Chapitre 13 : Questions, et tourments.
Chapitre 13 :
Son bureau était comme à chaque fois silencieux et calme. C'était à peine si on entendait les ronronnement de la tour de son ordinateur. Sur l'écran s'étalait des grilles et des graphiques prouvant ainsi l'évolution de l'influence dans son salon de thé, depuis son ouverture. Vaguement il avait étudié encore une fois, les conséquences possible d'une fermeture le dimanche, et comme à chaque fois la même conclusions se fit. Cela ne lui serait pas préjudiciable. Pourtant à cet instant précis, se ne fut pas vraiment ce sujet là qui occupait ses pensées. Non, ce qui envahissait à cet instant précis son cerveau, était cette réaction qu'il avait eu, en entendant Eren admirer quelqu'un d'autre que lui.
Cette jalousie fulgurante qui l'avait saisie et envahi au point de brider presque totalement sa capacité de recule sur une situation, lui faisait honte à présent. Il se revoyait, le souffle court à fusiller du regard son jeune amant, qui avait semblé sincèrement mal à l'aise pour pas dire un peu effrayer.
" Tu me fais baliser et c'est complètement nase.."
Tout en se plongeant dans ce souvenir proche, sa main droite qui tenait un stylo tapota avec régularité sa mine sur une feuille blanche dénuée de la moindre écriture. Son menton s'était appuyé dans le creux de son autre main. Un énième sentiment de remord vient lui faire pousser un profond soupir de dégout, pour ce qu'il avait fait. A savoir crier injustement sur Eren.
- Je lui ai fait peur, avec cette stupide crise.., marmonna t-il un peu accablé. Quel comportement de merde, j'ai eu là..
Pourtant, et ça c 'était un fait aussi. Eren ne sembla pas lui en tenir rigueur plus que cela, lorsqu'il s'était excusé. Malin comme tout, et sachant souvent tirer profit de certaine situation. Eren avait vu là une bonne occasion de " l'aider " à se faire pardonner. Et même si il avait tenté de mettre du mystère dans sa voix, ainsi que dans son attitude. Livaï savait que sans doute ce soir dans l'intimité de leurs chambre, son garnement allait encore tenter de l'inciter à se déguiser en il ne savait trop quoi, cette fois-ci..
- Il va gâcher de l'argent stupidement...murmura t-il le regard vague et pensif.
Ce type d'amusement qui d'ailleurs savait mettre son fiancé dans tout ses états, le laissait dans un sens assez dubitatif. Il est vrai que les conséquences pour eux deux étaient toujours savoureuse. C'était là un fait qu'il ne pouvait nier, et qu'il n'avait pas envi de faire d'ailleurs. Mais le processus de pensée qui d'après Eren était commun à n'importe quel humain, était toujours une sorte de gros mystère pour lui. Souvent il avait tenté l'exercice de s'imaginer quelques fantaisie dans leurs jeux intime. Mais son esprit trop rigide et pragmatique, n'avait fait que le plonger dans des pensées brouillonnes ou rien de précis n'arrivait à ressortir de cette séances de "méditation."
Était-il vraiment incapable de fantasmer ? Enfin plutôt pas avec la même intensité que son compagnon. La réponse restait vague..et la développer ne le rendrait que plus septique sur ses capacité à être un peu fantasque.
Dans le demi silence de son bureau le bruit de la mine de stylo frappant la feuille, faisait penser au sons que pouvait faire un métronome. Régulier et parfait, il donnait une sorte de rythme à la mélodie de ses songes pour le moins moroses. Sa joue écrasée dans le creux de sa paume de main vit une moue boudeuse qui alla s'ajouter à la grimace qui ornait déjà son visage.
- Je comprends rien à cette mécanique de pensée, reconnu t-il.
Sans doute devait-il voir les choses autrement ? Se poser lui même la question de qu'est-ce qui pourrait éveiller en lui cette fantaisie, qui peut-être dormait bien profondément ? Une minute, puis une autre et encore une autre s'égraina sans que rien de précis ni d'original, ne lui vienne à l'esprit. Seule la honte et le ridicule qu'il ressentait envers lui même, ressortait grande championne de tout ça. Non, décidément sans l'esprit plein d'imagination de son jeune amant, Livaï réalisa ou plutôt conclut avec dureté qu'il était un type très ennuyeux.
- Ce que je suis chiant au final, acheva t-il ainsi sa longue séance réflexion.
Mettant tout ceci de côté, il se redressa sur son siège de bureau cambra ses reins vers l'arrière afin de s'étirer un peu. Après cela il réajusta ses lunettes de vues, qu'il ne mettait que dans ce lieu-ci, puis reprit son travail en chassant la morosité qui arriva à l'envahir après cette simple conclusion qu'il se fit.
La journée se déroula en se fichant éperdument des problèmes de chacun. La nuit qui venait de plus en plus tôt à l'arrivée d'octobre, prit le pas sur le jour et plongea la capital dans ses belles illuminations nocturne. Sortant de sa journée de travail à l'aquarium, Armin avait profité ce jour-là de la pause de midi pour appeler l'université, et faire part ainsi de ses intentions de ne pas revenir à la rentrée scolaire. La voix féminine de la secrétaire de l'accueil avait eu un dialogue qui était à mi-chemin entre compréhension, et culpabilisation.
