de quoi le soigner. Il prit sa main et lui désinfecta puis banda sa petite main.
Le regardant faire, il se sentait arriver vers les bras de Morphée.
Zhongli : Dodo...Avec toi...
Son cœur battait fort, mais...Cela lui faisait plus du tout mal.
Zhongli : Au chaud...
Tartaglia: Tu es vraiment câlin pour une personne solitaire...
Il le prit contre lui et lui caressa la tête ainsi que ses cornes.
Zhongli : "Ce sont les personnes les plus solitaires qui ont le plus besoin d'affection."
Murmura ce dernier, puis doucement sa queue viens se faufiler sous le haut du roux lui caressant le dos, pour lui faire un peu plaisir a lui aussi.
Zhongli : ...Il y a qu'avec toi que je suis comme ça.
Avoue ce dernier, baillant.
Zhongli : Dodo...
Puis finalement s'endort contre lui, calant sa tête sur le torse du roux.
Tartaglia frémit sentant sa queue dans son dos, mais passa sa main dans son dos lui caressant.
Tartaglia : Je me demande bien pourquoi...
Le rouquin sourit et embrasse le front du jeune brun avant de le rejoindre dans les bras de Morphée.

Le lendemain


Zhongli dormait toujours, sa queue bouger un peu, mais Zhongli s'accrocher toujours au roux.
Visiblement à faire un cauchemar...
Tartaglia se réveilla lui, sentant une pression sur son torse. Il ouvrir lentement les yeux et regarda son ami. Il lui caressa la tête pour essayer de l'apaiser.


La queue du petit dragon se fige alors, et semble se calmer au simple contact de sa main sur lui.
Baillant, le rouquin sourit continuant sa caresse. Le petit brun avait l'air de se calmer.
Au fur et à mesure de ces caresses le plus petit se réveille, en allant davantage contre Tartaglia au chaud.
Zhongli : Tout.... Chaud...
Suivit de quelques ronrons.
Tartaglia ne pouvait pas s'empêcher de le trouver mignon même en sachant qui il était, rien que voir cette bouille d'enfant contre lui, il ne se sentait nullement gêné de leur position.
La queue du plus petit viens doucement s'enrouler autour du bras droit du roux, comme pour le protéger, tout en tenant fermement sa main contre lui, tel un doudou.
Tartaglia: Zhongli... On devrait y aller... On a encore une journée de marche pour rentrer...
Il monta sa main sur ses cornes.
Zhongli se réveille alors, ouvrant ses yeux qui étaient redevenus marron, mais s'accrochent au roux... Défaisant sa prise sur son bras.
Zhongli : Humhum...
Il approche ces cornes à ses mains comme pour en avoir encore un peu...
Le rouquin sourit les caressant davantage en le voyant se réveiller.
Tartaglia: Je vais devoir te porter pour le retour ?
Zhongli : Non, non... Ça ira...
Ronronnant un peu, il ouvre totalement ses yeux, souriant.
Zhongli : Bien dormis ?
Tartaglia : Bien dormi... Tu as pu reprendre assez de force ?
Zhongli : Oui... Ça devrait aller.
Il regarde vers sa lance et d'un mouvement de doigt le fait se rapprocher de lui.
Zhongli : Sa devrait aller.
Souriant après ce tendre réveil, il bouge pour ne plus être contre le roux...Bien que cela soit à contre cœur.
Tartaglia: ah ! Oh faite !
Il mit sa main dans sa poche et en sortit la deuxième boucle d'oreille.
Tartaglia: Tu l'as fait tomber lorsque tu es parti en trombe...
En la voyant un immense sourire se forme et la prend.
Zhongli : Merci...!
Il la mit précieusement dans sa poche.
Zhongli : ...Il me faudra un sac.
Le rouquin se releva en s'étirant.
Tartaglia: Un sac ?
Zhongli : Pour transporter ma lance, et mes boucles d'oreilles sans crainte...Dans ma poche sa glisse facilement.
Dit-il, en regardant sa précieuse poche. Après ça, il prend sa lance, luisant à son contact.
Zhongli : Et...J'espère pouvoir aller en ville sans crainte...De nombreux marchés à esclave se sont développés ces derniers mois...
Tartaglia : Tu ne peux pas la faire disparaître comme moi avec les miennes ?
