Chapitre 22: Tango étrange ! Traumatisme à maîtriser.
Chapitre 22:
Si un temps gris et froid avait accompagné ce week-end de repos en dehors de la capital, la pluie quand à elle décida de prendre le relai sur le chemin du retour. La voiture de Livaï suivait la route avec une prudence accentuée, à cause du simple fait qu'un rideau de pluie intense persistait un peu trop devant son regard prudent. Restant concentré comme il se devait dans ces cas là, Eren avait même pris le partie de mettre sa langue bavarde au repos, afin de ne pas troubler l'attention du conducteur. Les lèvres fermées, il observait ce rideau naturel compliquer la visibilité. Parfois il abandonnait sa contemplation qui n'avait pas non plus un intérêt des plus important, et s'occupait l'esprit avec son téléphone.
De là, il répondait à quelques SMS, vérifiait ses réseaux sociaux où son travail était de plus en plus apprécié, puis enfin s'occupait de vérifier ses mails. Livaï, lui songeait à ce week-end assez dépaysant et qui lui avait fait le plus grand bien. Il est vrai qu'il avait encore eu ici et là, quelques " crises " à défaut de nommer ça autrement, et qui l'avait encore une fois jeté dans son passé fait de brouillard et de mystère bien épais.
Mais une chose en ressortait, et cassée ainsi une certitude qui pourtant avait toujours était présente en lui. A l'orphelinat où il avait grandi, il n'avait pas toujours était seul. La preuve en fut avec ces quelques flash-back qui lui avaient souvent fait employer le mot " nous". Mais il y avait eu aussi dans tout cela, cette voix enfantine qui accompagnait souvent la sienne dans ses songes éveillé.
La crainte de se rappeler de chose encore plus horrible que ce dont il se souvenait déjà, été pourtant toujours présent. Cependant malgré ce sentiment terrible qui lui tordait les entrailles quand il s'arrêtait trop dessus, une envie de savoir commençait à poindre à son horizon. Pour évoluer dans la vie selon lui, il fallait aussi pouvoir assainir son passé et mettre tout à plat. Pour pouvoir ainsi mieux avancer plus tard. Mais sa vie était loin d'être plate, et avait encore ici et là bien des crevasses remplie raz la gueule de mystère, qu'il voyait aussi épais que de la gadoue.
Sans doute il avancerait mais petit à petit, et sans chercher à faire des pas de géants. Il affronterait ses peurs qu'il ne comprenait pas toujours, car elles semblaient instinctive et incontrôlable. Un peu comme ses phobies. Mais il avancerait lentement et sûrement. Le tout à présent était de chercher le meilleur moyens d'y parvenir, sans prendre de risque pour lui et son mental.
Sa fierté l'avait bien des fois aidé à avancer par le passé, quand rien n'allait. Et cela en vérité lui avait été très utile, et l'avais sorti du pétrin plus d'une fois. A présent cette même fierté le poussait aussi à ne pas faiblir, pour ne pas ressembler aux yeux d'Eren à une petite chose sans défense, et pour lequel il fallait se faire du souci. Cette idée était un détail, qui le froissait bien trop.
Souvent son fiancé s'était amusé à le comparer à un ours, afin de symboliser ainsi sa force physique et mental. Et même si plus d'une fois cela lui avait fait lever les yeux au ciel, Livaï ne voulait en rien passer du totem de l'ours à celui du chihuahua.
A l'approche de la capital, la pluie commença légèrement à se calmer. Malgré cette très légère accalmie, les trottoirs de la cité âgée de mille ans, étaient envahie d'énormes flaques d'eau. La cause de cela était dû aux grilles d'égouts envahies de détritus divers qui empêchaient ainsi, une évacuation plus fluide de l'eau. Parfois au détour d'une rue, si on prenant le temps d'y jeter un œil, on pouvait voir des éboueurs et même des commerçant tenter de les libérer, pour ainsi éviter l'inondation de certain locaux.
Avant de rentrer tout à fait à la maison, le couple dût s'arrêter afin de faire quelques courses. La joie de cette activité n'accabla aucun des deux, mais leurs assura malgré tout une certaine satisfaction en voyant plus tard frigos et placards bien rempli.
Ailleurs Jean qui était en repos, car il avait eu une vilaine grippe en début de semaine dernière, et qui avait fait dire à son supérieur qu'il serait mieux chez lui, plutôt qu'à refiler le virus à tout le monde. Profitait de ce retour à la santé, pour visiter un appartement. Vivre chez Connie et Sasha n'était pas un calvaire en soit, car il adorait ses deux meilleurs amis. Mais le canapé ne pouvait être considéré comme une sorte de petit coin bien à lui, ou parfois il pourrait rester pour cogiter sur divers sujet sans être dérangé.