" Vous êtes vraiment sûr de vous ..tant de travaille pour rien vous savez..."
C'était là des paroles bien désagréable à entendre et à subir. Mais le jeune homme avait su tenir bon, et rester fixé sur ses propres envies et sur ses choix. Plus il y réfléchissait et plus l'idée de subir une année là-bas ne lui plaisait pas. C'était comme si après toutes ces discussions l'idée de se contraindre à une autre année, lui était à présent impossible.
Le problème était à présent, qu'un contre la montre venait de débuter pour qu'il aille récupérer ses affaires qui étaient encore là-bas. Certes ce n'était un gros déménagement non plus, puisque les meubles de sa chambre appartenait à l'université. Mais ils avaient tout de même beaucoup de chose lui appartenant, et en aucun cas Armin souhaitait leurs laisser le tout en guise de " souvenir."
Il ne savait pas conduire, et n'avait pas les moyens non plus de faire appel à une quelconque, agence de déménagement, qui accompagné de lui même irait chercher ses quelques biens pour les ramener ici. Songeur il chercha en vains un moyen de résoudre ce soucie sans se ruiner, et sans dépendre de qui que ce soit. Car comme toujours Armin préférait se débrouiller seul, plutôt que de demander à l'aide. Se dirigeant en direction de l'arrêt de bus, son regard clair restait malgré sa marche active plongé dans le lointain. Le bruit de la population ainsi que de la circulation, était tout à fait secondaire, et n'arriva pas une seule fois à le sortir de ses pensées. Vaguement il s'arrêta près de l'arrêt de bus ou parfois le vent de plus en plus fraie soulevait sa chevelure blonde.
Et puis il y eut une main qui tapota doucement son bras, surprit Armin parvient enfin à sortir de ses rêveries pleines de soucies, pour voir une adolescente pointer du doigts en direction de la route.
- Je crois que ce monsieur vous parle, dit-elle d'une voix fluette en montrant dans un mouvement de menton la voiture grise de Jean.
Celui-ci qui avait ouvert la fenêtre du coté passager, paraissait s'époumoner à l'appeler.
- T'as fait un AVC ou quoi ? Gronda t-il quand Armin le remarqua enfin. Ça fait une plombe que je t'appelle ?!
- Jean ? Murmura le blondinet qui ne s'était pas attendu à le voir là. Mais ..qu'est-ce que ..?
- Tu montes ? Je passais par là pour te ramener...
Surpris de le voir là devant lui, une légère tension commença à l'envahir lui retirant ainsi le peu d'assurance qu'il avait en temps ordinaire. Se disant qu'être ainsi exposé au regard de tous de par cette étrange scène digne d'une farce au théatre. Armin monta dans la bagnole en ayant l'air de vouloir se réfugier à l'intérieur. Surpris, Jean qui après leur petite dispute s'était attendu à un beaucoup plus résistance, s'était étonné de le voir céder aussi rapidement à sa proposition. Sans un mot, il le laissa s'installer sur le siège passager puis reprit sa route en faisant bien attention aux chauffards qui souvent sévissaient dans la capital aux heures de pointes.
Les premières minutes se passèrent dans un silence limité par le bruit extérieur. Parfois le regard pointu du plus grand bifurquait sur le côté pour observait Armin et son air soucieux plus que visible à cette heure. Jean s'était tellement attendu à ce qu'ils se disputent encore une fois, surtout après les derniers massages qu'ils avaient échangé, qu'il s'étonna à nouveau du calme qui habitait Armin. La position de celui-ci était à demi avachi dans le siège, et son regard restait obstinément fixé vers l'extérieur. Ses bras croisés donnaient l'impression qu'il ne souhaitait pas s'ouvrir à la moindre conversation.
- Tu travailles pas normalement à cette heure ci ? Questionna l pourtant le blondinet, qui accepta de laisser de coté l'admiration du paysage citadin, pour oser enfin regarder le conducteur. Enfin un peu, car sa gène compréhensible l'incita à vite les braquer de nouveau sur la route.
- Nan, pas aujourd'hui...C'est le bazar au bureau et ça débauche pas mal, marmonna Jean dans une sorte de grimace fataliste. Je crois que je vais pas tarder à devoir changer de boulot ...
- Ah, je suis désolé de l'apprendre, se désola sincèrement Armin.
- Bof, fit Jean en haussant les épaules. Ce n'est pas comme ci ce travail était la passion de ma vie. Il nourrissait mon compte en banque, mais c'est tout. Je saurai rebondir, je ne m'inquiète pas trop à ce sujet. Et toi ? Prêt pour l'université ?
- Je n'y retourne pas. J'ai décidé de me prendre une année sabbatique...
- Ah ouais ? Mais pourquoi ça ?
