Chapitre... je sais pas comment l'appeler 😂

J'ai introduit des personnages d'un autre mangas :) dites moi si vous les connaissez, si oui récompense à la clé ;)
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Je me réveille quand il fait encore nuit noire, Denki dort, tout pelotonner contre mon torse, ronronnant légèrement. Je me lève et m'étire, je regarde le réveil et voit marquer 4 heure du mat'... Putain tu m'étonnes qu'il dorme encore ! Je décide de me péter un petit footing tranquille. Je lui vole un pantalon et un tee-shirt. Pikachu encore... Trop chou ce gosse, je prends mon cher téléphone, mes précieux écouteurs (#Golum) et go footing. Mais juste avant de sortir, j'entends un cri à glacer le sang, un cri de gamin, de pure terreur, le cri de Denki... Je monte quatre à quatre les escaliers et déboule en mode Super Man dans la chambre, je le vois assis au milieu des draps, des larmes plein les yeux, la bouche déformé par un cri de pur effroi. Instinctivement je déploie tout mes instincts, mais je ne sens rien, juste sa peur, sa terreur. Je m'approche lentement de lui et caresse doucement sa crinière ébouriffée, je passe ma main sur sa nuque, et c'est comme un barrage qui lâche, pour nous deux. Il se met à hurler, pleurer, gesticuler, tandis que moi je l'enserre dans mes bras, je laisse mes écailles noires recouvrir ma peau, mon loup dans l'âme. Je ne suis pas humain, je suis un animal. Je sens ma queue qui apparaît au bas de mon dos, je l'enroule autour de nous, tout comme mes ailes qui déchirent le tissus du tee-shirt. J'embrasse sa bouche, ses yeux, je lèche ses larmes, je le serre tout contre moi.

-J-je je veux pas ! JE VEUX PAS LAISSEZ-MOI TRANQUILLE C'EST PAS VRAI !!!!!

Je sens tellement de crainte dans sa voix, mon loup me hurle de le rassurer, je réfléchis, et une idée me viens. Je mords vivement sa gorge, et c'est comme si il sortait d'un cauchemar éveillé. Il darde l'or de ses yeux sur mon visage, la peur encore lisible dans son regard. Je ne peux plus me contrôler, et dans un baiser, je mets toute la passion et tout l'amour que mon pauvre petit cœur peut éprouver. Il s'enroule autour de moi, comme un serpent, je sens ses anneaux se resserrer autour de mes écailles. Je le serre fort contre moi, je mêle mon âme à la sienne dans un baiser bien plus torride que notre nuit, il déchire le reste de tissus qui couvre mon corps et me fait basculer en arrière. Je le vois s'asseoir sur moi, dominateur, ses doigts titillant mes tétons, son regard étant plus celui d'un léopard affamé que celui d'un chaton maintenant. Et par réflexe, mon loup prend les commandes et un jeu de domination commence. Nous roulons sur le lit, jusqu'à finir par terre, lui sous moi, nos regards bataillant toujours. Je m'affale sur lui et lèche toute la longueur de son cou, bridant mon loup pour ne pas le marquer. Je pousse un rugissement dominateur quand il plante ses crocs de lait dans la chair de ma gorge, et quand ses griffes de chaton déchirent encore plus mon dos. Je le sens ronronner, je sens son sexe dur contre la courbe de ma ceinture d'Apollon, j'ondule contre lui, mon Dragon me dominant. Il lèche sensuellement le sang qui s'écoule de mes plaies à la gorge et mon cerveau court-circuite. Je le soulève, et sauvagement je le balance sur le lit, elle est loin la tendresse de cette nuit, seule la bestialité et la sauvagerie me domine. J'arrache sa chemise et dévore son torse, ses mains curieuses effleurent les globes musclés que sont mes fesses, j'enfonce mes ongles dans son joli petit cul. L'excitation gifle mon sang quand je sens ses doigts titiller mon entrée, c'est qu'il veut dominer~. Je me dresse de toute ma taille et retire pantalon et boxer, exposant ma verge à son regard affamé. Il me pousse et se positionne à quatre pattes devant moi, mon sexe juste devant son petit minois de léopard délicieusement sexy. Il donne un petit coup de langue timide à mon gland, me rendant complètement fou. Je sens ensuite sa petite langue glisser sur toute la longueur de mon sexe, me faisant frissonner comme pas possible. Pendant une bonne vingtaine de minutes il joue avec mon sexe, mes bourses, puis enfin il me laisse jouir. Je viens à grands traits dans sa jolie bouche gourmande, il avale tout, ses pupilles dilatées à l'extrême, sa petite langue rose se promène sur ses lèvres délicieuses. Je lui saute dessus et nous faisons l'amour, comme s'il n'y avait plus jamais de lendemain.

