Un Balcon commun (pov Mélodie)
Angel : - Bon ! Mon chaton, on rentre ranger tout ça et ensuite, on va en boîte !
Moi : - Euh... Je vais devoir refuser, Angel.
Angel : - Hein ! Mais pourquoi ?
Moi : - J'aimerais... Mais une autre fois...
Je résiste à accepter son invitation car je veux rentrer et m'excuser auprès d'Alastor. Angel me regarde avec des yeux doux, essayant de me convaincre.
Angel : - Hummmmmm, allez, s'il te plaît.
Moi : - Une autre fois, promis Angie.
Angel : - D'accord, Mélo. Alors on rentre, je te dépose et après je vais m'amuser ~
J'acquiesce avec un grand sourire et le suis, soulagée mais déterminée.
Arrivée à l'hôtel, tout est silencieux et plongé dans les ténèbres. Un frisson de peur me parcourt l'échine. Merde, tout le monde dort. Moi qui voulais vraiment m'excuser auprès d'Alastor... je le ferai demain à la première heure.
J'essaie d'allumer la lumière, mais Angel m'en empêche, posant doucement sa main sur la mienne. Mon cœur bat la chamade. Angel, je t'en supplie, j'ai peur. Nous marchons sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne. Chaque pas semble résonner dans le silence oppressant. Tout mon corps est tendu, mais j'essaie de ne rien montrer à Angel.
Arrivés dans le couloir, Angel allume enfin la lumière, et je sens la tension se dissiper instantanément. La lumière révèle les contours familiers de l'hôtel, rendant l'atmosphère moins menaçante. Ouf... Enfin...
Angel se dirige vers une porte et l'ouvre. Je réalise alors qu'il ouvre la chambre juste à côté de la mienne. Attends, Angel est mon voisin ?
Moi : - Oh ? C'est là ta chambre ?
Angel se tourne vers moi avec un sourire malicieux.
Angel : - Oui mon chaton. Ne fais pas trop de bruit si tu amènes quelqu'un... Bon, moi ça ne me dérange pas, mais Al...
Moi : - Alastor ?
Je fronce les sourcils. Pourquoi Angel me parle-t-il d'Alastor ?
Angel : - Oui, la chambre d'Alastor est celle du bout...
Mon cœur rate un battement. Quoi ! Je sens mes joues s'empourprer. Bambi est aussi mon voisin...
Je jette un coup d'œil rapide vers le bout du couloir, où la porte d'Alastor est fermée, imposante et mystérieuse. Je n'aurais jamais imaginé que nos chambres seraient si proches. Cette proximité me rend nerveuse, une chaleur inhabituelle se propageant dans ma poitrine.
Mon cœur rate un battement. Quoi ! Je sens mes joues s'empourprer. Bambi est aussi mon voisin... Je jette un coup d'œil rapide vers le bout du couloir, où la porte d'Alastor est fermée, imposante et mystérieuse. Je n'aurais jamais imaginé que nos chambres seraient si proches. Cette proximité me rend nerveuse, une chaleur inhabituelle se propageant dans ma poitrine.
Moi : - Je... Oh... d'accord. Rassure-toi Angie, je ne compte ramener personne, dis-je avec un sourire timide, tentant de dissimuler l'embarras qui me submerge.
Angel : - Oh~ Dommage~, répond-il d'un ton taquin.
Je lui fais une pichenette, ce qui le fait sourire, puis j'ouvre ma porte avec précaution.
Moi : - Bonne nuit, Angie. Amuse-toi bien, soufflé-je, sentant mes mots se perdre dans l'air chargé d'émotion.
Angel : - Bonne nuit, Chaton. Ne t'en fais pas, je vais m'éclater ! lance-t-il avec un clin d'œil complice qui fait palpiter mon cœur.
Angel disparaît dans sa chambre, et j'entre dans la mienne, allumant immédiatement la lumière. Je reste figée, stupéfaite par ce que je vois. La pièce, auparavant vide et impersonnelle, est maintenant décorée avec soin et goût.
Les murs sont ornés de tentures douces et colorées, les meubles sont disposés de manière accueillante, et une douce lumière émane des lampes placées stratégiquement pour créer une ambiance chaleureuse.
