Chapitre 5

Chapitre 5 : Tumulte inopiné

" Les portes Venti, les portes., insista Gemme-Lyse qui venait de frôler la crise cardiaque.

- Hehe.
- Va-t'en. Je refuse que tu fourres encore ton nez dans mes histoires de cœur., prévint Morax voyant le sourire narquois de son confrère.
- Tais-toi papi, rendors-toi. J'interfère si je veux et en plus c'est à elle que j'ai besoin de parler.
- Tu es un très mauvais entremetteur., argumenta l'Archon Geo.
- Et toi, tu es très nul en amour. J'aurais dû tringler Guizong à ta place. »

Un lourd silence s'abattit sur la pièce. Tout le monde était conscient de l'erreur du barde sauf lui. Morax avait pourtant un regard assez assassin pour qu'il le comprenne, mais non.

« Dépêches-toi et sors d'ici., lança-t-il sèchement.
- Hehe. Gemme-lyse, je sais peut-être comment régler ton problème ! Ta famille était vraiment bien particulière. Quand tu seras prête rejoins-moi à Ventlevé et je t'aiderai. J'ai déjà prévenu Jean.
- Je doute que vous puissiez régler ce problème-là.
-Hehe. A bientôt !, il repartit aussi vite qu'il était arrivé ici : par la fenêtre.
- J'espère qu'il mourrira sur le chemin., finit l'Archon restant.
- Bon je dois y aller. Détruisez pas mon manoir s'il vous plait.
- Tu vas où ?, demanda May.
- Je vais voir Camilla avec Lyla et je vais voir si mes deux amis d'enfances s'entretuent aussi., soupira-t-elle.
- Je vais en profiter pour vérifier ce qu'il y a dans sa chambre. »

Sur ces mots May se leva pour aller dans la chambre de Lyla et commença sa recherche. Gemme-Lyse n'attendit que Lyla avant de s'engouffrer à l'extérieur. La petite fille sautillait devant elle avec une énergie qui semblait insatiable, cela la faisait sourire mais un sentiment désagréable vint gâcher ce bout de bonne humeur. Elle décida de lancer une course jusqu'à la cathédrale afin d'y déposer le plus rapidement possible Lyla ; elle eut un pincement au cœur en devant la laisser ici avec une sœur et au fond elle aurait bien voulu voir son amie aussi néanmoins, celle-ci était déjà presque morte alors que ses deux autres amis étaient encore bien vivants. Ils étaient donc sa priorité mais elle pensait aussi ne pas manquer de leur en vouloir. Ce sentiment pressant toujours son cœur, elle courut aussi rapidement que sa jambe lui permettait jusqu'au QG de l'ordre. Malheureusement, vu la voix portante du directeur du domaine de l'aurore et les propos qu'il tenait il était déjà trop tard : Le capitaine était affiché sous tous les angles en plein milieu de Monstadt. Il avait un sourire figé sur le visage et lorsque son frère adoptif termina enfin sa tirade dégradante, il rentra directement dans le QG sans essayer de rétorquer quoique ce soit. Sans nul doute, il était profondément blesser mais aussi en proie à une crise.

« Plus lâche que je ne le pensais., cracha le rouge avec rage.
-Diluc !
- Ah te-
- Qu'est-ce que tu as fait ?, commença Gemme-Lyse avec un ton remplis de reproche.
- Pardon ? Il m'a cherché, il m'a trouvé voilà tout. Je t'avais dit que je n'aurais pas dû le raccompagner.
- Parce que tu veux me faire croire qu'il a été chiant ?
- Bien évidement.
- Alors celle-ci ! Tout mais pas cela Diluc : s'il y a bien un moment où Kaeya est supportable c'est bien lorsqu'il est éméché et qu'on le raccompagne. Et je sais de quoi je parle, il n'y a pas de Kaeya plus calme.
- Si c'était si simple, tu n'avais qu'à le faire !
- T'es vraiment un abruti. Même s'il t'avait provoqué sur ce chemin, tu n'avais aucun droit de dire tout ce que tu viens de hurler ! Il t'a fait confiance et crois-moi, ça lui a terriblement coûté de se plier à tes désirs. Jamais, il n'a révéler quelque d'aussi grave à ton sujet et TOI tu viens lui prendre ce qui lui restait.
- Il n'a fait cela que part jeu de fierté ; me voici aujourd'hui un trophée sur son mur !
- Il l'a fait parce qu'il t'aime !, cette remarque le laissa bouche-bée et sincèrement surpris sachant l'honnêteté de Gemme-Lyse. Mais tu vois, si tu avais eu la patience d'attendre son retour avant de décider tout seul qu'il s'était joué de toi, tu l'aurai su. Tu lui reproche d'avoir participé à la destruction de ta vie ? Je pense que vous êtes quitte maintenant. Ne l'approche plus. »

Elle l'abandonna lui et la foule qui s'était formée, attirée par le vacarme pour rejoindre son meilleur ami dans le silence glaçant de l'ordre. Elle entra dans la première salle et eut la chance de le trouvé assis à la table de réunion répétant sans cesse des « ça ne devait pas se passer comme ça » teinter d'angoisse et d'agacement. D'habitude il aurait certainement son mora pour se calmer et réussir à remobiliser sa concentration mais il ne semblait en avoir un seul sur lui tant il était parti avec précipitation le matin même. Elle balaya la pièce du regard dans l'espoir de trouver quelque qui pourrait l'aider mais non. Tout ce qu'elle avait sur elle hors ses vêtement, c'était sa bague en pierre de Lapis. Elle la retira rapidement avant de venir s'assoir a coté de lui. Néanmoins, il se décala assez violement, manquant de tomber si Gemme-Lyse n'avait pas retenu sa chaise faisant bien attention à ne pas le toucher.

« Ne me touche pas !
-Non, promis je ne te touche pas. Juste prends ça, je reste juste à côté. »

Comme demander, il arrêta de tordre ses doigts dans tous les sens pour jouer avec l'anneau que son amie lui avait prêté. Forcément, avec la douleur en moins à gérer, il réussit à se calmer petit à petit. Il plongea sa tête dans ses bras épuisé.

« Merci...
-C'est normal. Diluc est le roi bien couronner des idiots, ce n'est pas ta faute.
- Je le hais.
- Oh non, je ne pense pas.
- Si., il laissa un sanglot s'échapper et il se redressa pour essuyer ses larmes. J'ai mal, c'est à cause de lui. »

Elle ne lui répondit rien. De tout façon, il n'y avait rien à dire, et pour avoir vécu ce genre de sanglot elle savait qu'elle ne pouvait que lui offrir des papouilles dans les cheveux consentit. Maintenant que sa crise était passé, elle le pouvait et il ne refuserait pas une telle attention si rare sur sa tête. Elle passa le reste de l'heure avec lui en profitant pour lui changer les idées en ce jour de repos. Du moins, c'est ce que ça devait être à la base. Lui qui avait tendance à bien profiter de ce genre de journée allait la passée ici, en réalité, s'il remettait un pied dehors il n'allait pas supporter le regard des Monstadtois et encore moins celui des homophobes qui prenait Diluc en victime vu les reproches de celui-ci. Les prochaines semaines allaient être compliquées.

Lorsque Gemme-Lyse dû partir, il regretta sa présence tolérante ainsi que sa bague mais en même temps il ne pouvait pas la retenir plus longtemps, elle avait une petite fille à aller récupérer. Et là aussi, elle avait un mauvais présentiment. Elle qui pensait que sa période de malheur était passée... Définitivement non, lorsqu'elle récupéra Lyla en pleure lui annonçant difficilement que sa maman était « partie » et qu'elle allait devoir aller chez son papa. Clairement, les deux idées paniquaient la petite fille qui ne savait plus vraiment où donner de la tête et Gemme-Lyse non plus. Le mieux était probablement de rentré, ou alors c'est elle qui voulait rentrer mais au fond ça n'arrangerait aucuns problèmes. Elle prit Lyla dans ses bras assez longtemps dans ses bras pour la calmer, au moins sur le fait qu'elle ne la laisserai pas partir avec son père tant qu'elle ne le voudrais pas.