En quelques mots Armin expliqua le pourquoi d'une telle décision. Aucun rictus n'était venu se poser sur son visage. Aucun sourire voulant faire croire que tout allait bien, n'avait tenté ne serait-ce qu'un peu de venir séjourner sur ses lèvres. Il n'avait plus envi de jouer ce rôle de perfection qu'il s'imposait depuis des lustres. Il n'avait plus envie de jouer les mecs épanouie dans tout ce qu'il faisait, car plus le temps avançait, et plus cette comédie le débectait. Son humeur morose depuis qu'il avait discutait sincèrement avec Eren, paraissait ressortir de plus en plus de pores de sa peau. Son regard d'un jolie bleue clair semblait napper à présent d'une petite couche de mélancolie, qui choqua pas mal le conducteur. Pourtant Jean qui depuis le collège, disait qu'il n'avait aucun point commun avec Eren, son éternel rival, eut les mêmes propos que lui.
- Mais pourquoi t'obstiner à faire des études que tu n'aimes pas ? Sérieux, c'est..
- Idiot ? Tu peux le dire, car c'est ce que s'est, marmonna le jeune homme. Je me suis construit en cherchant à correspondre à l'image que l'on à de moi. Parce que je n'ai pas toujours était accepté par " tout le monde." Mais à présent, si je dévie d'un pas de ce qu'on pense savoir de moi....on me regard avec des gros yeux...
Là il prit une voix beaucoup plus roque que sa tessiture de voix naturel et reprit
" Quoi toi, tu t'es trompé? Comment c'est possible, tu sais toujours quoi faire ? " " Tu vas quand même pas abandonné...t'es pas comme ça."
Des bouts de phrases comme ça, dit souvent dans des moments ou le but avait été de l'encourager, raisonna dans l'habitacle de la voiture. Ses sourcils blonds étaient froncés et sa bouche marquait une sorte de petit rictus de colère, qu'il chassait parfois en prenant une pause pour respirer un grand coup.
- Je vais finir par ne plus savoir être moi même...Et plus ça va, plus j'ai l'impression de me perdre. Et là tout de suite, j'ai l'impression d'être à la recherche de " qui je suis."
- Sacrée problème existentiel , conclus Jean en hochant légèrement de la tête. Arrivant à un feu rouge, il s'arrêta en gardant la main sur le levier de vitesse, puis tourna la tête pour observer un peu plus attentivement Armin, qui de son coté fuyait toujours le moindre contact visuel. Je sais ce que s'est...avoua t-il en passant la main sur sa nuque...je veux dire de ne plus savoir, " ou" aller...
- Ah désolé pour toi, marmonna avec politesse Armin, qui pensait à cet instant que le questionnement de Jean avait sous doute à voir, avec son travail qu'il allait devoir bientôt changer.
Le silence se fit durant quelques courtes petites minutes, avant que le blondinet ne reprenne la parole. Et ne parle cette fois-ci du soucie qui s'était ajouté au tout. A savoir le nécessitée d'aller chercher ses affaires personnels à l'université, et qui n'était pas la porte à coté.
- Je travail depuis à peine deux mois,..je peux pas payer une agence de déménagement, pour des affaires qui ne rempliraient même pas un putain de camion. Sérieux !
La grossièreté avait jailli de sa bouche avec une telle brusquerie que Jean en avait écarquillé les yeux de surprise. Cela était si peu habituel au jeune homme. Mais très vite une solution lui vient à l'esprit.
- Et si moi je t'y accompagné ? Proposa t-il. Ma voiture n'est pas de toute première jeunesse c'est vrai, reconnu t-il en tapotant le tableau de bord comme pour rassurer sa bagnole sur cette critique sévère. Mais si tu me dis que ce que tu as a prendre peu tenir dans le coffre de la voiture voir même à l'arrière...je peux...
- C'est pas la porte à coté..murmura Armin en jetant machinalement un coup d'oeil vers l'arrière. C'est à plus de 3 heure de route en voiture d'ici....
- J'ai déjà conduit plus longtemps que ça...6 à 7 heures. C'était pour des vacances d'été avec les jumeaux terribles ( Sasha et Connie ). On pourrait y aller et...
- Pourquoi tu ferais ça pour moi ? C'est...c'est mes problèmes après tout. Pas les tiens, gronda injustement Armin, qui s'en voulu un peu d'être aussi dure à peine les mots avaient-il franchi ses lèvres.
- Parce que je suis du genre à aider mes potes. Je suis pas un gros égoïste, qui laisse les copains patauger dans la merde en leurs souhaitant bon courage. Au pire si ça prends trop de temps, on pionce dans un hôtel pas cher et on repart le lendemain ? Doit bien y avoir ça là-bas quand même. Non ?
- Ouais sans doute.....bredouilla le jeune homme un peu paniqué par l'idée, car bien évidement cette solution lui tirer une épine du pied, mais passer plus de temps avec Jean en ce moment n'était pas quelque chose qu'il souhaitait faire. Mais...
" Il ne comprendra pas.." se rappela t-il avoir dit Livaï lors de leurs conversation nocturne....
Lentement ses yeux se fermèrent sans qu'il ne prenne la peine de continuer sa phrase..
