De vieux souvenirs
Après ça, on retrouve les rues bien éclairées, bondées, les grands magasins, Denki m'entraîne dans un immense centre commercial, et nous nous perdons dans les dédales des rayons et ses yeux brillent devant les vêtements. Je caresse de mon regard la courbe de ses hanches, l'arrondi de ses fesses délicieuses, ses longs cils qui voilent l'or de son regard enchanteur, ses mains qui m'ont déchirées le dos hier soir et ce matin encore. Je déshabille en pensée son corps souple de félin, mon sexe se souvient encore de la sensation d'être en lui, de partager la plus belle intimité. Il balance sur ma tête trois tee-shirt pokémon, tous avec Pikachu, je souris en secouant la tête, et les essais à la va vite, ma crinière ressemble à celle d'un lion et Denki rit comme une baleine quand j'essaye tant bien que mal de mettre de l'ordre dans ce foutoir. Je prends deux pantalons en cuir moulant, deux paires de jeans, une veste en cuir, trois sweat gigantesques, même pour moi, des tonnes de chaussettes et boxers, des chemises, et deux autres tee-shirt. Je sens Denki se coller tout contre mon dos, il me fait des yeux de chaton style chat Potté en me montrant un pull avec un Pikachu roulé en boule en train de dormir. Je hoche la tête et sa réaction est digne d'un enfant à Noël, il saute partout et prend son pull, les joues rouges, ses lèvres qui s'étirent en un sourire enjôleur, j'effleure de ma grosse patte ses petites fesses rebondies. Et je me prends un coup sur la tête en me faisant traité de gros lézard pervers. Je meurs de rire et enlace ses hanches, emplissant mes poumons de son odeur de foudre. Je sens ses battements de cœur devenir désordonnés, je dépose un baiser léger que sa tempe et m'éloigne de lui, quelque part malheureux qu'il ai honte. Honte de lui, de moi... De nous ?
Je secoue la tête, non il ne peut pas y avoir de nous pour l'instant, pas avant que je ne l'ai mis en confiance, pas avant que je lui ai montré tout ce que je peux lui donner. Je paye nos achats, et il m'entraîne à une patinoire, les joues encore roses, mais un sourire éclairant son visage de léopard. Je souris comme un pervers en l'imaginant nu dans la neige, sa bouche laissant échapper des gémissements pendant que je le remplis de ma semence. Je frissonne violemment, mon érection gonflant dans mon pantalon, la main de mon chaton se referme sur mon épaule, je cligne des yeux, plusieurs fois, dérouté.
-Ça va ?
-Ou-ouais.
Il hausse un sourcil et me demande ma pointure, je réponds, à peine concentré, me focalisant sur cette poigne sur mon épaule. Il me tend des patins, je sens que je vais bien me ridiculiser moi...
Deux heures plus tard je marche à côté de Denki qui n'arrête pas de rire, et je fais la gueule. C'était une catastrophe absolue. J'ai mal au cul et je boude, oui je boude chut les fujoshis qui saigne du nez. Je me suis péter la gueule en essayant de faire comme Denki, qui depuis se marre comme une baleine, je ronchonne un peu pour la forme, mais en soit j'ai passé une bonne soirée. J'ai découvert plusieurs choses sur lui, comme le fait qu'il semble complètement déconnecté du monde quand il patine, il aime faire du shopping, il aime les vêtements beaucoup trop grand pour lui. Il adore les choses sucrées, il joue avec le lobe de son oreille droite quand il réfléchit. Je souris et effleure du dos de ma main la sienne. Et là, dans l'intimité de la nuit, il entrelace nos doigts, ses lèvres pulpeuses s'ourlent d'un beau sourire, ses joues rosissent, et ses yeux ! Mon dieu ils semblent brûlés de l'intérieur, comme si des flammes avaient été allumées au fond de son regard d'or, je caresse sa peau, déjà désireux de m'enfouir au plus profond de lui, de caresser sa chair tendre, de l'entendre gémir de plaisir. Mon sexe gonfle dans mon boxer, pressant douloureusement contre la fermeture éclair de mon pantalon. Je suis déjà accro à son corps, déjà sûr de l'aimer, si près de le posséder, mais tout ça m'effraie, à un point tel que j'en tremble, j'ai si peur du rejet, de perdre une fois de plus celui que j'aime. Je ne le connais que depuis deux jours ! Comment puis-je l'aimer autant ?! Ça m'effraie tant ! L'idée d'aimer autant aussi vite. Je resserre ma prise sur sa main, mon sexe déchante bien vite après ça, pourtant je sens à côté de moi, le corps de Denki s'échauffer, je sens son désir qui pimente l'air, sa paume moite, l'orage gronde au loin, comme hier soir, l'électricité...
