Chapitre 3 - Natsu Dragnir
Le week-end enfin là, la nuit apportait un bon sommeil réparateur pour beaucoup, sauf quand vous avez eu la veille une chimiothérapie comme moi. Mais ça ne m'empêchera pas de vivre un peu. Malgré mon état de fatigue je décide de sortir alors que tout le monde dort.
Je continue ma découverte de magnolia, un endroit charmant il est vrai, mais je ne connais pas vraiment le coin, j'écoute donc ma musique, marchant sans vrai but, ma fatigue se fait plus présente quand j'arrive enfin devant la forêt.
Me tenant à un arbre je reprends mon souffle doucement et avance prudemment jusqu'à la clairière avec difficulté, me posant enfin à l'ombre du cerisier qui se trouve en son centre. De jolie fleur jaune y sont déposer ou quelques papillons viennent si poser.
C'est joli et reposant, et je pense seulement maintenant que si je ne préviens pas mon père de ma sortie matinal je serais dans la mouise à mon retour. J'attrape mon téléphone et envoie un message à mon frère afin qu'il prévienne papa. Faut dire que mon père n'y connaît pas grand-chose au texto.
Une fois ma respiration retrouvé je me trouve une position malheureusement assez inconfortable contre le tronc de l'arbre. Je réfléchie à ma vie. Mon cancer qui me tue à petit feu, me faire des amis qui devront accepter de me perdre, est-ce réellement une solution ? C'est égoïste de s'attacher à des gens pour finalement les abandonner.
Ça ne ferait qu'engendrer que plus de souffrance, et bien plus de cœur briser à ma disparition. Mais où trouver l'espoir donc j'ai besoin, ce monde dans lequel je vie est tellement différent des livres que je lis. Chaque émotion pourrait être une force. Une force que l'on pourrait exploiter afin de se remettre de n'importe quelle blessure.
Mais ce que ma mère disais souvent était quelque chose qui me plaisait davantage, elle me disais que deux âmes sœur avait le don de partager leur force, leur énergie intérieur, ne faire qu'un, que c'était un résidu de la magie qui avait quitté ce monde y a bien longtemps, et ça, je les toujours enviée, même si trouver son âmes sœur dans ce monde et prouver cette théorie semble bien irréalisable, surtout dans mon cas où je n'ai sûrement plus que un ou deux ans à vivre grand maximum.
Et après ça on me demande de retrouver un peu d'espoir, quand on connait mon destin cela semble irréalisable, cela ne m'aidera pas à guérir. Ça ne m'aidera pas face au cancer et c'est sûrement pour ça que je n'en ai plus. Ou du moins que je n'arrive plus à en avoir. Pour y arriver j'aurais besoin de vivre sans avoir peur.
La peur, ressentir cette émotion n'est pas toujours facile. Ça ne se contrôle pas ce genre de chose, et si je veux contrer une maladie si puissante, si je n'y mets pas toute ton âme comment voulez-vous que l'effet soit assez puissant pour m'aider.
Je souffle doucement sentant une migraine approcher, ma main tente de la stopper en appuyant fortement sur ma tête quand un contact se fait sur mon épaule, surprise j'en oublie ma migraine et me retourne.
- Salut le centre du monde ricana le jeune garçon
- Pourquoi tu m'appelle comme ça ? Et qu'est-ce que tu fais là ? J'avais raison tu me suis, sais ça ?
- Sa sera ton nouveau surnom jusqu'à ce que tu me donne ton prénom s'installa t-il à mes coter ignorant mes questions
- Qu'est-ce que tu fais ! M'énervais-je voulant être seule
- Je m'installe ça ne se voie pas, je viens souvent au pied de cet arbre, je vais donc te squatter.
Je serais bien parti mais ma migraine était bien présente, me lever là maintenant ne ferais que me faire vaciller et tomber inquiétant sûrement ce jeune idiot qui m'énervait déjà. Pourquoi suis-je partie de chez moi dans cet état, je me maudis.
- Alors ? Comment tu t'appelles ?
- Pourquoi est-ce que tu t'intéresses à moi... Regardais-je le sol baissant le ton de ma voix
- En fait tu as l'air sympa.
