Chapitre XXVI

Va-t-il vraiment me tuer ?

Il se leva puis s'essuya avant de me redonner un coup de pied dans le visage. Je retomba au sol. Sans prêter attention à moi, il fut projeter contre le mur, l'explosant au passage. Je pensais que c'était Sebastian qui avait fait ça mais non c'était Ciel. Attends !? Ciel a fait ça ?! Comment est-ce possible ?  Je n'en revenais pas. Je regarda l'homme censé être mon père. Il était dans les nuages, enfin je crois. Ciel le regarda et lui dit :

- Lève toi qu'on règle ça comme il le faut. C'est pas elle, dit-il en me désignant, qui va te tuer mais moi.

- Elle...elle peut me tuer. Dit mon géniteur en se relevant faiblement.

- Comment ? Demanda Ciel, intéressé.

- Elle...elle est comme toi et moi. Enfin pas totalement, disons qu'elle peut le devenir si je ne la tue pas maintenant. Dit-il.

Ciel se paralysa. Je ne comprenais pas tout. À vrai dire je ne comprenais rien de se qui se passait. Ciel se ressaisit :

- Pourquoi vouloir la tuer alors ? Et avec une arme normal ?

- Je ne veux pas qu'elle devienne comme moi... Puis se n'est pas une simple arme, elle est aussi adapté pour tuer notre espèce. Dit-il à Ciel en la pointant sur moi.

- Je vous interdit de faire ça. Dit Sebastian en apparaissant derrière son maître.

- Et pourquoi ? Dit mon "père" au nouveau venu.

- En tant que majordome de la maison Phantomhive, j'ai de devoir de protéger mademoiselle Luna.

- Protéger ma fille ? Répéta-t-il.

- Oui. Dit simplement Sebastian.

- Pourquoi ? Essaya de comprendre l'homme qui me sert de père.

- Parce que, Sebastian en tant que majordome doit protéger la fille que j'aime. Dit Ciel en s'approchant délicatement de moi.

Quand j'entendis ça je ne pus m'empêcher de sourire.

- Hein ? Fit mon géniteur.

- Vous avez bien entendu monsieur. Lui dit Sebastian.

Ciel passa dans mon dos et m'enleva la corde de mes mains puis s'écarta un peu de moi. Je frotta mes poignets avant de dire faiblement :

- Merci.

Il me souria et s'apprêta à ce lever quand je lui attrapa la chemise au niveau du torse. Je lui dis :

- Reste...près de moi, s'il te plais.

- Je ne te quitterai pas. Me dit-il en pressant ma main.

Puis il se releva et me tendit sa main. Je la saisis. Ciel n'était pas comme avant, son œil n'était plus bleu mais rouge. "Non", criais-je. Impossible !? Pourquoi ? " Pas lui !" me répétais-je dans ma tête. Je lâcha sa main et me recula puis, sans m'en rendre compte, je fus collée à mon père. J'essaya de me dégager de lui mais se fus sans récompenses. Il me tenait fermement le cou. Ciel commença à avancé mais je l'arrêta en lui disant :

- Non ! Je préfère mourir qu'en devenir un.

Je réfléchis puis je me souviens des paroles de mon père "elle est comme toi et moi. Enfin pas totalement, disons qu'elle peut le devenir si je ne la tue pas maintenant". Je tourna un peu la vers mon père et lui chuchota :

- Tu en es un ?!

- Oui, me dit-il en tirant un balle dans mes tempes.

C'est bon ? Je suis morte ?

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