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♡ Tu es ma maladie, ma guérison quand tu le décides ♡
"Maître Gims"
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Salut 💖
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Dans la peau de Mariam
C'est la deuxième fois que cette période de l'année devient un vrai cauchemar dans ma vie. Je crois que le mois d'Août n'est définitivement pas mon mois. Ces problèmes, ça arrive toujours après l'anniversaire d'Ibrahim et à chaque fois je me retrouve chez mes parents. L'année dernière c'était parce qu'il m'était infidèle et cette année c'est moi qui suis aperçue comme infidèle.
Je suis chez nous depuis deux jours maintenant, Ibrahim m'a foutue à la porte comme une moins que rien. Il est venu me jeter chez mes parents comme si j'étais un déchet. Ce geste, je ne suis pas prête à l'oublier ni même à le pardonner d'aussitôt.
Flashback
Ibrahim : JE N'EN SAIS RIEN TOUT CE QUE JE SAIS C'EST QUE CET HOMME EST VENU POUR TOI.
- Rahim je t'en supplie je t'aime, je ne peux pas te faire ça.
Ibrahim : CE MOT SONNE FAUX DANS TA BOUCHE, FERME LA C'EST MIEUX.
- SI TU NE ME CROIS PAS, LAISSE TOMBER !
Ibrahim : BIEN-SÛR QUE JE NE TE CROIS PAS, SORS DE TOI-MÊME AVANT QUE JE NE TE FASSE DU MAL.
- ....
Ibrahim : MARIAM !
- JE TE JURE QUE TU VAS LE REGRETTER !
Ibrahim : OUAIS C'EST ÇA.
J'ai essuyé mes larmes et j'ai ouvert la porte, il me regardait avec haine et ce regard m'a littéralement détruite.
Ibrahim : T'AS CINQ MINUTES POUR RASSEMBLER TES AFFAIRES.
- JE VAIS PARTIR MAIS QUAND TU SAURAS LA VÉRITÉ JE NE REVIENDRAIS PAS MÊME SI TU M'OFFRIRAIS TOUT L'OR DU MONDE.
Ibrahim : LA VÉRITÉ EST DÉJÀ CONNUE, TU SAIS QUOI CASSE-TOI, JE VAIS MOI-MÊME RASSEMBLER TES AFFAIRES.
Il est entré dans notre chambre, a commencé à sortir mes habits, mes chaussures, mes bijoux, tout. Absolument tout ce qui m'appartient ! Mais malheureusement pour lui il n'avait pas assez de valises pour tous les y mettre. Il a pris les valises et a fait des allers-retours pour les déposer tous puis est venu et m'a portée en sac à patate.
Je ne pleurais pas, mes larmes coulaient toutes seules.
Sur le trajet, j'ai essayé de lui faire comprendre qu'il faisait une grosse erreur mais il ne me calcula pas. Il a roulé jusqu'à chez nous et m'a faite sortir de la voiture, il m'avait attrapée par le bras et arrivé dans notre salon il m'a jetée.
Ibrahim : PRENEZ VOTRE FILLE ! JE NE VEUX PLUS D'ELLE.
Ma mère, elle était seule dans le salon, Mamadou devait être dans sa chambre ou chez un ami et mon père sorti.
Maman a sursauté et s'est mise debout et regardait Ibrahim, elle allait parler mais il est sorti. Il était allé chercher mes affaires dans la voiture.
Maman : Ibrahim ! Ibrahim !
Ma mère me regardait, elle ne comprenait rien la pauvre, moi-même j'étais perdue.
Il s'est remis à faire des allers-retours jusqu'à ce qu'il finisse avec mes affaires, ma mère a essayé de le stopper mais il a continué son chemin. Elle l'a attrapé.
Maman : JE TE PARLE ! QU'EST CE QUE TU FAIS ? QU'EST CE QUI SE PASSE ?
Ibrahim : Demandez à votre fille, je n'ai plus rien à faire avec elle, qu'elle meurt je m'en fous et vous devriez penser comme moi car ce n'est pas une fille que vous avez là mais une une..une.. Je ne sais même pas comment la qualifiée, elle s'est quand-même bien foutue de moi. FALLAIT PAS ACCEPTER DE M'EPOUSER SI C'EST POUR QUE ÇA FINISSE COMME ÇA.
Je me suis levée et j'ai commencé à le taper pour le faire sortir de chez nous.
- VA T'EN ! VA T'EN ! JE NE VEUX PLUS TE REVOIR !
Ibrahim : ÇA COMMENCE À ASSUMER ALORS ?
J'ai réussi à le faire sortir de notre salon.
- TU VAS LE REGRETTER JE TE LE DIS ! MÊME SI TU REVIENS EN RAMPANT JE NE TE PARDONNERAI PAS DE M'AVOIR HUMILIÉE !
Il s'est retourné et est sorti de notre maison.
- WALLAY TU VAS REGRETTER ! J'AI JURÉ QUE TU VAS RAMPER DEVANT MOI ET CE MOMENT-LÀ JE TE FERAIS PAYER.
Ma mère me regardait avec incompréhension, j'ai craqué et je suis allée dans mon ancienne chambre, elle m'a suivie.
Maman : Mariam, qu'est ce qu'il y'a ?
- ...sniff....
Maman : Réponds moi !
- Il me croit....il ne me croit pas.
Maman : Te croire ?
-...😢...oui maman..il..ne..me..croit..pas !
Maman : Il doit te croire sur quoi ?
-...C'est un ..coup monté maman..
À peine que j'ai fini de parler j'ai éclaté en sanglots, j'ai tellement pleuré que je n'en pouvais plus, elle essayait de me calmer mais rien à faire, je pleurais comme si j'avais perdu un être cher... Ma mère a commencé à avoir les larmes aux yeux, elle s'est levée et s'est détournée de moi...
