Chapitre 16 - Une histoire de chat

Sa faisait maintenant une bonne heure que j'étais réveillé. On était mercredi, Natsu n'avait pas cour aujourd'hui, j'allais donc pouvoir profiter de lui toute la journée. Avant demain. Le soir de la prière, avec Sting. Je voulais d'ailleurs monter chercher le collier de maman afin de le préparer au rituel comme on avait l'habitude de le faire avant, le rituel des quatre éléments comme l'appelait maman, bénir le collier dans toutes les directions.

On avait besoin d'une bougie blanche, d'une tasse d'eau, d'un petit bol de sel et d'encens. Chaque objet correspondant à l'un des éléments, Nord/Terre le sel, Est/Air l'encens, Sud/Feu la bougie et Ouest/Eau l'eau. J'avais déjà tous préparé. J'avais passé la matinée à les préparer les déposant en cercle sur une planche en bois. Il fallait le faire au moins 24h avant que la pleine lune n'arrive. C'était donc maintenant ou jamais. Mais il me fallait ce collier, le mettre au centre des quatre objets et allumez la bougie et l'encens.

Mais comme on m'avait interdit de reprendre les escaliers seule. Prétextant que c'était devenu trop dangereux dans mon état. Je n'avais donc pas la possibilité d'aller le chercher. Sting m'avais promis de le faire aujourd'hui a son retour. Il était à l'école, lui avait cours malheureusement. Il m'avait promis de l'installer dehors prêt de la balancelle, c'était important pour moi. Natsu ne serais pas là et je voulais pensée à lui, cet endroit était donc parfait.

Je n'avais quand même pas aimé qu'on me prive de remonter. Toutes mes affaires étaient là-haut. Mais alors que mon père était déjà contre, Sting s'en était mêler, à deux contre moi je n'avais pas eu le choix que de m'incliner. Peut-être avait-il raison. Peut-être pas. Je ne savais pas. Mais eux non plus.

J'étais là sur le canapé regardant le plafond, vêtue d'un short gris et d'un simple haut bleu marine laissant apparaître mon nombril, vêtement attraper sur le tancarville. Je pensais a Natsu, à ce qui c'était passée hier. Est-ce que j'étais vraiment prête à passer ce cap. Est-ce que j'en avais vraiment envie. Lui en tout cas en avait envie. Mais moi, alors que mon corps l'avais appelé à aller plus loin, mon esprit, lui, le laisserait-il faire. Après tout ce qui m'arrivait je n'avais jamais pensé à ça. Mais je ne voulais vraiment pas que ça aille trop vite, sauf que dans mon cas je dois profiter de chaque jour comme si c'était le dernier. Que faire.

Plonger dans mes pensées mon téléphone me sortit de là de sa simple vibration à répétition. Je le pris regardant nonchalamment qui sa pouvait être. Les yeux grands ouverts je me redressais d'un coup, c'était Natsu. Un sourire s'empara de moi à la simple idée d'entendre sa voix, je répondis toute heureuse telle une enfant de cinq ans.

- Natsu ?
- Ha ! Lucy. Tu vas mieux ?
- Oui, merci. C'est grâce à toi...
- Je n'y suis pour rien voyons. Je voulais te prévenir que je n'allais pas pouvoir venir, j'ai un gros problème et j'ai besoin d'aide, tu penses pouvoir te déplacer toi ? Tout en étant prudente ?
- Moi ? Mais je ne sais même pas ou tu habites, puis dit moi, c'est quoi ce problème ?
- Mh. t'inquiète je t'envoie l'adresse, je suis à cinq minutes à pied de chez toi. Mon problème ? Ralala je vais me faire tuer si tu savais, j'ai renversé un pot de peinture sur mon chat, aide moi à le laver s'il te plait.
- Mais comment tu as réussi à faire ça ? 
- Bas je peignais le mur à la demande de ma mère avec ses goûts bizarres là. Puis j'ai trébuché sur le pot qui c'est renverser sur Happy, mon chat.