Il ouvre la porte mais là petit problème, elle est déjà ouverte, je me fige en sentant une odeur étrangère, une odeur qui insulte mes sens, je le pousse derrière moi, et entre en grondant, méfiant, en alerte. Je ne vois dans le salon qu'une femme, probablement la quarantaine, la femme de la photo. Sa mère.
Nous voilà tous assis sur le canapé. J'ai envie de fuir face à la froideur du regard de cette... Femelle. Son rictus est si insultant, mes griffes jaillissent au bout de mes doigts, creusant des sillons dans le cuir du canapé, j'ai envie de lui arraché le visage à cette vieille conne... Le silence est pesant,presque menaçant, Denki est silencieux, tendu, je brûle d'envie de le toucher, mais son regard m'en dissuade.
-Ton père et moi t'avons déshérités. Nous ne voulons pas d'un pédéraste dans notre famille. Nous nous chargerons de couvrir toutes tes dépenses. En contrepartie nous ne voulons plus rien avoir à faire avec toi. Tu as perdu la seule utilité que tu avais.
Elle se lève et gifle Denki si fort que sa tête dodeline. Je le jette sur elle, enfonçant mes griffes dans sa chair de femelle. Son alter ne fait qu'exciter davantage ma soif de sang. La haine qui suinte d'elle lamine le peu d'humanité que j'ai, elle me brûle, comme un poison corrosif. J'enserre sa gorge dans ma grande patte, l'autre maintenant ces mains au sol.
-Écoute-moi bien femelle, avise-toi de l'insulter une nouvelle fois et je te broie le crâne. C'est MOI qui suis pédéraste !
Ces mots me brûlent la gorge, mais je dois le protéger.
-Si tu dois punir quelqu'un ici, c'est moi sale femelle !
Mes yeux commencent à piquer, je n'ai jamais eu honte de ma sexualité, la critiquer me fend le cœur, je sais que mes yeux brillent de larmes, mais je n'ai pas le droit de les laisser couler.
-Il a toujours été pédéraste. Déjà enfant. Tu me répugne créature. Ôte-toi de moi !
Je la fixe, sans comprendre. Il m'a dit n'être jamais tombé amoureux de qui que ce soit. À moins qu'il ne s'en souvienne pas ?
Je desserre ma poigne de fer quand Denki pose sa main sur mon épaule, je sens les vagues de sa tristesse comme si c'était la mienne. Cette vieille conne se relève en toussant, le visage rouge.
-Un être aussi laid que toi ne peut pas prétendre avoir mis au monde un être aussi merveilleux que Denki. Dis-toi une chose, tu viens ici dans le but de lui faire du mal et je te brise l'échine pauvre femelle !
-Tu t'es trouvé un être aussi dégénéré que toi, dit-elle à Denki en m'ignorant.
Mon feu gonfle dans mon ventre et mes poumons, tout mon corps se réchauffe, et bientôt l'air dans la pièce devient suffocant , irrespirable.