La nuit avait été plutôt courte pour lui, puisque après s'être réconcilier avec Armin, et après s'être enfin avouer l'évidence, ils avaient discuté - entre autre- toute la nuit de tout ce qui s'était passé depuis leurs laborieuse séparation. Assis l'un à côté de l'autre, ils avaient ressemblé à deux gamins amoureux pour la première fois, et qui refusaient de se lâcher la main. Cependant il n'y eut pas que du dialogue et des discussions trop sérieuse. Parfois ils avaient fait une pause, et avaient profité de la joie simple de pouvoir s'embrasser sans ressentir l'embarra qui les avaient souvent saisie avant ça. Serré l'un contre l'autre comme dans une tentative de fusion, bouche contre bouche, langue contre langue. Ils s'étaient laissé allé au premier prémisse de ce jeu d'amour. Parfois une petite pause était intervenu, et une main bien plus petite que l'autre glissait dans la chevelure châtain clair.
- Ta barbe me pique, avoua une fois le blondinet en passant le doigts sur son propre menton.
- Ah désolé, s'excusa dans un sourire d'excuse l'homme à la haute taille.
- Mais ce n'est pas grave, reprit très vite Armin en souriant. Sa main se plaça sur la nuque de son pote d'enfance, et quémanda un énième round qui les firent basculer sur le divan.
Entre deux embrassades brûlantes, ils se promirent tous les deux d'avancer à leurs rythme et de ne surtout pas se précipiter pour "autre chose". Les mots n'étaient pas dit directement mais chacun d'eux avaient bien compris l'allusion.
Au petit matin, ils s'étaient endormit sans s'en rendre compte dans le canapé. Armin sans doute assis à l'origine avait durant son sommeil basculé sur le côté, et avait passé ses quelques courtes heures de sommeil dans une position étrange. Jean de son coté, avait su dormir tout en restant à demi assis. Sa joue s'était écrasée contre sa main, et dont le poignet avait souffert un peu de cette appuie prolongé. Il s'était réveillé avec un horrible filet de bave sur le menton, quant Armin avait hurlé qu'il était en retard. Ce qui d'ailleurs n'était pas le cas.
- Oh désolé, avait murmuré le jeune homme dans un gros bâillement tout en frottant ses grands yeux bleue clair. Ce n'était qu'un rêve, mais il avait l'air si vraie, bredouilla t-il d'une voix ensommeillé, tout en fronçant les sourcils.
Ses cheveux doré étaient en bataille, et un épis tenace trônait sur le sommet de son crâne. Jean l'observa et se mit à sourire, sans rien dire. Il glissa sur le canapé, puis caressa de sa main solide l'arrondit de la joue de son désormais petit ami. Un baisé tout léger fut offert en guise de bonjour. Le rouge qui s'était alors emparé des joues d'Armin l'avait fait sourire d'avantage. Mais là à ce moment précis, Jean avait trouvé la vie incroyablement belle.
Évitant pour une fois les transports en commun, Armin avait été plus que soulagé que Jean lui propose de l'emmener au travail. Avant qu'il ne quitte la vieille voiture grise, pour aller à l'aquarium, Armin l'avait embrassé en lui demandant quand ils se reverraient. Intérieurement, il ressentait une étrange crainte, qui le poussait à croire que peut-être tout ceci n'était qu'un rêve.
- Je viens te chercher ce soir au boulot, si tu veux, proposa Jean incapable de ne pas sourire en le regardant. D'une parce que être resté si longtemps loin de toi, m'a causé un énorme manque là, expliqua t-il en frappant la main au niveau de son cœur. Mais aussi pour autre chose.
- Autre chose ? Répéta Armin en levant un sourcils curieux, tandis que sa main entrouvrait à peine la porte de la voiture. C'est à dire ?
- Et bien, j'ai envie que tes " nouveaux" parent soient au courant pour nous, ria t-il fière de sa plaisanterie. Les cachotterie j'en ai un peu ma claque tu sais. Et je dois m'excuser aussi pour toutes les merdes que je leurs ai dis.
- Mes "nouveaux parents " ? Répéta lentement le blondinet avant de comprendre. N'importe quoi, ria t-il enfin. Ne dit surtout pas ça à Eren, sinon il va s'amuser à jouer le rôle de "papa" ...il a déjà bien assez de bêtises en tête comme ça, sans que tu n'en rajoutes. Quand à Livaï, je l'ai déjà appelé comme ça pour plaisanter, il a voulu me mettre au coin pour la peine.
- Sérieux ? S'exclama avec surprise Jean qui tenta intérieurement d'imaginer la scène.
- Ouais, mais c'était surtout pour déconner. Bon je dois y allez, coupa Armin, sinon je vais être en retard. A ce soir soir, dit-il tout en rougissant joliment.
- A ce soir.
Il y eut un nouveau petit bisous tout simple, et puis le jeune homme quitta la voiture, pour aller affronter sa journée de travail. Avant de démarrer Jean observa la silhouette du blondinet, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans l'immense établissement.