C'est magnifique. Qui a bien pu faire ça ? Mon regard se pose sur une machine à coudre posée sur le bureau. Waouh ! J'avais justement pensé à devoir en acheter une. Elle est un peu ancienne, mais je vais l'utiliser avec plaisir. Je me précipite vers le bureau et remarque un petit mot posé à côté. « Pour te remercier, Alastor m'a un peu aidée. Signé, Nifty. » Je relis le mot plusieurs fois, mon cœur battant la chamade. Alastor a participé à cette surprise ?
Une chaleur douce m'envahit. Cette attention est tellement... inattendue. Je me demande pourquoi Alastor, d'habitude si distant et réservé, aurait voulu m'aider avec cela.
Je continue d'examiner la pièce, découvrant les fleurs soigneusement arrangées dans des vases élégants, les livres alignés sur une étagère nouvellement installée, et quelques autres petites touches personnelles qui rendent l'endroit plus accueillant.
Mon cœur se serre d'émotion. Je me sens... chez moi. Je m'approche de la table de chevet et découvre une magnifique rose, à côté de laquelle est posé un autre mot. Je prends le papier avec précaution, presque tremblante d'anticipation. « Je suis désolé pour hier et ce matin. Veuillez accepter cette rose en guise de sincérité. - Alastor. » Je relis le message plusieurs fois, une chaleur douce se répandant en moi. Alastor... s'est excusé. Et cette rose... Je la prends délicatement, sentant son parfum délicat. Elle est d'un rouge profond, parfaite dans sa simplicité et sa beauté.
Alastor a été attentif à ma présence près des rosiers, probablement grâce à une surveillance discrète de sa part ou simplement en remarquant mon intérêt pour les fleurs. Peut-être qu'il a voulu faire un geste pour réparer nos interactions passées, ou tout simplement pour me montrer une forme d'appréciation. Il est difficile de dire exactement ce qui l'a motivé, mais son geste témoigne d'une attention surprenante de sa part.
Maintenant, face à cette rose entre mes doigts, des émotions contradictoires s'affrontent en moi. La chaleur de sa délicate fragrance me réconforte, mais en même temps, une peur ancienne remonte en moi, une peur de laisser quelqu'un s'approcher trop près, une peur de me laisser aimer à nouveau. C'est un dilemme intérieur intense que je dois affronter.
Malgré mon envie de rejeter ce geste de gentillesse, je décide de placer la rose dans mes cheveux. C'est une façon de reconnaître l'effort d'Alastor, tout en conservant une certaine distance émotionnelle. Je dois rester fidèle à moi-même, même si cela signifie composer avec des sentiments ambivalents.
Une idée me vient alors à l'esprit, une échappatoire à mes tourments intérieurs. Je saisis mon calepin et mes crayons, le sentiment de liberté et d'expression qu'ils m'offrent me réconfortant. Je me mets à dessiner frénétiquement, laissant mon imagination prendre le contrôle.
Quatre tenues prennent forme sous mes doigts agiles, chacune représentant une personne importante dans ma vie ici à l'hôtel. La robe blanche ornée de roses rouges et blanches, avec ses manches en dentelle, est pour moi, une expression de ma propre sensibilité et de ma féminité. La robe jaunâtre sans fioritures, mais élégante avec des roses jaunes, est pour Nifty, un clin d'œil à sa personnalité enjouée et lumineuse.
La robe rosâtre à bretelle sertie de roses roses est destinée à Angel, reflétant sa vivacité et son charme. Enfin, le costume rouge écarlate et noir, décoré de roses rouges et noires, est pour Alastor, une expression de sa prestance et de son mystère envoûtant.
Chaque détail est soigneusement pensé, chaque motif et chaque couleur choisis avec attention pour refléter au mieux la personnalité de chaque personne. C'est ma façon de leur montrer mon appréciation et mon affection, tout en restant fidèle à moi-même.
Je décide de créer des tenues sur mesure pour chacun de mes amis à l'hôtel Hazbin. Pour Charlie, je choisis de reproduire la même robe que la mienne, mais avec des roses vertes pour correspondre à sa personnalité espiègle et pleine de vie. Je m'imagine déjà son sourire radieux en découvrant cette création unique.
Pour Vaggie, je crée une version similaire à celle de Nifty, mais dans des tons grisâtres et avec des roses noires. Cette combinaison élégante et audacieuse reflète sa force et sa détermination, tout en lui offrant une touche de sophistication.
En ce qui concerne Husker, je conçois des accessoires qui lui sont adaptés : un nœud papillon bleu ciel et un chapeau orné de roses bleues. Ces éléments ajoutent une touche de couleur à son style habituellement sobre, tout en mettant en valeur sa personnalité unique et son charme intemporel.
