Adosser contre le rebord de la fenêtre, regardant le ciel. J'attendais son arrivé. La lune avait comme quelque chose d'hypnotique. Je soufflais en repensant à mon père, il avait réussi à joindre la mère de Natsu, faut dire que l'avoir en petit ami ça aide, elle nous a donné son numéro perso... Celle-ci n'avais d'ailleurs pas eu les réponses qu'ont désiraient, elle souhaitait que je passe à nouveau un scanner, comme si je n'en avais pas déjà eu assez. Mais bon, ça ne me dérangeait pas, car cette fois Natsu serait à mes coter.

Il commence d'ailleurs à se faire tard, j'ai reçu un message de lui y a environs une demis heure me disant qu'il allait arriver, mais j'ai comme l'impression que quelque chose la retardé, ou sa mère peut être, l'aurait-elle attrapé. Je pars me plonger dans mes draps, mon téléphone en main je n'ai toujours aucun message.

Aussitôt dit aussitôt fait comme on dit, un message, mais à ma surprise il n'était pas de Natsu, installer en grenouille j'écarquille les yeux en voyant que l'émetteur n'est d'autre que Jellal. Mais pourquoi ferait-il ça. J'ouvre finalement son message curieuse.

Jellal - hey Lucy ! J'ai cru comprendre que tu étais à magnolia. Sa tombe bien le mois prochain je vais voir une amie pour les vacances, début juillet quoi. Ça te dirait qu'on s'y retrouve ? Sa pourrait être sympa.

Comme si je n'avais que sa à penser. Jellal. Tu es bien le seul à vouloir continuer de me parler... je lui envoie finalement une réponse positive toute simple. Pour le moment. En espérant que... J'entends du bruit, part chance c'est avant que mes idée noir n'arrive que mon sourire prend place sur mon visage, ça ne peut être que Natsu. Je tourne la tête en direction de la fenêtre, a genou sur mon lit il est là, il arrive dans ma chambre non sans douceur tombant au sol me forçant à paniquer aussitôt, courant dans la seconde en direction de ma porte l'ouvrant, regardants dans le couloir ou Sting était déjà sorti inquiet de sa chambre. C'est dingue il est plus réactif que moi.

- Lucy ça va ? J'ai entendu un bruit. Tu n'es pas tombé ? Commença t-il a s'approcher de moi, paniquant presque je mis une de mes main en avant pour lui demander de s'arrêter
- Non t'inquiète pas j'ai juste fait tomber mon téléphone lui montrais-je que je l'avais en main
- Ha. Bon bas je retourne dormir.
- A demain.

Je ferme la porte, dos contre elle soufflant de soulagement devant un Natsu assis à terre me regardant un sourire béat sur le visage. Que vais-je faire de lui.

- Si tu comptes en faire une habitude, tes entrées devront être amélioré car là tu es mal partit ris-je en me rapprochant de lui
- Désoler du retard, ma mère refusais de me dire pourquoi ton père lui as téléphoné alors j'ai dû lui faire cracher le morceau.
- Ah oui, et elle a accepté comme ça ?
- Non... Une main derrière la tête semblait-il faire une pause. Elle a fini par comprendre que j'allais de toute manière être au courant demain, et elle voulait aller dormir.
- Tes pas possible ri-je de plus belle devant cet idiot, mon idiot. Aller viens Natsu je peux répondre à tes autres question si tu veux, mais je n'en sais pas beaucoup plus.

C'est tout heureux qu'il venue me rejoindre, à mon grand étonnement ce ne fut pas les questions qui me demanda en premier, non. Il s'était tout de suite jeter sur mes lèvres, me replongeant dans ce souvenir qui avait eu lieux tout à l'heure. Je le savourais le plus longtemps possible avant de le sentir se séparer de moi. Comment fait-il pour résister. Venant à coter de moi il se mit simplement en caleçon se glissant sous la couette attendant que je lui explique, alors que moi les joues rouge je ne pensais plus qu'à une chose. Me secouant la tête j'essayai de chasser mes pensées.