Deux heures plus tard, nous sommes dans la douche à nous rouler des pelles plus profondes que le péché, je ronronne. Son réveil sonne tout juste, je le plaque contre les murs de la douche, sa peur maintenant bien loin, juste de la luxure dans l'or de ses yeux. Il enroulé ses jambes autour de mes hanches, ses bras autour de mon cou, nos langues s'emmêlent et se fondent. Nous menons une bataille où il n'y a ni vainqueur ni vaincu.

-Il faut qu'on sorte de là chaton.

Il me regarde, ses yeux brillants, miam~

-J'ai une question...

-Oui ?

-Pourquoi chaton ?

-Parce que tu ressembles à un chaton, un adorable chaton, mais tout à l'heure tu étais un véritable léopard ! Et j'ai adoré.

Il me sourit et essaye de sortir de la douche sans trop marcher comme un pingouin. Je souris et suis son petit cul des yeux. Magnifique~

-On fera comment au lycée ?

Il se retourne et hausse les épaules, un sourire sur le visage.

-J'en sais rien du tout, mais j'aimerais... Enfin...

-Tu veux qu'on le cache ?

-Hum...

-T'inquiètes je comprends, c'est tes potes, leurs avis compte.

J'avance jusqu'à lui et l'embrasse. Mon mini-moi se réveille une énième fois.

-Putain mec t'es sérieux ? En quelques heures on a du le faire au moins six fois et toi t'as encore envie ?!

-Pas ma faute...

J'embrasse ce coin entre son oreille et son cou. C'est si délicieux.

-Tu es si délicieux~

-Hein ?

-Tu as un goût si exquis, je pourrais te dévorer~

-Ouais nan évite... On a cours Big Bad Wolf, faut aller petit déjeuner.

-Je vais te manger~

-Nan, je vais faire des œufs au bacon.

-Mais... Méchant chaton...

-Chut ou le chaton te donne des croquettes.

-Mais ! Sadique !

Il rit et m'abandonne dans la salle de bain, ses petites fesses bombées se tortillant devant mon nez. Je l'entends couiner et éclate de rire. Il m'insulte de loin, me traitant de lézard stupide. On s'habille, lentement car je lui pique des bisous dans le cou, en veillant à ne jamais laisser de marque (à part celles qui ornent son beau cul). On va en bas, et alors que je mets la table de délicieuses odeurs embaument le salon, je vais dans la cuisine, là j'ai une énorme érection en l'imaginant dans une tenue de soubrette. Ses fesses ondulent dans son pantalon, son dos droit m'attire... Cette nuit je lécherai sa colonne vertébrale, je gémis déjà en l'imaginant, tout soumis, tout rougis de plaisir, les globes bombés de ses fesses rosies par mes fessées. Mon dieu j'en rêve de ces jolies fesses... Il se retourne avec une assiette pleine à ras bord de bacon, d'œufs au plat.

-Mon dieu c'est un vrai festin !

Il rougit, et je me rappelle hier soir, je lui donne un coup d'épaule et prends une tranche de bacon que j'engloutis direct sans mâcher.

-Sa mère l'enfant d'huître ça brûle !!!!!

-Mais t'es con toi aussi ! Va boire de l'eau lézard !!

-Je suis pas un lézard !!

J'allume le robinet et boit pendant une bonne minute, je coupe l'eau et une goutte coule le long de mon menton, il la regarde couler le long de mon cou, et juste avant qu'elle n'atteigne mon col, il la lèche et sa petite langue remonte jusqu'à mes lèvres pour m'embrasser !? S'en est trop pour moi, j'éjacule dans mon boxer, dans un bruit animal. Il souris malicieusement, je le plaque contre moi, en sauvant ce délicieux bacon satanique, et l'embrasse à pleine bouche.

-Bon je vais (encore) me changer ...

-Skipe petit déj'-

Il fait encore sombre dehors, et visiblement il n'y est pas habitué, je le guide dans le noir, me souvenant sans peine du chemin. Les rues sans bruit dans cette pénombre ne me séduisent guère plus qu'en plein jour. La ville est si laide comparée à la beauté sauvage de la montagne, à cette liberté sauvage que j'ai goûté du bout des lèvres hier soir, et à l'amour passionné de cette nuit. Je me surprend à lui prendre la main dans ces ténèbres bienveillantes, à sourire comme un gland à la fraise. Ses battements de cœur s'accélère brusquement, j'ai presque envie de l'embrasser, mais l'aube commence à poindre, les passants commencent à apparaître, et sa main se détache de la mienne comme si elle l'avait brûler. Je suis un peu vexé, mais je ne le montre pas, je veux le mettre en confiance, il m'adresse un regard à la fois gêné et désolé.

-T'inquiètes Denki.