Je m'étais mise à rire en imaginant cette scène, je ne connaissais pas cette facette de Natsu, après tout ça ne faisait pas longtemps qu'on se connaissait, l'imaginer aussi paniquer me faisait rire, je devais voir ça, je voulais voir ça. Mais comment faire, dans ma situation actuel jamais je n'aurais le droit de sortir.

- J'arrive Natsu. Promis je me dépêche.

J'allais devoir faire le mur pour la première fois de ma vie. Dans mon état, alors même que sur le chemin tout pouvais m'arriver. Sans oublier mon père qui se faisait déjà bien assez de souci pour moi. Mais si j'y arrivais vite Natsu serais la pour calmer tout effet négatif. Tempi ! Levais-je les poing déterminée. Je n'avais pas le choix. J'allais vraiment devoir partir inquiétant ma famille, pardonner moi mais j'ai vraiment envie d'y aller.

Je marchais sur la pointe des pieds jusqu'au jardin qui se trouvait derrière la maison, cette porte ne grinçant pas c'était parfait, de là je dû passer du coter de la cuisine ou mon père était, pas facile la vie surtout quand on a un gros karma comme moi, à quatre pattes je me glissait sous les fenêtre observant mon père assis sur une chaise son journal a la main. J'arrivais finalement devant la maison frôlant la haie à gauche de la maison. Entrant dans un angle mort des fenêtres de la cuisine et partie m'étant le GPS sur mon téléphone.

Qu'est-ce que j'étais en train de faire, mon pauvre papa que je laissais comme ça à la maison sans nouvelle, lui demandant d'accepter mes pires décisions. Je devrais être avec lui, et pourtant je marchais en direction de Natsu, oh papa si tu savais, je fais sa pour nous, c'est le peu d'espoir que j'ai encore, et c'est Natsu. Si su savais à quel point j'aime passer mon temps à ses coter.

J'arrivais d'ailleurs chez lui après dix minutes de marche, toute ces rues qui se ressemblais j'avais réussi à me perdre malgré le GPS sur mon téléphone. Quand il va m'entendre lui raconter sa il va se moquer de moi à son tour, sa maison était immense voilà qui m'étonnais, il ne m'en avait jamais parlé, on pourrait croire qu'il était le roi de cette ville, mon roi. Arriver devant la porte j'enclenchai la sonnette. Après quelque secondes j'entendis des pas violent s'approcher, c'était Natsu qui ouvrait la porte en furie, complètement paniqué.

- Lucy tu es en retard.
- Je me suis perdu esquivais-je son regard tête boudeuse
- Hein ? Mais je t'ai donné l'adresse.
- Oui ba même avec un GPS je suis capable de me perdre !

Et voilà, comme je l'avais prédit il rigolait de moi, de ma stupidités, cela dit au moins sa l'avais aidé à stopper sa panique, après un moment alors qu'il continuait de rire il me fit entrer. C'était pas seulement grand à l'extérieur mais aussi à l'intérieur, j'étais impressionnée.

- Bon ou est la victime ? 
- Ha. Là-haut, ça va aller pour monter ? Fermait-il la porte avant de venir s'inquiéter près de moi
- Oui oui je nais mal nul part je te rassure.
- Bien mais au cas où je reste derrière toi.
- Natsu.

Il me regardait, son regard devenant plus sérieux et plus doux à la fois, je l'embrassais, je savais qu'on était seul alors je me laissais aller, puis j'en avais besoin, j'avais besoin de son énergie, pardonne moi Natsu de t'en voler autant, mais je veux vraiment rester à tes coter pour toujours.

- Ca va Lucy ? C'est un endroit interdit ici. Me prit-il la taille glissant une main sur mon front
- J'en avais envie. Ris-je
- Sa me dérange pas, tu peux m'embrasser autant que tu veux.

M'entraînant avec lui nous montions les escaliers ou je me tenais à la rampe sous ses ordres, arrivés dans une petite pièce où une peinture bleue couvrait la précédente qui était d'un vert éclatant. La peinture n'étant pas fini ça ne mettais pas difficile a deviné.