Maman : C'est bon repose-toi, après tu m'expliques parce que si je reste à te regarder pleurer je vais faire pire.
Après des minutes et des minutes de pleurs je me suis endormie...
[...]
?! : Qu'est ce qui s'est passé ?
Maman : Je ne sais pas, Ibrahim est venue la déposer avec ses affaires, il était énervé.
Papa : Il n'a rien dit ?
Maman : Qu'il nne veut plus d'elle.
Papa : Et Mariam ?
Maman : Elle pleurait et elle a fini par s'endormir.
Papa : Ça fait combien d'heure ?
Maman : Plus de deux heures.
Papa : Et tu ne m'as pas appelée ?
Maman : Ça ne servait à rien vu qu'elle n'arrivait plus à se calmer.
Je dormais quand j'ai entendu leur voix dans ma chambre, mon père venait sûrement de rentrer. J'ai fait comme si je dormais toujours car je ne voulais pas leur faire face.
Papa : Mariam ! Mariam !
Il essayait de me réveiller, il m'a un peu secouée et tout mais je faisais mine de rien.
"Il est plus facile de reveiller quelqu'un qui dort que de reveiller quelqu'un qui fait semblant de dormir".
Papa : Mariam reveille-toi.
Maman : Laisse la se reposer encore un peu.
Fin du flashback
Ce jour, quand je me suis réveillée je suis restée dans la chambre et c'est le lendemain c'est à dire hier que j'ai parlé à mes parents, j'ai juste dit qu'on s'était disputé, il voulait en savoir plus mais je n'ai pas voulu parler. Ils attendent toujours que je leur donne une explication.
- Allô !
?! : Allô.
- Tu peux me rendre un service ?
?! : Lequel ?
- Tu peux me ramener ma voiture, je parle du yaris !
?! : Oui, mais il faut que vous parliez de tout ça au calme.
- Toi, tu m'as crue non ?
?! : Oui.
- Alors pourquoi pas lui ?
Bakary : On l'a monté contre toi c'est pour ça mais il va te croire, essayez de vous reparler pour arranger les choses.
- Non c'est bon, et s'il te plaît ramène-moi aussi les enfants, j'ai passé un jour sans mon fils et c'est largement suffisant.
Bakary : Il ne voudra pas.
- Ok, il a jusqu'à demain pour changer d'avis sinon j'irai moi-même les chercher.
Bakary : Je ne veux pas que vous vous sépariez pour des mensonges.
- Dis ça à ton frère, s'il te plaît Bakary ramène la voiture dans deux heures au maximum.
Bakary : Ok, prends soin de toi.
- Merci.
📞Fin
Ibrahim, il va amèrement regretter ses actions.
[...]2h plus tard
- J'avais dit au maximum deux heures et tu as quand même pris deux heures.
Bakary : Je devais trouver quelqu'un pour m'aider.
- Ok pas grave. Tu peux remettre ça à ton frère ?
Bakary : Pourquoi ?
- C'est lui qui me l'a acheté je n'en veux plus.
Bakary : Mariam !
- Quoi ? Je ne veux plus rien de lui et dis-le lui aussi. Prends-le !
Je lui ai remis l'iPhone qu'Ibrahim m'avait achetée.
Bakary : Ok, je te laisse à plus !
- Bye Bakary.
Je suis retournée dans ma chambre car c'est le seul endroit où je me sens bien.
?! : Je peux entrer ?
- Oui, entre.
Mamadou : Tu vas bien ?
- Oui je vais bien et toi ?
Mamadou : Idem ! Pourquoi tu t'es disputée avec Ibrahim ?
- Des trucs de grand !
Mamadou : Mdrr j'ai douze ans.
- Rectification tu auras douze ans le 22 Octobre.
Et oui, nous sommes tous les deux du même mois.
Mamadou : Oui c'est bon, mais tout le monde est triste, papa, maman et moi.
- Ça va, je n'ai rien ok.
Mamadou : Humm ?
- Oui, viens on va regarder la télé.
Dans la peau d'Ibrahim
Bakary : Tiens !
- Quoi ?
Bakary : Mariam m'a dit de te donner ça !
- Lol je vois, après avoir pris son ancienne voiture au lieu de celle que je lui ai donné maintenant elle me remet le téléphone que je lui ai donné. Elle fait bien la victime.
Bakary : Tu ne sais pas ce que tu fais, va chercher ta femme.
- Je n'ai pas de femme, elle ne mérite même pas d'être appelée comme ça.
Bakary : Elle veut que je lui ramène les enfants.
- Pourquoi ? Si elle remet tout ce je lui ai offert c'est parce qu'elle ne veut rien de moi.
Bakary : Elle veut ses enfants !
- Elle blague j'espère ? Bakary c'est mon fils, elle n'est pas sa mère ! Et Abou ben c'est aussi mon fils par conséquent il vient de moi aussi donc je ne vois pas pourquoi elle le voudrait.
Bakary : Tu ne peux pas séparer une mère de son fils.
- Si je le peux, je ne veux plus d'elle et elle ne veut rien de moi ce qui veut dire qu'elle n'aura pas Abou car il est de moi.
Non mais je rêve, c'est mon fils ma grande, t'as qu'à aller faire des enfants à ton homme mais le mien tu ne l'auras pas.
Bakary : Réfléchis.
- C'est bon Bakary, tu peux partir. D'ailleurs je dois aller prendre les enfants.
Dans la peau de ???
Ce n'était pas trop difficile d'éloigner l'autre conne mdrrr.
Je suis de retour et cette fois c'est pour rester.
?! : Maman !
- Oui !
Rama : On va où ?
- Chez ton père !
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Goodbye !!
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