- Comment ne pas te sauter dessus Natsu ! C'est vraiment dur...
- Ha pas facile de me résister je sais. Tes pas mal non plus. Mais je veux savoir, c'est quoi c'est changement que tu as ?
- Je n'ai pas grand-chose à dire, sauf qu'après y avoir beaucoup réfléchie j'ai réalisé que depuis deux jours je n'avais pas eu la moindre migraine, pas de vertige, de nausée. Et tout à l'heure quand tu m'as ramené j'ai eu faim, vraiment faim, chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Je n'ai trouvé aucun dégoût à la nourriture aussi, je les même savourer.
- Mais c'est génial ça. Me surpris t-il à me prendre dans ses bras. Tu te rends compte de ce que sa veux dire, tu es sur la bonne voie.
- Oui. Je me demande juste si tu y es pour quelque chose, j'imagine que oui, mais est-ce que tu stop les symptômes avant qu'ils n'arrivent ou est-ce que tu me soigne doucement...
- J'aimerais te soigner si je devais choisir. Me libera t-il, gardant une de ses mains sur une de mes épaule, je ne pouvais que le regarder partageant notre regard, nous montrant la joie que nous ressentions tout deux en cet instant. En tout cas on en saura plus demain. D'ailleurs je devais partir avec ma mère de base mais comme je dors ici je ferais comme si je ne me suis pas réveiller, ton père m'y emmènera. Et moi je me ferais tuer plus tard quand elle découvrira qu'elle n'a personne à réveiller dans ma chambre. Déglutit-il me faisant penser à autre chose

Je rigolais, pauvre de lui, je lui en demandais beaucoup. Et pourtant il ne semblait pas malheureux ou effrayer, non, loin de là, il me regardait d'un grand sourire, me prenant dans ses bras que j'acceptais sans hésitation.

- Et ton père ? Lui ne va pas te tuer ? Demandais-je intriguer
- Non lui va récolter les restes pour me réparer. Se mit-il a rire m'entrainant avec lui en imaginant la scène que ce mélange pouvais donner
- Idiot arrête de me faire rire il est tard. Lançais-je mon poing sur sa tête 
- Haha. Tu as raison dormons, une longue journée nous attend demain.
- Mh.

Il a raison, je m'y suis préparer mais ayant retrouvé la forme je n'étais pas prête à m'imaginer encore au lit et ce pendant trois à huit semaines. C'était beaucoup. J'avais l'impression d'avoir assez de force pour continuer à vivre, faire les deux. Un doux rêve, continué d'avoir les bras de Natsu. J'en avais très envie. Peut-être que. Oui peut être qu'il viendrait me rejoindre ainsi tous les jours. J'aimerais bien. C'est seulement l'hiver que sa poserais problème, je suis une grande frileuse et laisser la fenêtre ouverte risquerais de me rendre malade. Je dois dormir. Stopper ces idées folles. M'endormant contre lui je profite simplement du moment présent d'être en sa compagnie.

~•~

Le lendemain Sting avait découvert Natsu en venant me réveiller, qu'elle idiote je suis, j'avais oublié de fermer la porte, pourtant je le savais bien que ces jours-là m'était dédier, forte heureusement grâce à sa je pu facilement le convaincre de ne rien dire à papa. Il avait quand même engueulé Natsu, même menacé espérant qu'il ne met pas toucher. S'il savait... Non il ne pas toucher hier soir, mais avant oui. Je regrette d'ailleurs que mes murs ne soit pas assez épais. Sting je te le promet, avec lui je serais heureuse.

Natsu était d'ailleurs devenu rouge après les menaces de Sting, par chance pour eux ils m'avaient fait rire stoppant leurs échanges, j'avais refermé la porte pendant que Natsu était partie par la fenêtre disant ne pas se contenir s'il me voyait me changer. Et pourtant une part de moi aurais aimé qu'il crac alors même qu'on en avait de toute manière pas le temps.

