Chapitre VIII

¤ Le point de vue va changer pour ce chapitre, c'est Aguathe la narratrice. Ça va etre un chapitre je pense environ deux fois plus long que les autres. Bonne lecture ¤

Je me lève le coeur lourd, Morgi m'a avoué hier soir qu'elle avait tout entendue à ma conversation. J'ai peur de partir et de plus j'ai peur de ne plus la revoir.

Mais c'est trop dur pour moi, je montre peut-être que je suis joyeuse, mais le suis-je vraiment? Non...

Ma vie est trop compliqué, personne ne sait se qui s'y passe vraiment. Déjà à l'époque où mon père n'était pas encore parti, ma vie était déjà un précipice sans fin... Ma vie était tout simplement un enfer permanent. J'était seule, huées de tous.

Et puis il y a eu Morgane. Elle ne me connaissait pas mais m'a tendu sa main pour m'aider et je l'ai saisie.C'est le début d'une amitié, la nôtre, notre histoire à écrire... Comment vivre sans sa meilleure amie? Pour moi c'est impensable, inimaginable. Et pourtant...

Si seulement je pouvais lui dire la vérité. Mais j'ai trop peur de lui pour ça. Ou même le dénoncer à la police. Je suis une femme, une femme battue par son père... Je ne peux plus dormir depuis et je ne peux pas rester ici sachant qu'il réside dans la même maison de moi. Alors j'ai décidé de fuir. J'ai choisis la lâcheté. Je pars prendre un nouvelle envol, un nouveau départ. Je ne sais pas si j'y arriverais sans elle, sans eux...

CECI EST UN DÉFI !!!

Je m'avance dans mon salon, allume la télé et pars préparer le petit déjeuné à la cuisine. Morgane dort encore alors je vais lui préparer le siens égualement. Je presse des oranges ainsi que des citrons pour moi et prépare du café au lait pour Morgane et un chocolat chaud pour moi. Je nous coupe deux tranche de brioche chacune et met le tout sur un plateau que je part déposer sur la table basse du salon.
Je me dirige ensuite vers la chambre pour réveillé Morgane qui dort encore. J'entre dans la chambre, je m'approche d'elle puis me recule d'un seul coup surprise. Elle venait de crier. Elle parle dans son sommeil...

- Pourquoi, souffle-t-elle.

Je m'approche intrigué par son rêve.

- Pourquoi tu ne me fais pas confiance?

Bizarrement j'ai l'impression qu'elle me parle.

- Tu me laisse... Tu ne m'aime pas asser pour rester?

Une larme coule silencieusement le long de ma joue.

- Tu pars... Sans rien expliquer, n'as tu donc aucune confiance en moi? elle continue toujours aussi calme et d'un ton bas.

- Je t'ai fais confiance, je t'ai tout dis... tout. Et toi tu pars, laissant une parti de moi dans tes bagages...

J'attend silencieuse la suite, mes larmes roulent sur mes joues humide. Rien ne viens. Alors je sèche mes larmes à l'aide de ma paume droite. Je la réveille ensuite, toujours troublé. Elle entrouve les yeux.

- Salut, dis Morgane d'une voix ensomeillée.

- Coucou. Bien dormit ?

- Ouai...

Je souris bien que j'ai déjà du mal à m'empêcher de pleurer. Je la prend dans mes bras pour lui dire bonjour et nous descendons les escaliers pour aller au salon. On s'installe et je met " un nouveau look pour une nouvelle vie" depuis le replay. Nous regardons la télé silencieusement tout en mangent se que je nous ai préparé. À la fin du programme, nous restons un long moment silencieuses mais Morgane brise se moment de silence.

- Tu vas où ?

Je suis surprise par sa question, mais je réponds tout de même.

- Chez ma tante, Amélia. J'ai retrouvé contact avec elle...

- Cool... Elle me fais un sourir jaune.

Je grimace face à ce sourir. Elle est en colère... Mais je n'avais pas le choix.

- Elle est comment... ta tante?

- Très gentille, chaleureuse et extravagante.

Elle me regarde avec un petit sourir forcé.

- Donc tu ne vas pas revenir...

Je suis étonné on pourras toujours se parler et rire ensembles, non?

- Mais on pourras s'appeler, s'envoyer des texto et tout...

- Mais ce ne seras pas pareil Aguathe!! Me crache Morgane àla figure.

J'ouvre les yeux étonné. Elle a raison... Ce ne seras plus pareil.

- On va perdre notre amitié!! continue-t-elle, tu vas te faire de nouveaux amis et moi aussi!! On ne seras plus aussi proche et tu le sais!! Tu es...

