Forcée à m'excuser,
Forcée à écrire,
Forcée à parler,
Forcée à dire.

Forcée à cacher,
Forcée à rire,
Forcée à pleurer.

Traitée, insultée,
Blessée, rabaissée.
Tout ça pour finir perdus,
Quel était cet abus?

Des larmes ont coulé,
Des photos, supprimées,
Des mots ont volé
Et des coeurs de sont brisés

Je me sens libre,
Libre de mes actes.
Je me sens vivre,
Vivre sans pacte.

Je fais ce que je veux,
Je parle à qui je veux,
Mais il y a évidemment un trou
Là où tu avais creusé,
Je l'ai rempli de tout
Ce qui faisait notre passé.

Une page se tourne,
Je regarde vers l'avenir.
Je ne ferai plus de ristournes
Pour ceux qui veulent me faire obéir.

Libérée de toi,
Libérée de cette réputation.
Libérée de tes pas,
Libérée de ta répression.

Tu me demandais
Où était passé cette fille,
Qui sur le quai attendait,
Avec les yeux qui brillent.

Alors je me demandais
Où était passé ce garçon
Qui, le 9 février, écrivait
L'amour de toutes les façons.

Où était ces mots doux ?
Roulés dans la boue.
Où était cette passion ?
Chassée dans un tourbillon.

Quand je disais non,
J'y étais quand même forcée.
Pour palier à ta frustration,
En secret j'ai pleuré.

Je suis libérée de ça,
De tout ce qui n'allait pas,
Tout ce qui faisait mon mal être,
Dans cette seule lettre.

Tu voulais pour toi un chapitre
Parce que la jalousie te rongeait.
Pas besoin de sous-titres,
Pour toi seul tu me voulais.

J'ai beaucoup écrit sur lui
En bien ou en mal.
Tu te pensais au fond d'un puits,
Tu as fais sortir en toi l'animal.

J'étais pour toi une allumeuse,
Je cherchais toujours l'attention.
Mais toutes c'est accusations fumeuses
Sortaient de ton imagination.

Maintenant que c'est fini,
Tu penses disparaître.
Mon grand tu vas être surpris,
Je ne suis qu'à quelques mètres.

Ceci est donc la fin
De mon calvert.
L'amour est éteint,
Je reviens à la lumière.