-Ecoute moi bien déchet humain, je suis pas comme ces héros de pacotille ou les bébés vilains à deux balles, j'aurais pas peur de te faire la peau la vieille. Dis-toi que le seul être qui m'empêche de t'arracher la tête d'un coup de dent c'est le fils que tu viens de renier devant un parfait inconnu !
Je laisse apparaître toute ma haine dans les ténèbres de mon regard, je la vois reculer précipitamment et fuir de cette maison. Son odeur disparaît bien vite, je sens des bras qui enlacent ma taille, un visage se nicher dans mon dos, des mains sur moi. Ses mains. Je me retourne et possède sa bouche, comme un pirate ivre de rapine sans douceur, juste un désir brut. Celui de l'avoir pour moi. L'adrénaline dans mon sang me fait voir trouble, je bouge mes hanches contre lui, il en fait de même, je dévore ses lèvres. Ses mains déboutonnent ma chemise à toute vitesse pendant que les miennes s'occupent de son pantalon. Je rugis de plaisir en sentant sa bouche autour de mon téton, je baisse sans douceur son pantalon et empoigne son sexe, le faisant hoqueter. Elle est loin la peur de tout à l'heure, maintenant le Dragon domine tout mon être. Je le veux, je veux le conquérir, le posséder tout entier, le protéger... l'aimer. Je murmure des mots crus de plaisir complètement dépourvus de sens, caresse son membre, laissant le plaisir m'envahir quand sa bouche gourmande dévore ma gorge. Il s'arrête brusquement, rougissant.
-P-pardon... J'ai laissé des marques...
-Bon dieu Denki laisses-en autant que tu veux, je suis déjà à toi chaton, j'ai perdu la bataille. Marque moi !
Il me fixe de ses yeux brillants de larmes de plaisir et mord ma gorge à en faire couler le sang, je pousse un hurlement et serre fort son sexe dans ma paume, le faisant jouir. Il manque de s'effondrer, mai je le prends dans mes bras et le mets sur la table basse, j'écarte ses jambes, je l'aime comme ça, recouvert de sa semence, offert. J'embouche sa verge et engloutis le sperme qui refroidit déjà. Mes doigts pincent le chair tendre de ses jolies fesses et soudainement je lui mets une fessée sur l'extérieur de la cuisse, je l'entends glapir. Je remonte à son visage et l'embrasse, ses mains parcourent mon corps, caressent mes cicatrices, me faisant haleter. Je regarde son torse et le dévore de baisers, embrasse cette chair délicieuse, caresse ses tétons et tire sur le joli piercing à son téton, je l'entends gémir, la plus belle des musiques, mon nom dans sa bouche ressemble presque au nom d'un dieu, de mes doigts je trace des sillons enflammés. Je prends en bouche cette pièce de métal qui orne son téton, je mordille son mamelon, sentant sa nouvelle érection contre mon ventre, je descends toujours plus bas, découvrant son corps une nouvelle fois, caressant la soie de sa peau, ses mains caressent ma crinière de loup et la tirent, cette légère douleur ne faisant qu'accentuer encore plus mon désir. Je me noie dans cette rivière de sensation, et enfin j'arrive devant ce morceau de chair tant convoité, que je prends en bouche, que je suce sans aucune tendresse, seulement un désir sexuel brut, une fureur d'aimer, j'appuie ma langue contre son gland, je n'entends rien de plus que ses gémissements qui me rendent complètement fou.
-Ah~
Je relève vivement la tête à ce son, si féminin, si doux, si abandonné. Je penche la tête et écarte ses cuisses, son anus dévoilé à mon regard affamé, j'enfonce ma langue dans cette antre chaude et secrète. Les longues jambes de mon amant s'enroule autour de moi, pressant encore plus mon visage contre cette peau délicieuse, j'embrasse la peau plissée de son entrée et enfonce mes doigts dans ses jolies fesses. Je gémis malgré moi, son odeur m'envoûte, me rend fou, j'enfonce toujours plus ma langue dans cette cavité brûlante.
