Pour éviter d'être cramée, je ne suis pas retournée au château. J'espère juste qu'Alan à bien lu ma lettre.
Je ne m'inquiète pas pour Liam, il devrait comprendre la situation. J'espère...
Je me suis donc cachée dans une maisonnette à l'écart de la ville, dans un champ de blé.
Il n'y a qu'un seul gros problème notable : qu'est-ce qu'on se fait chier!
Je m'occupe comme je peux, promis! Je dessine dans la poussière différents animaux, joue aux cartes avec mes kidnappeurs (qui sont des connaissances à moi, ne vous inquiétez pas, ils seront rénnumérés!) me couche sur le sol pour rêver (et dormir surtout) et on est même allés à faire un concours de crachats : celui dont le crachat arrive le plus loin gagne! Mais mon activité favorite reste de tourner en rond comme une idiote dans l'unique pièce de la maison.
Regarder William me chercher n'a rien d'intéressant : il passe ses journées à demander des renseignements aux finxiens. Je sais qu'il fait ça pour mon bien, mais il pourrait pas se magner un peu? Je savais que j'aurais dû rapporter mon Scrabble !
Au tout début, j'observais le roi à travers une boule de cristal (histoire de ne pas attirer les soupçons de mes deux amis en leurs faisant croire que j'étais une voyante...) mais maintenant j'ai carrément sortie lunettes à réalité virtuelle : au moins j'y vois claire et mes compagnons ne sont pas les être les plus intelligents de cette planète, donc je me fais plaisir.

______________

Après avoir pleurniché pendant un bon moment, il décide enfin de se lever. Il ne tarde pas à essayer de retrouver notre trace, en vain. J'avais conseillé à mes amis de passer par les passages pavés les moins fréquentés. C'est bien connu, les pavés, ça ne laisse pas de piste. Et ça a marché : plus aucune trace du méfaits n'est visible. Et ce ne sont pas les caméras hors-service qui l'aident, encore une chose à laquelle il faudra penser plus tard...

Il fait ensuite le tour de la ville pour récolter un maximum d'informations, quelles qu'elles soient, en vain. Certains lui on bien dit d'aller voir dans les bâtiments abandonnés, mais je me trouve dans une cabane fabriquée pour l'occasion,et non pas une des ruines qu'ils connaissent. Il n'a donc rien trouvé de concluant.

Il continu son enquête sans relâche, pendant une semaine.
Il commence rapidement à manquer de vivres, alors il en demande aux habitants. Ils lui en donnent un peu, juste de quoi tenir quelques jours. Il commence rapidement à manquer d'eau, alors il en demande aux habitants. Ils lui en donnent juste de quoi tenir quelques jours. Il commence à manquer de courage, mais les habitants refusent de lui en donner. Pourquoi se salir les main pour un mendiant désespéré? La personne qu'il recherche ne doit pas être bien importante.
Du moins, c'est ce que je lis sur leurs visages.

10 jours sont passés, et William n'abandonne pas. Il continu sa recherche. Des cernes se dessinent sous ses yeux.
Il se dirige vers le centre de la ville, toujours plein de vie.

Enfin ! Montre moi ton changement ! Tu vas leur demander leur aide n'est-ce pas?

Il se place au centre de la place, et se met à hurler. Mais alors a hurler. De tout son corps, de toutes ses tripes, de tout son cœur. Il pousse un cris de désespoir, remplis de larme et de douleur.

- ÉLISA ! ÉLISA OÙ ES TU ? DIX JOURS QUE JE TE CHERCHE ! DIX JOUR QUE J'EN BAVE ! S'IL VOUS PLAIT! AIDEZ MOI ! JE DONNERAI TOUT! TOUT!MON CHÂTEAU, MA RICHESSE, MON TRÔNE, TOUT! AIDEZ-MOI À LA RETROUVER JE VOUS EN SUPPLIE!

Les finxiens se tournent alors vers lui d'un air interressé. Un homme, assez baraque et avec une balafre sur le visage, s'approche de lui. William à genoux, paraît ridicule part rapport à lui, assez grassouillet et aux joues roses.

- Tout? Même ton fils ?

Les larmes arrêtent de couler.

- Mon fils? Non.

Cette réponse venait du fond du cœur, sans la moindre hésitation de sa part.

- Alors c'est non. Je ne t'aiderai pas. Débrouille-toi!

En partant l'homme le frappe violement dans le ventre de sa jambe musclée.
William les mains enroulées autour de son estomac, se tord de douleur.
Il se tourne alors vers l'homme, pris d'un courage soudain, et d'une immense haine. Le regard plein de rage, il prononce ces mots:

"Si tu ne veux pas m'aider à la retrouver sans que je ne sacrifie mon fils, la chose la plus précieuse à mes yeux avec Élisa,
Alors tu peux crever sale ordure!"

Il bondit soudain et attrape l'homme par la gorge. Il le sert si fort que même se mec si fort semble peiner à  retirer cet insecte d'apparence si insignifiante suspendu à sa gorge! Non il est même en train d'étouffer !
William ne cesse de lui répéter répéter de crever, d'une voix à glacer le sang.

Cette histoire va mal se terminer! Je dois intervenir au plus vite! Temps pis pour la mise en scène !

_________________________________

Bonjour les gens!
(Que d'émotions ma première apartée)
Je suis désolée que ce chapitre soit plus court que les autres mais je souhaitais absolument à maintenir le suspense, et oui je suis une sadique aussi!
C'est à peu près tout ce que je voulais dire!
Ha non!

Merci! Merci beaucoup si vous êtes encore là à lire mon histoire ça me fait extrêmement plaisir !

Sur ce je vous laisse, j'ai reçu une notification discord, by!