Une fois mes idées concrétisées dans mon esprit, je me lève de mon lit avec détermination et me dirige vers ma machine à coudre. Malheureusement, je n'ai pas les mesures exactes des autres, mais cela ne m'arrête pas. Je vais commencer par ma propre robe et trouverai ensuite un moyen de prendre les mesures nécessaires pour créer les tenues sur mesure de mes nouveaux amis.
Quand je relève enfin la tête de mon travail, mes yeux se posent sur l'horloge murale, et je suis prise d'une surprise totale en constatant l'heure. Déjà deux heures du matin ! Le temps a filé à toute vitesse pendant que je travaillais sur ma robe. Au moins, je l'ai finie... mais bon sang, je devrais déjà être au lit.
Allongée dans mon lit, vêtue de mon pyjama noir douillet, il m'est impossible de trouver le sommeil. Je me sens submergée par la culpabilité. Est-ce qu'Alastor m'en veut ? J'aurais tellement aimé lui parler comme hier... Argh !
Je bondis de mon lit, agitée par l'agitation qui m'envahit. Je dois sortir, prendre l'air. Je saisis rapidement des vêtements, une veste et des ballerines, puis ouvre la porte-fenêtre de mon balcon. Une douce brise caresse mon visage, apaisant mes pensées tumultueuses. Je m'assois sur le bord du balcon, les pieds dans le vide, prenant de grandes inspirations pour tenter de calmer mon esprit tourmenté.
Les balcons sont séparés par des paravents, assurant ainsi un minimum d'intimité. Je suis normalement à l'abri des regards indiscrets... normalement.
Alors que je m'apprête à me perdre dans mes pensées, une odeur de cigare flotte dans l'air, me tirant de ma contemplation. Qui fume à cette heure-ci ? Qui pourrait être réveillé à cette heure-là ? À part moi... Intriguée, je me tourne vers la provenance de la fumée et là, je le vois : Alastor, sur son propre balcon. Il semble perdu dans ses pensées, une tristesse voilée sur son visage alors qu'il cache son visage avec sa main. Qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce de ma faute s'il est ainsi ?
Je reste là, attendant qu'il engage la conversation, mais rien ne se passe. Il ne m'a pas vue, ni entendue ? Un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres. Peut-être que je pourrais me venger de ses apparitions surprises s'il ne remarque même pas ma présence ici.
Moi : - Bonsoir, Alastor !
Alastor sursaute, me foudroyant du regard, ce qui me fait esquisser un léger sourire.
Moi : - Ah, vous voyez que ce n'est pas agréable.
Alastor tire sur son cigare, l'air un peu surpris par mon interruption.
Alastor : - Vous avez raison, Mélodie, c'est très désagréable, mais drôle...
Un léger rire s'échappe de mes lèvres, mêlé au sien. Puis, il me questionne.
Alastor : - Insomnie ?
Moi : - Oui, et vous ?
Alastor hoche la tête avec un léger soupir.
Alastor : - De même, my dear.
Je profite de ce moment pour exprimer ce que j'ai sur le cœur.
Moi : - Alastor... Je... voulais vous remercier et m'excuser pour ce qui s'est passé ce midi... Alors merci et pardon... Je... je...
Son visage s'adoucit d'un sourire, et mon cœur rate un battement.
Alastor : - Vous n'avez pas à vous justifier.
Moi : - Si ! Je n'aurais pas dû vous parler ainsi, c'est... c'est juste que... Qu'une personne me disait souvent ces mots de mon vivant... Et...
Alastor incline légèrement la tête, m'incitant à continuer.
Alastor : - Et... ?
Je me sens submergée par une vague d'émotions, et je me recroqueville sur moi-même, cachant mon visage dans mes genoux. Pourquoi est-ce que je parle de "lui" à Alastor ? C'est comme si ses mots avaient fait remonter des souvenirs que je préférais garder enfouis.
Moi : - Et il n'était pas très "gentil" avec moi...
Alastor se met à légèrement grésiller, son sourire doux ayant disparu pour laisser place à un rictus forcé. Je remarque même que ses oreilles sont légèrement baissées.
Alastor : - Je suis désolé... Je ne savais pas... Je te le dirai plus.
Moi : - Merci... Même si le passé appartient au passé, j'ai du mal à... Attendez, vous venez de me tutoyer ?
Alastor : - Oh... Désolé, cela m'a échappé... vous... Vous préférez le vouvoiement ?