Après cela, Jean était rentré chez Connie et Sasha qui à cette heure matinal étaient déjà au travail. Il alla donc se doucher en prenant soin de paresser agréablement sous le jet d'eau chaude. Il changea de vêtement, et lança même une lessive, car si lui avait encore de le réserve, ses deux amis eux risquaient de se retrouver cul nu. A la suite de cela, il appela son travail pour confirmer auprès de son supérieur qu'il était guéri, et qu'il serait de retour le lendemain. Puis en attendant le rendez-vous de l'après-midi, il en profita pour ranger l'éternel bazar présent dans l'appartement. Ainsi Jean avait l'impression de les remercier un peu, pour tout ce qu'ils avaient fait pour lui.
Il était près de 16h, quand il eut l'occasion de visiter un appartement qui lui faisait très envie d'après les photos qu'il avait vu sur le site. Situé pas très loin de la tour du bureau où il travaillait, Jean avait eu la satisfaction de réaliser ensuite, qu'il n'était pas plus éloigné du quartier historique, que ce qu'il avait été jusque là. Ce qui pour lui était un très bon point.
Le propriétaire du bien était un homme d'une bonne cinquantaine d'année, et dont les cheveux avaient pris le parti de fuir son crâne devenu lisse par la calvitie. L'appartement était moderne et assez ressent. Des travaux datant de quelques mois à peine, faisait que les fenêtres et la porte d'entrée avaient été changées. Les murs étaient pour la plupart d'un blanc parfait. La cuisine pas bien grande, mais bien suffisante pour sa personne. La chambre était situé dans une mezzanine assez large, et dont la hauteur de plafond n'était pas un problème pour quelqu'un de sa taille. La salle et le salon faisaient une sorte de bloque commun, et avaient une luminosité exacerbée par une large baie vitrée. Le quartier était réputé paisible. En un mot tout, absolument tout plaisait à Jean, qui comptait bien convaincre son possible futur propriétaire de lui louer l'appartement.
Après la visite du bien, Jean ainsi que le propriétaire s'installèrent autour d'une table présente comme le reste de l'ameublement, seulement pour la décoration. Là ils commencèrent à discuter ensemble. Durant un bon bout de temps, l'homme étudia le dossier qu'avait monté le jeune homme et poussa une sorte de " ah " satisfait en voyant dans quelle entreprise réputée il travaillait.
Si il négociait comme il faut, peut-être que prochainement Jean pourrait se satisfaire du fait d'avoir enfin un chez lui.
La pluie bien que s'étant calmée en partie, jugea bon malgré tout de ne pas s'arrêter pour le moment, et continua à tremper tous ceux passant un moment à l'extérieur. Le froid et le vent glacial qui s'était mêlé à elle, avait de quoi en faire râler plus d'un. Comme à chaque fois qu'ils revenaient de Week-end, Livaï à peine fut-il descendu de la voiture, qu'il fit le tour de son établissement, afin de s'assurer qu'aucune dégradation n'avait été perpétrée. Eren eut beau lui assurer que cela était inutile, car dans un tel cas Armin les auraient prévenu. Rien y fit. C'est d'un pas rendu pressé par la pluie et le froid, qu'il fit le tour du bâtiment.
- Je te l'avais dit que s'était inutile, répéta encore une fois Eren lorsqu'ils montèrent l'escalier toujours aussi grinçant. Si il y avait eu le moindre pépin, Armin nous l'aurait dit, tu te doutes bien !
- Je sais, mais j'oublie pas le fait que Gab est passé plusieurs fois, au dessus de mes menaces et, est même allé jusqu'à te frapper.
- C'est vrai, reconnu du bout des lèvres Eren, en observant Livaï ouvrir la porte d'entrée, mais bon on s'en fout de lui. Tout ça date de plusieurs mois à présent, argumenta t-il en entrant dans la pièce puis en retirant ses chaussures sans l'aide de ses mains.
D'un bref coup d'œil, Eren remarqua un léger froncement de sourcils, chez son petit ami, et qui indiquait clairement que cette histoire n'était toujours pas passé. Préférant ne pas alimenter ce sujet de discussion, Eren préféra se concentrer sur le rangement des courses qui s'effectua en un tour de main. Bientôt les nombreux sacs de provision qui avaient achevés de remplir le coffre de la voiture, furent vidés et contribuèrent à remplir agréablement le frigo, ainsi que les placards.
Le temps exécrable de l'extérieur, les poussa alors que l'après-midi n'était pas encore tout à fait achevée, à allumer la lumière afin de ne pas rester dans une sorte de semi obscurité. Sur la large table de la pièce principal un grand cahier tout neuf était ouvert à sa première page. Dessus Eren qui jouait les secrétaires écrivit avec soin tout en coinçant sa langue entre ses dents, le titre de l'ouvrage.
" Liste des préparatifs du mariage."
A peine eut-il écrit ça qu'il leva le cahier devant ses yeux, puis tendit les bras comme pour mieux admirer son écriture. Rapidement, il tourna son regard en direction de Livaï qui leurs préparait un délicieux thé, puis se mit à sourire.