Les jours qui suivirent furent morose pour la petite fille qui ne faisait même plus semblant d'avoir peur de Tartaglia. Comme Gemme-Lyse dormait sur le canapé -par pure flemme de préparer une nouvelle chambre pour elle-, il n'était pas rare de les retrouver ensemble. Cette vision avait d'ailleurs tendance à peiner l'Archon, déjà pour la petite fille si jeune et déjà si triste et aussi de ne pas pouvoir épauler Gemme-Lyse. Et ce, tout simplement parce qu'elle ne lui permettait pas. Elle mettait une distance entre eux suffisante pour ne pas qu'il y ait plus que quelques paroles ambigües ; et encore il était le seul à encore vraiment en faire. Il était quelqu'un de patient mais ça commençait à lui peser. Déjà qu'il faisait la nourrice à la place de May depuis qu'elle partait en mission avec Childe. Il avait l'impression d'être tomber bien bas. Alors en ce week-end où il n'était pas seul, installé dans les fauteuils du salon comme le jour de la venue de Jean et un livre dans leurs mains, il décida de briser la glace :

« Tu écris bien., commença-t-il. Est-ce vraiment les premiers récits que tu as rédiger ?, elle releva les yeux pour jeter un œil au carnet qu'il tenait.
-Oui. Je dirai, un an après mes « débuts » entre guillemets.
- Qu'as-tu écrit par la suite ?
- Toujours des fanfictions.
- Mh. As-tu déjà écrit un roman ?
- Oui. Mais je ne fais lire mes écrits qu'aux personnes que je connais. Enfin, si elles sont intéressées.
- Je vois, tu devrais les publier.
- Mmh... Non, merci. Ou alors, quand on ne me connaitra plus physiquement.
- Être connu, ce n'est pas si terrible, tu sais. Tiens, j'y pense : tu as un enfant ?
-Quoi ?! Non, Barbatos merci je n'ai pas eu à passer par là !, elle eut un véritable frissons de dégout. Oh, tu parles de Lyla, c'est vrai que je ne vous ai pas expliquer à Tartaglia et toi. Il s'agit de la fille d'une amie. Je suis sa marraine et comme son père est un irresponsable finit, j'ai promis à Camilla de l'élever. Les papiers juridiques que j'ai donné à Jean était une demande d'adoption. Est-ce que ça te dérange ?
- Non pas du tout. C'était simplement surprenant... Qu'as fait son père exactement ?
- Apparemment, il l'aurait abandonné en pleine rue et c'est une collègue de la maison close qui l'a retrouvé en pleure. C'est un homme frivole, bien plus que Venti ; il n'a plus droit d'entrer dans la plupart des établissements de prostitution et je te laisse imaginer pourquoi. Laissé une enfant avec une personne tel que ça.... Je n'aime pas spécialement les enfants ni les gens en général mais là, c'est une question de raison.
- Alors, Lyla vient de perdre sa mère. Je suppose qu'elle a peur de finir avec son père.
- Avoir peur est un euphémisme.
- J'imagine bien. T'a-t-on déjà dit que tu avais grand cœur., Gemme-Lyse leva les yeux au ciel.
- Oui, mais je préfèrerai que ça ne soit pas le cas.
- Puisque j'ai yon attention..., elle releva la tête avec intérêt. J'ai besoin de ta réponse. Il faut que je sache si je continu à espérer ou si je dois annihiler cette idée.
- Je comprends., elle inspira profondément. Je comptais rejoindre Venti mercredi prochain, si tu peux attendre encore quelques jours alors je te donnerai ma réponse définitive mercredi soir, une fois que je saurai ce que je ne sais pas.
- Pas un jour de plus alors., elle hocha la tête avec vigueur. Ne fais pas cette tête, on dirait que je viens de te réprimander.
- Ce n'est pas si loin de l'effet que ça me fait., avoua-t-elle.
- Je peine à être désolé., avoua-t-il à son tour avant de se faire couper par le bruit de la porte frapper un peu violement. Je suppose que tu ne veux pas de mon aide ?
- Belle déduction Zhongli. »

Il soupira pendant que la jeune femme se levait pour aller voir ce qui se passait. Ça pouvait aussi bien être un ivrogne comme un de ses amis ayant réellement besoin de son aide. Elle priait pour que ce soit l'ivrogne, ainsi elle n'aurait qu'à le virer pour ne plus en entendre parler. Du moins, c'est ce qu'elle pensait avant d'ouvrir la porte, elle déchanta bien vite en voyant l'alcoolique devant sa personne, dont l'avant-bras s'appuyer sur l'encadrement de SA porte d'entrée. Elle doutait avoir un produit assez fort pour désinfecter une telle souillure. Elle soupira s'apprêtant à simplement lui fermer la porte au nez mais il glissa son pied dans l'entrebâillement ce qui irrita d'autant plus Gemme-Lyse qui la ferma avec bien plus vigueur que prévu. Le cri de douleur qui s'échappa était masculin et très peu viril, s'ajoutant à la satisfaction de l'ancienne chevalier -maintenant elle n'était qu'une sorte de secrétaire de l'ordre.

« Pars d'ici, je ne veux pas de toi.
-J'pas d'ordre a r'ç'voir d'une pute. Rends-la moi.
- Je ne te dois rien.
- Lyla ! C'est-
- Elle., corrigeât Gemme-Lyse d'un calme olympien, les bras croisés ; chose qui décontenança l'homme. Je ne vois pas pourquoi elle devrait aller avec toi. Elle te manque, au moins ?
- Ma fille, mes raisons., argumenta-t-il manquant de tomber en avant. Mais s'tu veux s'voir, les moras arrivent mieux avec un gosse. Et au pire, ça se vendra bien.
- Ça se vendra bien ?, répéta-t-elle avec méfiance.
- Son p'tit cul., il afficha un sourire plein de sous-entendu qui blasa Gemme-Lyse qui en réalité retenait son dégoût.
- J'espère sincèrement que tu dis ça sous l'effet de l'alcool., elle leva main, regardant au loin d'air un peu soulagé de ne pas avoir à toucher le père de Lyla. Swann ! Tu peux le ramener chez lui s'il te plaît, il m'importune. »

Le chevalier s'approcha rapidement voyant qu'en effet, ce monsieur qu'il croisait un peu trop souvent, semblait bien amocher. Il réussit à détourner l'homme de Gemme-Lyse qui le regardait avec dédain et le chevalier s'éloigna malgré quelques difficultés. Cet ivrogne n'était pas prêt de la laisser tranquille et c'est ce qui l'irritait le plus, enfin ça c'était jusqu'à ce qu'elle entende les sanglots de sa filleule. Et lorsqu'elle revint dans le salon, elle ne fut qu'à moitié surprise dans la voir cacher dans les bras de Zhongli qui lui caressait les cheveux avec douceur.

« Il est parti, Lyla.
-Mais, il va revenir et- et-
- Et tu resteras avec moi. C'est promis.
- Je pourrais rester aussi ?, ajouta Zhongli pour changer de sujet.
- Oui ! Sinon le monsieur aux cheveux orange va m'embêter !
- Je crois que tu n'as plus le choix Gemme-Lyse., sourit l'Archon d'un air vainqueur.
- On... verra... »

Après quelques instants de bataille de regard entre les deux adultes, Gemme-Lyse céda un léger sourire à l'attention de l'homme qu'elle aimait. Par la suite, il fut contraint d'accepter de jouer avec la petite fille pendant que May cuisinait. La seule bonne cuisinière avec Tartagllia qui décida lui aussi d'aller jouer aux figurines. C'est ce moment précis, que May choisit pour vérifier une chose auprès de sa colocataire qui semblait remplir encore et toujours des papiers.