- Mais quoi ? Répéta Jean en se concentrant à nouveau sur la route.
- Je sais pas ..ça...me gêne de t'imposer un truc comme ça ..
- Ah ouais et pourquoi ça ? Si je le propose c'est pas dans l'espoir que tu refuses. Sinon je n'aurai rien dit.
- J'sais bien, admit Armin. Mais..
Un souffle à moitié agacé franchi les lèvres du conducteur.
- T'aurais les mêmes hésitations si ça avait été Eren ? Hum...évidement que n..
- Ah non hein ! Coupa net le blondinet en relevant la tête, le visage peu aimable. Me ressort pas encore ton idiot de complexe envers Eren hein !
- Complexe...pff...répéta Jean..n'importe quoi...
- Oui complexe ! Faut toujours que tu compares tout à lui, et c'est super con de faire ça, s'emporta un peu Armin. Et là je suis pas du tout, mais alors pas du tout d'humeur à subir ce genre de connerie..
Sa voix avait été emprunt d'une certaine dureté mais aussi, d'une sorte d'autorité marqué qui fit vite comprendre à Jean que prendre ce chemin de discussion était une très mauvaise idée. Surtout si sans avoir à le dire, ils avaient su mettre de coté la petite dispute qu'ils avaient déjà eu à travers SMS. Lâchant un souffle qui ressembla presque à une sorte de grondement, Jean abandonna ses reproches et petites phrases pleines de jalousie, pour revenir à l'essentiel de la conversation. Le temps que cela se fasse quelques minutes s'étaient encore écoulée. A présent ils étaient dans le quartier historique...
- Bon, je te propose ceci, après c'est toi qui voit.....on part samedi matin....demain quoi, ajouta t-il en regardant machinalement sa montre......on bouffe un morceau le midi, car bosser le ventre vide ça craint...on part à ton université prendre tes affaires, on les fourgues dans la caisse...et si il est pas trop tard on rentre ?
- T'avais rien d'autre de plus intéressant à faire ce Week-end ? Questionna le blondinet, avant de reprendre ..genre..j'sais pas..voir une copine...une petite amie....
Pourquoi faisait-il soudainement de telles suppositions ? Pourquoi ? A quoi cela servait-il. Baissant brusquement la tête afin de fixer ses genoux, ses mains s'y croisèrent en cherchant peu après cela à se serrer entre elles avec une certaine force. Dans sa poitrine son coeur battait un rythme si excessif qu'il qualifia cela d'idiot et de démesuré.
- Une petite amie ? Sérieux ? Marmonna Jean dans une grimace un peu aigre. Comme si la question en elle me le vexé un peu. Nan, j'avais rien de bien important à faire, répondit-il brièvement. J'ai pas la tête à ça en ce moment...Très vite l'homme à la haute taille trouva nécéssaire de faire quelques précisions. Tu ...sais à cause du bordel au boulot...etc...enfin tu vois.
- Ah oui bien sûr, je comprends, assura Armin en hochant la tête.
- Hum ..bon...alors c'est ok ou pas ?
- Bah....
- Allez, allez ! Le pressa t-il dans un large sourire. Son but visiblement était le taquiner un peu afin de chasser cet air tristement morose présent sur son visage. A partir de maintenant tu as 5 secondes pour répondre.
- Quoi ? Mais ..
- 4 ....3...2....
- Bon ..Ok ok , se hâta de répondre Armin prit de panique par ce chrono, qui quelque part n'avait pas vraiment d'importance.
- Bah voilà c'était pas compliqué de répondre, ria tranquillement le conducteur..bon alors faisons ainsi...
Dans l'appartement situé au dessus du salon de thé, Livaï qui venait tout juste de remonter, observait avec une certaine irritation le carton que Eren n'avait qu'à demi trié. Comme cela arrivait parfois, le jeune homme avait débuté quelque chose sans prendre la peine de terminer. Et ça généralement avait le don d'agacer Livaï. Peut-être leurs petites prises de bec le matin même avait dû le perturber assez, pour ne pas achever son triage. Ou alors, et cela semblait plus vraisemblable pour Livaï, Eren avait été pris d'un gros coup de flemme et n'avait pas chercher à terminer sa corvée. Soufflant un grand coup, comme pris dans une sorte de fatalisme implacable, Livaï décroisa les bras, et afin de remettre le tout dans le carton. Eren n'aurait plus qu'à tout recommencer.
- Waylon Parker hein.....murmura t-il dans une grimace peu aimable en observant la pochette d'un CD. Son regard parfois assassin sembla vouloir trucider à travers la photo le bel homme vêtu de cuire, et qui était exposé dessus. Toi je t'aime pas du tout ! Râla t-il . Arrête d'avoir l'air si cool...Tsh..
Sans rien ajouter de plus, il mit la pile de CD qui avait été posé à même le sol, dans le carton grand ouvert. Après cela, il prit les quelques journaux intimes, dont les couverture cartonnée au couleurs divers étaient un peu usées. Hésitant, après avoir observer l'heure affichée à l'horloge de la cuisine, car il ne savait pas vraiment à quand Eren aller rentrer. Livaï prit soudainement une sorte d'attitude un peu furtive. S'accroupissant devant le carton, il ouvrit un cahier au hasard après avoir déposé le reste bien peu délicatement dans la boite.