-Anh ! C-conti~AH !
Je touche sa prostate et le baise de ma langue. Si délicieux. Je le regarde brièvement et un sourire carnassier dévore mes lèvres, je me redresse et m'enfonce brusquement en lui, sans douceur, je le sens se tendre et hurler, mais pas de douleur, non plus de plaisir et de surprise, je fesse l'extérieur de ses cuisses et je sens ses sphincters se resserrer autour de mon sexe, je frissonne et redresse son buste, il s'empale sur moi, la langue pendante, les yeux brumeux, un filet de salive dégoulinant au coin de sa bouche, mais si beau, mon dieu si désirable. Je le serre dans mes bras et me relève, tout mon corps proteste, mes muscles tremblent, mais pour son plaisir ça vaut le coup, je le prends sous un angle nouveau et m'enfonce profondément en lui, jusqu'à la garde, je le vois s'étrangler de plaisir.
-Putain Wolf ! Ah, nnh~
Je ne parle pas, mobilisant toutes mes forces pour l'emmener toujours plus haut, toujours plus loin dans les dédales du plaisir. Je possède sa bouche et une explosion de plaisir résonne au fond de moi, je suis traversé de part en part par de la foudre, mes écailles jaillissent et je redouble de fureur dans mes coups de reins, le prenant sans douceur, mes muscles tremblant menaçant de me lâcher à chaque seconde. Nous jouissons ensemble, simultanément, nos alters activés, je m'effondre à genoux, le corps encore tremblant de cet orgasme dévastateur, je respire difficilement, Denki s'est évanoui, sa semence marquant jusqu'à mon torse tant il a éjaculé avec force. Je n'ai plus aucune force, le cœur battant à toute allure je ne tiens plus et m'endors sur mon amant encore inconscient.
Je me réveille avec des bras chaud autour de moi, un corps souple sous moi, des yeux brillants veillant sur moi. Une boule me prend la gorge, je sens les griffes vicieuses de la tristesse entaché mon bonheur, j'enfouis mon visage dans son cou, les épaules tremblantes de sanglots muets que je ne veux pas laisser s'échapper, sinon j'aurais bel et bien perdu. J'emplis mes poumons de l'odeur de mon chaton, sentant l'amertume m'envahir, les larmes commencent à couler le long de mes joues, je le sens me prendre dans ses bras, comme lui le faisait. Pourquoi...
-J'ai tellement mal, pourquoi je tombe si vite... Je veux pas...
Mes larmes coulent amères, cruelles, les larmes de l'enfant que je n'ai jamais été, l'enfant mort avant d'être né. Je le serre contre moi, sanglotant, ne pouvant plus retenir cette douleur ignoble dans mon cœur.
-POURQUOI C'EST LUI QUI EST PARTI ?! IL A DIT QU'IL RESTERAIT POUR TOUJOURS, POURquoi il est parti...
Je laisse sortir toute ma tristesse, j'enfouis plus encore mon visage dans son cou, ses mains me caressent, aimantes, douces, amoureuses. Je n'arrive plus à m'arrêter, et je finis par me rendormir, toujours dans les bras du garçon qui, j'espère ne me quittera pas.
Je me réveille une énième fois, le nez emplit d'odeur sucrée. Je me redresse et vois Denki s'affairer aux fourneaux. Je me mords la lèvre, honteux, mon dieu j'ai osé pleurer. J'essuie mes yeux et me lève, allant enlacé le corps de Denki, qui sursaute et lève des yeux plein de compassion vers moi, pas de pitié, mais de compassion, je l'ai inquiété. Mais quel con je suis.
-Tu...
Je me frotte l'arrière du crâne, gêné, je suis pas le plus doué pour parler de moi.
-Tu pourrais garder ça pour toi ?
-T'inquiètes, de toute façon ça me regarde pas.