- Bizarre comme couleur.
- Je te les dis, ma mère et des goûts affreux, avec mon père on a réussi à marchander pour une meilleur couleur ici, c'était soit bleu soit jaune fluo, on n'a pas hésité et on a pris le bleu.

J'allais lui répondre quand je senti quelque chose à mes pieds, un petit chat tout bleu qui répondait au nom de Happy, il se collait doucement à ma cheville réclamant sûrement des caresses que je lui offris avec joie le prenant dans mes bras.

- Balors petit bonhomme tu voulais te déguiser. La peinture à sécher, ça va être dur.
- Oui sa fait une heure que j'essaie de le laver. Semblais désespérer mon copain alors que le petit chat qui n'avait rien demander me quémandait des caresses
- On va bien trouver une solution.

Après quelque recherche sur internet dans sa chambre je regardais Natsu qui semblait prier pour que j'aie une solution qui lui sauve la vie. Je soufflais, j'étais coucher sur le ventre, sur son lit, lui me regardant assis sur une chaise en face de moi, il priait pour que je le sauve.

- Désoler Natsu ils disent de couper les poils, c'est sa ou le laisser comme ça. Il est pas mal en bleu regardais-je se petit monstre qui me mâchouillais la main
- Ok, je vais chercher les ciseaux. Se leva t-il ne me laissant pas le temps d'encaisser se qu'il venait de dire

Les yeux grand ouvert je regardais Natsu partir sans aucune pitié dans le regard, puis je regardais à nouveau se félin qui ne savais pas à quoi s'en tenir.

- Ton papa n'a vraiment aucune pitié.

Un simple ronronnement de sa part je jouais avec lui attendant le retour de Natsu, mais alors qu'il arrivait on entendit la porte d'entrée s'ouvrir retirant toute trace de sourire sur son visage.

- Merde ça doit être ma mère faut se dépêcher.

Tenant Happy doucement, le calmant à chaque coup de ciseau. Coup après coup il nous fallut dix minutes pour sauver ce chat de sa nouvelle teinte, le laissant partir faisant grincer le sol Natsu se posa sur son lit, venant à ma rencontre ou très vite nos lèvres rencontrèrent leurs jumelles. Me positionnant sur le dos lui offrant une position plus confortable il déposa ses mains sur ma taille. Ayant mis un haut a nombril découvert son contact se fit plus sensuel. L'enlaçant de mes bras je le rapprochais l'incitant à continuer ses douces caresses. On se sépara l'espace d'un instant, sourire aux lèvres on étaient bien, j'étais bien. Je repris ses lèvres en otage rapprochant sa tête de la mienne. Ses caresses qui semblait doucement remonter nous entrainant dans un rythme endiablé, plus fort, on se perdait l'un dans l'autre. Son autre main à côté de ma tête s'appuyant sur le lit l'aidant à se tenir au-dessus de moi. C'est Happy qui nous sortit de notre trance faisant tomber les ciseaux à terre comme pour nous faire comprendre qu'il n'avait pas aimer.

- Natsu c'est toi là-haut ? Cria une jeune femme

Natsu se sépara de moi grognant d'avoir été déconcentré, je lui déposais une douce caresse sur la joue quand la voix réitéra sa question, elle me disait quelque chose, mais ou l'avais-je en.ten.du. Non pas ça, sa mère était médecin, et si. Non impossible, dite moi que je rêve. Je me levais avant qu'il ne réponde sautant presque sur lui agrippant son tee-shirt avant de trébucher. lui sur le dos, moi sur lui, je le regardais d'un regard plus sérieux, j'étais paniquer.

- Natsu, dit moi s'il te plaît, quel est ton nom de famille ? 
- Hein, bas Dragnir pourquoi ?

Je laissais mes mains tomber le long de son tee-shirt, ce n'était pas possible, comment le monde pouvait être aussi petit, c'était une blague de mauvais goût, je ne voyais pas d'autre explication, je devais partir avant qu'elle ne me voit, si sa arrivait il apprendrait mon secret, non j'étais pas prête qu'il l'entende de quelqu'un d'autre. J'étais pas prête à voir son regard changer.