" Ce mec à voulu me faire du chantage. Soit je faisais tout ce qu'il voulait. Soit il balançait à tout le monde que j'étais gay. J'ai dis ok...Franchement la tête de conquérant que ce connard a pris, aurait pu me faire rire en d'autres circonstances. Il a vraiment cru que je deviendrai son chien....enfin son chien.... Mais je l'ai vite corrigé bien comme il faut...
- J'ai plus quatorze ans, mais dix-sept mec...j'assume totalement qui je suis à présent. Donc vas-y gueule le sur tout les toits, je m'en bats les couilles mais bien comme il faut. Donc ton chantage tu te le colle au cul.
Évidement ça ne lui à pas plu. Tout son petit plan tombait à l'eau. Ce mec est homophobe mais espérait quand même faire de moi sa putain de poupée sexuel. Y a pas comme un soucie là sérieux ?
Il est vraiment pas honnête avec lui même, et assez dangereux aussi quand on voit jusqu'où il est prêt à aller. Heureusement que j'sais me défendre.. On a fini par se battre, et même si je ne devrais pas en tirer la moindre gloire. Je lui ai mis une putain de raclée, dont il est pas prêt de se remettre. Afin de protéger mes arrières...j'ai été voir la direction, pour expliquer ce qui s'était passé avec ce type.....j'ai reconnu humblement....oui cette fois-ci j'ai su jouer la comédie....que me battre n'était pas la meilleur solution. Mais que les actes de l'autre étaient bien pires et beaucoup plus dangereux.....
Résultat il a été renvoyé, et depuis je n'ai plus revu la gueule de ce connard.
Une conclusion me vient face à toute cette histoire. Ne se cachent que que les coupables de fait grave, ou ceux qui ont quelque chose à se reprocher. Et perso je ne suis coupable de rien, ni bouffé par d'éventuel remord...je suis en paix avec moi même. Enfin ! Je suis en phase avec qui je suis , je ne me torture plus à l'idée que " tout se sache" comme quand j'avais quatorze /quinze ans...je n'ai plus peur qu'on sache mes préférences. Et j'emmerde bien comme il faut ceux que ça dérangera...j
Je suis moi, avant toute chose....je ne suis pas ceux que les autres décident de vouloir voir en moi.
- Attend... c'est quoi cette histoire ? Murmura Livaï dans le silence de son appartement. C'est qui ce connard, qui à voulu lui faire du chantage ? Rapidement, il recula de quelques pages afin sans doute de comprendre d'avantage cette histoire qu'avait vécu son fiancé, et dont il ne lui avait jamais parlé..Un oublie sans doute...
" A type m'a surpris avec mon copain entrain de nous embrasser...en plus j'avais les mains un peu baladeuse...bravo à moi...."
- Copain hein...tsh...bougonna Livaï, j'espère qu'il était moche...marmonna t-il avant de se traiter mentalement, de crétin.
" Je crois que le type cherche à me faire du chantage...car il a dit...."
Au même moment la porte de l'appartement grinça. Livaï était si absorbé dans sa lecture et surtout dans sa découverte, qu'il n'avait pas entendu le grincements de marche habituel raisonner dans la cage d'escalier. Surpris, tel un malfaiteur prit sur une scène d'un crime, il avait jeté le cahier dans le carton le coeur battant à cent à l'heure, comme on se débarrasse d'une arme..
- Je rangeai juste, se pressa t-il de dire avant de poser la main au niveau de son coeur en voyant Armin entrer dans l'appartement. Ouf c'est toi, lâcha t-il en toute franchise...Tu m'as fichu la trouille de ma vie, admit-il en voyant le blondinet retirer ses chaussures, non sans jeter un vague coup d'oeil au carton ouvert. Rapidement, il avait à la suite de cela regarder à nouveau Livaï.. Ça va ? Questionna t-il en comprenant qu'il s'était fait griller comme un bleu....je...rangeai juste, insista t-il pourtant.
Doucement Livaï, se redressa sur ses jambes, puis poussa du bout du pied le carton à nouveau plein ,dans un coin de l'appartement. Allant prendre place sur le divan, Armin alla le rejoindre tout en expliquant ce qui c'était passait. Visiblement anxieux, le jeune homme avait parlé en baissant la tête puis en coinçant les mains entre ses genoux.
- Une solution dans un problème, conclus Livaï. Essais au moins de voir le bon coté des choses, tes soucies universitaire seront réglé une bonne fois pour toute...Et tu auras enfin toutes tes affaires ici.
- Oui, c'est sûr, consentit Armin en hochant lentement la tête. Mais depuis que je suis un peu plus honnête avec moi , reprit-il vaguement en libérant une main qui alla tapoter son torse au niveau du coeur. C'est très déstabilisant d'être près de Jean...Je suis tellement pas prêt à lui parler de " tout ça"....Tellement pas.....et j'ai le sensation que passer du temps avec, me fera faire à un moment donner ou à un autre, une connerie qui me trahira pour de bon...