« Lysou !
-Qu'y a-t-il ?
- On est bien d'accord que quand on.. On.. Enfin tu vois, on a...
- Ouais, j'ai compris. Où veux-tu en venir ?
- Bas ça veut dire qu'on est en couple non ? »

Gemme-Lyse regarda May avec surprise cherchant à savoir si c'était une blague mais la jeune femme était particulièrement sérieuse ce qui l'aider à se retenir de rire bien qu'il lui fallut un moment pour se calmer.

« Pas du tout., face à la mine inquiète et choqué de la plus jeune elle reprit. Enfin ça dépend des gens. Pour ma part, on est bien d'accord que je n'était pas en couple avec toutes les personnes avec qui j'ai eu des relations sexuelles hein. Et pour certaines personnes comme moi, ça n'a rien à voir avec les sentiments. Pour toi, oui certainement mais...
-Childe, il le comprend comme moi, tu penses ?
- Tu le connais mieux que moi mais je ne pense pas. Si tu ne lui dit pas mot pour mot que tu l'aime, je ne pense pas qu'il vous considèrera en couple.
- Que je... Mais je peux pas le dire ! C'est trop gênant !, la voleuse cacha son visage rougit dans ses mains en paniquant.
- J'ai bien peur que tu n'ais pas le choix. Malheureusement pour toi Tatartine n'est pas une personne facile en sentiment si tu veux mon avis. Je pense même qu'il est un peu comme moi.
- C'est pas très gentil pour lui.
- Hé, je suis parfaite, tu m'entends ? Je dis juste qu'il est frivole ; je ne lui accorderai pas ma confiance en amour.
- Je suis persuadée du contraire ! je te le prouverai., déclara-t-elle la main sur le cœur.
- Faisons ça. »

Gemme-Lyse n'était sincèrement pas convaincue et ça blessait May qu'elle ne fasse pas confiance à Tartaglia. Il était sans nul doute quelqu'un de difficile à cerner mais loin d'être vraiment méchant. Mais ça, à part elle, personne ne voulait bien le voir. Comme s'il n'était plus que le soldat de la Tsarine et plus Ajax.

~

« Qu'est-ce qui m'as prit d'accepter... ?

-Et moi dont, il n'y a absolument rien d'intéressant dans la région à part toi.
- Est-ce que tu pourrais me draguer genre, quand on aura terminé avec ce camp de blob et de Brutoviandus, s'il te plait, Zhongli ?!
- Alors fillette on a du mal à suivre le rythme ?
- Oh toi, ta gueule c'est bien à cause de toi que je suis là ! »

Pour tout réponse, Tartaglia lui rit au nez partant plus loin pour se défouler sur les monstres esquivant avec agilité les morceaux de glace que la seule femme du groupe lui envoyait. Le matin même le roux lui avait demandé de l'accompagner pour accomplir une mission de la guilde puisqu'il n'avait pas le droit de quitter la ville seul et May était déjà occupé. Elle avait accepté à la condition d'être rentrée pour midi car l'après-midi, elle travaillait et en surprenant la conversation le dieu avait décidé qu'il se rouillait et qu'un petit combat lui ferai du bien. Un petit combat ? Bas voyons ! C'était probablement la pire arnaque qu'elle ait subit jusqu'ici. En soit le combat en lui-même ne la dérangeait pas, au contraire : ça lui avait manqué de voir ses mouvements emporter plus loin que son bras, au poids de son épée qui finissait souvent enfoncer vers le sol pour faire traverser son énergie élémentaire dans le sol et déstabiliser ses ennemis. De Même, retrouver ce point d'équilibre infime entre son centre de gravité et les mouvements de l'ennemis... Ouais, elle s'amusait au fond sans compter que faire exploser sa glace sur le danger était vraiment une sensation jouissive pour son sadisme cacher à elle-même. Néanmoins, elle avait passé cinq ans, cinq longues années sans plus se battre littéralement, encore moins avec des armes en retour et de l'énergie élémentaire. Pour une reprise, aller dans un camp aussi grand c'était vraiment trop pour ses muscles, son cardio et son taux d'adrénaline. Forcément pour Tartaglia ce n'était rien mais pas pour Gemme-Lyse et ce fut l'une des seules fois où elle fut heureuse d'avoir toujours eut un talent pour le combat sinon elle serait depuis longtemps blesser ou K.O.

Une fois sa partie du camp débarrassée, Gemme-Lyse rejoins Zhongli qui lui aussi avait terminé replaçant ses gants d'un air agacer. Mais à part ses gants décalés il n'avait absolument rien, pas une égratignure. Le pire il soufflait juste à cause de ça. Mais excuses-nous Monsieur si c'est trop simple ! Aaaah Gemme-Lyse et la mauvaise fois.

« Puis-je continuer de batifoler à présent ?, demanda-t-il finalement à l'attention de la jeune femme qui croisa les bras.
- Batifole tout seul.
- Tant que tu m'écoutes. La route pour aller au second camp est assez longue aussi.
- Mon esprit de flemmarde regrette d'être venue.
- Mais non, tu t'amuses.
- C'est pas la question ! Puisque tu veux discuter ; t'as pas l'impression de draguer ma mère ?, à cette question le dieu s'étouffa et mit un sacré temps à s'en remettre.
- Par tous mes ancêtres non ! Pour une seule et bonne raison, si tu étais Cindra, je ne serais pas là. Je suppose qu'elle aurait tenté de m'enterrer six pieds sous terre bien que vivant surtout si elle apprenait nos aventures. Je t'avoue que j'ai eu un léger doute au début mais ce n'était pas vraiment le genre de ta mère l'hypocrisie et le sexe j'ai vite compris que tu ne faisais que lui ressembler. Je n'arrive pas à t'identifier à elle.
- Elle ne vous appréciait pas à ce point ?
- Ses écrits ne sont pas assez véhéments ?
- Si, mais l'écrit peut extrapoler la réalité. Et la connaissant, ça aurait été possible.
- La seule raison qui l'a poussé à nous suivre était des intérêts personnels ; si elle a accepté de cohabiter avec Barbatos c'est uniquement parce que Monstadt possédait certaines de ses origines. Et elle me détestait tout particulièrement.
- Elle était humaine ?
- C'est compliqué.
- Je suppose que ça fait partit de ce que tu ne peux pas me dire à cause de Celestia., il hocha la tête d'un air désolé.
- Tu confirmes donc mes pensées. Je me demande désormais quel type d'humain à réussit a obtenir son respect., cette question rhétorique fit pouffer la concernée en repensant à la bêtise de son géniteur. Était-elle une bonne mère ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, il faudrait demander à mon frère pour savoir. Je n'ai connu ma mère qu'en tant que personne, pas comme une figure maternelle., répondit-elle de son ton enjoué habituel pourfendant de son arme un brutocolinus qui leur fonçait dessus.
- Ça m'as l'air compliqué.
- Pas tant que cela en fait ; je n'étais simplement pas prévu. Ma mère a dû avoir du mal à vivre sa grossesse donc, j'étais simplement une personne a part entièrement qu'il lui fallait élever. Mon frère était plus réfléchit, ça a dû être plus facile pour elle de trouver sa place en tant que mère. Néanmoins, je pense que son éducation était bonne.
- Puisque tu ne l'as connu que comme une personne, je suppose qu'elle te considérait comme tel ; cela signifie-t-il qu'elle t'ignorait ?
- Non, enfin pas tout à fait. Elle était plus responsable qu'il n'y paraissait au cas où je fasse une bêtise. Du moins, lorsque je fus proche de ma majorité, c'était comme être un fantôme à ses côtés. Comme je ne m'en suis rendue compte qu'un mois avant qu'elle meure, je n'en ai pas trop souffert. Malgré tout, je pense que ce n'était pas volontaire et... Hum... Désolée, cela vient de m'échapper., elle fit une pause pour retrouver le fil de ses pensées. Mon père lui, ne faisait pas de différence donc ça allait quand même. Quoiqu'il en soit, j'ai bien prit les défaut de mes deux parents et je travaille plus sur ceux de ma mère car il m'ont trop blessé bien que je persiste à penser qu'elle avait ses raisons.
- J'admets que tu es plus ouverte que ta mère, mais tu restes têtue. Un peu trop. Tu as tes raisons aussi je suppose ? »

Elle ne lui répondit que par le silence alors qu'il arrivait au second camp de monstres. Elle allait en profiter pour s'échapper de ses griffes curieuses mais on n'échappe pas à un Archon avec un tel bouclier si facilement. Sans compter qu'il était un historien passionner, ce genre de personne Gemme-Lyse savait qu'ils étaient prêts à tout pour savoir la vérité. Et en croisant son regard, elle soupira en voyant à quel point elle avait raison mais son regard le suppliait de la laisser tranquille.