Nous arrivons devant le lycée, l'aube est levée, il n'y a personne, personne. Je sens une odeur particulière, je l'isole, mais rien ne me reviens, je la laisse de côté pour me concentrer sur Denki, le vent se lève, et fait danser ses cheveux d'or dans les rayons du soleil matinal. Ils scintillent comme un millier de fils d'or, j'ai envie de les toucher, mais je me retiens.

-Dis ?

-Oui ?

-T'as jamais pensé à couper tes cheveux ?

Il semble surpris par ma question, puis éclate de rire. Je ne comprends pas pourquoi et penche la tête sur le côté, comme l'animal curieux que je suis.

-Quoi ?

-J'ai voulu faire plein de choses, mais j'ai peur de les faire seul.

-Je peux t'accompagner si tu veux.

-Tu es sûr ?

-Ouaip

-OK alors !

Son sourire illumine son visage comme des milliers de diamants.

-Mais ! Je veux que tu m'accompagnes me faire tatouer !

-Ça marche, c'est équitable, j'en profiterais peut-être pour me faire un petit tatouage aussi.

Kawaichou... On va à notre salle, croisant quelques élèves que je prends pas la peine de saluer, et une fois devant la salle la première chose que j'entends la blonde explosive.

-Putain il est toujours comme ça ?

-C'est Bakugo... Mais tu verras des fois il est sympa !

-Mouais...

On entre et Denki manque de se prendre une chaise dans la gueule. Au final ça tombe sur ma gueule. Génial, maintenant j'ai le nez péter et ça pisse le sang. Adieu chemise blanche...

-Putain la blonde va te faire enculer par un godemiché en bois de ronce putain de bordel de bite !

Je ramasse la chaise et la rebalance, elle tombe pile là où elle devrait être, tant mieux. Je vais m'asseoir à ma place, en chantonnant un peu,

-... Somebody that I used to know...

Je souris, j'adore la mélodie de cette chanson, elle me transporte à chaque fois. Mon nez saigne toujours, mais beaucoup moins, oui les chenilles j'ai un système de régénération hors norme. Je danse sur ma chaise, j'ai envie de danser, de bouger mais bon askip d'après le chaton c'est pas topissime en cours... L'injustice !!! Je ronchonne un peu. Oui je ronchonne chut.
Je sens un contact sur mon épaule, je rouvre les yeux pour voir Denki en mode Pikachu, les yeux brillants, les joues rouges.

-Quoi ?

-Ça fait mal aux fesses...

-C'est normal, si tu veux on a qu'à dire que t'es tombé dans les escaliers ?

-Oui mais ça fait mal...

-Denki je t'ai pris, c'est normal que se soit douloureux.

-Oui mais je pensais pas que ça le serait autant...

Je souris et ébouriffe sa tignasse blonde, un explosion coupe ce moment de tendresse. La blonde explosive s'excite face au petit brocoli, et je sens tellement de peine émaner de lui que je me lève et ma place entre lui et la furie.

-Tu lui fous la paix microbe.

Il est tellement mince comparé à ma silhouette tout en muscles. Je vois des pupilles se dilater et sa main se lever. Il déclenche une explosion sur mon visage, mais qu'elle n'est pas sa surprise en voyant que cela ne m'a même pas fait sourciller. Sa sale gueule de chien mouillé commence à me gonfler.

-Tu le lâches, t'as pas compris minus ?

De mon corps émane une puissante aura de domination, l'aura de mon Loup. Je le vois secouer la tête, ses épaules tremblent, et je sens son excitation dans l'air. Je me penche et souffle contre son oreille, le faisant gémir.

-Tu vois chéri, il existe bien plus dangereux que toi dans le monde.

Je retourne à ma place, plutôt fier de mon effet, mon Loup se pavane, heureux. Je m'affaisse sur mon siège, serein, l'odeur de Denki flottant autour de moi, me narguant... Je veux tellement le posséder devant eux. Mais je musèle mes instincts.
Le gnocchi se pointe, en mode momie activé. J'écoute pas vraiment ce qu'il dit, je m'intéresse seulement aux odeurs, la peur de la blonde est toujours là, et je sens sur mon corps imposant son regard sanglant. Ce sont les cris de mes "camarades" qui me sortent de ma torpeur. Ah... Apparemment Yuei organise un tournoi. Shit.

-Tch !

Je m'attire par ce petit son le regard courroucé de gros nichons et de la tête d'œuf mais bas les couilles frère.

-On est obligé de participer ?

Ma question semble choquer la plupart des élèves, surtout le brocoli.

-Oui.

-Putain...

Je me redresse et fait craquer les os de mon corps. La blonde explosive me regarde avec des yeux mauvais.

-Donc faut s'entraîner ?

-Ben ça Einstein, à moins que tu veuilles qu'on te rétame la gueule le chien.