- J'imagine bien qu'être détendu ne sera pas chose simple, compatit Livaï en se grattant brièvement.
- C'est sûr, mais je doit admettre malgré tout, que c'est la meilleure solution que j'ai pour rapatrier mes affaires, conclu simplement Armin d'un ton fataliste. Et puis..rougit-il sans s'en rendre compte..c'est sympa de sa part de faire ça pour moi...
- Je dois dire que faire autant de bornes dans une journées, démontre qu'il tient sincèrement à t'aider. Il faut au moins être reconnaissant face à ça.
- Oui...murmura le jeune homme, dans un sourire timide..
Se relevant de son siège qu'il venait tout juste d'intégrer, Livaï alla en direction de la cuisine, où il prit dans le frigo deux bières fraiches. Après les avoir décapsulé à mains nue, il revient s'assoir dans le salon. Son regard nuit tandis qu'Armin le remerciait observa à nouveau le carton, d'où dépassait quelques CD..
- Dit moi, toi qui connais bien Eren. Tu sauras sans doute me dire ça ? Questionna t-il en prenant à nouveau son visage dénué d'expression. Parce que c'était là sa manière de cacher la moindre émotion pouvant trahir ses pensées. Tu savais qu'Eren admirait ce chanteur là...demanda t-il d'un ton qu'il ne crut pas être si amère..Ce Waylon.. insista t-il comme si il avait oublié une partie du prénom de l'artiste.
- Waylon Parker ? Oh ça ! Ria Armin. C'est parce qu'il le trouvait cool, qu'il s'est laissé pousser les cheveux, tu le savais ?
- Vaguement..
- Sa mère au début n'était pas emballée par cette idée, se souvient Armin en se plongeant brièvement dans le passé. C'est grand-mère qui lui avait dis de le laisser faire ce qu'il veut. Mais sinon, il est devenu vraiment très très fan, après...après..hésita t-il avant de se lancer...Après ces fameuses vacances...enfin tu vois.
- Oui...
- Pour être franc, il était dans une période assez difficile émotionnelement parlant....et en écoutant sa musique, Eren me semblait moins déprimer. Je crois, continua d'expliquer Armin en levant vaguement les yeux au plafond, qu'à l'époque ça lui apportait des petits moment de paix dans ce qu'il vivait....
- Je vois...souffla l'homme au cheveux noir en buvant une longue gorgée de bière fraiche. Il avait le béguin pour lui ? Je veux dire, il m'en a parlé ce matin avec des yeux brillants d'admiration....Tsh....Waylon par ci, Waylon par là...non mais franchement....
- Le béguin ? Naan, je ne dirai pas ça comme ça, nia de la tête le blondinet. Si tu parles d'une admiration tirant sur une sorte d'amour ! C'est non, car Eren n'a vraiment jamais aimé quelqu'un d'autre que toi. Même les petits amis qu'il a eu, il ne l'ai à pas aimé...comme il peut t'aimer toi. Là-dessus, je crois que tu es indétrônable. En tout cas, je crois que c'était..hum....juste une grande l'admiration, parce que c'est un artiste connu et très populaire..et que sa musique lui plaisait.
- Mais...il l'admire comme si c'était un être exceptionnel, ...précisa Livaï en fixant à présent ses yeux nuit sur sa bière...Pourquoi il s'extasie à ce point? J'veux dire....ouais..il est pas moche ce type....Mais bon..pourquoi a ce point ?
- Bah, s'étonna Armin de le voir dans une certaine mesure aussi inquiet. Quand on admire un artiste, Je crois qu'on a tendance à l'idéaliser...Peut-être trop parfois. On les imagine comme parfait...ne faisant pas de conneries ou en les justifiants toujours de façon à pouvoir continuer à les admirer sans en avoir honte. C'est je pense une sorte de fantasme, un être douée bourrée de qualité et sans défaut..ça nous libère un peu des tracas du quotidien et des limites qu'on nous impose....
- Mouais...bon je comprends pas vraiment le principe....reconnu Livaï en s'adossant sur son siège comme si il venait de s'y effondrer...c'est très étrange pour moi de prendre conscience, que je capte pas certaine chose, pourtant logique pour tout le monde..Je n'ai pas le souvenir d'avoir admirer un quelconque artiste..ni qui que ce soit d'ailleurs ..du moins pas comme Eren admire ce type ..Je suis vraiment pas foutu normalement....
" Évidement j'aurais du m'attendre à ce que tu ne comprennes pas ça..."
- Eren est un rêveur..un artiste qui vit avec ses émotions, reprit Livaï après un court silence. Je suis très terre à terre..peut-être trop....je ne rêve pas vraiment.....jamais à vrai dire...je me contente de vivre et d'avancer étape par étape...Je suis tellement ennuyeux...