Je le regarde, il semble complètement gêné. Alastor évite même mon regard, ce que je trouve à la fois drôle et mignon.
Moi : - Non, vous pouvez me tutoyer.
À nouveau, un doux sourire se dessine sur ses lèvres. Il peut être adorable quand il veut... Non, arrête, Romane.
Alastor : - D'accord, my dear, mais fais de même... Tutoie-moi...
Nous partageons un sourire complice quand son regard se pose sur la rose dans mes cheveux
Alastor : - Oh ! Tu as...
Moi : - C'est joli, non ?
Alastor : - Magnifique, my dear.
Il répond en détournant le regard et en tirant à nouveau sur son cigare. Pourquoi me fuit-il ainsi ? Est-ce parce que je me sens bien avec lui, car il est gentil... ?
Moi : - Dis, hier, tu voulais me poser une question...
Alastor : - Je voulais savoir comment es-tu morte, Mélodie ?
Moi : - Oh... Alastor... Je... Je ne préfère pas en parler... C'est trop récent pour moi...
Rien que de me remémorer ma mort, mon stress monte, et je commence à jouer avec mes mains, un tic nerveux que je n'arrive pas à contrôler.
Alastor : - Pas de souci, Darling, je comprends...
J'entends bien qu'il vient de m'appeler « chérie ». Je rougis et détourne le regard, continuant à jouer avec mes mains. Alastor écrase son mégot et s'assoit comme moi sur son balcon.
Alastor : - Qu'est-ce que tu fais avec tes mains ?
Moi : - Oh ! Rien... Rien...
Je pose mes mains sur mes genoux pour arrêter de les manipuler. Alastor me regarde avec un sourcil relevé, montrant son incrédulité.
Moi : - C'est un tic... C'est quand je suis stressée... Je fais ça.
Alastor : - Oh ! Je te stresse ?
Moi : - Non ! Non, pas du tout... Ce sont les souvenirs de ma mort qui me stressent.
Alastor : - Tu veux que je change de sujet, my dear ?
J'acquiesce timidement, soulagée qu'il comprenne ma détresse.
Alastor : - Tu es douée en cuisine... Qui t'a appris à cuisiner ? Ta mère ?
Moi : - Ma mère ? Ha ! Elle ne sait même pas faire cuire un œuf !
Je ris, mais Alastor me regarde avec incrédulité.
Moi : - Non... Non, c'est mon papa qui m'a appris... Je cuisine depuis mes dix ans. Ma mère, quelle bonne blague. Et toi ?
Alastor : - Ma mère...
Je sens une gêne s'installer dans l'air, réalisant ma maladresse.
Moi : - Oh la boulette... Désolée, ma mère n'était pas une...
Alastor : - Ne t'excuse pas, Mélodie... On a tous des parents différents.
Son regard devient vague, empreint de tristesse. Je ressens un pincement au cœur.
Moi : - Alastor, ça va ?
Alastor : - Oh... Oui, oui, my dear...
Je décide de changer de sujet, espérant dissiper la lourdeur dans l'air.
Moi : - Aller, changeons de sujet.
Je dis cela avec entrain, arborant un grand sourire, ce qui fait rire Alastor. Je préfère le voir ainsi...
Alastor : - Tout à l'heure, quand on cuisinait, tu m'as parlé d'une sœur...
Moi : - Oui...
Je baisse la tête, les souvenirs de ma sœur envahissant mon esprit. Pourquoi Alastor doit-il toujours aborder des sujets aussi délicats ?
Alastor : - Désolé, je n'aurais pas dû te...
Moi : - Elle me manque tellement...
Alastor : - Comment s'appelle-t-elle ?
Je ne peux pas lui dire... Il est trop tôt pour lui confier des détails qui pourraient révéler ma vraie identité... Mais en même temps, une part de moi souhaite partager ce fardeau avec lui.
Moi : - C'est un secret, Monsieur Alastor.
Son sourire disparaît, remplacé par des grésillements et des symboles étranges qui flottent autour de lui... Son regard est à la fois intrigué et perdu. Je le taquine un peu, mais au fond, j'apprécie cette connexion qui s'établit entre nous.
Moi : - Bon... Bon, appelons-la par un surnom, hum... Annie
Alastor : - Annie ? C'est un joli surnom.
Moi : - Merci... J'ai toujours aimé trouver des surnoms pour les gens qui me sont chers.
Alastor : - Est-ce que tu m'en as donné un, my dear
Moi : - Oui... Bambi.