Je ne dis rien, mais la mention du chien me fout en rogne, je lui envoie un regard froid, dénué de toute humanité, le regard bestial de ma bête. Je me lève, embarque mes affaires et lâche une excuse bidon au vieux. J'arrive à trouver un coin assez isolé dehors, je balance mon sac, ma veste, la chose qui me sert de cravate et la chemise puis commence une série de mouvements. Je sens l'air sur ma peau, je me concentre, je ressens tout de mon corps, les battements forts et profonds de mon cœur, mes respirations calmes, les allée et venu de mon sang dans mes membres. Et d'un coup, je frappe dans le vide, enchaînant les mouvements, comme une danse endiablée, mes écailles apparaissent sur ma carcasse, ma queue et mes ailes aussi, je continue cette danse jusqu'au-delà de l'épuisement. Quand enfin j'arrête, je suis trempé de sueur, les muscles tremblants, l'esprit aiguisé comme une lame et si affamé que je pourrais dévorer un éléphant. J'enfile lentement mes fringues, pour laisser à mes muscles le temps de refroidir sans risquer une saloperie. Je tremble un peu en marchant, mais rien de bien méchant, je finis par claudiquer un peu en arrivant devant cette salle à la con, elle est vide, personne en vue. Je désespère un peu, je meurs de faim... J'aurais volontier bouffé cette garce de tête d'œuf, mais soyons réalistes, une indigestion c'est pas le rêve. Je commence à tourner en rond, mon estomac grondant, quand la porte s'ouvre sur la glace vanille fraise. Ses yeux semblent refléter un peu de surprise mais pas grand chose d'autre.

-Te voilà.

-Bien joué Darwin, tu veux un prix Nobel ?

Mon ton est cassant, pas que je l'aime pas, mais j'aime pas son ton. Froid.
Il hausse un fin sourcil.

-Les autres se demandaient où tu étais.

Je hausse les épaules, un peu indifférent... Enfin... ATTENDS ATTENDS !! ÇA VEUT DIRE QUE DENKI C'EST INQUIÉTÉ ?!
Je me tape une petite danse de la joie. Je passe sûrement pour un taré mais rien à battre.

-Tu cherches la cantine ?

-Hein ? Euh... Ouaip...

-Viens je t'y emmène.

Je le suis, le silence, auparavant bienveillant semble devenir de plus en plus malaisant, et je sens sous mes pattes quelque chose qui grouille, comme des vers sur un cadavre. L'air devient plus épais. Je sens de la peur émanée de mon guide, et je dois avouer que même moi je commence à être mal à l'aise.

-Tu m'emmènes où au juste ?

-J-je... À l-la cantine...

Je me rapproche de lui et dégage mes phéromones, l'obligeant à se détendre, ses yeux s'écarquillent, et se fixent sur moi.

-P-pourquoi ?

-J'en sais rien tout ce que je sais c'est que quelque chose de pas normal se passe là... Quelque chose de pas normal...

J'étends mes sens et continue de sonder l'air, malgré mon épuisement. Je me mords la lèvre pour ne pas pousser un grondement quand ces choses qui grouillent semblent se rapprocher. L'atmosphère devient lourde, pesante, dangereuse. On finit par arriver devant de grandes portes, et je sens son soulagement avec la force d'un train lancé à pleine vitesse. Il se barre à turbovitesse, quant à moi, je reste interdit face à cette... Sensation ? Je me retourne, fixant ces couloirs, je ne me sens pas en sécurité ici, mon ventre me rappelle soudainement que je dois avaler quelque chose pour pas m'effondrer.

-Putain...

Pas une place de libre, sauf à la table de la blonde explosive et de mon bébé neko. Je rempli mon plateau, suffisamment pour rassasié dix hommes, les gens me fixent, chuchotant.

-C'est l'élève de la 2-a...

-Il paraît qu'il est hyper dangereux...

-S'il bouffe autant il risque plus de devenir sumo que héros.

Cette dernière phrase me hérisse le poil, de vieux souvenirs refont surface, des souvenirs maudits. Je secoue la tête, et essaye d'ignorer tout ces chuchotements insupportable.

-Darksnow !! Viens avec nous !

Le racaillou me fait de grands signes, m'invitant à manger avec eux, je hausse une épaule et me cale à côté de Denki, en face de la blonde. Je remercie le caillou d'un hochement de tête et plante ma fourchette dans un morceau de barbaque. Je l'enfourne dans ma bouche et avale sans mâcher. Je sens presque instantanément mon épuisement s'amenuiser, mes crocs s'allongent, je saisis un steak et le déchire, engloutissant cette viande fade, dépourvue de cette saveur sanglante qui me fait frémir. Je finis mon "plateau" en quelques minutes, mon ventre à peine gonflé malgré toute la nourriture que j'ai ingurgité, je commence à me détendre, mes muscles se relâchent, mon sang irriguent plus facilement mon corps, je laisse mon pouvoir se dilater, les yeux fermés, la tête appuyée contre le fauteuil. Je réchauffe mon corps en faisant gonfler mes flammes au creux de mes poumons et de mon estomac, une main se pose sur mon épaule, je ne sursaute pas, cette main je la connais.