Depuis ce moment-là Sting ne l'avais pas lâché des yeux. Et moi j'étais immobile dans cette machine attendant que mon scanner se finisse. C'était long, très long. D'ailleurs en parlant de Natsu, quand nous l'avons emmené je ne saurais décrire le regard de sa mère à notre arriver, je n'avais jamais vue une personne devenir aussi rouge que les cheveux d'Erza.

Erza... Je me demande comment ils vont, j'avais pour projet de les revoir mais là le temps s'écoule et très vite je vais leur donner l'impression de mettre une distance entre eux et moi avant même qu'on ne devienne de bons amis. Une partie de moi espérait qu'ils posent leur question à Natsu, les bonnes questions qui le forcerait à dire la vérité. D'une certaine manière s'ils les posaient c'est qu'une partie d'eux devaient un peux penser à moi.

- C'est fini Lucy. Allez m'attendre dehors en salle d'attente, je viendrais vous rejoindre après avoir examiné ça.

Sortant sans discuter, enfin libérée de cette machine je partie rejoindre Natsu. Sting non loin rapprochait ses grand yeux des miens me faisant faire marche arrière collant donc mon dos au mur ne comprenant pas ce qu'il cherchait à faire.

- Quelque chose à changer chez toi.
- Hein ? Mes deux main devant moi je tentais de me protéger de son regard, en vain
- Pas ta gaieté. Tu sembles différente.
- Ha. Sting arrête tu me stress à te conduire bizarrement.

S'écartant enfin de moi me permettant de respirer il fit demi-tour se prenant une chaise fixé au sol, tombant à terre alors que je fermais les yeux je me mise à rire. Je voulais aller le voir mais à peine avais-je quitté le mur que je me pris une porte qui s'ouvrait tombant fesse contre terre.

- Si après sa on ose dire que vous n'êtes pas frère et sœur rigolais Natsu se tenant le ventre alors que je rageai viens Lucy je vais t'aider me tendait-il ses mains que j'acceptais me tirant vers le haut
- Et moi alors ? Se plaignait mon frère bras croisés contre la poitrine
- Trouve toi une copine Sting. Soufflais mon père c'est dingue ça, de qui tenez-vous cette maladresse. S'installa t-il sur un siège. Aller les jeunes, assis et pas bouger avant de tomber part la fenêtre.

On s'exécuta, il avait raison ont n'étaient tous deux de vrais catastrophe. Les minutes passaient, je sentais leur regard sur moi alors que je me contentais de faire de simple cercle avec mes doigts sur le bras de Natsu, sa calmait mon inquiétude. Jusqu'à enfin voir sa mère revenir avec les résultats nous emmenant dans une salle encore jamais vue.

- Bon alors là je ne sais pas ce qu'il se passe avec toi Lucy, mais tu vas me raconter tes journées depuis que tu es partie de l'hôpital, je dois tout savoir.
- Mais pourquoi, c'est grave ? Agrippant le tee-shirt de Natsu je pouvais la voir cherchant a savoir se qui clochais sur deux radio m'appartenant
- Non justement. Que je vous explique, cette nouvelle radio montre très clairement le cancer continuer de diminuer et ce sous aucun traitement. Je dois savoir ce qui provoque sa, donc tu ne bouges pas, tu t'assoies et j'écoute ton récit de ces dernier jours.

Ravalant ma salive je m'exécute regardant du coin de l'œil Natsu, allait-elle sentir que je n'allais pas tout lui dire, cette histoire d'âme sœur mais surtout ma première fois, Natsu. Je le vois transpirer ce n'est pas bon signe, mon père et mon frère sont là, si jamais elle me voit mentir je suis dans la merde et je crois bien que ça peut arriver, Natsu toujours transpirant part doucement s'asseoir près de moi comme pour me soutenir. Me laissant commencer mon récit alors qu'à cause de lui je suis bien moins sereine sur mes capacités à mentir face à cette femme.

~•~

On voit parfois plus clair dans celui qui ment que dans celui qui dit vrai. La vérité comme la lumière aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur