Une dure vérité (POV Alastor)
Alors qu'elle venait de partir avec ce crétin d'Angel, une vague de frustration monte en moi, mêlée à un sentiment d'inquiétude grandissant. Un frisson chaud me parcourt lorsque je me remémore Mélodie dans cette robe noire, si charmante...
Les images de leur complicité me reviennent en mémoire, et une sensation d'amertume envahit mes pensées.
Je me sens trahi, délaissé, et cette sensation est amplifiée par le souvenir de Mélodie. Son sourire, son regard... tout cela semble si loin maintenant. Une pointe de jalousie s'immisce dans mon esprit, bien que je m'efforce de la refouler.
Pourtant, au-delà de cette colère une autre émotion émerge avec force ..
Je sais qu'elle me cache quelque chose, je le sens au plus profond de moi. Ce faux sourire qu'elle a arboré toute la journée me met hors de moi !
Dans un élan de rage contenue, je me dirige d'un pas déterminé vers le bar le plus proche. J'ai besoin d'un verre pour apaiser ces émotions tumultueuses qui m'assaillent.
Husker: "Ça va, Al ?" Moi: "Sers-moi un verre, Husker,"
Je réponds d'une voix rauque, mon ton trahissant ma tension intérieure.
Husker: "Ok, vieux," acquiesce-t-il simplement, comprenant tacitement que je suis en proie à des tourments.
Le verre est devant moi en un éclair, et sans hésiter, je le bois cul sec, la brûlure de l'alcool apportant un semblant de réconfort à mon esprit tourmenté. Puis, d'un geste presque machinal, je sors de ma poche la photo de Mélodie, la contemplant avec un mélange d'émotions contradictoires.
J'aurais peut-être dû l'empêcher de sortir, me dis-je à moi-même avec amertume, envisageant brièvement des scénarios alternatifs où j'aurais agi différemment. Peut-être aurais-je dû intervenir plus tôt, peut-être aurais-je dû lui tirer les vers du nez, lui arracher la vérité de force...
Husker: "Bon, qu'est-ce qu'il t'arrive ?"
Moi : "Je crois qu'elle me cache quelque chose..."
Husker: " Qui ? Mélodie ?"
Moi:"Oui, Mélodie, qui d'autre ?"
Je soupire, submergé par un mélange de confusion et de frustration.
Moi: "Tu crois que je me fais des idées ?"
Husker: " Non... Je ne pense pas, Al... Mélodie agissait bizarrement aujourd'hui," répond-il après un moment de réflexion.
Moi: " Vraiment ?"
Je suis accroché à ses paroles, cherchant désespérément une explication à la confusion qui règne dans mon esprit.
Husker: " Déjà ce matin, elle n'a pas réagi quand Charlie l'a prise dans ses bras... Elle a juste un peu feulé, rien de plus. Ensuite, il y a ce que m'a raconté Nifty."
Moi:"Nifty t'a dit quoi, Husker ?"
Ma curiosité est piquée à vif, une lueur d'espoir naissant dans l'obscurité de mes pensées tourmentées.
Husker: "Mélodie aurait eu une violente crampe pendant qu'elles pendaient le linge. Nifty m'a dit que Mélodie s'était littéralement écroulée. J'ai passé une heure à la rassurer, mais si tu rajoutes ce qui s'est passé ce midi..."
Les mots de Husker résonnent dans ma tête, une série de pièces du puzzle commençant à se mettre en place. La violence de la réaction de Mélodie, sa crampe soudaine... Tout cela semble bien trop étrange pour être une simple coïncidence. Mon cœur se serre à mesure que je prends conscience de l'ampleur de la situation. Husker finit sa bouteille de gnôle. Je lui demande de me resservir un verre de whisky, cherchant un peu de réconfort dans l'âcreté familière de l'alcool.
Moi: "Je n'aurais jamais dû la laisser partir, pas vrai ?"
Ma voix est teintée de remords, de douleur.
Husker: " Mouais, sûrement... mais que veux-tu faire..."
Sa réponse est pragmatique, empreinte d'une résignation résignée face à l'impuissance de la situation.
Je bois mon second verre comme le premier, sentant l'alcool brûlant me réchauffer de l'intérieur. Je dois savoir... Je me lève d'un mouvement déterminé et fais apparaître mon manteau et mon micro, prêt à affronter ce qui m'attend.
Husker: "Tu vas la chercher ?"
Moi:"Oui... Je vais lui faire cracher le morceau,"
Husker éclate de rire légèrement, mais son amusement est vite interrompu par ma réplique cinglante.
Husker: " Tu oses me dire que tu n'es pas amoureux de..."
Moi: " Husker, malgré l'attachement que je te porte, il faudrait que tu apprennes À LA FERMER !"
Ma voix est dure, empreinte d'une détermination froide, signifiant qu'aucune discussion ne sera tolérée sur ce sujet.
Je sors de l'hôtel sous ses mots, le cœur battant d'une nervosité exacerbée par les émotions tumultueuses qui m'assaillent. Les lumières de la ville scintillent autour de moi alors que je déambule d'un pas rapide dans les rues de Penta City. Chaque pas est empreint d'une urgence fiévreuse, chaque battement de mon cœur résonne dans le silence de la nuit.
Je connais bien ce quartier, et je sais où Angel aime traîner. Une boîte de nuit sombre, bruyante, où les pulsations de la musique résonnent jusqu'au cœur de la ville. C'est là qu'il l'emmènera, j'en suis sûr. Mais une fois devant l'établissement, une boule d'appréhension se forme dans mon estomac. Il est hors de question que je mette un pied à l'intérieur de ce bouiboui.
Je reste là, planté devant l'entrée, scrutant chaque visage qui en sort. Mes yeux parcourent la foule, cherchant désespérément un signe de Mélodie. Mais alors que les minutes passent, je sens les regards se poser sur moi, une tension grandissante dans l'air. Les passants commencent à me dévisager, se demandant pourquoi je reste là, seul. C'est vrai que c'est surprenant de me croiser devant ce genre d'endroit. Peut-être devrais-je me dissimuler...
Je me dirige rapidement vers une ruelle proche, cherchant refuge dans l'obscurité. Cependant, à peine ai-je trouvé un endroit où me cacher que j'entends des bruits d'agitation non loin. Un dilemme me traverse l'esprit : est-ce que je devrais aller voir ? Après tout, ce ne sont pas mes affaires...
Mais alors que je m'apprête à rester caché, un choc violent me fait sursauter. Je suis violemment heurté par quelqu'un, et lorsque je relève les yeux, je vois Mélodie devant moi.
Son visage est pâle, ses yeux hagards, et elle se met soudain à vomir du sang avant de s'effondrer à mes pieds.
Un cri d'horreur m'échappe alors que je m'agenouille à côté d'elle, la panique me saisissant. Mes mains tremblent alors que je tente désespérément de l'aider, de comprendre ce qui lui arrive.Soudain, une ombre s'abat sur nous, et les trois misérables démons déboulent comme s'ils la poursuivaient.
Une rage meurtrière me submerge alors que je les vois approcher. Je ne sais pas ce qu'ils lui ont fait, et je m'en fiche. Tout ce que je sais, c'est que je vais leur faire payer cher.
Un grondement profond et primal s'échappe de ma gorge, accompagné d'une aura ténébreuse alors que ma forme démoniaque prend le dessus, mes muscles se tendant sous la tension de ma rage bouillonnante.
Mon regard incandescent, brûlant de colère, se fixe implacablement sur les intrus. Leurs tentatives désespérées pour échapper à leur destin funeste, pour implorer ma clémence, tombent dans le vide. Leurs prières se perdent dans le vacarme de ma colère. Il est hors de question que je les épargne. D'un geste aussi impitoyable que précis, je les égorge et les éviscère, leur sang écarlate souillant la ruelle dans un massacre.
Alors que je m'apprête à me diriger vers Mélodie pour vérifier son état, une voix familière résonne.
Angel: Romane ? Romane ! Ça va ? Le barman m'a dit qu'il l'avait vue sortir.
Angel entre dans la ruelle, son visage arborant un large sourire qui se fige aussitôt en une expression de terreur lorsqu'il découvre Mélodie gisant au sol, inerte.
Angel: Romane ! Romane, réveille-toi.
L'angoisse dans sa voix est palpable alors qu'il se précipite vers elle, un mélange de peur et d'espoir dans son regard alors qu'il murmure des prières silencieuses, tentant de ramener la vie dans le corps inanimé de Mél...romane ? Angel: Et ?! Chaton ! Putain, tu es brûlante ! Allez, ouvre les yeux... Je t'en supplie, Romane !
La rage qui s'était momentanément apaisée dans mon être renaît de ses cendres, alimentée par le soupçon grandissant qu'Angel détient des informations cruciales que j'ignore.
Moi: -ANGEL !
Angel: -Al ? Qu'est-ce que...
Sans un mot de plus, je me jette sur lui, mes mains se refermant autour de son cou, le plaquant violemment contre le mur. Son corps frêle semble insignifiant sous ma poigne démoniaque, mes yeux injectés de colère perçant les siens de toute leur intensité, exigeant des réponses qu'il ne peut plus esquiver.
Moi: - DIS-MOI TOUT DE SUITE CE QUE TU SAIS !
Angel: - Je... Je... je ne peux pas... Lui est promis...
Ma patience, déjà mince, se rompt à cette réponse énigmatique. Lui est promis ? Qu'est-ce que cela signifie ? Mais je n'ai pas le temps de creuser plus profondément, l'urgence de la situation me presse.
Moi: - PARLE ! SINON, JE TE TUERAI ENCORE !
Angel: - D'accord, mais pose-moi.
Relâchant mon emprise, je le laisse retomber au sol, tentant de contenir ma fureur bouillonnante alors qu'il s'empresse de retourner vers elle, son visage empreint d'une inquiétude sincère.
Angel : -Hier quand elle venait me chercher, je n'étais pas seul...Valentino et Vox étaient la ...
Moi:- QUOI !
Je me fige, un frisson de terreur et de colère parcourant mon être à cette révélation. Valentino et Vox, deux noms qui résonnent dans les recoins les plus sombres de mon esprit.
Angel: - Elle m'a sauvé de ces deux-là, mais... j'aurais dû vérifier... J'étais tellement focalisé sur ce qu'elle m'avait dit et le reste que je n'ai pas fait attention...
Moi: - De quoi parles-tu, Angel !
Angel: - De cela.
Une angoisse grandissante me serre la gorge alors qu'Angel déchire sa robe, révélant une plaie béante et purulente. Un frisson d'horreur me parcourt à la vue de cette blessure, reconnaissant immédiatement la signature macabre qui la marque. Il n'y a qu'une seule personne capable d'infliger de telles blessures... Vox.
Une brûlante colère me serre les entrailles alors que je contemple la souffrance silencieuse endurée par Mélodie. Ses douleurs, cachées sous un voile de secrets, alimentent le brasier de ma détermination à punir ceux responsables de ses tourments.
Moi: - JE VAIS LE TUER !
Mon serment résonne dans l'air, empreint de la promesse de justice implacable. Mais au-delà de ma soif de vengeance, une inquiétude plus profonde s'insinue dans mon esprit.
Elle devait tellement souffrir... Les marques de son calvaire, invisibles aux yeux du monde, résonnent en moi avec une cruauté indicible. Pourquoi n'a-t-elle rien dit à personne ?
Moi: - Elle ne t'avait rien dit, Angel ?
Angel: - Non...
Reprenant peu à peu mes esprits, je contemple le corps de Mélodie, choqué par l'étendue de ses blessures. Des cicatrices de toutes sortes marquent sa peau, témoins silencieux de douleurs passées, de souffrances insoutenables. Qui a pu lui infliger cela ? Les marques sur son corps semblent plus nombreuses que même les miennes.
Moi: - Il faut la ramener à l'Hôtel... maintenant !
