Toiles

La galerie était grande, dire qu'un vieille ami de son père avait autant de place pour uniquement que ses œuvres étaient incompatibles pour le jeune dont la famille avait toujours haïs l'art.

La bâtisse était moderne, une partie était blanche et une autre en vielle brique rouge donnant un petit côté industriel, des grandes fenêtres juste sur une partie de la façade et de haut plafond. Célestin ne pu s'empêcher de penser qu'il adorait exposer dans un tel lieu. Moderne et industriel de pas la partie qui ressemblait à un engagement, en même temps, un mélange de style qu'il appréciait. Enfin il faudrait d'abord qu'il devienne un artiste reconnu... c'était pas gagné.

- tu viens ? Le sorti de ses pensées son père

Le jeune acquiesça et suivit son paternel. Une jeune femme les accueilla avec un grand sourire assise derrière sont comptoir où se trouvait des tas de tracts pour différentes expositions dans la ville ou ailleurs.

- bonjour messieurs, puis je vous aider ? Demande-t-elle en anglais

- oui, réponds l'aîné, nous souhaitons deux entrées s'il vous plaît

Eliot parlait lui aussi très bien anglais alors en attendant, Célestin contemplait la grande toile accrochée au mur face à l'entrée. Son père s'approcha.

- tu aimes ?

La toile représentait un paysage solitaire.

- il y a quelques choses de perturbant je trouve, répondit-il

- En effet... apparemment en bas se sont toutes ses œuvres les plus ressentent et à l'étage se sont ses œuvres de jeunesse.

Ils commencèrent leur tour ensemble, les toiles avaient toute quelque chose de perturbant et déstabilisant malgré leur simplicité. Cela devait être sa marque de fabrique pensa Célestin.

Allant chacun à leur rythme, Célestin monta à l'étage avant son père. De l'étage il avait une vue différente sur l'immense toile qu'il avais vu d'en bas avant, il se demanda comment cette peinture avait pu être placé là et encore plus comment avait on réussi à la peindre, c'était réellement impressionnant.

Le toile de l'étage ainsi que des dessins encadrés avait l'air d'un tout. On aurait dis que l'artiste avait une véritable lubie pour son personnage. Toute ses toiles représentait un homme au traits fin et efféminé, un jeune blond au cheveux en pétard et des yeux d'un vert intense qui vous fixait à vous rendre malade. Cette homme était presque à chaque fois nu dévoilant même ses parties intimes et dans des poses de toutes sortes sous très suggestive. Un corps maigrichon mais digne d'un mannequin.

Célestin admirait une toile qui fessait partie d'un groupe de 5 du même format, toutes en noir et blanc avec uniquement ce regard vert persant votre âme. Les poses sur ses dernières n'étaient clairement pas fait pour des enfants, le regard empli d'envie, on aurait dit 5 moment différent d'un séance de jambes en l'air.

- vous aimez ? Demanda un homme à la voix grave derrière lui en anglais

Célestin fut surpris mais ne bougea pas, concentrer sur cette peinture qui le dérangeait quelques peu pourtant des hommes à poiles et dans pareil position, il en avait déjà vu. Mais là... c'était comme... différent..

- En général ou ses toiles-ci?

- votre impression générale de l'exposition je dirais, répondu l'inconnu

Le garçon réfléchit quelque instants et répondît sans regarder son interlocuteur:

- Je dirais, que l'artiste avait une lubie, une muse mais cette muse a disparu... ses peinture évoquent un certain malaise pour les plus nouvelles. Toutes nouvelles ou anciennes attirent l'œil, il mérite vraiment cette exposition rien que pour lui.

L'homme derrière ne dit rien pendant quelques instants, comme étonné par ses propos.

- euh bien merci mon garçon, répondit l'inconnu dans un français parfait, ça fait plaisir à entendre... vous ne savez pas combien vous avez raison, ma muse c'est envolé et je ne m'en suis toujours pas remis... en tout cas je suis heureux que quelqu'un parle français ici outre ma nièce.

- moi aussi, mais heureusement j'ai mon père, ainsi nous avons nos repères quelques pas...

- c'est vrai, mais étant ici depuis quelques mois, je commence à avoir le mal du pays, en tout cas c'est un plaisir de faire votre connaissance jeune homme... vous faites preuve de beaucoup de maturité...

Célestin se retourna en se forçant à décrocher ses yeux de la toile pour faire face à un trentenaire, grand, des cheveux brun mi-long, des yeux noisettes, un légère barbe autour de ses lèvres, un beau visage et des vêtements décontracté et coloré. Il lui tendit la main :

- enchanté, je me prénomme Célestin... mon père m'a dit qu'il vous connaissait

L'homme lui serra la main en le détaillant du regard et fronçant légèrement les sourcils:

- Moi de même, je me prénomme George Ottom... dit moi, qui est ton père, ton visage me dit quelque chose... mais j'arrive pas à dire qui...

- c'est normal, je lui ressemble beaucoup, bien plus qu'à ma mère, d'ailleurs j'en suis quelque peu heureux même si j'ai surtout hérité de ses cheveux roux. 

George semblait chercher une réponse en le fixant, jusqu'à se qu'il lève les yeux sur la toile derrière lui. La bouche entre ouverte, prête à gober une mouche, l'homme se figea.

- dis moi... c'est incroyable comme tu as son regard... et ses traits, délicats sans défauts... tu ne serais pas le fils de Eliot ?...

- effectivement, pourquoi ?

- où est-il ? Demanda le trentenaire la voix tremblante sous l'incompréhension du jeune adulte

- Je pense qu'il est encore en bas...

L'homme marcha délicatement vers le garde corps et l'escalier donnant vue sur une petite partie du bas de la pièce et sur la grande toile. Son père fixait cette dernière, assis dos à eux sur les escaliers, l'air pensif.

George fixa Eliot sans un mot, les mains moites sur le garde corps.

- vous voulez que j'aille le chercher ? Murmura le jeune près à partir mais une main se posa sur son épaule pour le retenir, une main tremblant légèrement.

-viens, je ne pense pas que ce soit le bon moment, suis moi...

L'homme monta une nouvelle volée d'escalier et Célestin le suivit, curieux.







Hey vous qui lisez!
Voilà, je voulais juste vous dire que ce chapitre est sûrement un de mes préférés avec je pense le suivant.

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