« Laissons Childe se débrouillé seul. Que voudrais-tu savoir sur ma vie ?, elle arqua un sourcil interrogateur. Je te poserai mes questions plus tard et sans vouloir te vexer je te côtois depuis assez longtemps pour savoir que tu as des traumatismes encore vifs. Alors ?
- Ta vie est tellement remplit qu'il y a beaucoup trop de chose à demander.
- Un sujet doit bien t'intéresser plus que les autres., Gemme-lyse réfléchit sérieusement.
- Plus jeune j'ai conversé avec un mage de l'abîme qui me parlait des Archons avec véhémence. Il racontait ainsi que vous les aviez condamnés. Je ne pense pas que ce soit le cas en revanche, je pense que Celestia a un contrôle sur qui ils souhaitent, ai-je tort ?
- C'est une question complexe. Je suppose que tu demande cela par rapport à la guerre des Archons. Je ne peux pas te donner les détails, mais celle-ci à bien débuter par des Archons malintentionnés. Ils ont berné Celestia en jouant la carte de l'hypocrisie sous prétexte qu'ils prenaient exemple sur l'espèce sur laquelle il régnait en majorité. Lorsque nous nous sommes rebellés en tant qu'habitant de Teyvat, nous n'avions aucunes chances aux yeux de tous bien qu'au commencement nous avions déjà un pouvoir spécial. Maintenant, certains Archons étaient des humains à l'origine. Peu importe, dans sa colère Celestia s'est servi d'une catastrophe que je ne peux pas t'expliquer pour trouver de bons soldats en modifiant leurs souvenirs. Grâce aux pouvoirs de cette personne, ils ont voulu se venger en tant qu'autorité supérieure. Certains peuples se sont plus rebeller que d'autres et la malédiction de Celestia a été lancé.
- Ce n'est pas qu'une légende ?
-Malheureusement non. Néanmoins, moi-même je ne connais pas l'étendu de cette malédiction et je ne pense pas que Teyvat soit sauvée. Ce mage devait probablement parler de cette malédiction. La suite de l'histoire est impossible à comter pour moi. Mais ça répond à ta question.
- En effet. Cela signifie-t-il que Teyvat va replonger littéralement dans le chao ?
- Toc toc, je peux vous rejoindre ?, interrompit le roux frappant réellement au bouclier de Zhongli qui le retira avant de répondre.
- Peut-être ou peut-être pas, c'est difficile à dire., avoua-t-il.
- Vous allez vous sauter dessus ou continuer de faire semblant ?, reprit le roux attirant le regard de Gemme-Lyse.
- Et toi, tu comptes te mettre en couple ?
- Oh l'ennui !
- Ah ! je le savais !, s'exclama la jeune femme. Toi aussi t'es grave un charo en fait !
- Un charo ?, répéta la plus âgé un peu perdu.
- Aaaah, c'est pour ça prostituée alors. »

Mais c'était trop tard, la conversation avait dévier et Zhongli ne pouvait plus qu'écouter les mots beaucoup trop nouveaux pour sa compréhension. Il se doutait juste que « charo » devait être un équivalent de « Don Juan ». De plus, il n'avait même pas pu creuser autant qu'il le voulait, Childe avait été trop rapide au combat, comme au lit des fois. Ou pas, mais sa mauvaise fois prenait le dessus. En parlant d'activité de chambre, il avait un très bon sujet devant lui, sur un malentendu, elle accepterait peut-être ; il savait que non mais voulait au moins essayer.

A Monstadt, l'ambiance était plus calme dans la salle de réunion de l'ordre seulement occupé par la grande maitresse, le capitaine de la cavalerie et le chef Alchimiste, capitaine de l'équipe d'enquête. Chacun réfléchissait dans le calme chose rare pour Kaeya qui trouvait toujours quelques railleries à lancer mais en ce moment il était vraiment fatigué. Les rumeurs découlant de sa dispute avec Diluc avaient vite circulé et désormais des petits malins venaient l'importuner jusqu'à devant chez lui. Ce n'était pas très sécurisant et il ne pouvait même pas se défendre comme il le souhaitait réellement ; bon sa réflexion n'était pas forcément porter sur le sujet de la réunion soit savoir qui accompagnerait Gemme-Lyse pour récupérer un témoignage.

C'était une question qui tracassait grandement Jean, elle avait grandi avec elle et bien qu'elle lui accorde sa confiance, son caractère n'allait pas laisser le témoin indemne. Surtout qu'elle venait de retrouver sa position dans la haute société et ce qu'elle a dû apprendre à leur propos devait sincèrement la mettre en colère ; la prochaine soirée mondaine où elle irait allait être un carnage et c'est bien pour ça qu'elle n'allait pas à la toute première de la saison. Donc, il fallait quelqu'un qui pouvait la canaliser, Diluc ne viendrait pas pour si peu et Kaeya semblait sincèrement avoir besoin de repos surtout avec la rumeur qui pesait sur ses épaules. Et pour Albedo, il était évident qu'il fallait que ce soit Kaeya ou bien quelqu'un d'aussi innocent que Sucrose pour que Gemme-Lyse se canalise d'elle-même, cette question était d'une facilité déconcertante selon lui ce qui réellement l'intriguait, c'était son collègue. Il passait habituellement son temps à l'embêter mais là rien depuis une semaine qu'il était dans les bureaux. Pas que ça le gêne, au contraire, mais c'était presque trop calme.

Aucun ne semblait vouloir prendre la parole ce qui rendait la réunion particulièrement inutile. Mais prendre la parole c'était avouer que le sors de Monstadt était moins important que le reste ; du moins c'est ce que chacun pensait de ses propres pensées. Philosophiquement, beaucoup penche à croire que pour diriger et gérer les problèmes d'envergure extérieur, il faut d'abord savoir gérer les problèmes mineurs internes. Encore fallait-il les mettre en lumière. Quoique, les mettre en lumière ne changerai rien mais peut-être que se défouler serait en fait la bonne solution. Le témoin avait de toute façon un casier judicaire assez lourd mais que la loi ne punissait pas assez sévèrement alors. Tant qu'il ne mourrait pas, Jean pensait qu'elle pouvait laisser passer. En fait, elle n'avait pas vraiment le choix.

Et puisqu'elle venait de prendre sa décision, la concernée entra dans la pièce avec des blessures comme si elle venait de se battre. Ça ne devait pas être qu'une impression et l'explication qu'elle donna de son état désespéra la grande Maitresse. Elle désigna donc Kaeya rappelant aux deux « adultes » de ne pas faire de bêtise pour ne pas rajouter de travail à Albedo qui pensait terminer pour jeudi.

« Je veux que jeudi tout soit terminer, alors ne lui rajoutez pas du travail. »

Le ton sévère de Jean coupa court à toute négociations et les deux désigné se rendirent avec l'entrain d'une chenille chez le témoin : Tristan Esvelt. Les deux étaient fatigués et Tristan n'était pas quelqu'un qu'ils appréciaient alors c'était une vraie corvée d'aller le voir sans oublier qu'il habitait loin de la cité. Grâce à la jument de Kaeya ils ne mirent que vingt minutes à arrivés mais bon.