-Wolf ?

-Hmm ?

-T'étais où tout à l'heure ?

J'ouvre un œil, paresseux, et souris un peu.

-'M'entraînais.

-Déjà ?

-Bah écoute, la blonde ci-présente pense qu'on peut me rétamer la gueule à ce pseudo tournoi à deux balles. Donc bon, autant y aller direct pour lui faire fermer sa gueule.

-Évite de parler comme ça à Katsuki, c'est pas spécialement le type le plus calme et le plus doux du monde...

-Sans dec' ? Racaillou je le sais déjà ça.

Je ris un peu et finis par m'endormir sur l'épaule de Denki, bercer par ses battements de cœur, entouré par son odeur entêtante.

Les flammes m'entourent, des corps déchirés, tellement de sang. Je suis recouvert de mon propre sang, mon bras réduit à l'état d'arme, la douleur pulse dans mon crâne. Des bruits d'explosions, je cherche dans toute cette horreur, ses yeux, les yeux de mon amour. Je cours malgré la douleur qui me mine, je cherche mon seul ami, mon seul amour, la seule personne en qui j'ai confiance. Des éclats de verre s'enfoncent dans mes pieds, faisant couler mes larmes, mais j'avance, je finis par le trouver, au milieu de scientifiques hurlant, recouverts de flammes, courant dans tout les sens, seul leurs yeux visible à travers ce rideau de flammes. Je suis happé par ses yeux bleus, par ses cheveux hérissés, par sa peau pâle et par l'arme dans sa main. J'écarquille les yeux en voyant sa main armée, mon cœur s'arrête quand je vois le canon du revolver se poser sur sa tempe, des larmes coulent sur ses joues, un sourire emplit de tristesse se dessine sur sa bouche tant aimée, tant désirée. Je cours vers lui, malgré les morceaux de verre enfoncés dans mes pieds, je sens au plus profond de moi cette puissance cachée, je l'ignore, j'essaie de l'oublier. Je tends la main vers lui, mais il me retient d'une simple phrase.

-Je suis désolé... Wolf...

Le son d'une détonation. Puis plus rien. Je le vois s'effondrer. Je sens quelque chose se briser en moi. Je me jette sur lui en poussant un hurlement et...
Je me réveille en sursaut, au sol, Denki agenouillé en train de se confondre en excuse, la blonde explosive en train de faire la gueule et le racaillou mort de rire. J'essaie de comprendre ce qu'il s'est passé, mais entre les excuses de Denki, les grognements du blondinet et le rire du rouge, j'entends plus rien.

-HO !

Ils sursautent tous, je soupire en passant une de mes mains dans ma crinière.

-Il s'est passé quoi pour que je me retrouve le cul par terre ?

-Tu t'étais endormi, on a bien essayé de te réveiller mais tu dormais trop profondément, du coup j'ai voulu te porter mais j'ai même pas réussi à te lever, du coup j'ai demandé à Eijirou de m'aider, mais même à deux on a pas pu, du coup on a convaincu Katsuki de nous aider, et on a bien réussi à te lever, mais te porter c'était tout simplement impossible, du coup on t'a fait tomber et voilà...

Denki est en train de reprendre sa respiration, je le regarde avec de grands yeux puis éclate de rire. Je me redresse et époussette mon cul.

-C'est normal que vous y soyez pas arriver, après tout je pèse pas loin de 190 kilos.

-HEIIIINNN ????!!!!

Je souris en secouant la tête.

-Je suis lourd c'est tout, faudrait trois-quatre personnes pour me porter, et encore.

-Mais comment tu fais pour marcher ??

-Bah je suis juste musclé c'est tout.

-Bah putain il en faut de la force !

-Ouaip.