-Stop!! je cris, tu crois que je ne le sais pas hein!? Et bas si je le sais! Mais tu ne sais rien de se qui se passe ici! Se que je vis, se que je ressent... Ma vie a changer, le jour où IL est revenu. Et Tu sais se qui c'est passé?! Non!! Eh bien vois-tu, j'ai été battue!! je m'arrête à bout de souffle suite à mes révélation. Morgane me regarde les yeux rond d'étonnement. Je ne veux pas de sa pitié.

Nous restons un long moment silencieuses. Morgane toujours sous le choc.

- Pourquoi? Dis la brune calmement en face de moi.

Je ne comprend pas sa question, et elle a du le remarquer parce qu'elle reprend sa question.

- Pourquoi tu ne m'en a pas parlé? ... Tu ne me fais pas confiance?

- Parce que... Je ne... Ne veux pas de... De ta pitié.

J'hésitais dans ma réponse. Je croyais que j'allais lâcher. Pleurer... À se moment elle me prend dans ses bras. Je laisse alors couler des larmes silencieusement le long de mes joues pour qu'elle aille s'écraser sur l'épaule de Morgane. Elle ressert son étreinte en sentent les quelques gouttelettes sur son épaule. Nous restons un long moment comme cela, dans les bras l'une de l'autre. Dans une étreinte où je me sens en sécurité et vivante. Je suis comme une enfant bercée par les rêves et les illusions. Elle me relâche peu à peu et je redeviens comme avant, comme un mort perdu dans les abîmes des enfer.

- Je vais préparer mes affaires. me dis Morgane en allant vers les escaliers.

Je reste là à la regarder s'éloigner, et même lorsqu'elle n'est pas là je continue à fixer le vide qu'elle occupait il y a encore un instant.

Je monte à mon tour pour me changer et faire ma toilette. Une fois fais je redescend dans le salon où m'attend déjà Morgi. Je m'avance vers elle. Elle hésite un moment mais m'embrasse la tempe.

- Salut, dit-elle.

- By...

Elle sort de la maison et je la regarde s'éloigner dans l'allée. Je referme finalement la porte. Je soupir un moment, adossé à la porte. Je prend finalement la direction de ma chambre.

Lorsque j'y suis je sort une valise de couleur bordeau avec certain endroits en cuir marron Louis Vuitton. Je vais dans ma penderie et commence à en sortir des tee-shirts. Mes préférés sont un débardeur avec un col en V blanc et l'autre est à manches courte bleu marine avec des rayures blanches et une poche en cuir noir au niveau de la poitrine, du côté droit. Je passe ensuite au pantalons; quelques jeans ainsi que de short, un jogging et des legging et training de différentes couleurs. Je les dispose soigneseument dans ma valise. Je sort un autre bagage plus petit que le précédent pour y mettre mes chaussures. Louboutin, Jimmy Choo, Chanel, Lacoste... Tout y passe. Je prend également des baskets Nike et Adidas. Je ferme cette valise une fois faite. Je me dirige ensuite vers ma salle de bain et fouilles dans les différent tiroirs des étagères. Je prend donc différents produits de beauté, parfums que je dispose dans différentes trousses et mallettes. Sans oublier ma brosse à cheveux et mon peigne, ma brosse à dent, démêlent, crèmes et j'en passe.

Une fois prête pour mon nouveau départ, je descend mes bagage en bas et apelle un taxi; même si j'aurais pu prendre une limousine... Mais non merci, je déteste ça. J'ai horreur de passer pour la gosse de riche. Soudain une douleur me prend... Je regarde ma cuisse en soulèvent ma robe en dentelle blanche pour y regarder mon bleu. Les souvenirs de la soirée de mercredi me reviennent alors.

Flashback:

Mercredi 19h:

Les meubles était presque tous renversés. Je courais dans la maison. J'avais peur. Mon père me poursuivait tendis que je le fuyais. Ma mère c'était effondré dans la cuisine et pleurait comme si elle souffrait d'une grande douleur. Ce qui est le cas d'un côté. Mon père avait été sans pitié envers elle et l'avais frappé, injurié. Il avait ensuite décidé de se défouler sur moi. Le personnel avait fuit la maison pas plus tard qu'une heure, à l'arrivé de mon père dans les lieux.

