La prison

Je me souviens de ce jour où je suis rentrée dans ce foutu jeu. Sword Art Online, communément appelé SAO. Un VRMMORPG (jeu de rôle massivement multijoueur en réalité virtuelle). Ton cerveau est littéralement connecté au serveur par un casque et le seul moyen de revenir au monde réel est de se déconnecter du jeu. Le problème, c'est quand tu ne peux pas sortir du jeu en question...

Je me souviens de ce jour où j'ai acheté avec mon meilleur ami Thomas ce jeu. On est rentré chez lui, on s'est installé et on en est jamais sorti. Au début parce que ça nous permettait d'oublier nos vies de merde et ensuite parce que le bouton 《déconnecter 》 était indisponible. On a tous cru à un bug ce jour là, mais en vrai le créateur du jeu nous avait tendu un piège à tous.

Lorsque le jeu deviens la réalité ça deviens flippant. Si tu meurs dans le jeu, le Nervsgear brûle tes connections nerveuses et tu meurs. Si ta mère pète un plomb parce que tu rentres pas pour souper et qu'elle débranche le casque, même galère. Alors t'espère qu'elle a entendu parler des centaines de décès à la télévision avant de terminer de préparer le repas.

Je me souviens ce moment, j'étais avec Thomas et un éclair de lumière nous a enveloppé et mes longs cheveux roses sont redevenus bruns. Et que ceux de Thomas noirs sont redevenus roux. Lorsque le créateur nous a rassemblé, il nous a redonné nos apparences. J'étais déçue. Je les aimais ces cheveux roses ! Non sans blague, j'étais terrorisée à l'idée de rester coincée dans ce jeu pour toujours ! Thomas m'a pris dans ses bras alors que je pleurais. Il était tout aussi tétanisé que moi, sauf que lui ne le montrait pas.

Pour s'en sortir il fallait atteindre le 100ième pallier, le dernier niveau. Combien de joueurs ont essayé ? Je ne compte même plus la quantité de vies qui ont succombé dans cette tour. Nous ne nous y sommes pas encore risqué. À vrai dire nous avons essayé... Mais nous avons été capturé. C'est ici, dans cette double prison que j'écris ces souvenirs. Thomas est assis à l'autre extrémité de la cellule l'air tourmenté.

-Tu fais quoi ?

-J'écris

-Ok

-On sort quand tu pense ?

-Je sais pas...

-Ok

On est comme un veux couple. On se parle plus beaucoup, mais on se comprend. Il se lève et vient voir ce que j'écris. Il rit.

-Quoi ?

-Tu seras pas en panne d'inspiration !

-En effet

Un monstre passe devant notre cellule et nous parle.

-C'est votre dernière chance, rendez-nous le savoir.

Je me retourne distraitement.

-Pour la dernière fois, ma réponse est non.

Il ouvre la porte et agrippe le bras de Thomas. Je me lève et accours sur lui. Le monstre jettes Thomas loin dans la cellule et me tiens à la gorge avant de barrer la porte. Thomas fonce au grillage sans succès.

-T'en fais pas Tom, tout ira bien...

Je suis étouffée, mais je tente de me faire rassurante. En vrai c'est ma faute si nous nous sommes retrouvé dans cette situation...

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