Hi !

Dans la peau d'Ibrahim

Maman Safiatou : Mariam ! Ibrahim qu'est ce qui se passe ?

- Mariam ! Mariam ! *en la secouant

M.Safiatou : Qu'est ce que t'as fait à ma fille ? *en s'adressant à Ina

Ina : Elle l'a cherchée !

J'ai posé Mariam au sol en me dirigeant vers Ina pour lui en mettre une mais elle a pris la tangente.

M.Safiatou : Elle a quoi ma fille ? Ibrahim parle !

- Elle s'est évanouie !

M.Safiatou : Amène de l'eau.

Je le lui apporte et elle essaie de réveiller Mariam avec.
Au bout d'une minute Mariam se met à se réveiller.

Mariam : Maman, maman mon ventre !

Maman Safi : Dis-moi ce que tu as au ventre ? Ça te fait mal c'est ça ?

Mariam : Oui, j'ai très mal *en larmes J'ai mal maman ! Mon enfant !

- Allons à l'hôpital !

Maman Safi : Oui Ibrahim allons-y !

J'ai pris Mariam dans les bras pour l'emmener dans ma voiture direction l'hôpital et ma belle-mère nous a suivis dans sa voiture.

J'ai très peur qu'elle perde le bébé. Qu'elle fasse une fausse couche comme Yasmine. Je ne veux pas que ça recommence ! Je veux mon bébé ! Je veux être père ! Un vrai père !

Si elle le perd ça serait de ma faute, c'est à cause de moi qu'elle a quitté la maison et si elle ne l'avait pas quittée Ina ne serait pas venue comme ça. Tout est de ma faute !

Arrivée à l'hôpital, on va chez notre gynéco. Elle nous a directement pris en charge car Mariam elle criait de douleurs. J'avais mal pour elle, j'essayais de faire le fort pour la rassurer elle et sa mère mais j'étais le seul à savoir comment j'étais en ce moment.

En plus de tout ça, la peur de perdre un autre enfant m'envahissait.

Après quelques minutes de consultation la gynéco nous fait enfin connaître son état.

Docteur : M. Ibrahim je vous ai fait une ordonnance.

- Mais comment va-t-elle ?

Docteur : Elle va bien ! Il y'a eu plus de peur que de mal.

Maman Safi : Donc elle n'a rien ! *soulagée

- Et le bébé ?

Docteur : Il va bien aussi, il faut juste qu'elle prenne convenablement ces médicaments.

- Merci docteur. On peut rentrer maintenant ?

Docteur : Oui.

J'étais tellement soulagé quand elle m'a dit qu'ils se portaient bien.

Je vais vraiment changer et ramener Mariam à la maison. Il faut qu'on soit tous réunis.

On est sorti de l'hôpital et Mariam avançait vers la voiture de sa mère.

- Mariam tu rentres avec moi à la maison.

Mariam : Non je rentre chez nous.

- Mariam je ne discute pas ! Tu rentres c'est tout !

Sa mère vint vers nous car on n'était pas au même niveau.

Maman Safi : Vous ne comptez pas rentrer ou quoi ?

- Si maman et j'aimerais que Mariam retourne à la maison.

Maman Safi : T'es sûr de pouvoir t'occuper d'elle ?

- Oui.

Mariam : Non je ne veux pas aller là-bas Maman.

Maman : Pourquoi ? Ton mari veut que tu rentres et tu vas rentrer.

- Rentrons Mariam.

Mariam : Non Maman !

Maman Safi : Bon qu'est ce qui se passe entre vous ?

- Rien maman.

Maman : Alors pourquoi Mariam te fuit ? Mariam dis-moi !

Dans la peau de Mariam

Là, je ne pouvais pas lui raconter et je ne voulais pas non plus qu'elle voit Ibrahim d'un autre œil donc je préfère rentrer avec lui.

- Il n'y'a rien maman, c'est juste que je n'aime pas rester tout le temps seule là-bas.

Ibrahim : Je serai beaucoup plus présent à la maison maintenant.

Maman : Ok donc Mariam tu rentres.

- Oui en hochant la tête

Maman : Ok aurevoir les enfants.