« Tu sais quoi ?, commença Kaeya.
- Quoi donc ? Tu m'abandonnes ?
- Oh quelle femme perspicace ! Je vais aller chercher des fleurs pour mon intérieur je reviens dans les vingt prochaines minutes. C'est bien plus qu'il ne t'en faudra pour le faire parler.
-Pff, t'as de la chance que je sois gentille, hein., il lui offrit un grand sourire.
- Dis plutôt que je suis charmant.
- J'ai mieux chez moi pour le moment.
- Ce n'est pas faut. Je te réconforterai, ne t'en fais pas.
- C'est ça, casse-toi. A tout à l'heure. »

Il partit sans demander son reste et Gemme-Lyse se dirigeât presque à reculons vers la maison de son ex petit-ami et probablement de sa famille aussi. Même l'endroit était malaisant car trop peu entrenu, c'était difficile d'y marcher. D'un coté, ça la dégoutait un peu qu'une partie de son si joli fief de Deauclair soit délaisser de la sorte alors même que le lieu le plus dévaster par le temps et la guerre, soit son ancienne maison, était moins en bordel que ce jardin et cette façade. Elle douta un instant de la santé mental du jeune homme mais vira rapidement l'idée en heurtant à la porte ; il n'avait eut aucune pitié pour elle, il ne méritait pas la sienne. Elle attendit un long moment qu'on daigne lui ouvrit la porte. Elle afficha son air habituel avec un léger sourire alors que son interlocuteur changeait totalement d'expression.

« Qu'est-ce que tu fous ici ?! Je ne te dois rien pars d'ici et laisse-moi tranquille !, hurla le jeune homme avec peur.

- Je viens au nom de l'ordre de Favonius. Nous avons besoin de votre témoignage du... hum..., elle dû lire la date mot pour mot comme si elle la découvrait pour la première fois. S'il vous plait.
- Tu n'as pas assez détruit ma vie comme ça ?! Faut vraiment que tu viennes remuer le couteau dans la plaie.. ?
- Pardon ?, fit-elle perdant toute sa patience en un instant. J'ai détruit ta vie ? J'AI détruit ta vie ? Vraiment ?
- Qui d'autres ?! Il faut toujours que tu fasses ce que personnes fait et voilà où ça t'as mené ! Je ne veux plus jamais avoir quoique ce soit à voir avec toi !
- Oh alors c'est ça. Mais dis-moi, commença-t-elle lentement. ce n'est pas toi qui ne faisais déjà pas ce que tout le monde faisait ? Tu sais, comme venir aux entrainements quand on veut devenir chevalier. Je ne te l'ai jamais approché ; qu'irais-je faire avec ça ?, elle le dévisagea de la tête aux pieds. Fallait pas sortir avec moi si tu avais peur de ma force, il ne fallait pas être si bête pour accepter un défi aussi puéril. J'ai pas détruit ta vie, tu l'a détruite tout seul parce que tu vois, si tu avais eu le courage de dire que les brutocolinus arrivaient ça aurait peut-être tout changer. Et tu sais pourquoi ?! Parce que toi t'es un homme ! et que toi ! on t'aurai écouté !
- Comment tu-
- Sais ? Je sais tout ! C'est mon rôle. Sans compter que tu l'avais dit à Diluc et forcément qu'il me l'a dit c'est pas un connard finit lui ! Et le pire ! c'est que t'as même pas eu les couilles d'être honnête avec toi-même et te dire que tu ne voulais même être en couple. Moi, je sais pourquoi j'ai accepté et ça aurait pu être toi comme quelqu'un d'autre, mais toi t'avais vraiment aucunes raisons. J'ai pas détruit ta vie, Tu AS détruit nos vie parce que TU es un incapable. Maintenant quoi ? Tu vis en troglaudite dans ta maison sans sortir une seule fois parce que tu ne sais même pas te servir d'un arc ? Qu'est-ce que toi tu fous à Deauclair, bordel ? C'est un village de chasseur. Alors à chacun sa sensibilité mais déménage si t'es pas heureux ici, viens pas tout me mettre sur le dos parce que il te faut un coupable pour te voiler la face, c'est bien clair ?, il hocha la tête en déglutinant. J'ai pas plus envie que toi d'être ici et d'en parler surtout avec la dernière image que j'ai de toi alors on va vite en finir.
- Quelle image ?
- Peu importe. Racontes-moi cette journée qu'on en finisse. Au fait, tout est enregistrer.
- Tu m'as vu quand je suis passé devant la grange c'est ça ?, le regard neutre au possible de la jeune femme lui suffit comme réponse. Oh putain Gemme-Lyse, je suis tellement désolé !, sanglota-t-il en cachant son visage dans ses mains. Je te promets que je comptais pas le faire mais ça s'est passé tellement je ... Quand j'ai vu cet homme dans les pleines, je pensais pas qu'il était sérieux. Il ressemblait juste à un... je sais pas mais son discourt n'avait aucun sens. Il m'a demandé de déposer ces caisses à l'entrée du village en échange de quelques moras. Ça aurait dû s'arrêter là mais.... Quand je suis arrivé j'ai été tétanisé, je me disais que j'allais venir t'aider, empêcher ce... qui allait t'arriver. Et il est réapparu ! juste devant moi, le regard glacé. ll m'a balancé d'autres pièce et il m'a ordonné de partir. c'était plus fort que moi et le...
- Donc tu m'as laissé me faire violé pour des moras ?
- Non, c'est pas-
- Si, si, si, si, c'est c'est totalement ç-ça. Je n-ne valait pas pl-lus que quelques mo-mora. C'estC'est- je..., elle se mordit la joue pour calmer son bégaiement qui revenait et aussi se reconcentrer sur son travail. À que-quoi ressemble cet homme ?
- Gemme, Gemme-
- Réponds !
- Il avait une carrure de chevalier en armure mais sans, il était châtains aux cheveux courts ondulés. Il portait un costume de soie violet,, noir et doré. Ses yeux étaient bruns son visage était assez carré.
- Ouais c'est celui que j'ai sucé. D'autres détails ?, il secoua la tête négativement et Gemme-lyse soupira. Merci pour votre temps. "

Après cet effort surhumain pour ne pas bégayer, Gemme-Lyse tourna les talons pour repartir.

" S'il-
- Non.
- Comprends-moi ! J'étais terrifié !
- Et m-moi alors ! JeJe-j'en ai mmarre de com-comprendre les autres. Restes b-bien cacher ici et crè-crève."

Elle l'entendait continuer de lui parler mais elle était trop presser de s'éloigner de tout ça. Ses membres étaient engourdis à cause du stresse et de l'énervement. Son hypertension était arrivée d'un coup et si d'habitude elle faisait attention à sa santé, là tout ce qu'elle voulait c'était éteindre son micro pour pouvoir frapper dans un arbre sans qu'on ne lui pose de questions, histoire qu'elle exprime toute cette frustration et colère. Étonnamment, elle ne ressentait pas une once de tristesse, juste de la haine et de la rancœur et cette fois elle savait vers qui la diriger. D'ailleurs ça lui faisait croire que sa libido avait augmenté d'un coup mais ce que son cerveau cherchait ce n'était pas ça. Elle ne voulait pas baisé qui que ce soit et encore moins être baisé pour oublié ; peut-être que ça se rapprochait de la première option mais ce n'était pas ce genre de satisfaction sexuelle qu'elle voulait mais laquelle..? Elle-même ne pouvait posé un mot clair dessus. En rentrant elle devra encore soutenir le regard de personnes qui s'interrogeraient sur son état, sa chambre était occupée par un homme sur lequel elle pouvait sauter à tout moment et les autres feraient forcément une remarque sur son bégaiement. De plus, Lyla n'allait sûrement pas la lâcher dès son retour. Son poing s'écrasa avec rage sur l'arbre à coter d'elle et une pomme crépusculaire lui tomba sur la tête. Elle voulu faire une blague remplie de sarcasmes à voix haute mais sa difficulté revenue la convaincre de se taire jusqu'à ce que Kaeya arrive. Finalement elle accepta son câlin et son réconfort puisqu'elle avait les larmes aux yeux : elle avait probablement frappé plus fort que ses phalanges ne pouvaient le supporter. Elle lui offrit sa pomme crépusculaire et lui, lui offrit une Cecilia. Il ne fit aucune remarque sur sa difficulté revenue dans le but de ne pas plus l'énerver et ils se mirent en route.

