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" Cross my heart, hope to die
To my lover, I'd never lie
He said "Be true" I swear I'll try
In the End, it's him and I
He's out his head, I'm out my mind
We got that love, the crazy kind
I am his, and he is mine
In the end, it's him and I,
Him and I "
"G-Eazy & Halsey"

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Salut 🤗
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Moi : Enlève ton doigt de ta bouche.

Elle : ...

Moi : Je te parle non ?

Elle fait comme si elle ne m'entendait pas. Je dépose le plateau que j'avais sur la table et je pars enlever son pouce de sa bouche.

En m'approchant, elle a commencé à crier.

Elle : Ayi ayi nteih (non non je veux pas)

Elle attrape ma main et se recroqueville sur le canapé en tâchant bien de ne pas me laisser retirer son pouce.

Comme je suis déterminée à ne pas la laisser faire, je l'attrape et la mets sur mes cuisses pour retirer son pouce.

Moi : Je t'ai pas dit d'arrêter de faire ça.

Je retire et elle commence à pleurer.

Moi : Désormais je vais mettre du piment sur ton pouce, on va voir comment tu vas faire.

Elle continue de pleurer de plus belle comme si je l'avais fouetter avec du gauaingnè (un fouet vraiment hard), elle rend folle cette fille.

Moi : Arrêtes de pleurer.

Elle a commencé à crier stp.

Elle descend de sur mes pieds et se couche sur le tapis en pleurant.

J'essaie de la prendre et elle me repousse.

Elle : N'toyi (laisses-moi) _en pleurant

Elle se debattait pour que je la laisse.

Elle : M'be taa fô papa ye ! (Je vais le dire à papa !) Paapaa.

Toujours elle, elle raconte, on lui dit quelque chose ou lui fait quelque chose, elle raconte soit à moi soit à son père soit à ses frères et le plus souvent c'est à son père.

Elle monte tout en criant papa.

Les garçons jouaient dans la cours entre eux, Ibrahim était dans la chambre comme vous l'avez compris.

Je rejoins ma aide ménagère dans la cuisine, pour le dîner on préparait du Tiékè avec toutes les bonnes choses qui vont avec c'est à dire poissons et loco (banane plantain).

?! : Mariam.

Moi : Occupes toi du poissons.

Je sors de la cuisine et entre dans le salon. Je vois Ibrahim qui descend les escaliers avec sa majesté la petite reine que je nomme Aïssata Kadidiatou Ibrahim....

Son nom kilométrique là !

Ibrahim il voulait mettre son prénom en deuxième position puis il s'est retrouvé en troisième. À qui la faute ? À lui-même bien-sûr.

Cette chipie avait remis son pouce dans sa bouche.

Moi : Enlèves son doigt non ? (à Ibrahim)

Ibrahim : Tu fais exprès de la faire pleurer.

Moi : Et toi tu veux que mademoiselle suce son pouce à 20 ans ?

Ibrahim : Elle va arrêter d'elle-même.

Moi : Toi viens.

Assi : Non. _en s'accrochant à son père.

Moi : Ok je te porterai plus.

Elle tapote le torse de son père.

Ibrahim : Oui.

Assi : Mama te ne taa ble aa ? (Maman ne me prendra plus ?)

Ibrahim : Si.

Moi : Non, c'est fini, en plus t'as deux ans là ça va.

Elle aura trois years old en décembre, nous sommes en juillet.

Assi : Papa ko a teih. (Elle dit qu'elle refuse).

Ibrahim : Laisses, moi je continuerai de te porter.

Elle met ces deux petites mains autour du cou de son père et les deux tracent devant moi.

Moi : Je compte pour du beurre ?

Eux : ...

Moi : Vous mangerez pas ce soir, seuls mes trois gars mangeront.

Ils ne me répondent pas, je passe devant eux et tout mais rien.

Moi : Je me demande si je suis inexistante.

Bref c'était vraiment très intéressant ! Je faisais ami-ami avec le vent.

Moi : Bakary, Abou, Oumar !

Assi : Bakary, Abou, Oumar.

Avec sa petite voix là.

Ibrahim : Ils sont où ?