Le regardant finalement dans les yeux il ne semblait pas mentir, mais je ne voulais pas d'ami, je ne voulais faire souffrir personne. J'étais le poison qui les ferait souffrir alors qu'ils n'ont rien demander. Et pour leur épargner sa je ne leur demandais même pas leur avis. J'étais égoïste mais j'avais un cœur.
- Tu sais quoi je resterais ici jusqu'à ce que je connaisse ton nom me dit-il affichant un sourire énorme sur le visage
C'est les joues rouges que je détournai les yeux, une larme se manifestant sans en connaître la raison. Je l'effaçai avec l'aide d'un de mes doigts avant que cet idiot ne la remarque. Pourquoi insistait-il autant. Pourquoi ?
- C'est Lucy, voilà tu peux partir maintenant.
- Mh. Nan pas envie, moi c'est Natsu, dit moi Lucy si tu as 17 ans comment ça se fait qu'on ne sait pas vue au lycée ?
- J'étudie à la maison fini-je par dire avant de me relever me tenant à l'arbre avec difficulté
J'avais mal, tellement mal que je n'avais pas la force de le repousser, il s'est lever inquiet me touchant le dos, mais je me suis effondré sur les genoux me tenant la tête des deux mains les larmes aux yeux criant presque de douleur.
- Mais qu'est que tu as ?! Cria le rose inquiet
Je l'entends attraper quelque chose quand une sonnerie s'entend, il appelait quelqu'un, mais qui ? Les urgences ? Quand même pas. Je devais trouver la force de rentrer par moi-même.
- Maman ! J'ai un problème !
Commença maman ? Il appelait sa mère, mais pourquoi, puis alors que son torse était adosser contre mon dos, ses bras me tenant fortement, je sentie d'un coup une douce chaleur m'envelopper et mes douleurs se mirent à se calmer doucement, stoppant mes larmes, je ne savais ce qui les avaient arrêté mais dans un monde ou le destin joue avec nous, tout est possible nan ?
Je me relevais doucement le forçant gentiment à me lâcher évitant son regard d'inquiétude et partie de la clairière. Je l'entendis raccrocher et des pas qui devenait plus fort ce rapprochait de moi à grande vitesse.
- Que t'est-il arrivé ? J'étais inquiet là.
- Désoler de t'avoir inquiéter, j'ai juste eu une forte migraine, j'en ai perdu l'équilibre. C'est une maladie que j'ai, le syndrome de Wallenberg. C'est rare mais je les, et à cause de ça, ça peut arriver que je m'évanouisse...
Le mensonge ne fait pas partie de mon habitude, mais quand vous dite que vous avez un cancer la plus part des gens deviennent gentil avec vous par charité, et je ne voulais pas ça. Bizarrement je ne l'avais pas repoussé du chemin, au contraire, il me tenait m'aidant à marcher jusqu'à chez moi. Il n'avait pas cherché à en savoir plus sur mon état et j'avais trouvé sa touchant.
- Dit Lucy sa te dirais une sortie ? Je vais à la mer cette après-midi avec des amis... Si ça te tente sa serais sympa.
- Je ne veux pas de ta charité, puis de toute manière je suis prise ce week-end commençais-je à passer le portail de chez moi
- Bon bas le week-end prochain alors insistant une nouvelle fois en m'attrapant doucement le poignet
- Pourquoi tu insistes ? Je ne suis pas venue ici pour me faire des amis ! Criais-je
Je voulais qu'il parte, qu'il abandonne, je ne sais pas pourquoi mais je me laissais aller alors que je ne le connaissais pas, je ne l'avais que croiser. Je ne voulais pas changer, je voulais continuer de m'isoler, mais sa présence me rendait perplexe sur mes réels projet, avais-je finalement envie d'abandonner, pourquoi insistait-il, pourquoi ne me laissait-il pas en paix, j'allais mourir alors comment je pouvais m'attacher à quelqu'un, à qui que ce soit, je ne le voulais pas ! Que ce soit ami ou plus, je ne voulais plus souffrir.