Je marche tranquille, savourant l'odeur suave de Denki, mais gardant toujours dans mon esprit ce cauchemar récurrent, ses yeux, son sang, cette odeur forte, ce sang poisseux. Un frisson d'horreur descend le long de ma colonne vertébrale, un rictus tord ma bouche, je ne sens dans mon nez que les odeurs d'autrefois, ces odeurs de cauchemars. Au dehors l'orage gronde, appelant mon dragon, l'odeur de pluie. Je sens que quelqu'un m'enfonce un écouteur dans l'oreille, et c'est la voix de Jessie J qui résonne. Je balance la tête au rythme de la voix de la chanteuse, et me mets à chanter, suivis par la voix de Denki, je vois son corps onduler. Mon dieu qu'il est sexy ! Je souris, mon Loup me dominant, je danse collé contre son dos, mes grandes mains sur ses hanches, son petit cul se frottant contre moi. Je continue de chanter même quand l'écouteur se barre, la voix douce de Denki résonne dans les couloirs, et la mienne, grave, semble dansé dans l'air. Je danse, ivre de musique. Je vois mon chaton marcher en mode mannequin, son petit se tortillant devant moi, j'enserre sa gorge tendre entre mes doigts et danse collé serré contre son dos délicieusement musclé, contre ses fesses rebondies. J'ouvre les yeux, et vois une bonne vingtaine d'yeux fixés sur nous, je souris, comme un loup affamé et laisse ma queue de loup et mes oreilles apparaître. Je me redresse et lève la queue, les narines frémissantes, pas intimidé pour deux sous. J'esquisse un sourire carnassier, et fait une révérence hypocrite, je redresse mon grand corps et traverse cette foule, qui s'écarte comme la mer s'est écartée pour Moïse, seul un regard attire mon attention, un regard mauve, cerné, le regard d'un homme jaloux, envieux. Je ne souris pas à cet homme, même si son odeur, un mélange de lavande et de sauge blanche me plaît, je sens sa jalousie, son amertume. Je ne lui adresse qu'un hochement de tête, sans trop savoir pourquoi. La sonnerie me sort de cette transe mais je ne veux pas aller en classe. À la place je sors du bâtiment, pour retourner à cet endroit si tranquille, je laisse mon feu gonfler dans mes poumons, mon ventre, ma température augmente de manière exponentielle, jusqu'à réchauffer l'air même. Mes écailles commencent à apparaître sur ma peau, mes flammes faisant comme des veines de feu entre les espaces de ma cuirasse. Mes dents s'allongent, mais je stoppe là la transformation, ma vue plus aiguisée décèle chaque détail de l'écorce des arbres, mon odorat trop sensible se heurte à l'odeur désagréable et immonde de la pollution, je sens à quelques mètres de moi l'odeur d'un chat, et quand je croise son regard d'un vert éclaté il fuit à toutes pattes. Je commence à échauffer mon corps, je feinte, esquive des coups donnés par des adversaires imaginaire, je mémorise chaque mouvement, chaque ouverture que je laisse, j'en supprime à chaque répétition. Un œil mal averti pourrait penser que je danse, mais il n'en est rien. À chaque répétition mes mouvements de font plus précis, plus tranchant, l'air semble même se déchirer sous ma force. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé, mais ce sont des odeurs humaines qui me sortent de ma transe. Ils sont loin encore, je pourrais me rhabiller, mais je n'ai pas honte d'être torse nu, bien au contraire, mais le regard de ces gens hier soir m'a rappelé l'état de mon corps.
Le vent frais caresse ma peau écailleuse, mes ailes jaillissent de mon dos, l'air les gonfle, ma queue fouette l'air, je pourrais jamais me passer de ça, c'est tellement addictif !
Je sens l'odeur du brocoli, suivie de celle du racaillou sauvage, j'entends leurs respirations qui se bloquent en me voyant, je souris, j'aime ça, j'aime cette sensation de fierté. Je sens les autres qui se ramène, dont mon petit chaton~
J'ouvre un peu plus mes ailes, sentant l'air devenir plus électrique, j'adresse à l'homme que j'ai possédé un regard assez... Lubrique~

-Qu'est-ce qu'il y a ?

Tous me regardent comme si j'étais fou... Remarque... Ils auraient pas tort.

-Bah t'as séché mec...

-Et alors ? Ça a tué quelqu'un ? Non donc tout va bien !

Comment ce racaillou sauvage fait pour me faire passer de calme à agressif en juste quelques mots ?! J'enfile ma chemise en mode balek si les gens mate~ enfin si Denki me regarde je serai bien évidemment très content~

-Denki ?

-Ouais ?

-Tu veux qu'on aille chez le coiffeur maintenant ? J'en connais un bon.

-Ça marche !

Je me barre, en ignorant la blonde explosive, et les autres pingouins. En vrai je l'aime bien la blonde, il est marrant, bon très con mais marrant quand même. Une fois sorti de Yuei, je sens Denki qui se rapproche de moi, et sa main qui effleure mes doigts de temps en temps, et je souris comme un débile. On zigzague entre les ruelles, pas les plus fréquentable, mais généralement un coup de poing dans la gueule ça remet en place les racailles des bas quartiers.

-Euh... Wolf ?

-Hmm ?

-Je veux pas faire la mauviette, mais je suis pas rassuré là...

-T'inquiètes, les gens me connaissent ici, ils savent ce qu'il en coûte de me chercher des noises, personne te touchera.

-Mais si les héros apprennent ?

-Bah ils iront se faire mettre par une ourse en plastique, je suis pas leur cleb's, c'est déjà bien que je démonte pas la gueule à la blonde explosive alors ils vont pas faire chier pour une virée dans des ruelles pas top niveau réputation.