Un poignard vient se ficher dans mon cœur, et un grondement sourd roule dans ma gorge, je saisis ses épaules et le retourne contre mon torse.
-Mais je veux que ça te regarde !
Il cligne des yeux puis me souris doucement, ses yeux doux, il enroule ses bras autour de moi.
-On en parle après manger d'accord ?
Je rougis et acquiesce.
Après le dîner, qui a plus été une bataille de nourriture qu'un dîner, en témoigne l'état de la cuisine et de nos vêtements, et une bonne douche, nous sommes lovés l'un contre l'autre dans son grand lit, silencieux. Je chantonne brusquement Hakuna Matata, sans vraiment comprendre pourquoi, il rit et caresse mon torse, les marques de morsures, de griffures et les nombreux suçons dont je suis si fier. Je m'arrête brusquement et m'assoie face à lui, il s'assoit aussi. Je saisis ses mains et les caresse, ne sachant pas où commencer.
-J'ai une mémoire absolue. Ce qui fait que quoi que je vive je m'en souviens dans les moindre détails, les douleurs, comme les joies. Bon on va pas se mentir, mon enfance c'est pas la joie. J'ai été vendu par mes parents à l'âge de deux ans, puis tout est allé de mal en pis, les seuls moments de joie que j'avais c'était avec lui, avec mon premier amour, presque mon frère. Je l'ai vu se tuer devant moi. Pour me protéger. Il y avait tellement de sang, puis ses yeux se sont éteints, je l'aimais, et je l'aime encore, je l'aimerai encore même quand la mort viendra me prendre, il est mon premier Denki, il le sera toujours. Liés on l'a été si longtemps, il me consolait, je le consolais, je l'aimais aussi fort qu'il m'aimait. On était pourtant si différent, lui confiant et moi peureux, mon dieu si peureux. J'étais un peu comme le brocoli, je pleurais rarement, mais quand je le faisais je ne pouvais pas m'arrêter. Je l'ai tellement aimé si tu savais Denki ! Si tu l'avais connu toi aussi tu l'aurais aimé ! Mais la mort me l'a volé, de fil en aiguille, le souvenir de sa mort m'a dévoré et aujourd'hui il fait partie intégrante de moi, et je sais que c'est de ma faute, cette balle cruelle qui me l'a volé . Et tout ce sang, cette mare de sang autour de son crâne, son corps qui refroidissait si vite, plus vite que le sang en dehors du corps. Il devenait glacé, j'essayais de le ramener, moi pauvre gosse de dix ans, perdu dans les flammes, du verre incrusté dans la plante de mes pieds, et tout ce sang. Mon dieu Denki, si tu savais comme le sang m'a traumatisé ce jour-là.
Je frissonne de la tête au pied, les yeux hantés par de vieux souvenirs, je prends sa main et la serre, il dégage sa main et vient s'asseoir à califourchon sur moi, ses bras entourant mes épaules raides, un peu trop même. Je l'embrasse, et notre baiser à un goût de sel, et je me rends compte qu'il pleure, pourquoi ?
-Denki ?
-C'est si horrible... Je chouine parce que mes parents me haïssent, mais au moins eux, ils ne m'ont pas condamné à la souffrance et au deuil. Je suis tellement désolé, tellement désolé de ce que la vie t'a infligé, tellement désolé Wolf.
Il hoquette, les larmes dégoulinant sur ses joues, son nez est bouché vu sa voix. J'embrasse sa bouche et le berce contre moi, les larmes ne couleront pas avant un bon moment maintenant, je respire son odeur, calmant la fureur de la Bête en moi.
-Chut, Denki, calme-toi.
Je le berce comme on berce un enfant, il finit par s'endormir contre moi, produisant de petits sifflements. Je m'endors aussi, et rêve, pour la première fois depuis longtemps.
Un champs de fleurs, lui et moi, je le regarde, lui il regarde un arbre à souhait. Je cours vers lui et l'enlace.