Kaeya décida de raccompagner Gemme-Lyse directement devant chez elle ne la sentant pas très stable derrière lui, lui promettant de tout bien remettre, l'enregistrement et ses notes. Il promit aussi de rassurer Jean à sa place, sa petite balade semblait réellement lui avoir fait du bien et ça rassurait le fond du cœur de son amie. Lorsqu'elle se tourna vers sa porte une fois seule, elle se sentit soudainement oppressée par la simple pensée de pousser la clenche de la porte. Comme si, juste derrière celle-ci se trouvait les trois seules personnes qui vivait avec elle, prêtes à l'insulter ou que savait-elle d'autres. C'est ce que son esprit lui hurlait mais sa raison lui chuchotait que ça ne serait pas le cas. Ça ne serait pas le cas.

Elle inspira un grand coup et avant de laisser ses questions revenir au galop elle ouvrit la porte. Le geste fût violent dû à sa rapidité mais May le prit comme un signe de détresse mentale et elle précipita vers l'entrée. De tout façon, elle venait de finir son dessin donc le ou la nouvelle arrivante tombait à pic. Elle salua Gemme-Lyse qui ne lui répondit que pas un signe rapide de la main. May voyait à son expression qu'elle n'était pas très sereine et à son tour, la châtain-rousse paniqua surprenant la jeune brune.

" Oh ! Tu es poursuivie par les Fatui de nouveau, c'est ça ?! Pas vrai !, elle saisit alors ses mains avec précipitation. T'inquiète pas ! On va te trouver une solution et on va s'en sortir tous ensemble tu vas voir !
- Rien à voir., rit légèrement Gemme-Lyse avant de se détacher de son emprise. Je suis é-énervée c'est tout., bien qu'elle fasse des phrases courtes son bégaiement était difficilement dissimulable et May penchait la tête avec étonnement. Cherches pas.
- Si, si tu es énervée, c'est qu'il y a une raison. Tu peux me raconter, ça te fera peut-être du bien ?
- Non, au-au-aucune chance. Je ne veux pa-pas en pa-rler. Laisse tom-tomber. »

Un étrange silence s'installa ce qui força Gemme-Lyse à reposer ses yeux sur son amie qui ne lui laissa aucunement le temps de l'analyser : elle venait de prendre son visage en coupe avec des yeux brillants et Gemme-Lyse le sentait mal.

« Je ne savais pas que tu étais bègue. C'est adorable., déclara la plus jeune avec bienveillance.
-Ça ne l'est pas ! »

Elle vira violement les mains de May un peu plus énerver que précédemment. Bégayer, c'est une tare et une faiblesse grave dans la noblesse puisque cela coupe l'éloquence. Néanmoins, un noble sans éloquence c'est comme être un morceau de viande parmi des lions : il faut savoir parler correctement même si ce n'est pas pour leur parler à eux mais plutôt au monde. C'est une preuve que l'on est capable, d'autant plus chez une femme et la maîtrise de la langue, c'était la seule arme dont elle disposait face à cette caste dépravée. Enfin, jusqu'à il y a quelques heures. Donc ça n'est pas mignon et surtout, c'est chiant. Tout en pestant, enragée contre elle-même Gemme-Lyse rejoint sa chambre sans vraiment y réfléchir oubliant totalement celui qui l'occupait. Tellement qu'elle commençait à se changer dos à son lit où Zhongli s'était installé pour lire et aussi contenir certaines envies. Par respect, il s'était cacher les yeux à l'aide de son livre et fit remarquer sa présence.

« Gemme-Lyse, je suis là., fit-il d'une voix un peu gênée.
- Pardon., se contenta-t-elle de répondre.
- C'est tout ? D'habitude tu te justifies., à nouveau le silence lui répondit l'intriguant d'autant plus. Tu n'es pas d'humeur à la conversation, j'ai compris.
- J..., elle expira profondément pour retenir ses paroles doublées. J'ai fini., il baissa son livre pour se redresser et constater qu'elle avait remit une robe, chose qu'il n'avait plus vu depuis son arrivée.
- Veux-tu discuter pour te changer les idées ?, elle lui lança un regard accusateur au quel il répondit en levant les mains innocemment. Je ne chercherai pas à te soutirer d'informations par rapport à ce matin. Sauf si tu souhaites m'en parler bien sûr., elle le fixa encore quelques instants avant de s'assoir sur la chaise de bureau préalablement tourné vers le lit.
- Parles-moi alors. Je ne p-peux pas le faire., l'homme ne souleva la manière dont venait d'être dite la phrase cherchant simplement quelque chose à dire.
- Cette bande dessiné que tu affectionnes tant possède tout de même une histoire assez sombre. Je me demande si ce sont les dessins qui t'ont d'abord poussé à lire ou si tu avais déjà un goût prononcé pour le fantastique. Je le lirai volontiers rien que pour contempler certains personnages., elle sourit à cette remarque.
- Sebastian est irré... irrésistible, nous so-sommes d'accord. Mais je ne le... le... connaissait pa-pas en l'achetant. Tu... tu en es où ?
- Ils viennent de sortir du cirque pour rentrer en urgence.
- Ah donc tu as dé-déjà vu Beast. C'est une pute., il rit à ces mots rudes.
- Non, c'est la jalousie qui parle. On aurait tous voulu être à sa place.
- Je ne l'aime v-vraiment pas, les autres ne me dérange pa-pas. El-le m'énerve natu... naturellement.
- Rein que cela., il leva les yeux au ciel. Veux-tu me raconter ta mission ? Tu me sembles plus calme., elle regarda le mur sur le coté pas très à l'aise en y repensant alors que sa jambe tremblait sûrement de colère.
- J'ai été inter... interroger mon ex-petit ami et..., il s'était assis en face d'elle et avait posé sa main sur sa jambe pour éviter ses mouvements frénétiques attirant le regard froid de la jeune femme sur sa main. Ce qu'il m'a d-dit... C'était à pro-pos de mon passé e-et « mes raisons ». Ça m'ir-rite te-tellement que je... je recom-mence à bé-bégayer et ça m'én-énerve encore plus !
- Gemme-Lyse, respire. Tu dois bien avoir quelque chose en tête qui pourrait te permettre de te calmer ou une envie. Tu es une adulte, tu sais comment te gérer, n'est-ce pas ?
- Ou-oui mais je s-sais pas co-comment l'interpréter.
- Expliques-moi je pourrais peut-être t'aider. Dis-moi ce dont tu as envie., Gemme-Lyse hésita et chercha ses mots.
- Pa-pardon d'avance pour m-mon langage mais je ne vois pas comment le... dire autrement., il secoua la tête pour lui dire que ce n'était pas grave puis elle reprit en regardant le vide pour mieux se concentrer. J'ai envie de... comme baiser mais sans sexe du t-t-t-tout et... Je n'ai pa-pas envie non.. plus de le subir. P-peut-être le...
- Voir ?, le regard bleu-violet de son ancienne amante le fixa avec surprise alors qu'elle hochait la tête doucement.
- Et que ce-ce s-soit fait r-rein que parce que c'est m-m... moi ?
- Qu'on t'obéisse dans une sorte de jeu pour n'être qu'isoler avec cette personne, loin des soucis. Retrouver un contrôle sur un objet extérieur pour te rassurer. C'est bien cela ? »

Sans même qu'elle lui réponde, il savait qu'il avait raison et ça le faisait doucement rire de se dire qu'elle ait ce petit côté qui ressorte à cette période précise de sa vie où justement il voulait se sentir soumis à quelqu'un et qu'il ne voyait personne pour l'aider dans cette tâche. Aussi, il était un peu plus frustré en pensant que même dans ce genre de détail elle lui correspondait. Pourquoi devait-il toujours y avoir autant de soucis lorsqu'il s'agissait de ses histoires de cœur : n'avait-il déjà pas assez souffert comme cela ? De tout évidence non, peut-être payait-il pour certains de ses crimes passer sous silence grâce ou à cause de Celestia.