Son rire me surprend un peu, je m'attendais à ce qu'il me dise que les héros faisait ça pour me protéger, mais non, c'est un rire libre qui s'échappe de sa jolie bouche. Je le fixe intensément, me foutant pas mal des racailles qui passent. J'agrippe sa nuque et frotte ma paume contre cette peau soyeuse, déposant mon odeur sur lui, le revendiquant, "il m'appartient" voilà ce que dis cette odeur, je le sens frissonner sous mes doigts, je laisse mon corps se réchauffer.

-J'ai presque envie de te faire l'amour dans cette ruelle.

-PERVERS !

J'enlève ma patte de sa nuque et continue ma route à travers ces ruelles qui deviennent de plus en plus crasseuses. Après une dizaine de minutes, on arrive devant un salon assez crade vu de l'extérieur, je fous un coup de pied dans la porte pendante et rattrape un couteau lancé à toute vitesse sur ma grosse tête.

-Imagine une seule minute si ça avait été quelqu'un d'autre Ryouta t'aurait été dans la mierda~

-T'es le seul à défoncer les portes tête de gland.

-Mais oui... Bon sinon je te ramène un client. Coupe de cheveux.

Je sens la respiration rapide de Denki dans mon cou, je sens sa peur.

-Denki, t'as pas à t'inquiéter, il a beau pas avoir trop de neurones, Ryou est sympa et c'est un bon coiffeur.

-Ok t'es malade avoue !

Je hausse un sourcil en entendant la surprise dans la voix de Ryou.

-Non pas vraiment, pourquoi ?

-C'est la première fois en quatre ans que tu me fais un compliment il va tomber de la merde avoue !

-HAHA ! Très drôle, bon Denki t'as pas à avoir peur, dis lui quelle coupe te tente.

-Tu te fais pas couper les cheveux ?

-Pas par lui, il serai bien capable de me trucider cet abruti...

-Tu l'aurai mérité tête de con !

-Mais oui, moi aussi je t'aime Ryou ! J'attendrai Sei, lui au moins il va pas me buter.

-C'est pas tellement rassurant tout ça...

Je me tourne vers Denki et frotte sa tignasse, un sourire me dévorant le visage.

-T'inquiètes, c'est juste moi qu'il aime pas, dis lui juste ce que tu veux il le fera, il est pas méchant le bougre.

Je n'écoute que d'une oreille la discussion entre Denki et Ryou, affalé sur un canapé, la musique me berçant comme les bras de cette mère que je n'ai jamais eu, et que j'aurais jamais. Je soupire, en sentant un autre corps massif se poser à côté du mien, je croise des yeux couleurs sombres, des cheveux d'un bleu presque noir, une peau mate.

-Yo Daiki.

-Yo.

Le silence revient, uniquement interrompu par les coups de ciseaux et la tondeuse de Ryou.

-Wolf ?

-Oui ?

-T'en penses quoi ?

J'ouvre les yeux et reste scotché. Les cheveux du côté droit de son visage ont été rasé à blanc et des motifs tribaux marquent les quelques centimètres qu'il reste. Les cheveux du côté gauche de son visage semblent plus long, l'éclair dans ses cheveux semble s'être aussi s'allonger. Cette coupe lui donne un visage tellement plus masculin, Ryou a fait du bon boulot, les traits de son visage son bien plus dégagés, sa mâchoire semble plus carrée, ses yeux plus grands, plus scintillants. Mais quelque part j'en veux à Ryou d'avoir raccourci les fils d'or de ses cheveux, je lui en veux de m'avoir privé de la satisfaction de regarder cet or... Je me lève et caresse ses cheveux, la sensation de ses cheveux rasé sous mes doigts est tout particulièrement plaisante, au final je pardonne à Ryou... Enfin peut-être... Je darde mon regard sur lui, je sais pertinemment qu'il aurait pu me séduire, ses cheveux d'or, ses yeux de la même couleur, sa peau à peine halée, mais voilà, il n'a pas cette lueur si particulière, cette innocence, cette candeur qui m'attire chez Denki.

-T'as fait du bon taff...

Silence radio...

-WHUT ?! Nan nan nan t'es malade avoue !

-Nan abruti, je te dis juste que t'as bien coupé ça te dérange ??!

-Eh calmos ! C'est quoi le problème ? Vous vous aimez pas ?

On le regarde surpris, puis on se re-regarde et on finit par mourir de rire.

-Bien sûr qu'on s'aime, c'est pas parce qu'on veut se tuer toute les cinq minutes qu'on s'aime pas.

J'enlace le cou de Denki, et pose mes lèvres sur sa tempe, je sens son sang afflué dans son visage, le réchauffant. Je ris et secoue ma grosse patte dans sa tignasse.

-Je te dois combien le copieur ?

-Rien, pour lui c'est gratos, toi tu vas payer pour ta coupe par contre.