-Je t'aime.
-Moi aussi ...
Je me réveille coller au corps de mon amant, ses bras enroulé autour de mon cou, le soleil pointe dehors. Ah c'est vrai, on est samedi. Je caresse le visage endormi de mon amant, ses cheveux scintillants comme des fils d'or, sa bouche légèrement entrouverte me donne envie de l'embrasser, il m'a bavé dessus pendant son sommeil, mais je m'en fous. Cette nuit aura été pleine de rebondissements, il gémit contre moi et ronronne, je souris amoureux. C'est dingue comme il arrive à brider ma mauvaise humeur et ma tristesse ce petit bout de chaton. Lentement, je me penche sur sa bouche et l'embrasse tendrement, titillant du bout de ma langue ses lèvres rosées. Je le vois froncé les sourcils, adorable, il frotte son visage contre mes pectoraux, se recroquevillant contre moi, cherchant la chaleur de mon corps. Je souris encore plus et l'embrasse un peu plus profondément, tripotant ses tétons déjà durcis, il gigote contre moi, et finit par ouvrir les yeux. Il ouvrit les yeux et me sourit, il lève la main et caresse mon visage, son sourire doux m'appelant comme une sirène.
-Salut.
-Salut.
-Bien dormi ?
-Oui, un peu trop même.
-Pourquoi ?
-Généralement je me lève bien plus tôt pour faire un footing.
-Même le week-end ?
-Quand je peux oui.
-T'es bien un loup... Ça te dit un footing maintenant ?
-Pourquoi pas.
-Ah mais je ne pense pas à ce footing, je pensais plus à un marathon assez... Osé~
Mon cerveau vient officiellement de buggé, Denki a fait un sous entendu ?!!
-Hein ??!
Remise en route du système Windows. Sa maman les papillons morts mon cerveau marche plus (nda : non il court forest court !!!! Pardon je me trouve drôle 😂)
Il rougit un peu et enfouis son nez glacé dans mon cou, ses oreilles sont écarlates et ont l'air si délicieuses~
Je penche la tête et les mordille un peu, il gémit, son souffle chaud s'écrase contre ma peau, ses mains se crispent sur mon torse, et tout son beau corps frissonne.
-Tu aimes chaton ?
-Ou-oui, mais je... je sais pas comment dire...
-Prends ton temps Kamignon~
-Kamignon ?
-Ouaip !
Je souris fier de moi, son petit visage relevé me fixe, une lueur malicieuse brille dans ses yeux envoûtants.
-Ok, mais dis à Roger de se mettre au repos pour l'instant.
-Roger ?
-Oui, Roger.
Sa maman les poules décédées aux chips, mais c'est qui Roger ??
-Euh... C'est qui Roger ?
-Ben c'est elle.
Il montre mon sexe, et ce petit con sourit, fier de sa blague apparemment.
-Mais pourquoi tu l'appelles Roger ?!
-Elle a une tête à s'appeler Roger... Tu l'appelle comment toi ?
-Ben je l'appelle pas... C'est une queue, elle a pas à avoir de nom...
-Si !
Je souris en secouant la tête, désespéré par ce sale gosse, mais bizarrement attendri. J'embrasse son cou pendant que ces petites mains (trop choupinoupinette) caressent mon torse. "Roger" se redresse contre mon ventre, suppliant pour quelques caresses (NDA : ce chapitre barre en couille c'est violent... J'ai nommé la queue de Wolf comme la mienne... Help mon cerveau parti en vacances sur les anneaux de Saturne, ou avec ce kawainekochan de Denki)
Je tire ses cheveux en arrière et embrasse cette peau recouverte d'un voile de sueur, savourant sa douceur. Mon autre main descend vers son sexe si beau et l'enserre, je fais des vas et vient et l'emmène de nouveau au septième ciel.
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Ce chapitre est zarbi :/
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