Nous : Aurevoir.

Ibrahim : Après j'irai chercher les affaires de Mariam, tantie.

Maman : Il n'y'a pas de problème. Et Mariam, après tu me diras pourquoi tu te battais avec cette fille.

Comment ? Oublie ça maman !

- ok

Nous sommes rentrés avec Ibrahim, durant tout le trajet je ne lui ai pas adressé la parole.

À la maison je suis allée me coucher dans la même chambre que d'habitude, je crois que je vais finir par changer de chambre et rester là-bas.

Je me sentais très fatiguée donc je n'ai pas tarder à m'endormir.

Quelques heures plus tard, je me suis réveillée et j'entendais des bruits dans la maison, je suis descendu voir et y'avait Ibrahim, Bakary, Awa et ma belle-mère.

Au fait les sœurs d'Ibrahim n'étaient plus là car les vacances avaient fini depuis fin septembre donc il n'y avait plus personne.

Surprise de les voir, je m'avance vers eux pour les saluer. Mais j'avais perdu la notion du temps je ne savais plus quelle heure il faisait, j'ai regardé mon phone et il était 17h.

- Bonsoir.

Eux : Bonsoir.

Ibrahim : Comment tu vas ?

- Bien.

Awa : C'est cool que tu sois revenue Mariam.

- *sourire*

Si tu savais chérie que j'étais rentrée malgré moi.

Bakary : Oui, en plus Ibrahim il n'était plus lui même pendant ton absence.

Maman Kadi : Comment ça pendant son absence ? Elle était où ?

- Chez mes parents.

Maman Kadi : Tu veux me dire qu'en plus de te bagarrer dans ton état t'avais aussi abandonné mon fils pour aller vivre chez tes parents ? *énervé

Ibrahim : Maman !

Maman Kadi : Quoi ? C'est quelle genre de fille cette fille ?

Je ne comprends plus rien, elle me fait une scène parce que j'ai quitté la maison à cause de son fils et que je me suis battue à cause de lui.

Maman Kadi : Si c'est pour rester chez tes parents que tu t'es épousée fallait rester là-bas ! En plus t'es si inconsciente que ça pour aller te battre dans ton état ?

Pardon mais belle maman tu ne connais pas toute l'histoire et je pensais que tu m'appréciais mais à ta réaction j'en doute.

Bakary : Maman c'est bon !

Maman Kadi : Arrêtez de me couper la parole.

Awa : Mais maman....

Maman Kadi : J'ai dit arrêtez !

Ibrahim m'a regardé avec les yeux comme pour me dire qu'il est désolé de cette situation.

Maman Kadi : Mariam dis-moi ? Quelle genre de femme es-tu ? Tu n'es pas assez mature pour prendre soin d'un foyer ?

-....

Je ne savais pas si je devais la répondre ou pas et si oui que dois-je donc lui dire ?

Maman Kadi : Tu me déçois et si t'étais pas la fille de tes parents je n'aurais pas mesuré mes mots.

J'avais un nœud dans la gorge sérieux et j'étais à deux doigts de craquer.

Ibrahim : Ça suffit maintenant maman, t'as assez parlé ! Je ne veux pas être insolent mais t'étais venue pour voir comment elle allait et non lui faire des misères.

Maman Kadi : Ibrahim j'ai le droit de la réprimander OK ! Si on la laisse faire tout ce qu'elle veut comme elle le veut, elle n'apprendra jamais comment bien se tenir.

Ibrahim : Je crois que vous devriez rentrer maintenant, déjà qu'elle ne va pas bien et si elle doit subir tout ça c'est mieux que tu ramènes Maman, Bakary.

Bakary : Maman viens, on rentre.

Maman Kadi : Je rentre mais je reviendrai, je n'ai pas fini avec toi Mariam. Et toi Ibrahim e ye muso minè djon de ye waah ?(t'es l'esclave de ta femme ou quoi ?)

S'il était mon esclave il ne se comporterait pas comme ça.

Ibrahim : Maman !

Maman Kadi : Ok aurevoir, demain je viendrai m'installer chez vous et il n'y a pas de discussion !

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