Voilà dix minutes que je courais, allant jusqu'à m'en perdre haleine. Je transpirais dans mon tee-shirt au motifs colorés. Je n'en pouvais tout simplement plus. Je ralentissai et fatiguais. Une main me saisit le bras, l'emprise était forte. Je n'arrivais pas à m'en défaire, je me débattus autant que je pus mais lorsque j'enfonca par réflexe dans la peau de mon père, celui-ci hurla apparemment surprit et me projeta contre un meuble. J'avais mal, si mal... Il marcha lentement vers moi un air flippant sur le visage lorsqu'il arriva en face de moi il leva sa main.

- À l'aide... Je murmura.

Fin du flashback

Je frissonais me rappellent de cet horrible soirée. Si je devais décrire mon père en un mot: psychopathe. Ensuite il me demande pourquoi on le met de côté, pourquoi je ne l'appelle plus " papa chéri ". Il est con non? Non mais mon soit disant père n'est qu'un psicópata de la pire espèce. Il est complètement teubé!

J'injure mon "adorable" père intérieurement et je sursaute lorsque j'entend le son de la sonnette. Je vais ouvrir la porte et tombe nez à nez avec un homme d'une cinquantaine d'années. Il a les cheveux poivre et sel et porte un costume élégant qui lui va très bien. Il affiche un beau sourir et ses yeux marron foncé me fixe.

- Bonjour mademoiselle. Je suis Jean Staucht le chauffeur.

- Bonjour, je dis en lui serrant la main, Je suis Aguathe Marquez.

Je prend mes valises pour les sortir et le chauffeur propose son aide que j'accepte. Nous plaçons les baguage dans la voiture et rentrons ensuite à l'intérieur. Jean fais le tour pour allé s'installer du côté conducteur et avant de démarrer donne l'adresse à Jean.

Durant le trajet nous parlons beaucoup. J'ai appris que Jean avait trois enfants, des jumelles 16 ans et un petit garçon de 11 ans. Nous parlons également de moi et de l'avenir. Nous rigolons par moment et jouons à de petits jeux complètement stupide.

Je regarde ma montre, il est 11h39. Il reste encore environ deux heure avant d'arriver. Ma tante habite dans une petite ville du Morbihan, en Bretagne. La Gacilly si je me souviens bien. C'est une charmante petite ville où se déroule tout les ans un festival sur un thème précis.

Durant un moment, je regarde la route et les paysages défiler sous mes yeux. C'est beau, reposant. Lorsque nous passons par un petit village, je rigole en voyant des enfants faire des roulades dans l'herbe. Je regrette tant cette époque.

Une demi heure plus tard nous arrivons à la Gacilly. C'est mignon, il y a beaucoup de fleurs et de gens. Ça y est j'y suis presque. *Brr*. Je sens mon portable vibrer dans ma poche. Je le sors et regarde. Un appel de Morgane. Je décroche.

- Allô? Morgane?

- Aguathe c'est moi!! J'ai trouvé une solution!

- Quoi!? Mais de quoi tu parle?

- [...]

Mes yeux sont devenus rond à ses paroles et ma bouche est ouverte par surprise.

Le taxi s'arrête près d'une petite maison recouverte de lierre. Je sors de la voiture ainsi que le chauffeur.
Il allait ouvrir le coffre mais je l'en empêcha. Surpris par mon geste il me fis un regard interrogateur.

- Attendez moi là s'il vous plaît Jean. Je lui demande, il hoche la tête et me regarde partir vers la maison. Je sonne et une jeune femme m'ouvre. Elle est rousse avec des tâche de rousseur sur son visage. Ses cils sont recouverts de mascara, se qui lui fais ressortir ses beau yeux vert identique au mien. Elle me sert dans ses bras.

- Aguathe!! Mais c'est que tu as grandis ma belle. elle tourne la tête des deux côtés les yeux baissés vers le sol. Où sont tes bagages ma grande?

- Désolé, mais finalement je ne viens pas habité ici. J'ai une amie qui m'attend.

Surprise elle reste nonchalante puis se met finalement à rire.

- Ne t'inquiète pas ma belle c'est pas grave! Ça voir ta copine. Et passe quand tu veux. Tu sais où me trouver maintenant!!

Je lui souris et lui fais un câlin. Elle me rend mon étreinte et me fais un bisou sur le front.

Je me retourne une dernière fois vers ma tante et lui fais un signe de le main. Je vais vers Jean qui ne comprend toujours pas alors je lui explique tout se qu'il a manqué.

Nous retournons donc au point de départ. Mais pas à la même adresse.

Lors du trajet j'entend encore sa dernière phrase résonner dans ma tête.

Viens mon amie, ou plutôt ma soeur, viens à la maison, viens découvrir ta nouvelle famille!

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NDA:

Amélia Marquez
( Tante de Aguathe)

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