- Un futur best-seller, déclara t-il en tapotant du revers de la main l'une des pages blanches.
- Tu crois ? Répondit simplement l'homme à la chevelure brune en se perchant sur la pointe des pieds pour récupérer deux tasses qui avaient été poussées un peu trop loin dans un placard. Sans rien dire, une petite grimace face à se léger détails agita brièvement ses lèvres minces.
Arrivant malgré tout à son but initial, il les posa toutes les deux sur la table de bois clair, puis les remplies peu après d'un délicieux thé bien chaud. D'un geste preste il posa la tasse d'Eren près de celui-ci, déposa la sienne à sa place, puis alla à son tour prendre de quoi s'occuper. Retournant dans leurs chambre il s'empara du large carton dans lequel se trouvait les invitations qui ne demandaient qu'à être assemblées. Sur son passage il prit la liste des adresses de tout leurs invités, qu'Eren avait rédigé avec sa mère, puis enfin s'installa. Avant de commencer quoi que ce soit, il avala une longue gorgée de son breuvage préféré et poussa une sorte de petit souffle satisfait quant il sentit la chaleur de la boisson le réchauffer.
Entre deux adresses écrites avec un soin quasi chirurgical, Livaï gardait un oreille attentive, et commentait ou même apportait une précision dans la liste qu'Eren était entrain de rédiger. Bientôt une petite pille de lettre s'éleva au côté droit de Livaï, tandis que le jeune homme faisait parfois d'horrible rature sur ce cahier encore peu utilisé. A chaque fois qu'il faisait ça, Livaï claquait de la langue, fronçait des sourcils et se retenait bien de lui dire, que si il continuait ainsi, il devrait tout réécrire au propre.
- Il y a une chose importante que j'ai oublié dans tout ça, s'exclama soudainement Eren qui prit dans ses habitudes, se balançait sur sa chaise tout en coinçant le stylo entre sa bouche et son nez.
- Quoi donc ? Demanda Livaï en secouant la main après avoir écrit et assemblé une bonne trentaine de lettres.
D'un rapide coup d'œil, le brun observa son fiancé et commença dans un reflex presque conditionné à craindre le pire. Eren était capable à l'occasion de balancer dix bêtises à la seconde, et le simple fait qu'ils ne soient que tous les deux dans l'appartement doubla cette même possibilité.
A l'extérieur la nuit pressait de se montrer s'imposait, et tapissait le ciel resté sombre durant la journée d'une obscurité encore plus intense. L'après-midi s'achevait, la soirée n'allait pas tarder à prendre le relais.
- Nos alliances, lâcha dans un large sourire rêveur le photographe. On pense à tout sauf au principal et au plus important, se moqua t-il sans réel malice.
Sans attendre il remédia à cet oublie, et écrivit toujours avec bien peu de soin cette tâche qu'ils devraient accomplir plus tard, et qu'il souligna trois fois. Lorsqu'il eut fini ça, Eren observa son fiancé qui semblait pousser une sorte de souffle de soulagement.
- Quoi ? Tu t'attendais à ce que je dise une connerie ?
- Bah, avoua Livaï en oscillant sa tête de droite à gauche..un peu.
- Oh l'autre hey ! J'sais être sérieux dit donc ! Mima la vexation Eren, en cachant son visage dans ses mains dans un geste théâtral. Tu me blesses mon chéri...
- Espèce de diva ! Sourit à nouveau Livaï en reprenant sa rédaction.
- Dit, fit Eren en stoppant ainsi son petit théâtre mental. Tu veux quoi comme alliance ?
- Hum, je ne sais pas trop, avoua Livaï en observant sa bague de fiançailles. Je pense que le mieux, c'est de jeter un coup d'œil dans divers bijouteries. Ainsi on se fera une meilleurs idées de ce qu'on veut. Non ?
- Oui, c'est une idée, admit le jeune homme en hochant la tête. Mais j'aimerai bien qu'on ait la même. Ou plutôt quelques choses qui s'accorde, et qui irait parfaitement ensemble. Comme ça, ça symbolisera parfaitement notre unions.
Sans ouvrir la bouche, le patron sur salon de thé répondit par la positive à cette proposition. Mais très vite il reprit sa tache, car il voulait absolument que toutes les lettres partent le lendemain. Rapidement Eren, ferma le cahier et lui prêta main forte, tout en roulant des yeux au ciel, lorsque Livaï lui ordonna presque de ne pas écrire comme un cochon. Rapidement plusieurs piles, car elles ne pouvaient être trop haute sans prendre le risque de basculer, s'élevèrent sur la table à manger. Mais à deux ils arrivèrent malgré tout au bout de leurs tâches. Parfois un papotage venait troubler, le silence qui cherchait à s'installer.
- Un tango comme première danse, s'exclama Eren comme si Livaï avait suivi le court de ses pensées. Ça serait cool, genre joue contre joue et...