Son regard me transperce à nouveau, mais cette fois, je ne peux m'empêcher de remarquer une lueur de curiosité dans ses yeux... Peut-être même une pointe d'amusement.
Moi : - On était très proches, Annie et moi... C'était normal pour des jumelles.
Alastor : - JUMELLE !
L'écho de sa voix résonne dans la nuit, trahissant sa surprise. Je sens mon cœur battre un peu plus vite... C'est comme si je partageais un secret avec lui, quelque chose d'intime et de personnel.
Alastor : - Tu... tu as une jumelle ?
Moi : - Oui... Annie et moi sommes jumelles, mais nous sommes très différentes... Physiquement et psychologiquement. Elle avait cette aura mystérieuse, tandis que j'étais plus terre à terre... Mais malgré nos différences, nous étions inséparables. Je l'adorais, même si elle pouvait être une vraie peste (rire)... Et moi aussi, parfois.
Alastor : - Oh~ C'est fascinant~
Son regard se perd dans sa chambre, et je me demande ce qui peut bien le captiver à ce point. Un léger sourire étire ses lèvres, apportant une touche de douceur à son visage autrement austère. Je ne peux m'empêcher de le contempler un instant, admirant la façon dont la lumière de la nuit joue sur ses traits.
Soudain, son regard se pose sur moi, et je sens un frisson de gêne me parcourir. Il persiste, son regard comme une caresse indiscrète. Je me sens nue sous son inspection silencieuse.
Moi : "Et toi ? Frère ? Sœur ?" Je m'empresse de briser ce moment, cherchant à détourner son attention de moi."
Alastor "Non... Enfant unique..." Sa voix est douce, mais son regard reste fixé sur moi, troublant mon âme.
Moi : "Alastor... Tu peux arrêter de me regarder ainsi... C'est gênant..." Ma voix tremble légèrement, trahissant mon malaise.
Alastor : "Oh... ce n'est pas voulu... Je... je ne voulais pas te gêner... Tu es tellement différente..." Sa réponse est hésitante, comme s'il cherchait ses mots dans l'obscurité.
Moi : "Tu entends quoi par-là?"
Ma curiosité l'emporte sur ma gêne, et je cherche à percer le mystère de son regard.Il se laisse aller, appuyant sa tête sur ses bras, le regard perdu dans l'horizon lointain.
Alastor : "Je ne sais pas... je... J'ai... Tu es..."
Il hésite, ses mots suspendus dans l'air chargé d'électricité entre nous.
Moi : "Divertissante~"
Je plaisante, tentant de dissiper la tension qui s'est installée entre nous.
Un sourire étire ses lèvres, et pour un instant, nous partageons un rire complice. Dans cet échange fugace, je sens les barrières entre nous s'effriter, révélant une connexion inattendue. Alastor, autrefois perçu comme froid et distant, se révèle être bien plus complexe, bien plus humain que je ne l'avais imaginé.
Le moment tendre avec Alastor m'a presque fait oublier l'heure tardive. Un bâillement incontrôlé s'échappe de mes lèvres, rappelant la fatigue qui pèse sur mes épaules.
Alastor :"Tu devrais aller te coucher, my dear,"
Moi : "Oui, tu as raison..."
Je me lève avec réticence, offrant un dernier sourire à Alastor, toujours perché sur son balcon.
Moi : "Bonne nuit, Alastor," soufflé-je, sentant une légère chaleur envahir mes joues.
Alastor: "Bonne nuit, Darling..." répond-il avec une douceur qui fait battre mon cœur un peu plus vite.
Son terme affectueux, "darling", résonne dans mon esprit alors que je retourne dans ma chambre. Je me glisse sous mes couvertures, submergée par la gêne qui me submerge. Pourquoi est-ce que ce simple mot me fait rougir autant ? Je me sens presque coupable de le laisser seul sur son balcon. Devrais-je retourner le rejoindre ?
Je me lève de mon lit, prête à ouvrir ma porte-fenêtre, quand j'entends le doux bruit de la sienne se refermer. Un soupir de soulagement m'échappe. Il est parti se coucher lui aussi.
Avec un léger sourire, je décide qu'il est temps pour moi de faire de même. Je prends une courte douche pour me rafraîchir, enfile mon pyjama, et me blottis sous mes couvertures. La lumière douce de ma table de chevet m'accompagne dans mon sommeil imminent, éclairant doucement le chemin vers le repos bien mérité.
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