Dit-il en fouillant ses affaires.
Tartaglia: On va essayer de les éviter le plus possible, je n'ai pas envie de te voir acheter et emmener.
Zhongli : Dans mon état actuel, je ne peux pas, a moins d'après m'évanouir a nouveau...Et je te suis.
Il se rapproche du roux, le suivant de près, sa queue bougeant lentement, sur ces gardes.
Tartaglia lui tend un sac.
Tartaglia: Prends ça déjà, ça sera suffisant.
Il prit le reste sur son dos et reprit sa marche.
Tartaglia: On arrivera dans la nuit, faudra faire attention, c'est pratiquement l'heure où ses marchands sortent...
Zhongli acquiesce prenant le sac, puis réduit la taille de la lance pour la faire entrer dans le sac, puis continua sa marche.
Zhongli était inquiet.
Car face à des humains, il ne devait pas utiliser sa "force", ni sa lance.
Les pilleurs, c'était différent.
Là...Ce seront des habitants de Liyue.
La ville qu'il doit protéger en priorité.
Baissant le visage, il tente de plus y penser.
Zhongli : Pourquoi...Tu travailles pour la Tsarine ? Ce n'est pas vraiment un travail ordinaire et les gens y travaillent quand ils ont besoin de Moras, mais tu n'en as pas besoin...Alors pourquoi ?
Continuant de marcher, il se gratta la joue avec son doigt.
Tartaglia: C'est mon père qui m'a conseillé de rentrer chez les Fatuis... J'étais un jeune garçon compulsif et assoiffé de bataille... Mais travailler pour la Tsarine ne m'a très peu calmer et le contraire est arriver... Je suis devenu accro au combat. Tout le contraire que mon père avait imaginé malheureusement.
Zhongli le regarde intriguer, puis un grand sourire se forme.
Zhongli : Une personne voulant assouvir sa soif de combat...Laisse-moi deviner. Tu as trouvé personne pouvant te tenir tête ?
Tartaglia: Les derniers qui ont essayé sont morts...
Zhongli sourit et se place devant lui, sa queue bougeant joyeusement de gauche à droite.
Zhongli : Tu oublies quelques choses-là.
Tartaglia le regarde étonner.
Tartaglia: J'ai oublié quoi ? Monsieur, je sais tout
Lui sourit le rouquin.
Le brun tire sa langue, et le touche avec sa queue.
Zhongli : Sa te dit, quand j'aurai récupéré ma forme normale, d'essayer avec moi ?
Tartaglia: Hum... Pourquoi pas, mais faut d'abord que tu récupères ta taille adulte parce que mon petit dragon, tu as beau avoir de la force, je te plaque au sol sans problème
Dit-il en se penchant rapprochant son visage du sien.
Ce dernier place sa queue entre son visage et le sien, et répond simplement.
Zhongli : La ferme...Tu as eu de la chance, je n'étais pas moi-même...
Affirme ce dernier en croisant les bras.
Tartaglia: Eh ! On verra ça minimoys !
Ria malicieusement.
Une veine apparut, et il lui bondit dessus le plaquant au sol.
Zhongli : Je ne suis pas un minimoys !
Sa queue s'agite alors derrière lui, malgré qu'il souriait amusé.
Non, en définitive, il appréciait beaucoup trop cet homme, et la moindre occasion pour jouer avec lui, il la prendrait.
Tartaglia regarda leur position, mais la gêne n'était pas là, son état d'enfant faisait blocus. Il se mit à rire et à grande vitesse, il se relève en prenant le brun sur son épaule en sac à patates.
Tartaglia : Aller fini de jouer, passons aux choses sérieuses !
Il tient alors bien son jeune ami avant de se rapprocher d'un lac. Il avait posé ses affaires pas loin et continue sa marcher vers l'eau.
En voyant la rivière, le plus petit panique.
Zhongli : Non, non, non !!!
Il détestait prendre des bains en nature comme ça, mais en voyant les priorités, il jette son sac avec sa lance et sa boucle d'oreilles dedans aux côtés des affaires du roux, mais s'agite toujours.
Zhongli : Pas ça ! Pitié ! Pas ici !
Tartaglia : Ce n'est que de l'eau~
Le tenant toujours fermement contre lui avec un sourire sadique.
Tartaglia: Aller ! À la flotte !
