14- New-York

Vitali

─ Qu'est ce qu'il t'arrive tu es sur un nuage ? On ne te reconnaît plus, s'étonne Zian.

─ Il est amoureux c'est évident forcément ! Sérénité assure ! se moque Will.

─ Sérénité ? Je demande en grognant agacé par ces deux commères.

─ Oui comme tu ne nous la présente pas... je lui ai donné ce petit nom qui lui va bien je trouve.

Je lui donne des coups, il rigole, tente de me repousser sans succès puisque nous sommes en première classe dans un avion.

L'hôtesse de l'air nous fait les gros yeux.

─ Zian défend moi, dis lui toi aussi, réclame Will.

─ Je suis d'accord avec Will, approuve ce traitre de Zian.

Nous allons passer le week-end de fin février à New York, j'y retrouve ma famille. Ce sera studieux aussi, car nous allons rencontrer des actionnaires de notre boite.

Les réunions de travail se passe bien et nous avons souscrit un second prêt pour augmenter la taille de la société, ça fout la trouille les montant en jeu.

─ Gloups, résume Will.

Nous visitons le Moma, après avoir marché un peu dans les rues de la capitale, admirant la cinquième avenue. Il va être temps de lacher mes copains, j'ai un truc à faire seul.

─ Pourquoi ? geint Will.

─ Parce que je ne suis pas votre mec, bande de nuls.

─ On peut rester entre pote ? insiste ce lourdaud.

─ Je veux faire du shopping et c'est privé ! Allez faire vos affaires de votre coté. Tu as parlé d'aller faire du vélo à central park.

─ Tu veux faire du shopping, toi ? s'étonne Zian.

Will comprend aussitôt le chameau.

─ Il veut acheter un cadeau a Sérénité.

Merde ce con m'a grillé.

Je voudrais mentir, mais c'est ce que je compte faire en effet.

─ Je veux juste acheter un souvenir à quelqu'un.

─ OK, il est amoureux ! c'est incroyable. Tu avais raison Will, s'exclame Zian.

─ Mais non ! qu'est ce que vous imaginez tout de suite ! Des vraies nanas !

─ Allez on t'accompagne on va t'aider, exige Will. On est des experts en cadeaux. Il ne faut pas te planter et la vexer. La première question c'est un cadeau à combien ? Ça compte pour savoir où aller.

─ Ce n'est pas pour mon amoureuse. Je veux acheter une bricole ...un souvenir à quelqu'un. Je compte faire les magasins pour les touristes, ne perdez pas votre temps.

─ Allez avoue tout !

─ Crétin... bon qu'est ce qu'on peut offrir ?

─ Un bijou ?

─ Plus simple !

─ Une casquette des yankees stadium ? propose Will.

─ Super ! Je vais en prendre une pour moi aussi.

─ Et pour nous ? tes copains ? quémande Zian.

J'achète quatre casquettes pendant que les deux idiots se font un check ravi.

─ On cherchera une fille avec cette casquette, ça ne sera pas dur de la trouver, chantonne Will.

─ Faites !

Je lui prends aussi une mini statue de la liberté. Conscient de me comporter comme un amoureux les deux autres sont surpris.

Fana

Il est parti en voyage à new York et m'a ramené des cadeaux, j'en suis resté soufflé. Par contre il m'a demandé de ne pas mettre la casquette pour l'instant.

─ Pourquoi me l'offrir alors ? je demande perdu.

─ Mes copains étaient avec moi quand je l'ai acheté, inutile de te dire qu'il cherche la personne qui la portera.

Je ne sais pas comment on en est arrivé là, mais moi qui parlait d'un petit copain secret ... je me retrouve avec un petit copain secret.

Vitali me propose l'amour libre et je peux aller avec d'autres si je veux, ça ne m'intéresse pas du tout. Je l'ai dans la peau lui et personne d'autres. Il m'a promis de me prévenir s'il allait avec quelqu'un d'autre. Il passe de plus en plus de temps avec moi, se montre inventif dans notre sexualité et me comble.

J'apprécie notre secret. Nos coups d'œil quand nous nous croisons à la fac faisant mine de ne pas nous connaitre. Nous poussons le vice à ne pas nous assoir l'un de l'aurte à la bibliothéque ou à la caféteria. Ces copains me parlent de plus en plus souvent et lui aussi sans se douter un instant de notre histoire.

Il passe tout son temps chez moi et va forcément se lasser de notre vie de « couple ». En tout cas, nous avons testé l'immense baignoire à deux et c'est vraiment génial. Tous les soirs après les cours, nous bossons ensemble sur le patio. Il travaille son droit ou s'occupe de sa societé pendant que je révise mes cours.

Il est sérieux et concentré.

Pendant qu'il était parti à New york, j'en ai profité pour trier les papiers de ma grand-mère. Il y a de nombreux documents avec une valeur historique. De nombreux écrivains veulent écrire un livre sur ma famille, je n'ai jamais accepté pour l'instant.

Je m'attaque à ses stocks de médicaments avec une boule au cœur. Elle gardait des herbes médicinales, que je brule en un dernier hommage. Je suis content que Vitali ne soit pas là, il me trouverait ridicule.

J'ai réalisé en admirant les flammes qui s'agitent sous mes yeux qu'il a changé. Autant il était odieux au début de notre relation, maintenant il vit chez moi et je le trouve plutôt respectueux. Il m'aide si je demande, mais ne se mêle de rien.

Le soir de la Saint Valentin, nous avons passé la journée ensemble. Je réalise que nous sommes ensemble secrètement depuis trois mois.

Son téléphone sonne alors que nous sommes au lit tous les deux, le lit extérieur qui permet d'admirer les étoiles. Il me montre son appareil, c'est son copain Will qui appelle.

─ Pourquoi tu m'appelles ? marmonne Vitali qui m'a enlacé.

─ Je me demandais où tu étais ?

─ Si je te le disais tu ne me croirais pas !

─ Avec Sérénité ? Dis-moi oui ! j'ai parié avec Zian.

─ Oui ! Trouvez vous queqlu'un merde, râle Vitali en raccrochant.

Il se penche sur moi pour m'embrasser.

─ J'ai tout entendu vous etes vraiment proche.

─ Trop proche parfois !

J'éclate de rire, savourant ses calins.

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