- Tu cherches à être drôle ? questionna Livaï en levant un sourcil, puis en voyant l'air surprit du jeune homme. Rapidement le rouge grimpa sur ses joues, on peut pas faire du joue contre joue, parce que je suis pe....tu es trop grand ! se reprit-il très vite.
- Roh oui c'est vrai bon, j'avais un peu oublié. Mais et alors ? Tout les couples qui font du tango ne sont pas forcément de la même taille. Et puis j'aime bien le coté légèrement sensuel, de cette danse. Les slow c'est bien, mais banal et...
- Je ne sais pas danser, ronchonna dans une sorte d'aveux honteux Livaï. J'vais être ridicule !
- Bah, fit Eren jamais à court d'idée. On aura qu'à faire comme beaucoup de futur marier dans ces cas là, on prend des cours. Ça se fait beaucoup tu sais. Et puis ça nous ferait une petite activité en commun, et toi ça te sortirait de ton train-train." boulot boulot boulot" !
- .....
- Bon, je vois, murmura Eren en s'emparant de son portable tout en se levant de sa chaise.
Sans rien dire Livaï l'observa faire avec toujours bien de la suspicion dans le regard. Après quelques minutes, le jeune homme sembla trouver ce qu'il cherchait. Souriant il posa son téléphone sur la table, marmonna entre ses dents un vague " pause." ...puis tendit la main en direction du brun qui surprit resta comme pétrifié, le stylo en l'air, car il n'avait pu s'empêcher de corriger les fautes d'orthographes d'Eren.
- Allez vient, demanda le photographe en agitant le bout de ses doigts.
- Quoi tu veux danser là ? Maintenant ?
- Quoi t'as pas le temps ? T'as un rendez-vous ?
- Bah non, mais, murmura Livaï visiblement hésitant.
- Allez, ça va être drôle ! Surtout si tu me laisses conduire.
- Étant donné que je ne sais pas vraiment danser, je ne vais pas me battre pour " conduire ", avoua t-il en faisait des guillemets avec ses doigts. Merde je me sens déjà ridicule..
- Mais arrête de te faire du soucie pour un rien, l'encouragea Eren en lui prenant la main. Faut savoir s'amuser et lâcher la bride de temps à autre. Et puis on est que tous les deux. Alors..
Sans rien ajouter de plus, les yeux bleue foncés virent le doigts du photographe appuyer sur son portable, au moment même où il posait sa main dans celle d'Eren. La une musique sentant bon la chaleur de l'été, et la sensualité d'une danse artistique l'éleva dans la pièce. Surpris, Livaï sentit la main de son fiancé se poser dans son dos avant de le plaquer contre lui. Les deux autres virent leurs doigts entremêler avant de tendre leurs bras sur le côté. Durant quelques secondes ils gardèrent la pause, ne suivant pas à l'évidence le tempo de la musique. Leurs regard s'accrochèrent un instant, tandis qu'enfin ils se décidaient à bouger dans une caricature de tango, tirant plus sur le comique que sur le beau.
- Hey, hey, molo, j'arrive pas à te suivre, s'exclama Livaï qui ne cessait d'observer ses pieds, afin qu'ils ne piétinent pas ceux de son amant.
- Oh allez, l'encouragea Eren dans un rire franc, laisse toi porter par la musique, mon petit chéri. S'exclama t-il en tournant sur eux même avant de basculer légèrement son partenaire de danse en arrière. Ma beauté...Dit-il dans un ton séducteur plutôt amusant.
- Merde ! Prévient quand tu fais ça.
Dans cette position étrange, Livaï avait par automatisme levé une jambe de façon bien peu gracieuse, et était resté dans une sorte d'équilibre un peu précaire sur l'autre. Entre ses dents, il lâcha une menace dont la sincérité n'était pas de plus franche, mais qui laissait à entendre à Eren que si il le faisait tomber, il était mort. Rapidement le photographe le redressa, puis le plaqua à nouveau contre lui, et continua de bouger ainsi dans une agitation qui était une pure insulte à l'art qu'est le tango. Mais bientôt les rires amusés prirent le relais des ronchonnades. Prit dans leurs amusement, ils n'entendirent pas le grincement des marches qui raisonnait comme toujours, lorsque quelqu'un leurs marches dessus.
Dans un tourbillon qui aurait pu leurs donné le vertige, Eren cala l'une des jambes de son fiancé sur sa hanche et qu'il maintient ainsi fermement, tandis que les bras de ce dernier par crainte de tomber s'étaient nouer autour de son cou. La porte s'ouvrit au même moment, et se fut à cet instant comme si la vie venait d'appuyer elle même sur le bouton pause.
Le regard des deux fiancés qui n'avait pas bougé d'un millimètre, se posa sur Armin qui les fixait tout en gardant la main sur la poignet de porte. Dans le dos de ce dernier s'élevait la haute silhouette de Jean, qui observa la scène dans une sorte de silence gêné. Bientôt un son s'éleva et le propriétaire des lieux se détacha en hâte de son fiancé, tout en sentant son visage surchauffer dans une intense gêne.