Alors il décida de lui expliquer ce qu'elle voulait vraiment derrière ces mots plus que maladroit. Il insista aussi sur le fait qu'il aurait bien voulu l'aider mais que pour respecter SA décision et seulement la SIENNE, il ne se proposerait pas. Au fond, il avait l'espoir qu'elle veuille quand même tenter mais « par manque d'expérience et aussi de connaissance sur le sujet » elle décida qu'il valait mieux ne rien tenté consciente que ça risquait d'être dangereux même pour la santé mentale d'une déité. Bref, un choix de nouveau guidé par sa peur pour les autres plus que pour elle-même. Mais ça le touchait de trouver quelqu'un d'aussi prévenant après la guerre. La main qu'il avait posée sur sa cuisse commença à partir puisqu'elle ne tremblait plus mais la main Gemme-Lyse le retint de s'éloigner de nouveau. En relevant le regard il croisa le étrangement apaisé, vider de toutes émotions.

« Restes, s'il plait. »

Un de ses sourcils se fronça avec inquiétude mais obéit le prenant plus comme un ordre suggéré. De plus, Zhongli sentait bien que tenter de fuir sa poigne serait inutile car elle serrait déjà sa main et il n'avait de toute façon pas envie de la lâcher. Elle était un peu comme lui, a préféré les conversation aux sujets peu utile mais divertissant que de parler d'elle. Il se doutait aussi qu'elle était plutôt du genre de extériorisé ses problèmes par le combat ou le sexe sans essayer de converser à ce propos. C'est pour cela que les mots qui suivirent eurent tout un sens pour lui et qu'il décida d'y mettre tout son cœur pour répondre à sa demande :

« Je... crois que j'ai besoin... de parler... »

May boudait assise dans le canapé, depuis que Gemme-Lyse était partie, elle était seule et était vexé. Elle n'avait pourtant rien dit de méchant et son amie avait beaucoup trop mal réagit ! D'ailleurs ça l'étonnait qu'elle soit encore dans la chambre avec Zhongli, d'habitude un des deux serait sortit en à peine quelques minutes avec un léger malaise.

« Nous voici de retour ! »

A l'entente de cette voix qu'elle adorait tant, toute sa rancune s'envola et elle rejoignit les nouveaux arrivants : Lyla et Tartaglia. Celui-ci aidait la plus petite à retirer sa fine veste ainsi que ses chaussures, et il semblait être tout à fait à l'aise avec cette pratique ce qui ajoutait -selon May- un plus à son coté bienveillant qu'il ne montrait qu'à elle et quelques fois Zhongli tant il était un enfant sur certains sujets. Le roux laissa filer la petite qui raconta toute sa matinée à May avec entrain ; elle apprit donc qu'elle avait fait du poney, du chamboule-tout et qu'ils avaient même fait la course jusqu'au parc pour qu'elle rencontre ses futurs camarades de classe. En tout cas, c'était la première fois depuis le début de la semaine qu'elle était si souriante, elle qui disait avoir peur de Tartaglia semblait vouloir ressortir avec lui le plus tôt possible. À croire qu'il charmait également la plus jeune de la maison. Il s'approcha de May qui regardait Lyla repartir dans sa chambre et elle eut un frisson lorsqu'il passa son bras autour de ses épaules. Respire May, respire !

« Comment ça se fait que tu sois toute seule, mademoiselle ?

-Ils sont dans la chambre.
- Oh ? Ils font des cochonneries tu crois ?, proposa-t-il avec un sourire en coin.
- Si c'est la cas, ils sont vachement silencieux quand même., réfléchit-elle avec sérieux.
- Non, c'est juste toi qui es particulièrement bruyante.
- Hein ?!, il rit à sa panique soudaine avant de s'éloigner pour aller dans la cuisine. Je fais tant de bruit que ça ?
- Ne t'en fais pas va, on est tous différents. Puis, ça me plait bien à moi., il prit une gorgée du verre d'eau qu'il venait de se servir avant d'avoir comme une illumination. D'ailleurs ! je voulais te demander, maintenant que nous en avons l'occasion : Tu as déjà eu de mauvaises expériences concernant le sexe ? Tu n'es pas obligée de répondre, juste je trouvais que tu étais vraiment... apeurée, ou même surprise. Ça, je te l'ai déjà dit. Je ne sais pas trop mais, ça m'inquiétait un peu. »

Le roux était adossé au plan de travail de la cuisine et regardait calmement son interlocutrice qui avait une expression neutre. Pourtant en elle, il y avait une émulsion d'émotions peu positives à son goût. Elle était confrontée à ses souvenirs douloureux, qu'elle avait tenté d'enterrer avec ses ressentis mais puisqu'ils étaient encore bien vivants, ils avaient tendance à creuser plus vite qu'elle pour les ensevelir. C'était un combat qu'elle menait à la fois contre un ennemi précis mais aussi un ennemi invisible voire inexistant. D'un autre côté, elle se sentait soulager que quelqu'un d'autre remarque sa détresse pour qu'elle ne soit plus seule face à ces masses noirâtres, difformes et silencieusement hurlante de choses absurdes mais blessantes. Elle avait peur de mettre des mots sur ce qui lui était arrivée et c'est ce qui la bloquait sur bien des choses. Il lui avait bien dit qu'elle devrait un jour en parler à voix haute pour se sentir mieux mais... mais s'ils sortaient de terre ? Et s'ils recommençaient à s'attaquer à son physique, jugeant qu'ils avaient assez grignoter son mental ? S'ils lui prenaient la seule chose qu'elle avait réussit à se réapproprier pour survivre, qu'adviendrait-il d'elle-même ? Ces questions, elle voulait les laisser sans réponses. Son regard noisette se reconcentra sur le bleu morne de son interlocuteur et son cœur se serra. Actuellement, elle devait avoir le même regard et lui aussi devait avoir vécu des choses qui l'eurent marqué à jamais. Probablement que lui non plus n'en avait parler qu'à une seule et unique personne qui désormais devait être une référence fraternelle dans son esprit. Si c'était lui elle pouvait bien lui dire ? Il comprendrait, n'est-ce pas ? À ses yeux, il était profondément gentil et très ambitieux et jamais il ne ferait du mal à qui que ce soit sans raison. Elle avait en fait, très envie de se livré juste parce que c'était lui ; juste parce que c'était Ajax. Pour sûr, il ne s'ouvrirait pas à elle en échange. Pas tout de suite, mais elle savait qu'un jour il le ferait, par besoin ou envie, peu importe, elle savait que ce jour arriverai. Et elle espérait être présente ce jour-là. May s'approcha du plan de travail pour prendre une planche à découper et deux couteaux qu'elle posa dessus. Elle ne disait toujours rien et elle était toujours fixé par Tartaglia, la seule réponse qu'il reçut fut des légumes qu'il rattrapa avant qu'ils n'heurtent le sol ou sa tête.

« Je ne sais pas si je veux en parler maintenant. Mais j'ai faim, donc aide-moi et peut-être que je me livrerai., la châtain-rousse lui refit face un petit sourire rassurant. Si tu as besoin de te livrer, je t'écouterai aussi saches-le., il lui lança un regard un peu surpris avant de rire et se retourner pour faire face au plan de travail.
-Donc, qu'avons-nous pour le dîner ?
- Poulet farcis aux légumes de saison et bien sûr aux fleurs sucrantes. »

Tous deux avaient retrouver un semblant de bonne humeur. À briser la coquille de l'autre comme ça, ils s'étaient fait sentir vulnérable mais ils savaient qu'ici tout le monde était déjà casser. Même Lyla. Même si, heureusement pour elle, elle aurait la possibilité de s'en remettre pour vivre une vie normale. Du moins, ils l'espéraient. En pensant à Lyla, il avait tendance à pensé à ses deux jeunes frères Anthon et Teuceur ; il espérait aussi les préserver de la réalité abjecte mais il savait que c'était peine perdu : un jour ils sauront et ils seront blessés. Pas plus que Lyla, c'est tout ce qu'il demandait aux Archons. Demander leur bénédiction n'était pas dans ses habitudes mais bon, découper des courgettes non plus ; quoique découper un homme et une courgette c'était assez similaire au final.