- Je veux apprendre à te connaître me dit-il simplement calmant mes pensées
- Mais pourquoi ?! Lui criais-je déçu
- Aucune idée, mais j'en ai envie rigola t-il devant moi
- Mais pourquoi ? Abaissais-je la tête d'une petite voix
Alors que je ne comprenais pas pourquoi autant d'attention m'étais faite, Natsu sembla s'approcher de moi où je senti ses mains se poser sur mes épaules me forçant à relever la tête, croisant son regard, ses yeux onyx qui tentait de pénétrer mes sombre pensées.
- Je fais pas preuve de charité juste j'aimerais apprendre à te connaître.
- Et si je n'en ai pas envie.
- Disons que ça m'embêterait mais je pourrais rien y faire enleva t-il ses mains de mes épaules
- Alors vas t'en.
- Ouai mais non, dans un moment comme ça t'es sensé dire oui rigola t-il ouvertement
- Bas je dis non finis-je par sourire
- Je le savais ! Sauta t-il de joie me surprenant
A peine l'avais-je vue sautiller qu'une question me tourmentait, qu'avais-je fais pour le faire rire à ce point. Je le regardais le regard déçu ou curieux de savoir, tête sur le coter je l'interrogeais du regard.
- Je savais que tu avais un jolie sourire me dit-il d'une voix plus calme
J'étais surprise de sa réaction, je ne comprenais pas comment un garçon que je ne connaissais pas pouvais autant s'intéresser à une fille comme moi, je me renfermais. Je me sentais pas à l'aise avec lui, il était si familier, il me déstabilisait.
- Aller Lucy, accepte et après si tu n'aimes pas je te ramènerais chez toi promis.
- Bien j'accepte, mais pas tout de suite, je verrais sa plus tard quand j'en aurais envie, et pour le moment je ne veux pas d'amis.
- Bon très bien fit-il déçu, donc je dois attendre le week-end prochain pour te voir ou tu es disponible après les cours ?
- Tu es obstiné c'est dingue ça. Mais non. Pour répondre à ta question je ne serais pas disponible avant le weekend prochain mais sa veux pas dire que je veux te voir.
Alors qu'il semblait rire de mes dirent il accepta tout de même, m'aidant sans le lui avoir demandé à atteindre la porte d'entrer de chez moi avant de repartir en direction de chez lui. J'ouvris la porte me demandant s'il m'avait piégé, je venais seulement de me rendre compte que j'avais accepté de sortir avec lui et ses amis. Comment avait-il réussi ce prodige sans compter le fameux miracle de ma migraine, comment avait-elle réussi à disparaitre si vite. Mais mes pensées furent coupées net quand mon frère me sauta dessus.
- Tes folle de partir comme ça ! Le lendemain de ta chimio en plus ! Me refait plus une peur pareille ralla t-il en me prenant dans ses bras.
- Désoler Sting, je ne voulais pas t'inquiéter, acceptais-je son étreinte. Je vais me reposer
Apres ce moment entre frère et sœur je devais bien avouer que je ne pensais plus qu'à une chose, dormir. Je partie en direction de ma chambre ou je m'approchais difficilement de la fenêtre, d'où j'étais je pouvais voir Natsu s'éloigner, après tout peut-être que cette sortie m'aiderais à prendre une décision sur ce que je veux vraiment faire. Puis dans un geste lent je m'écrasais littéralement contre le matelas.
- Natsu... je ne peux t'accepter en ami si ce n'est que tu souffriras. Alors arrête d'insister. Et laisse-moi.
Cherchant à comprendre mes pensées qui s'entremêlaient, un début de migraine se fit, très vite mes yeux se fermaient tentant de dormir avec difficulté.
~•~
De son coter Natsu arrivait finalement chez lui ayant comme seule pensée Lucy, mais en regardant devant lui il pût voir une jeune fille qui l'attendait le sourire aux lèvres, il souffla simplement, quand elle le remarqua le sourire aux lèvres elle lui sauta au cou ou elle fut réceptionner d'un simple câlin rapide. À l'allure de jeune fille, cheveux court, blanc, elle le regarda de ses yeux bleu profond.
- Lissana que fait-tu là ?
- Je voulais te voir, te parler de quelque chose d'important, ça te dirais de marcher ? Ça m'aiderait.
- Si tu veux, alors par-là montrait Natsu le chemin opposer de la maison de Lucy
- Tu ne veux pas aller au cerisier ?