Moi : Dans la cour.

Ibrahim : ...

Moi : ..

Je vais les chercher, y'avait Bakary et Abou qui jouaient au ballon et de l'autre côté y'avait Oumar qui..

Je lui mets directe une fessée. Il descend de sur la fenêtre, se retourne et me regarde.

Moi : On te dit de jouer et toi tu essayes de faire de l'escalade.

Oumar : ...

Moi : Rentres tout de suite.

Il court direct. Je sais me faire respecter !

Moi : Et vous aussi rentrez.

Abou : Mai...

Moi : Pas de discussion.

On rentre, ils parlaient tchoko-tchoko jusqu'en voyant leur père dans le salon. Ils s'assoient tout tranquillement.

Ils ont trop peur de lui, parce qu'une fois lors d'une de leurs nombreuses bêtises ils ont brisé le pare-brise de leur père genre ils étaient en haut (sur le toit) et ils jettaient des pierres en bas.

Ibrahim les a très sévèrement puni et depuis ce jour il a cessé de rigoler avec eux.

[...]

Bakary : Demain j'irai chez maman.

Moi : Je t'accompagnerai en allant au marché.

Assi : Maman est là.

Bakary : Je parle de ma maman.

Assi : Maman c'est ma maman aussi.

Oumar : Bakary a sa maman à lui seul.

Assi : J'ai aussi ma maman à moi.

Abou : Maman c'est notre vraie maman et elle n'est pas la vraie maman de Bakary.

Assi : C'est quoi vraie maman ?

Oumar : Maman qui n'est pas faux.

Moi : C'est bon chérie, tu comprendras plus tard.

Assi :...

Abou : Bakary a deux mamans.

Assi : C'est vrai maman ?

Moi : Oui.

Abou : La première maman de Bakary c'est la dame avec le gros ventre qui était chez tonton Bakary l'autre jour.

Moi : Ta bouche Abou !

Assi : Bakary.

Elle descend de mes genoux et va se mettre devant Bakary.

Bakary : Oui.

Assi : C'est vrai ?

Bakary : Oui.

Assi : Maman ?

Moi : Oui quoi ?

Assi : Pourquoi il a deux mamans ?

Moi : Après je te le dirai.

Assi : Tu me le diras ?

Moi : Oui.

Je me lève du canapé et m'avance vers les escaliers, Assi s'est mise à me suivre.

Moi : Tu montes aussi ?

Assi : Oui.

Je prends sa main et on monte ensemble.

On rentre dans la chambre et Ibrahim était grave concentré sur ses affaires.

Moi : Tu devrais te reposer.

Assi : Repos papa. _en secouant sa main avec l'index levé

Elle me fait trop rire souvent.

Ibrahim : Si ma princesse me fait un bisou j'arrête.

Elle me regarde puis..

Assi : C'est moi princesse non?

Moi : Oui c'est toi, vas faire un bisou à papa.

Assi : Toujours moi faire bisou à papa, toi fais bisou à papa aussi.

Moi : C'est pour toi qu'il veut.

Ibrahim : J'ai rien dit.

Moi : T'as quel âge ?

Ibrahim : 35 je crois, pourquoi ? _en rigolant

Assi : Maman fais bisou à papa.

Moi : J'ai oublié comment on fait, tu me montres ?

Assi : T'as oublié ?

Moi : Oui montres-moi.

Je me met à son niveau et elle me fait une bise.

Assi : Voilà !

Moi : J'ai pas compris.

Assi : Si.

Moi : Non.

Elle rigole et montes sur le lit à côté de son père. Je m'assis aussi sur le bord du lit. Ibrahim range ses affaires et se met à chatouiller la petite. Elle rigolait comme pas possible.

?! : Maman.

Je me tourne.

Moi : Oui.

Il est venu se mettre à côté de moi.

Oumar : Ne toun be ka e gnini oh.(Je te cherchais)

Moi : Ah bon ? Pourquoi mon beau bébé ?

Il s'est juste contenté de se mettre sur mes genoux.

Moi : T'as sommeil mon papa ?

Il hoche la tête positivement. Je mets sa tête sur ma poitrine et lui caresse la tête. Y'avait les deux sorciers qui nous mangeaient du regard.