La voix d'Angel, empreinte d'urgence, me tire de mes pensées tourmentées. Sans plus réfléchir, je retire mon manteau et l'enveloppe autour d'elle avant de la prendre délicatement dans mes bras.
La sensation de son corps fragile contre le mien, ses bras qui se serrent instinctivement autour de moi, chaque geste semble résonner au plus profond de mon être. Pourquoi est-ce que ce simple contact m'émeut autant ? Je ne peux m'empêcher de ressentir un mélange de tendresse, de protection, et une pointe de culpabilité alors que je réalise l'ampleur de sa détresse.
Nous commençons à avancer vers l'hôtel, moi portant Mélodie dans mes bras, sachant que je ne peux pas me téléporter avec elle dans cet état. C'est alors qu'Angel, surpris de me voir ici dans cette situation, m'interroge.
Angel: - Al ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Moi: - Vous voulez vraiment savoir, mon ami efféminé ?
Angel: - Oui, allez, dis-moi tout.
Moi: - Je l'ai trouvée étrange aujourd'hui, je me doutais qu'elle cachait quelque chose... Je voulais vraiment savoir et lui parler...
Angel: - Alastor, ne lui en veut pas de t'avoir caché tout cela... Elle ne m'a rien dit non plus.
Les paroles d'Angel apaisent quelque peu le tumulte de mes pensées tourmentées, mais une pointe de regret persiste dans mon cœur. Peut-être aurais-je dû être plus attentif, plus perspicace pour déceler les signes de son malaise.
Moi: - Elle vous avait dit son vrai prénom et sûrement d'autres secrets.
Angel: - Non, elle ne m'a rien dit d'autre, tu sais. Romane vient d'arriver... Je pense qu'elle prend ses précautions, essayant de savoir à qui elle peut faire confiance ou non.
Je m'arrête net, une lourde sensation de plomb pesant dans mon estomac, tandis que des tourments intérieurs m'assaillent de toutes parts. Une étrange confusion m'envahit, mélange de trahison, d'incompréhension et d'amertume. Pourquoi Romane, accorde-t-elle sa confiance à cet homme, Angel ? Pourquoi pas à moi ? Pourquoi ne m'a-t-elle pas fait confiance ?
Les tourments de l'âme m'assaillent, leurs questions sans réponse écorchant mes pensées. Une douleur sourde émane de mon cœur, une trahison muette alors que je réalise que j'ai été maintenu dans l'ombre de ses secrets, pendant qu'elle se confiait à un autre.
L'amertume m'envahit, un sentiment d'injustice brûlant qui consume chaque fibre de mon être, me laissant perdu dans un tumulte d'incertitudes et de ressentiments.
Angel: - Al, ça va ?
Je ramène mon esprit égaré vers la réalité, reprenant lentement le contrôle de mes émotions alors que nous reprenons notre chemin vers l'hôtel.
Angel: - Dit, Al, une question me taraude l'esprit depuis un moment...
Moi: - Je vous écoute... Angel: - Mon petit chaton ne t'aurait pas tapé dans l'œil ?
Son ton taquin, accompagné d'un geste obscène,la flamme de l'indignation brûler en moi .Mon regard, chargé d'émotions contenues, se plonge dans le sien, révélant la tempête qui fait rage en mon être.
Moi: - ANGEL ! POUR QUI ME PRENEZ-VOUS !
Angel: - Calme-toi, Al...
Pourquoi me laisse-je emporter ainsi ? Mon regard se pose sur Romane, endormie paisiblement malgré la douleur qui la tourmente. Il faut que nous rentrions rapidement à l'hôtel...Je resserre mon étreinte autour d'elle, sentant le poids de sa souffrance contre ma poitrine. Nous accélérons le pas, pressés de mettre fin à cette nuit de cauchemar.
Angel: - Et mon mac à la fraise, attends-moi !
En arrivant à l'hôtel, le silence enveloppe chaque recoin, chacun plongé dans le sommeil. Je guide Romane directement vers sa chambre, la déposant avec précaution sur son lit. Prêt à commencer à soigner ses blessures, je suis interrompu par Angel.