- Non sa ira j'y étais tout à l'heure pensa t-il à notre blonde
- Très bien...
Marchant doucement, tête vers le bas Lissana ne semblait pas très rassurer, Natsu quand à lui la regardait, s'excusant intérieurement, savant pertinemment ce qu'elle avait à lui dire, mais il fallait que sa sorte.
- Alors ? Dit moi tout Lissana, qu'a tu de si important à me dire souriait-il doucement tentant de la décontracter
- Oui alors heu... Désolé Natsu je. Voilà j'aimerais que toi et moi. Bas. Que. J'aimerais qu'on sorte ensemble...
L'information sortie, Lissana fermais les yeux ayant peur de voir une réaction négative dans le regard de Natsu, aucun son ne se fit entendre, il déposa sa main sous le menton de Lissana la forçant à le regarder, son sourire charmeur fut la première chose qu'elle vit, puis un regard de regret s'en suivit, chose qu'elle ne comprenait pas.
- Je suis désoler Lissana, mais je ne peux pas accepter, tu es l'une de mes amie les plus chère, mais je ne te voie pas ainsi, pardonne moi s'il te plaît.
- Je. Les larmes aux yeux elle lui sauta au cou pleurant à chaude larme. Je te pardonne Natsu.
Il resserra leur étreinte la rassurant doucement lui offrant de douce caresse dans le dos. Peu après ils reprirent finalement leur marche comme de simple et bon ami.
- Aller sourie Lissana, un jour tu trouveras le bonheur auprès d'une personne qui t'aimeras autant que nous t'aimons, même plus encore.
- Oui, j'aurais juste aimé que ce soit toi, ne t'en fait pas il me faudra juste du temps pour t'oublier...
- Je serais toujours là pour toi.
Après une demis heure les deux jeunes gens rentrèrent chez Natsu ou Grey les attendait à son tour voulant mettre la racler aux jeux vidéo à son meilleur pote, le sourire aux lèvres le défis fut accepter ou bien sur Lissana fut la bienvenue. Tous dans sa chambre manette en main lui et Grey combattaient tous les deux, il en profita pour leur annoncer une sortie à la plage d'ici peut-être quelques semaines.
- Toi qui n'aime pas l'eau on a eu du mal à te faire venir pour cette après-midi alors là j'aimerais savoir ce qui se passe dans ta tête.
Natsu manette à la main regarda Lissana du coin de l'œil, il ne pouvait pas le lui dire, pas devant elle. Grey qui regardait son ami compris qu'ils avaient enfin eux cette fameuse discutions et que quelque chose semblait le stopper dans ses dires.
- Tu sais quoi laisse tomber, c'est Jubia qui va être contente.
- Merci. Je t'en parlerais tout à l'heure promis...
Les partie défilait très vite engendrant une égalité frappants les deux concourant, un deal se fit aussitôt que Natsu perdit dans l'instant, déçu celui-ci devait répondre à une simple question de son ami.
- Vas-y lance ta question raja t-il de bonne humeur
- Mh. Ouai plus tard, et tu n'auras pas le droit de me mentir.
- Je te déteste.
- Il faut y aller les garçons, Erza nous attend en bas fini Lissana le nez sur son téléphone
Les deux garçons paniquant immédiatement descendirent laissant échapper un cri du père Dragnir leur demandant de ne pas casser la maison. Natsu rigolant de la situation partie en sautant les trois dernières marches de l'escalier tout heureux. Ses affaires récupérer il partit avec ses amis pour une après-midi de folie savant pertinemment qu'à partir d'aujourd'hui il allait pourvoir sympathiser avec une belle blonde.
Celle-ci couchée sur son lit elle regardait le plafond. Pensant à sa mère, à ce qu'elle ferait si elle la voyait ainsi, elle la pousserait à accepter cet inconnu dans sa vie, elle lui dirait que la vie est faite de risque et qu'il fallait en savourer chaque moment. Prenant finalement son carnet rose elle écrivit sa journée finissant par une citation moins noir que d'habitude cherchant dans sa solitude ce qu'elle allait bien pouvoir faire.
~•~
Nous sommes de cette étoffe sur laquelle naissent les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil
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