- Putain, jura t-il en donnant une claque dans l'épaule d'Eren. J'aurai dû me douter qu'un truc pareil aller arriver, gronda t-il en fonçant en direction de la table, puis en éteignant dans un geste confus et pressé à la fois, la musique qui continuait de tourner. C'était évident.
- Yo, copain de moi, salua Eren visiblement pas gêné, en direction de son ami d'enfance, qui après l'étonnement qui l'avait saisi avait vite reprit ses esprits. Rouge à son tour, Armin invita Jean qui était venu le chercher à son travail, à entrer.
Surprit le photographe qui ne s'était pas attendu à cela, avait pris le partie de garder les lèvres scellés, plutôt que de prendre le risque de dire la moindre boulette. Son regard vert néanmoins resta braqué sur son "ennemie d'enfance", qui entra à son tour avec la même confusion compréhensible.
- On répétait une danse, pour le jour du mariage, lâcha enfin Eren tandis que Livaï déboulait en quelques pas à son niveau.
- Non, non, nia t-il en agitant l'index. On ne répétait pas, on faisait juste n'importe quoi. Et t'étais pas censé être témoin de ça, toi ! Expliqua t-il en pointant du doigts Armin qui se mit à rire.
- Comme à chaque fois ! Ajouta celui-ci en haussant les épaules.
- Comme à chaque fois ! Répéta Livaï d'un air désolé, avant de faire un mouvement de tête en direction de Jean afin qu'il entre plus en avant dans la pièce.
Il y eut comme il arrive souvent dans ces cas là, un instant de gêne qui parut durer au moins un siècle. Eren qui était assez rancunier, essayait d'étouffer au font de lui même le souvenir désagréable des paroles maladroites qu'avait eu Jean à l'encontre de son fiancé. Néanmoins le visage souriant de son meilleur pote sut être un argument de poids quand à l'idée de ne pas laisser une perfidie passer ses lèvres.
- Tout...euh,..hésita le blondinet en allant prendre la main de Jean dans la sienne, tout en tentant d'ignorer le trouble de sa propre voix, ainsi que de l'incendie de ses joues. ...C'est..a...a..arrangé.
- Je vois, murmura simplement le plus vieux du groupe en croisant les bras. Tant mieux. Mais qu'est-ce qu'on fait ? On reste tous agglutiné dans l'entrée, demanda t-il avant de présenter le canapé d'angle dans un geste de la main..Ou on s'installe plus confortablement ?
D'un petit coup de genoux à l'arrière de ceux d'Eren, Livaï empêcha celui-ci de fixer avec trop d'intensité Jean. Déstabilisé et manquant de tomber au sol, le jeune homme détourna enfin le regard, geignit et se plaignit comme si il venait d'être battu, puis alla s'asseoir dans le canapé en boitant avec excès.
- Espèce de diva, se moqua une fois de plus le propriétaire de l'appartement.
- Écoute, intervient Jean après s'être installé à son tour sur le canapé. Son long regard pointu se porta sur Eren. Ses coudes étaient appuyés sur ses genoux, et ses mains jointes en leurs creux. Je suis décidé à présent à ne plus fuir mes sentiments, et je suis sincère avec Arm...
- Hey, hey, le coupa Eren en levant une main devant lui. Je suis pas son père. Vous avez pas à vous justifier de quoi que ce soit auprès de qui que ce soit.
- Je sais bien, murmura Jean en refoulant en lui la discussion difficile avec ses parents. Mais ce fameux jour, j'ai été injuste avec vous tous. Armin en premier...Mais toi aussi Eren, car pour moi s'était plus facile de te faire porter le chapeau. Alors que s'était con et injuste...
Armin ne disait rien et l'observait sans détourner le regard un instant. A l'évidence ils avaient déjà discuté de tout ça. Au même instant Livaï apportait sur la table basse du salon quatre bières, qu'il excusa pour le manque de fraîcheur car elles avaient été achetée le jour même. Après cela, il s'installa près d'Eren en s'appuyant confortablement dans les coussins, puis en croisant les jambes.
- Envers toi aussi je te dois des excuses, continua Jean en fixant Livaï. C'était parfaitement dégueulasse ce que je t'ai dis.
- Ce n'est rien. C'était de la maladresse plus qu'autre chose. Je te l'ai déjà dit, l'interrompit Livaï qui ne voulait en rien parler de quoi que ce soit faisait référence à son passé. Sans doute parce qu'il ne voulait pas qu'une "crise " de souvenirs brouillon ne tentent de l'envahir comme cela se produisait dernièrement.
- Mais je tiens vraiment à m'excuser, insista pourtant l'homme à la haute taille. En rien je n'avais le droit de dire que ne pas avoir de parent s'était un..
Les sourcils fins et noirs se froncèrent. Une voix lointaine et pleine de moquerie claqua à ses oreilles, comme si on était à l'instant entrain de lui hurler dedans.
"- Ah ah ah, regardez ce sale petit merdeux ! Il joue les teigneux alors que lui c'est un authentique fils de pute. Hein ? Pas vrai ?
