Rendu d'écriture semaine 6 : La pie voleuse et le chasseur
Hello hello mes chamallows ^^ !
Vous allez bien :) ?
Voici ma fable pour cette sixième semaine ! J'en avais jamais fait, donc je vous demanderais de ne pas être trop sévères mais s'il y a des critiques, je suis preneuse *^* !
Cette fois-ci, les alinéas y sont !
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Dame Pie vivait à la cime d'un haut chêne,
Et des sous-bois à la prairie, était la reine.
Dans son nid, des trouvailles volées, entassées,
Aussi bien gardées qu'une prison surveillée.
Enfouis, dissimulés, étaient mille trésors,
De nacre, de marbre, de pierreries et même d'or.
Diamants, colliers, monnaie et argent à gogo,
Tout pour le luxe d'un seul et unique oiseau.
Un matin, l'oiselle, sur une branche perchée,
Songeait à l'objet qu'elle aimerait dérober.
Soudain, la faisant sortit de sa rêverie,
Passa une enfant à la bague fort jolie.
Trop large pour son doigt maigrelet de poupon,
L'anneau d'or glissa, roula sur les gravillons.
Voyant qu'elle ne suscitait pas d'attention,
Le subtilisa pour remplir sa collection.
Les jours défilèrent bien trop inlassablement,
Les minutes passèrent, lentement, sûrement,
Les secondes défilèrent, coulèrent longtemps
Dans le long sablier immuable du Temps.
Une après-midi de printemps, de temps chaud,
Le ciel était d'un bleu éclatant, bien trop beau.
Maître Chasseur passa et aperçut l'anneau,
Somma qu'on lui remette, tira sur l'oiseau.
Par chance la balle ne toucha pas la pie
Celle-ci chuta face au tireur, à sa merci.
Alors, outré, pris d'un éclat de folie,
Le volatile s'indigna à fort grands cris :
"Êtes-vous fou cher ami ?
Cette bague n'est point vraie !
Une vulgaire copie,
Un simple jouet, ça l'est."
"Ne me conseille pas, vil oiseau de malheur.
Toi, vouloir m'aider ? C'est à rire, à la bonne heure !"
Rétorqua, ravi de son prix, Maître Chasseur.
Puis, de Dame Pie, il visa le pauvre cœur.
Peu soucieux de passer une vie à trépas,
L'homme, dénué de pitié pour cet oiseau-là,
Ramassa sa breloque de tic et de toc
Que même l'idiot âne donnerait au coq.
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme,
Voyez l'oiseau avare qui au loin se pâme.
Les apparences vous donneront souvent tort,
Souvenez-vous, tout ce qui brille n'est point or.
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