Angel: - Laisse-moi faire, Al, à moins que tu ne veuilles passer pour un pervers...
Je me sens écarté, impuissant, alors je lui cède ma place et me retire dans le couloir, appuyé contre un mur. La boule d'angoisse qui s'est nichée plus tôt dans mon estomac refuse de se dissiper. Je sors la photo de ma poche, contemplant les souvenirs qu'elle évoque. Soudain, une goutte d'eau tombe sur la photo.
Je lève les yeux vers le plafond, m'attendant à trouver une fuite, mais rien. Pourtant, quand mon regard retourne vers la photo, je remarque avec stupeur que de l'eau noire continue de couler dessus. Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? À ce moment-là, ma vision se trouble soudainement. Je frotte mes yeux, essayant de chasser cette sensation étrange, et c'est alors que la vérité me frappe de plein fouet. Cette eau noire qui coule sur la photo... ce sont mes larmes.
Un tourbillon d'émotions me submerge, une douleur incommensurable envahit chaque fibre de mon être. Les larmes que je croyais avoir retenues, enfermées au plus profond de moi, se libèrent enfin, s'écoulant sur mes joues comme une cascade de tristesse et de désespoir.
Angel: - J'ai fait ce que j'ai pu, mais... Al, ça va ?
Je range rapidement la photo, déterminé à dissimuler mes tourments, et je me frotte le visage pour effacer les traces de mes larmes, comme si je pouvais ainsi effacer la douleur qui me ronge.
Moi: - Oui, Angel.
Angel: - Elle a encore beaucoup de fièvre. Il faudrait que l'un d'entre nous la surveille ce soir, je...
Moi: - Je vais le faire ! Enfin, vous pouvez aller vous coucher, mon ami efféminé. Je vais m'occuper d'elle.
Angel: - D'accord... Tu es sûr que ça va ?
Moi: - Oui, Angel !
Angel: - Ok. Je te la confie, ne fais pas de bêtises, Bambi.
Je le regarde s'éloigner dans le couloir, une vague de ressentiment sourd montant en moi. Un jour, je vais réellement le tuer, ce type...
Je pénètre doucement dans la chambre de Romane, découvrant son corps endormi, vêtu simplement d'un débardeur et de sous-vêtements, reposant paisiblement dans son lit. Malgré le chagrin qui hante mon être, je m'approche d'elle avec précaution, sentant mon cœur se serrer à la vue de ses blessures.
Je la borde doucement, ajustant les couvertures autour d'elle, et mes doigts effleurent délicatement sa joue, caressant tendrement sa peau douce. Un doux sourire se dessine sur son visage, même dans son sommeil, comme une lueur d'espoir dans l'obscurité de la nuit.
Je me force à m'éloigner d'elle, à mettre de côté mes émotions pour l'instant. En lui tournant le dos, je prends conscience des changements survenus dans cette chambre depuis notre première visite. Mon regard se pose sur une guitare acoustique rouge et noire, ornée des initiales « RJ »... Romane.
Une question me taraude toujours : comment Romane a-t-elle réussi à récupérer toutes ses affaires ? Peut-elle, comme moi, retourner sur Terre pour conclure des pactes ? Je garde cette interrogation pour plus tard, espérant qu'elle daignera me révéler ses secrets.
Je me dirige vers sa bibliothèque, où une belle collection de livres et de vinyles attire mon regard. Quelques coquilles sont là, mais ce qui me surprend le plus, c'est de voir qu'une fille de cette époque s'intéresse aux vieux vinyles. C'est à la fois étonnant et divertissant.
Je choisis un livre et m'installe dans l'un des deux fauteuils près du lit. J'allume la lampe de chevet et me plonge dans la lecture, tout en gardant un œil attentif sur Romane. Pourquoi suis-je si soucieux de veiller sur elle ? La réponse m'échappe encore, mais quelque chose en moi me pousse à rester à ses côtés, même dans le silence de la nuit.
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