- La ferme ! N'insultez pas ma maman ! "
Et merde ! Voilà qu'elle était de retour la torture mental. Un souffle profond se fit entendre de la part de Livaï qui tenta de jouer les imperméables à tout, malgré ce qu'il subissait à l'instant même. A nouveau il entendit la voix moqueuse et pourtant indescriptible, car il ne savait si elle était masculine ou féminine.
" - C'est qui ton papa ? Ah ah ah !
- Un chiard comme ça, moi aussi j'aurai pas voulu le reconnaître.
- Allez vous faire f..
- Chute ne dit rien Livaï, sinon ils seront encore plus méchant. Ne dit rien, et ne montre rien..."
Quoi ? Encore cette voix ? Encore ce timbre enfantin qui pourtant ne s'accrochait à aucun souvenir précis. Comme si elle n'était qu'un fantôme issus de son imagination. Silencieux, le pied de sa jambe croisée commença à indiquer le trouble qui était en lui en une petite agitation frénétique. Les plus jeunes quand à eux discutaient, dans les grandes lignes de tout ce qui s'était passé, et surtout de tout les soucies qui étaient tombé sur le coin du nez de Jean. Entre deux troubles auditif enfin, si on pouvait nommer cela ainsi. Livaï entendit son fiancer compatir, puis le féliciter pour l'obtention de son futur appartement.
- Tu nous feras visiter j'espère ? Demanda Eren. Parce qu'au vu de la description, il a l'air trop cool.
- Ouais bien sûr ! Je bouge dans quelques semaines le temps, de remplir quelques papiers, et de m'acheter quelques meubles de base. Bon la cuisine est aménagé, mais le reste..c'est vide.
Cette conversation simple, Livaï arriva à s'y accrocher afin de ne pas se noyer dans son souvenir. Néanmoins malgré l'amusement qui l'avait quand même saisi, dans leurs danse qu'il trouvait toujours ridicule, il eut un peu de mal à participer comme il faut à la conversation. Il écouta plus qu'il ne parla, mais cacha superbement ce trouble qui une fois de plus perturbait son esprit pourtant droit.
Ce soir-là Jean dîna avec eux, et pendant qu'il préparait le repas, les bavardages naturellement présent en temps ordinaire avec les deux meilleurs amis, semblèrent plus accrus avec la présence de Jean. Bien évidement de nouvelles " chamailleries" naquirent entre les deux " ennemies ", mais cela étaient plus fait dans la provocation et la plaisanterie habituelle, qu'autre chose. Il refusa qu'Armin vienne l'aider dans sa tâche et lui affirma dans une sorte d'encouragement et sourire discret à profiter de la soirée.
- Je ne sais pas lequel des deux à fait ça, entendit-il au bout d'un moment. Mais putain, un coup de genoux dans les burnes !!! Merde...j'ai cru crever !
Compatissant face à cette expérience qu'aucun d'eux ne voulaient vivre, Jean et Armin firent une franche grimace.
La soirée au final se déroula avec bien plus d'amusement, et de tranquillité que la dernière fois ou ils s'étaient retrouvé tous les trois ici. Le sourire joyeux, et le regard amoureux d'Armin suffisait à Eren, pour oublier tout les petits conflits qu'il avait eu avec Jean. Celui-ci malgré la période difficile qu'il traversait, luttait à l'évidence pour ne pas se laisser aller, et comptait même d'après ses dire. Prouver à ses parents et surtout sa mère qu'il était capable de gérer sa vie sans eux et leurs consentement.
Avant qu'il ne parte de l'appartement, car il reprenait le travail le lendemain, Livaï donna à Jean l'invitation au mariage qui lui était destiné, ainsi que celle de Connie et Sasha. Une fois cela fait, le tout nouveau couple sortie de la pièce et descendit les marches afin de se dirent au revoir, sans qu'un regard ne se pose sur eux. Afin d'éviter qu'ils ne vivent ça, Livaï avait refermé la porte d'entrée derrière eux puis avait pointé la chambre du doigts en fixant Eren.
- T'es pas drôle, bouda ce dernier.
- M'en fiche totalement, déclara le brun dans un bâillement. Putain j'suis crevé faut que je dorme un peu.
Dormir ? Il y arriva en parti. Ou tout du moins la première parti de sa nuit se passa sans réelles encombres. Comme toujours, il avait fini par se coller au dos d'Eren, et dont la chaleur qui s'en dégageait lui apporta un agréable confort douillet. Mais vers trois heures du matin, Livaï se réveilla dans un bon, avec comme toujours ce brouillard qui venait prendre possession de son esprit. Les yeux grand ouvert, le cœur battant à mille à l'heure, il connaissait trop bien cette émotion, qui il le savait l'empêcherait de se rendormir. Il resta donc couché sur le dos durant un certain temps. Puis voyant les secondes s'égrainer, et les minutes défiler, Livaï décida de se lever. Après avoir repoussé avec prudence la couette, il traversa la chambre sur la pointe des pieds après avoir enfiler ses vêtements, car il ne dormait qu'en sous-vêtement. Une fois dans la cuisine, il alla jeter un coup d'œil bref en direction de la fenêtre de la cuisine, et qui démontrait qu'enfin la pluie s'était calmée.