-Qui te dis que je veux me faire couper les cheveux par toi ?

-Tu l'aurai jamais amener ici si t'avais pas toi aussi besoin d'une coupe. On te connait mec, cherche pas le monstre.

-EH ! D'OÙ TU L'APPELLES COMME CA TOI ?!

L'éclat de voix de Denki me fait bien malgré moi sursauter, je sens que son alter fui, l'électricité me frôlant.

-Denki contrôle-toi s'il te plaît.

Mes dents sont si serrés que je les sens grincer, mon sexe gonfle dans mon pantalon, pressant contre la fermeture éclair de mon jean.

-P-pardon...

-T'inquiètes, juste évite de péter un câble ici. Et pour le "surnom", c'est juste un qualificatif qu'on nous a collé sur la gueule quand on était au collège. Ryou c'est le copieur et moi le monstre, venant d'eux c'est pas une insulte.

-Eux ?

-Ouais attends je vais te les présenter.

Je siffle bien fort, certain que les autres m'entendraient. Quatre autres mecs se pointent, tous radicalement différents, et dégageant tous cette aura de puissance qui te donne envie de t'écraser au sol comme un bon toutou.

-Bon on va présenter l'équipe Kinder-

-Arrête avec ce nom Wolf.

La voix de Sei me hérisse un peu mais ça va, je supporte quand les "ordres" viennent de lui.

-TG le Kinder Surprise. Bon le Kinder surprise que voilà c'est Sei, le capitaine de l'équipe, le mec avec le paquet de chips c'est Atsu, lui il a pas tellement de surnom... Il est juste surpuissant avec son Thor's Hammer, celui qui joue avec le ballon de basket c'est Daiki, l'As. Le petit bleu, c'est Tetsu, le Fantôme ou le sixième joueur. Monsieur Cetelem c'est Shin, lui non plus il a pas de surnom... Son point fort c'est qu'il manque jamais sa cible, Ryou est capable de copier n'importe quel technique et alter, me demande pas comment je sais pas comment il fait ce Voltali-

-Pourquoi c'est lui le Pokémon super cool et pas moi !!?

-Pikachu est juste le Pokémon le plus cool des Pokémon, il est surpuissant, et je crois que c'est le seul qui a jamais finis KO, donc tu es super cool fin de l'histoire pokémon, j'ai vaincu le maître de la League. Et moi c'est le Monstre parce que... Bah disons que j'ai des statistiques et des résultats pas normaux.

-Des résultats dans quel domaine ?

-Diverses et variés. Ça te tente un petit tatouage ? Ou tu préfères attendre ?

-Pour le tatouage je préfère le faire en même temps que toi, mais j'aimerais bien me faire un percing.

-Où ?

Mon Loup se réveille tout au fond de moi, séducteur.

-Aux tétons ? Nombril ? Ou à un endroit plus exotique~ ?

Je le vois rougir, et j'ai la gaule rien qu'avec ça. Mon dieu mon petit Denki t'es tellement pas près pour ce soir.

-L-le téton et le nombril...

Il a un visage d'une belle couleur tomate, les oreilles rouges, sa chaleur l'atteignent de plein fouet. Je gronde un peu et caresse sa nuque, cette peau si tendre. Si douce.
Je mords le lobe de son oreille, et lèche le voile de sueur qui recouvre son cou gracieux. Je l'entends miauler, et ce son réveille encore plus mon sexe.

-Ça c'est avec Sei, tout ce qui est percing c'est avec lui qu'il faut voir.

Je lui mets une petite tape sur son joli cul rebondi et me prends un coup sur la tête en riant.

-Tu nous présente pas ton invité ?

-Bah merde c'est vrai j'ai zappé, les Kinder voici Denki Kaminari, un... Camarade de classe avec un alter démentiel !

-C'est toi qui a l'alter le plus classe de nous deux... Moi je fais juste des étincelles.

Tu fais des étincelles dans mon corps et dans mon cœur mon petit éclair...

-Le mien est plus contraignant je pense mais bon, passons. Sei ?

-Oui ?

-Tu peux t'occuper de ses piercings ?

-D'accord, mais c'est pas gratuit.

-J'ai pas d'argent-

-Je paye.

Je vois Sei hausser un fin sourcil, son regard scrute mes réactions, mais je ne laisse rien paraître. Il sourit et entraîne Denki au sous-sol. Atsu vient vers moi et me colle une chips dans le bec... Je comprendrais jamais ce mec...
En bas j'entends Denki et Sei discuter. Je ronronne en pensant à mon Denki sexy, à ses petits boutons de chairs bientôt ornés de piercing... Mon dieu j'ai la gaule juste à y penser.
Cette nuit Denki, cette nuit je te possèderais, j'apposerai mon odeur sur toi... Je te conquèrerai. Qu'importe les obstacles.

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