- Tu ne rêves pas ? Vraiment ? Le reprit Armin en levant un sourcil étonnée comme si il ne croyait pas à tout ceci. Peut-être le fais tu moins que tout le monde, car la dureté de la vie t'as cueillie au berceau. Mais vivre avec Eren ici, ce n'était pas un rêve ? Te fiancer avec n'en était-il pas un ? Votre futur mariage n'en est-il pas un non plus ? Vouloir ton propre salon de thé...ce n'en était pas un non plus,.. De rêve ?
-...
- Tu es comme tout le monde. Tu rêves, mais tu n'en as pas conscience, c'est tout. Je crois qu'il faut que tu fasses une chose avant tout, reprit Armin en osant le fixer droit dans les yeux. Dans sa voix on sentait néanmoins les hésitations à faire cette sorte de morale, en direction d'un homme qui avait vécu bien plus de chose que lui.
- Laquelle ?
- Arrêter d'être aussi dure et sévère avec toi même. Des fois quand tu parles de toi, et de ton passé...tu es implacable dans ton jugement. Et tu n'as que peu de clémence. Je sais que je ne connais pas autant de chose qu'Eren sur toi, et je comprends ça... Mais j'ai l'impression que tu n'as pas une très haute opinion de toi même ? En tout cas c'est l'impression que j'ai parfois. C'est à peine si tu admets avoir des qualifié ... Et si on te les dis, tu fais généralement " tsh" ..mima t-il un peu inquiet de le vexer. Comme si tu refusais de croire à une telle chose...
- C'est parce que je n'ai pas toujours fait de " bonnes " actions, que je suis ainsi je pense, répliqua Livaï de manière évasive, sans chercher à creuser d'avantage dans les révélations.... Et je ne peux pas me flatter de quoi que ce soit à mon encontre...enfin rarement, en gardant à l'esprit ces choses là...
- Le pardon existe tu sais. Quelque soit les erreurs. Tu devrais peut-être tenter un jour de te " pardonner " de ses choses que tu portes en toi, et qui pèsent visiblement assez lourd ... tout le monde a le droit à un pardon.
- Hm....peut-être..., murmura Livaï pensif le regard comme plongé dans le lointain.
" Le pire des salaud vraiment ?
" Oui le pire...."
" Tu n'aurais pas survécu si tu étais resté un gentil garçon..."
- Je vais faire le dîner, souffla t-il en achevant sa bière puis en se relevant. Merci pour tes paroles, ça m'a fait du bien je pense, assura t-il en tapotant l'épaule d'Armin, car il voyait bien sur son visage, une sorte de crainte de l'avoir blessé d'une quelconque façon..
- Oh de rien, si ça peut aider.
Achevant le reste de sa bière en quelques gorgées, Armin alla jeter peu après cela, sa bouteille à la poubelle avant d'aller dans la salle de bain prendre une bonne douche délassante.
Sur le comptoir de la cuisine s'étalait des tomates rondes et charnues. Attendant que leurs sorts soit joué, elles étaient petit à petit découpées en dès dans un but prochain de les transformer en délicieuse sauce qui viendrait nappé des pâtes fraiches. Seuls les marmonnements pensif et difficilement audible du propriétaire des lieux, se faisait entendre parfois. A certaine occasion, il s'arrêtait au beau milieu d'un geste, et son regard se fixait alors dans le lointain, comme si un vague de pensait l'engloutissait à nouveau. Lorsqu'il reprenait place dans le présent, Livaï laissait alors de coté ses divers sujets de réflexions et se concentrait à nouveau sur la préparation du repas.
Bientôt une délicieuse odeur de tomate d'ail et de basilic commença à envahir l'espace ouvert de l'appartement. A l'extérieur la nuit avait pris ses quartiers et plongeait la ville dans une pénombre discrète. Par la fenêtre de la cuisine, Livaï put constater vaguement qu'un lampadaire sur un trottoir voyaient sa lumière trembloter horriblement. Comme si s'allumer totalement lui demandait une énergie qu'il n'avait pas. Se fixant sur ce détail un peu agaçant, il parvient néanmoins à détacher son regard de cela, et reprit avec attention la préparation du repas.
Quelques courtes minutes plus tard Eren rentrait de sa journée de travail en poussant un lourd souffle satisfait. Malgré sa fatigue, un franc sourire fendait son visage prouvant par là combien la séance photo s'était parfaitement bien passée. Ses joues avaient pris une légère couleur rosée, sans doute causé par le vent devenu froid à la nuit tombée. Après s'être déchaussé et avoir rangé son matériel photo un peu encombrant, il s'était pressé auprès de son fiancé dont il ceintura rapidement la taille de ses longs bras. Un bisous tout léger, alla se poser sur la nuque de celui-ci qui aussitôt se mit à sourire. Visiblement Eren n'avait aucune rancune sur ce qui s'était passé ce matin là.
- Ils m'ont dit qu'ils feront appel à moi, la prochaine fois, achevait-il d'expliquer après avoir raconté en long en large et en travers comment sa journée s'était passée.
- Ah c'est cool, ça te donne l'assurance d'avoir un client régulier pour tes photos...
- Ouaip, je trouve que c'est un bon début.. Le seul petit souci, murmura Eren tout près de l'oreille de son amant, c'est qu'à finir tard comme ça, je n'ai pas pu acheter de quoi, te faire pardonner....