Il alla peu après cela, farfouiller dans un placard et trouva un cahier neuf, à se demander combien ils en avaient acheté comme ça. S'inspirant en un sens d'Eren et de son journal intime, Livaï prit un stylo et commença à rédiger non pas un journal, mais les descriptions précises des souvenirs divers et caché au fond de sa mémoire, et qui lui revenait par vague. Il savait parfaitement que les refouler ne servait à rien, et qu'un jour où l'autre cette mémoire traumatique, car il avait pris conscience que son cerveau avait caché certaine chose, afin de le préserver de quelque chose de grave, reviendrait.
De se fait, il préféra tenter de contrôler cela, enfin du mieux qu'il pourrait. Plutôt que de se laisser bêtement envahir.
Durant des heures, il écrivit ce qu'il avait vu depuis que tout cela s'était brusquement déclenché en lui, au court du week-end précédent la visite chez tonton Louis. Pas une seule fois, il eut envie de faire une pause. A peine accepta t-il de s'arrêter dans sa frénésie, pour secouer sa main douloureuse avant de reprendre sa tâche. Les dernières phrases qu'il rédigea furent celles-ci.
" J'ai acquit la certitude que ce Thibault dont parlent les journaux, je le connais. Et pas qu'un peu même. La voix de cet enfant que j'entends dans mes rêves éveillé, cette amitié innée que je ressent en songea à tout ça, me font croire avec une certitude vissé au corps, qu'il a été sans doute la seule sources d'amitié et de chaleur de cette époque cauchemardesque. Je l'ai abandonné une fois en l'oubliant, je ne le ferai pas une seconde fois.
Ma mémoire renferme sans doute la clé de sa mort. Ou plutôt de son assassina. Rien qu'en écrivant ça, mes mains tremblent comme des feuilles, alors que je ne suis pas du genre à flipper comme une fillette d'un rien. Une chose horrible lui est arrivé, et pour lui ..pour pas qu'il reste un nom sans visage ...Sans rien.. je dois me rappeler de tout...quitte à en être malade. Son bourreau s'est donné la mort, mais ceux qui ont caché son crime sont toujours vivant eux !
Ils doivent payer! "
La nuit était fini, et l'endormissement l'avait saisi au court de sa relecture. Le cahier était retombé sur la table, en restant ouvert. Livaï lui s'était endormi en croisant les bras, dans une sorte de geste inné. Eren qui s'était levé tôt car ce jour-là, il avait des rendez-vous important, ainsi que tout un tas de chose à faire, avait été surpris de le voir dormir sur une chaise, plutôt que dans leurs lit. Prenant le cahier, il avait lu ce que son amant avait rédigé au court de son insomnie.
- Mon dieu, murmura t-il sans que celui-ci ne se réveil, lorsqu'il eut achevé sa lecture.
D'un coup d'œil malheureux et triste, Eren observa son bel amoureux. Une franche envie de pleurer faillit le saisir lorsqu'il comprit que dans tout les malheurs qu'avaient déjà vécu Livaï, un autre encore plus terrible remontait à la surface. La vision d'un ami qu'il avait oublié, et dont à l'évidence il avait vu l'assassina.
En réalisant cela, Eren comprit pourquoi le cerveau de Livaï avait refoulé tout ça. Si jeune il avait déjà vécus tellement de choses atroces. La mort affreuse de sa mère, les risques de sa propre mort à cause du manque de nourriture et de soin. L'arrivée dans cet infernal orphelinat, les sévisses divers qu'il y avait vécu, il dont il le savait il ne connaissait pas la moitié.....Cette chose qu'il avait vu, et dont Livaï avait été témoin, aurait pu définitivement le faire basculer dans la folie...Et c'était justement pour cela que son cerveau avait refoulé tout cela.
Se reprenant, Eren referma le cahier ferma le stylo, qui n'avait pas été rebouché, puis passa une main tendre sur la joue de son fiancé. Il s'efforça à sourire et à prendre un ton un peu plaisantin.
- La nuit est fini ma belle au bois dormant. Tu vas avoir mal au cou, à rester ainsi !
Il s'était agenouillé près de son petit ami qui doucement ouvrit ses lourdes paupières fatigué. Doucement Livaï se laissa glisser sur le côté, afin d'arriver dans les bras d'Eren qui le saisi, et l'installa sur ses genoux.
- Ça va aller mon chéri, ça va aller...
- Tu as lu, demanda Livaï....
- ....
- J'vais leurs faire payer ce qu'ils lui ont fait..
*****
Et voila pour le chapitre 22 qui j'espère sincèrement vous à plus.
Dans tout les cas merci pour votre lecture.
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