Ibrahim : À croire que c'est un bébé.

Moi : Il a tout juste 4 ans.

Assi : Moi aussi j'ai sommeil.

Ibrahim : Viens là princesse.

Assi : Non je vais chez maman.

J'ai rigolé.

Oumar : Il n'y a pas de place.

Assi : Papa.

Ibrahim : Oumar laisses la place à ta sœur.

Oumar : Ayi.

Assi essayait de le dégager, lui il s'accrochait à moi et moi je rigolais. 

Assi s'est mise à taper Oumar, Ibrahim l'a arrêté.

Ibrahim : Arrêtes de taper.

Moi : Elle aimes trop taper elle.

J'ai déposé Oumar sur le lit, et je me suis allongée. Assi s'est levée et s'est créée de force une place entre nous deux puis elle s'est couchée en me faisant face. Ibrahim secouait la tête.

Je souris et elle me fait un bisou.

Assi : Je dors avec toi, je dors pas dans le berceau.

Moi : Ok.

Oumar : Moi aussi je dors ici.

Moi : Vous allez tous dormir ici.

Ibrahim : Non, chacun sur son lit.

Oumar : On veut dormir avec maman.

Moi : Vous allez dormir avec moi et papa va aller dormir tout seul en bas.

Ibrahim : Tu me jettes de ma chambre ?

Moi : Oui.

Ibrahim : Princesse tu dors avec moi ?

Assi : Non.

Elle l'a dit tout sec et je me suis mise à me moquer d'Ibrahim.

Moi : On rivalise pas avec l'amour d'une mère.

Ibrahim : Pas besoin je suis son héro.

?! : Aw dun bè be sô kônô.(Vous êtes tous dans la chambre).

Oumar : On va dormir avec maman.

Abou : Eh ?

Assi : Oui.

Il s'approche timidement de moi parce qu'il y'a son père.

Abou : Je peux dormir ici maman ?

Ibrahim : À ton âge tu veux dormir avec ta mère ?

Je regarde Ibrahim.

Abou : ...

Ibrahim : Quittes devant moi !

Il est sorti de la chambre en courant.

Un seul mot qu'il prononce avec un regard dur suffit pour faire peur aux grands (Bakary et Abou), même Oumar des fois.

Moi : Ibrahim.

Ibrahim : Quoi ?

Je me suis levée du lit.

Moi : Viens là.

Moi : Vous deux, restez coucher.

Je pars m'asseoir sur le petit canapé de notre chambre. Ibrahim s'assoit sur la chaise.

Moi : Fallait le dire autrement.

Ibrahim : Quoi fallait le dire autrement ? Il est grand là.

Moi : C'est vrai que tu dois être autoritaire mais j'aime pas comment tu les fais peur à Bakary et à Abou. Ton approche n'est pas bonne.

Ibrahim : Tu veux que je fasse comment ? Tu veux qu'ils grandissent en croyant que je suis leur pote ?

Moi : Un père peut aussi être le pote de ses enfants mais il y'a juste des limites à respecter et des pas à ne pas franchir.

Ibrahim : Voilà ! Et c'est comme ça qu'on instaure ces limites.

Moi : On peut le faire avec moins de sévérité aussi. Ils ont peur de toi et ça c'est pas bon. Montres leur que c'est toi l'autorité sans qu'ils aient peur de croiser un seul regard de ta part. Regardes ils ont même peur de parler devant toi.

Moi : Soit sévère que quand il le faut. Je veux pas que mes enfants grandissent en croyant qu'ils n'ont pas le droit de sourire à leur père ou de rigoler avec lui.

Ibrahim : Je sais ce que je fais.

Moi : Ibrah...

Ibrahim : Je sais ce que je fais !

Moi : Ok.

Je me suis levée.

Moi : Venez on va regarder la télé, on dort pas tôt aujourd'hui.

Assi : C'est Oumar qui a sommeil.

Ils sont descendus du lit, je prends Assi, je tiens la main de Oumar et on descend.

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Wow on approche les 2k de votes !

Merciii la famille ❤❤❤

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