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Qu'es-que j'avais fais? Pourquoi n'avais pas dis que c'était moi! J'aurais du mentir, mentir pour mieux faire, juste mentir une fois, inventer n'importe quoi! Si elle ce suicide et que je l'apprends j'aurais cette mort sur la conscience. Mais le pire c'est que je ne sais même pas qui sait.
Au même moment j'entendis un cries sur aiguë de l'extérieur, je me précipitait vers la fenêtre affolé et craignant le pire.
Mais pas de quoi paniquer, ce n'était juste qu'une femme et son marie, ivre, qui parlait et criaient un peu fort en exprimant leurs amour et leurs aventures.
Moi: Pff.., baffouais je en soufflant fortement.
Sans réfléchir je la rappelais, je ne supportait pas d'imaginer qu'une vie quitte ce monde en étant la dernière personne avec qui elle aurait "discuté".
Elle:
Allo?
Moi:
Oui excuser moi, le réseaux reçoit quelques problèmes près de notre centre de ligne téléphonique et je n'avais pas bien compris ce que vous aviez dis.
Mais qu'est-ce que je raconte ? ! C'est n'importe quoi, elle pourra jamais croire que je dis la vérité. Je ne fais que m'enfoncer plus je parle.
Elle:
D'accord.
Je... ok?
Bon bah maintenant Nara va falloir assumer et t'enfoncer encore plus dans le mensonge. Bravo et maintenant tu fais comment grosse débile?
Moi:
Veuillez m'expliquer ce qui ne va pas, pourquoi en venir à la mort?
Tentation d'une approche direct sur le sujet.
Elle:
Une vie de moins, qu'est-ce que ça changerais?
Et c'est perdu, je n'y arrivais pas aussi facilement.
Moi:
Vous aimez les fruits?
Ne me jugez pas. Souvent il ne sert en rien de discuter du sujet des le début si la personne n'est pas encore prête à dévoiler ses problèmes. Son coeur est fragile et sa tête l'est tout autant. Mieux vaut destressé son âme, la faire prendre confiance, la calmer et poser une bonne communication entre nous. Et me voilà à jouer la psychologue.
Je l'entendais rire à travers le micro, au moins, je ne l'entendais pas pleurer et c'était tout de même un bon début.
Elle:
Évidement et vous?
Moi:
Énormément ~
Le dialogue continuait à ce faire. Une inconnue et moi :la populaire du lycée. A qui pourrais-je en parler de ce qui m'est arrivée? Penser vous que cette fille allait me reparler?
Elle avait éveillé ma curiosité, elle avait l'air si mystérieuse. Je ne pensais pas qu'elle m'avait réellement crus, elle n'avait pas cet atmosphère de fille naïve. Je peux me tromper, mais cette fille avait un petit quelque chose que je ne serais expliquer.
Elle:
Je connais ton secret
Je-
Quel secret? J'en est un ?!
Moi:
A-ah oui?
Elle:
Tu sais, je sais que tu n'est pas l'assistante suicide.
Je le savais, c'était évident. Mon intuition ne m'avais pas trompée et une certaine fierté m'avait traversé.
Mais aurais je fais une erreur? Allez t- elle le prendre aussi bien que je pouvais l'espérer puisque après tout, je lui avais mentit?
Moi:
..Si si ! Je .. le suis!
Je bégayais. Avais-je aggravé la situation? L'incertitude s'entendait dans ma voix et sûrement elle avait confirmé ses dires.
La chaleur me montait d'un coup par le stresse, j'avais si chaud, mon coeur, mon corps ainsi que ma voix tremblait. Je ne voulais pas tout gâcher pour un mensonge.
Elle:
Merci d'être restez avec moi alors que je suis une total inconnue à tes yeux, tu dois être quelqu'un de bien. Je vais te laisser, j'ai besoin d'être seule. J'espère un jours te rencontrer.
Moi:
Attend! Promet moi que tu ne va pas te suicider, s'il te plaît !
Ta vie, je ne connais rien de toi, mais tu as sûrement encore plein de belle chose à vivre.
Elle:
Pas ce soir grâce à toi, tu peux t'endormir tranquillement.
Mais je ne te prometterais rien, car si je fais mon erreur, je me dirais que je ne t'aurais pas mentit. Je t'apprécie.
Honnête, gentille et pure...
Tu ne dois pas mourir mon enfant.
Moi:
Si tu va mal, appelle moi, je veux t'aider. Je veux te connaître, j'aimerais aussi.. connaître ton prénom.
Pourquoi je m'engagais dans une situation si périlleuse? Je ne la sauverais pas en voulant la connaître davantage, ma curiosité pourrais la faire fuir et pourtant j'avais cette flamme au creu de mon intestin qui me poussais à lui dire que je voulais la découvrir et surtout ne pas tout arreter là. Étrange de ressentir ça avec quelqu'un que vous ne connaissais pas, peut être même flippant? Je dois faire pitier, à quoi cela pourrait il me servir de m'attacher à une fille, une personne que je ne verrais sûrement jamais.
Elle:
Désoler, merci à bientôt.
Je ne savais pas vraiment comment le prendre. Recalé ? Ignoré ?
Tout n'étais donc pas si réciproque et si beau. Le merci me rassura tout de même et son "à bientot" me fis sourire.
L'espoir fait croire, croire en l'espoir.
Elle:
Peut être.
Si seulement elle n'avait pas glissé ce "peut être" j'aurais étais fier de moi.
Au plus profond de moi, j'espérais qu'on ce reparlerait un de ces jours.
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