- Je vais pouvoir te présenter comme ça, elle en a marre que je lui parle de toi, elle n'arrête pas de me dire qu'elle veut te rencontrer. Me souriait-il bêtement sans savoir se que sa impliquerais
- Désoler Natsu je dois partir.
- Mais pourquoi. Tu n'es pas bien la ? j'ai fais quelque chose de mal ? S'inquita t-il me faisant m'arrêter, je ne pouvais pas le laisser penser une chose pareille
- Natsu crois moi j'étais vraiment bien, j'ai beaucoup aimé même, mais je dois partir. Ne vas pas imaginer que c'est de ta faute d'accord.

Je ne lui donnai pas plus d'information et partie de sa chambre, par chance à part mon téléphone je n'avais rien pris, je descendis les escaliers, Natsu à ma suite me demandant de rester, je ne l'écoutais pas, mais alors qu'il agrippait mon poignet c'est en me détachant de lui que je me cognai contre quelque chose tombant à genou à terre.

- Ca va jeune fille ? Me fit la voix que je redoutait me pétrifiant

Non, ne me regarde pas, Natsu qui m'appelais je n'avais plus le choix, la regardant dans les yeux elle me reconnue tout de suite, madame Dragnir, les larmes aux yeux je l'implorais de ne rien dire.

- Que fait tu la Lucy ? Dans ton état ! J'appelle ton père qu'il vienne te chercher.
- Commença ? Vous vous connaissez ? De quel état tu parle maman ?

Je regardais Natsu les larmes aux yeux, je me levais finalement prête à reprendre ma course, je savais qu'il voulait me rattraper mais sa mère par chance l'avait retenu, je l'entendais m'appeler alors que moi je savais ce qui allais se passer, il allait tout connaître de mon secret, je courais loin, très loin, je savais où aller, je savais qu'il me retrouverait là-bas mais je devais y aller. Je devais crier à plein poumon, laisser mes larmes s'évader en toute liberté. Je passais devant chez moi priant pour qu'on ne me remarque pas, alors qu'enfin la forêt était à porter de main on m'arrêta d'une simple prise sur mon poignet. Quoi encore !

- Lucy ? Qu'est-ce que as ? Me surpris Grey au abord de la fôret
- Je. Je. Je t'en prie ne dit rien à Natsu.

Je ne voyais que le désespoir en cet instant. Me détachant de lui je repris ma course. Je courrais, enjambais ce rocher, courant à vive allure je voulais m'échapper, je voulais disparaître, effacer tout ce qui était arrivé. Je savais que c'était mal de vouloir ça, mais même si on me le proposait je refuserais, pour rien au monde j'effacerais mes souvenirs de lui, jamais je ne pourrais faire ça, ses douces caresses, nos baiser, notre amour, nos souvenirs que seul lui et moi partageons. Je t'aime Natsu, je t'aime tellement.

Arriver enfin au lac laissant place qu'à la beauté du lieu je me laissais tomber sur les genoux, face à l'eau, écoutant la cascade tomber. Sentant mon téléphone vibrer je pouvais voir mon frère m'appeler, je pris mon téléphone, je voulais le jeter loin devant moi, mais une part de moi s'y refusa, je voulais savoir si Natsu allais essayer de m'appeler, alors je me ravisais le laissant tomber au sol essayant de me calmer par la même occasion.

Cette journée qui semblait être si bien partie avait finalement viré au cauchemar, me laissant tomber sur les genoux, je laissais mes larmes inonder mes yeux, ravager mes joues, laissant pour seule pensées, Natsu. Je ne savais pas à quoi m'attendre, allait-il être en colère, m'en vouloir, me pardonner, comprendre mon geste. Comment allait-il me regarder, serait-il triste, inquiet, ou quand bien même terrifié par ce qui peut m'arriver. Mais par pitié ne me fuit pas, ne m'abandonne pas, ne me déteste pas.

~•~

Doute que le feu soit dans la terre, doute que les astres se meuvent, doute que la vérité soit la vérité, mais ne doute pas de mon amour.

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