Il sauta alors dans l'eau tout habillée et avec le dragon. Remontant vite à la surface en riant.
Mais le petit galérer à rester à la surface.
Il n'avait pas été dans un lac ou une rivière depuis qu'il a cette apparence avec sa queue qui était un poids énorme.
Zhongli : aide... moi!
Il était en train de couler comme une pierre.
Le rouquin le retient contre lui pour le garder à la surface en souriant.
Tartaglia: Je ne voulais pas te faire couler !
Toussant un peu, il se tient au roux.
Zhongli : Je sais...Ce n'est pas grave, c'est juste qu'avec cette petite taille, ma queue et un gros poids...
Complètement tremper, il secoue sa queue qui jette de l'eau sur le roux.
Tartaglia: Fait attention que je ne te coule pas !
Dit-il en riant, mais il recula dans l'eau pour au moins que le brun est pied, l'eau lui arrivant à la taille.
Tartaglia: Au moins, ici, je peux te lâcher. Et tu as pris un bain !
Zhongli croise les bras, gonflant ses joues.
Zhongli : ... Idiot.
Dit-il tout rouge, se cachant le visage derrière sa queue.
Malgré qu'il va dans l'eau de lui-même...Pour asperger Tartaglia, souriant.
Tartaglia se mit à rire et l'aspergea à son tour. Le rouquin avait l'impression d'être à nouveau un grand frère, ça lui plaisait beaucoup... Il avait beaucoup eu du mal à se défaire de son titre lorsqu'il a quitté sa famille, ça lui pesait sur le cœur, mais depuis l'arrivée du brun dans sa vie, une petite flamme reprenait vie.
Zhongli rigoler.
Sourie.
Jouer.
Été...Léger.
Jamais il n'avait été ainsi.
Mais avec lui...C'était naturel.
Au fond...Il voulait rester comme ça pour continuer à jouer avec Tartaglia.
Après quelques minutes à s'éclabousser, le rouquin attrape le dragon contre lui le chatouillant, le mettant sur lui.
Devenant un peu rouge, il se mettent à rire aux éclats, s'agitent contre le roux.
Zhongli : C'est de la triche ça !
Tartaglia: M'en fiche ! Je te tiens !
Continue ses chatouilles en riant le chatouillant sur son ventre et les côtes.
Rigolant deux fois plus, le plus petit été démuni, et avait des larmes aux yeux à force de rigoler, agitant sa queue.
Zhongli : Tu verras quand j'aurais ma vraie forme ! Il y aura revenge !
Tartaglia s'arrêta pour le laisser respirer en souriant.
Tartaglia: J'ai hâte de voir ça, mais je ne compte pas me laisser faire !
Zhongli sourit et voulut l'asperger, mais glisse et finit par tomber sur lui, dans l'eau.
Sous le coup, le rouquin tomba en arrière se trouvant avoir le petit brun à califourchon sur lui.
Tartaglia : Attention ! Tu t'es fait mal ?
Sonner, il fait un "non" de la tête, restant sur le roux, sa queue bougeant plus.
Zhongli : Un peu sonner mais c'est bon...
Il ne réalisait pas sa position...
Tartaglia passa sa main sur la joue du jeune en souriant, dans un geste fraternel.
Tartaglia: On a bien joué... On ferait mieux de sortir de l'eau et se sécher pour repartir...
Zhongli: D'accord...
Revenant à lui, ses joues deviennent rouges, et ses pupilles dorées, se redressant un peu.
Zhongli: Merci...De m'avoir rattrapé...!
Tartaglia: Je n'allais pas te laisser te faire mal...
Sourit-il en se redressant sur ses coudes.
Zhongli été complétement rouge, aillant l'esprit ailleurs.
Zhongli: ...Oui...Mais enfin...Bref !
Il se décale, précipitamment.
Tartaglia se redressa.
Tartaglia: Tu es sûr que ça va ? Tu es tout rouge !
Zhongli: Oui, oui!
Il détourne le visage.
Tartaglia se leva et enleva son haut pour l'essorer.
Tartaglia: Ça va aller toi ?
Zhongli: Oui... Ça ira.
Souriant au roux, il fait de même avec son haut. Et secoue sa queue comme un chien.
Le rouquin sourit et se rhabilla sortant de l'eau.
Tartaglia: Rentrons avant que la nuit ne tombe.

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