Chère Guillaume.

Te souviens-tu de moi ? Te souviens-tu de ce petit "bout de chou" que j'étais autrefois ? Franchement, j'en doute, tu dois avoir refait ta vie depuis le temps. Mais, moi, je t'ai pas t'es pas oublier, sache le, après tous, comment aurait je pus ? 

Souvent, je revois ton visage, t'es yeux, qui, dans un sens sont les miens, je revoie ta haute silhouette, qui part, qui nous quitte, qui m'abandonne. Tes yeux, ta silhouette, et c'est tous. Le reste, je n'en n'est plus aucune souvenir, rien, ma mémoire les à effacer.

Et ça, ça hante mes nuits. De me souvenir de rien, ou presque. Quand on me parle de toi, de ton rire si spécifique , de ta façon de marcher, je mine de savoir, mais c'est faux. A chaque fois je te redécouvre, et même si c'est toujours un plaisir, j'ai si peu de chose à quoi m'accrocher. 

J'ai un nom, des yeux, et une putain de silhouette fantôme.

Ouaip. Tu l'auras surement compris, j'ai pris longtemps avant de ne plus t'en vouloir. Mais voilà, je te pardonne. Je te pardonne mon Guillaume, la colère n'est plus, l'amour a pris toute la place, les souvenirs que je me suis écrit sont coloré, et les sentiments sont pur. Un jour un  chanteur a dit "  L'absence à des torts que rien ne défend ", et bien tant pis ! Malgré tout , moi, je te défendrais quand même. Tu étais dans une situation "délicate", tu à fait ce qu'il fallait pour t'en sortir, j'aurais surement fait la même chose. alors...Je te pardonne, sans rancune.

Pff...Tu représentes tellement de chose pour moi, Je pense pas que tu puisse comprendre, ce n'est surement pas réciproque ,mais, tu es celui à qui je pense quand je perds espoir. Quand je me ressens Rémi sans famille, je me dit que toi, mon seule parent, non seulement encore vivant, mais aussi sein d'esprit, tu dois tenir à moi...Je sais que ce ne sont que des sottises, mais j'aime à le croire. C'est pour ça que je me permet de t'écrire mon guillaume, car je suis  fous, et j'espère encore que je puisse compter à tes yeux. 

J'ai décidé de te raconter mon histoire, celle d'après, celle d'après ton départ, celle des 18 dernière année. Et, autant te prévenir, elle n'est pas jolie. Ma vie elle est  comme mon appart, vide, et froide...Et on y rentre est sort comme dans un moulin. Je rigole. 

Nan, en vrais, ma vie, c'est un désastre, c'est un protocole de truc à pas faire, une confrontation avec quelques-unes des pire perversité de l'humanité. J'ai besoin de me confier, me confier sans détruire tout le monde autour de moi, je t'ai choisi , désoler pour toi, c'est comme ça. Tu es même pas obliger de lire, après tous, je ne le saurais jamais. Ou peut-être que si ? Bref...Tous ne dépend que de toi, et de mon talent de me rater (comprendras qui pourrat) Dans l'enveloppe tu trouveras  un manuscrit. Bonne lecture. 

Je t'envoie mes plus belles pensées, une bonne dose de positivité toxique. Je t'aime mon Guillaume, on se retrouveras peut être enfer.

Nikt