« Tu penses que ça ressemblerait à quoi l'abysse en Teyvat ?
-Pardon ?, s'étonnat-il cessant tout mouvement.
- Je pense que je le décrirai comme mon enfance., il fut soulagé qu'il ne s'agisse que d'une métaphore pour entamer son histoire, il reprit donc où il en était peu rassuré. Et toi ?
- L'image que je m'en fais est peu réaliste et emplis de choses qui n'existent pas pour faire simple. Mais à vivre je suppose que ce serait comme frôler la mort à chaque instant sans pouvoir l'atteindre pour autant.
- En effet. Ça commencerait par l'incompréhension de devoir quitter ses parents puis se retrouver face à l'inconnu. En toute innocence, se dire que tout ira bien jusqu'à ce que la douleur nous montre la réalité. Je ne pensais pas qu'un être humain puisse forcer un tel rapport, enfin tu vois ; je veux dire même les monstres autour de la ville n'ont jamais fait cela et lorsqu'il passe près de quelqu'un d'inerte, il passe simplement. Mais pas eux. J'ai mit du temps à m'échapper de l'endroit où j'avais été vendu puis j'ai commencé à voler pour survivre surtout les nobles qui s'isole dans leur grandes maisons. Des fois, je me demande comment j'ai fait pout survivre jusqu'ici et surtout pour revenir consciemment à Monstadt.
- Où étais-tu avant de revenir ?
- A Liyue, j'ai rencontré un jeune homme qui m'a aidé. Il s'appelle Xiao, c'est un peu comme mon père. Un jour il m'as dit que je devrais trouver ma propre voie et je suis revenue à Ventlevé. C'est un endroit fréquenter par les nobles et les riches marchands alors, c'était un spot parfait. Enfin, je dis ça, mais sur le coup c'était très instinctif.
- Eh bien. Je dois te remercier alors.
- Pourquoi ? Je n'ai rien fait.
- Bien sûr que si, tu m'as fait confiance. C'est énorme ! Je le sais car ma grande sœur s'est déjà faite agresser, enfin pas autant que toi mais bon, ça reste ce que c'est. Même si je suis son petit frère, elle avait quand même du mal à me faire confiance même pour me donner la main. J'imagine que ton appréhension devait être bien plus grande.
- Je t'avoue que je n'y ai pas vraiment réfléchit, juste c'est venu et ça allait. Quoique... La première fois où on a tenté, j'ai quand même beaucoup appréhendé le « moment », peut-être que même avec un préservatif je n'aurai pas pu aller jusqu'au bout. Je redécouvre vraiment les gestes d'affections depuis que je vis avec N... Gemme-Lyse.
- Mlle LAPuteDeLuxe ? J'aurais pensé que ça aurait été avec ton père de cœur.
- Il n'est pas spécialement tactile, pas plus que nécessaire en tout cas.
- De quoi parlez-vous ? Oh, vous faites à manger ? Je ne te savais pas cuisinier Childe., intervint la voix de Zhongli dans leur dos.
- J'ai mille talents M. Le Consultant., se vanta le roux en se retournant avec son interlocuteur pour voir ladite PuteDeLuxe et donc le michto sur patte mais qui baise bien. Voulez-vous ma place ?
- Non merci.
-Je comptais le faire May., assura Gemme-Lyse un peu coupable d'avoir délaisser le travail.
- T'inquiètes pas, je suis bien accompagné. Vas te reposer à la place ça changera de d'habitude.
- Tu vois, on est deux à te le dire. »

Gemme-Lyse afficha une mine blasée mais de toute évidence elle ne pouvait pas contredire ses deux colocataires. Lyla arriva alors passant entre les jambes des deux adultes qui venaient d'arriver dans la cuisine avec un grand sourire.

« Ça sent booon ! On mange quoi ?
-De la soupe d'enfant., répondit Tartaglia. Tu tombes bien dis donc, il nous en manquait un., il posa son couteau et après s'être essuyé les mains il s'approcha de la petite qui partit en courant et en criant bien qu'elle se fit rapidement attrapée par les chatouilles de Tartaglia.
- Haha non arrêtes !
- Pourquoi ? C'est toi qui m'en demandais cet après-midi., fit-il l'air fier.
- Tatartine, laisse-la traquille., soupira la brune.
- S'il te plaait.
- Alors dis-moi merci pour cet après-midi., il s'arrêta pour la laisser parler tranquillement.
-M-Merci Childe. C'est bon ? Je peux partir ?
- Mmh non. Dis que je suis le plus beau aussi.
- Marraine m'a dit de ne pas mentir.
- Pourquoi t'as un amoureux plus beau que moi peut-être ?, fit-il d'un air outrer et faussement déçu. C'est qui le plus beau alors ? si c'est pas moi.
- C'est Zhongli., déclara la plus petite avec conviction ; « logique c'est un dieu » pensa ironiquement Childe. Mais si tu veux je peux te faire un bisou, comme ça t'es pas trop déçu parce que t'es un peu joli quand même.
- Oh bas si je suis "un peu joli", ça va alors., rit-il en tendant sa joue à Lyla pour avoir son bisou avant d'enfin la relâcher.
- Marraaiiine ?, l'interpellée lui lança un regard interrogateur. Est-ce, est-ce c'est parce que tu tiens la mains de Zhongli que c'est mon parrain ?, Gemme-Lyse se retrouva bête devant la petite fille qui poursuivit alors que les garçons se retenait de rire. Maman m'a dit que faire des choses d'adultes ça veut pas dire être avec la personne mais se tenir la main si, pas vrai ?
- En fa-
- Pas encore ma chère Lyla, mais je serais bientôt ton parrain, ne t'en fais pas. »

Il fit un clin d'œil à la petite qui s'exclama de joie avant d'aller mettre la table avec May. Gemme-Lyse en profita pour frapper l'Archon dans le ventre de sa main qui tenait la sienne le faisant ainsi tousser.

« Ne lui dis pas des bêtises !, réprimanda-t-elle.
- Et toi ne me frappe pas dans ce cas. Tu as de la force je te rappelle.
- Tu t'es frapper seul., il lui lança un regard réprobateur et elle poursuivit son résonnement. C'est le dos de ta main qui t'as touché, donc physiquement tu t'es frappé seul.
- Tu es une enfant. »

Elle se contenta d'un sourire avant d'aller vaquer à ses occupations de la soirée comme faire réviser ses constellations à Zhongli et une fillette de cinq ans sembla même plus douée que lui. Ainsi posé dans le jardin intérieure de la maison, les quatres adultes et l'enfant se sentaient pleinement détendu ce qui était une chose assez rare ces derniers temps. Zhongli se remémorant aussi les derniers rendez-vous passés avec Gemme-Lyse, avant que les problèmes s'amoncellent ; et les étoiles lui rappelait aussi d'autres rendez-vous au temps jadis, malheureusement révolu. Quoiqu'aujourd'hui, il ne saurait dire avec certitudes si c'était seulement malheureux ou juste un mal pour un bien. À quelques minutes d'ici, Tsukiko mangeait dans le silence, seule et inquiète pour Chongyun.

Le lendemain matin, Gemme-Lyse accompagna sa filleule à son premier jour d'école et passa la matinée avec elle comme demander par l'école où elle l'avait inscrite. Au bout de deux heures, elle avait commencé à se sociabiliser et cela rassurait grandement l'adulte : elle craignait qu'à cause de la mort de Camilla, elle ne se referme sur elle-même. Ainsi, elle parti l'après-midi l'esprit tranquille pour retrouver Venti à Ventlevé et découvrir ce que son sourire cachait sur elle. Et aussi se préparer à prendre une décision pour ses sentiments et surtout le destinataire de ceux-ci.

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