- Ça t'évitera de gâcher de l'argent dans tes fanfreluches ridicules...maronna Livaï d'un air un peu boudeur, qui amusa plus que ne vexa Eren. Par curiosité, tu comptais me grimer en quoi cette fois-ci ? Hum...Truc féminin j'imagine...
- Infirmière coquine, hé hé .
- Bah voila...sérieux...
- Oh allez, on s'en fout du genre. A partir du moment ou c'est excitant, expliqua Eren avant de voir un changement d'expression s'opérer, chez son petit ami...Livaï ?
- Tu sais...reprit ce dernier. Je m'en veux de t'avoir crier dessus comme ça ce matin. Et surtout de t'avoir fait peur. Ne le nie pas, le coupa t-il aussitôt dans une tentative de dénégation de la part d'Eren, qu'il savait déjà être inutile. J'ai vu dans tes yeux que tu avais eu un peu peur de moi. Et ça, pour moi c'est impardonnable...je ne veux pas que tu flippes dès que je hausse la voix....surtout pour..quand on y pense des conneries sans intérêt.
- Roh, mon petit chéri, mais c'est rien voyons, sourit le photographe en voyant son amant éteindre les pâtes ainsi que la sauce qui cuisaient. Lentement, celui-ci se retourna dans ses bras puis posa ses deux mains sur ses joues.....Prend pas les choses à coeur comme ça, d'accord ? Car je n'aime pas te voir triste. Fait ça pour moi.
- Bon..Je vais essayer, s'efforça de sourire Livaï.
Après un court petit baisé, Eren alla mettre la table tandis que Livaï achevait les dernières préparation pour le repas du soir.
- Attend je sais, met ta tenue de soubrette ce soir, et alors là.. tout sera parfaitement pardonné..Avec les bas blanc hein !
Eren était un maladroit notoire, s'était connue de tout ceux dont il était proche. Et cette maladresse ne dérogea pas à la règle, lorsque cette phrase avait jailli de sa bouche au moment même ou Armin sortait de la salle de bain. La situation était telle, que le blondinet ne pouvait faire croire qu'il n'avait rien entendu. Le visage écarlate par ce qu'il venait d'entendre, il fila en direction de sa chambre ranger quelques affaires. Beaucoup moins calme, Livaï grondait en oubliant le simple fait qu'il ne voulait plus effrayer Eren, comme il l'avait fait le matin même...
- Combien de fois, tu vas me mettre la honte avec tes conneries ? S'emportait-il le visage d'un rouge qu'on aurait pu croire que cela en devenait dangereux...Je retire ce que j'ai dis à l'instant. Crains ma colère la prochaine fois qu'une stupidité jaillira de ta bouche....
- Mais je savais pas qu'Armin allait sortir au même moment, justifia assez judicieusement le jeune homme. Je suis pas devin...
- Armin n'a pas besoin de savoir, marmonna à voix basse Livaï en tirant sur le col d'Eren pour être assez près de son oreille....Ce genre de chose...ni que pour te faire plaisir je me déguise en ...en...ça.....
- Alors...c'est non pour ce soir ? taquina volontairement Eren..
- Tch...fit Livaï en le relâchant...tu m'agaces...
- Ouais, mais tu m'aimes malgré tout, continua à l'enquiquiner. Parce que je mets du piments à ta vie.. Pas vrai, reprit-il en le câlinant tout en déposant parfois un baisé sur la joue.
- Oui c'est vrai, sourit sincèrement Livaï..mais apprends à réduire les doses de piment..
- Ah ah ah, ok promit..
Armin était debout dans l'encadrement de sa chambre. Sa surprise sur ce qu'il avait entendu, était entrain de passer et son cerveau sut ne pas imaginer le délire que Eren avait balancé à voix haute, sans faire gaffe aux possibles fait de gêner son petit ami. La main posé sur le chambrant de la porte, il observa le couple d'amoureux se taquiner et plaisanter. Il voyait l'air à demi boudeur de Livaï qui si on regardait bien, et le connaissait bien n'avait rien de sérieux. Il voyait son ami d'enfance, déborder de joie, sourire et plaisanté.. Cet amour qu'il avait attendu avec patience, le rendait à cet-heure si ci heureux...
Un souffle se bloqua dans sa gorge, une boule d'émotion naquit au même instant à cet endroit précis. Lui aussi voulait aimer ainsi..Sans retenu, sans soucie, sans questionnement ni inquiétude. Mais à l'inverse du caractère têtue et butté de son meilleur ami...lui n'y croyait..pas une seconde. Et cela, parût le démolir un peu plus. Est-ce que cela se vit ? Non, car malgré ses sentiments énorme et malheureux qui lui donnait la désagréable sensation de taillader son âme en morceau, il sut rester fidèle à lui même...Un mime doué pour simuler la bonne humeur...
Et voila pour le chapitre 13 :
J'espère qu'il vous a plu, et que vous avez passé un bon moment. Merci en tout cas pour votre fidélité.
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