Réunions et Révélations (pov Romane)
Une fois dehors, je prends une profonde inspiration, sentant le poids de la situation sur mes épaules. L'air est froid et dense, chargé de l'odeur métallique de la rouille et de l'humidité. Je cache mon visage sous la capuche de ma capeline, un tissu sombre et épais qui me protège autant des regards indiscrets que de l'atmosphère oppressante. À mes côtés, Shadow, fidèle et silencieux, avance d'un pas mesuré. Sa silhouette massive et sombre semble absorber la lumière, ajoutant une aura de mystère et de protection à notre duo.
La mission est claire : retrouver mes amis, les autres membres de notre groupe, qui, selon Nina, errent quelque part en ville. Leurs âmes, à l'instar de celle de Nina, ont dû subir le même sort tragique, condamnées à errer dans ce monde infernal. Ce sont les stigmates d'une Purge qui a laissé la ville en ruines, marquée par des traces de désespoir et de désolation.
Nous avançons dans les rues désolées, chaque coin et chaque bâtiment portant les stigmates de cette Purge. Les vitrines brisées et les façades effondrées racontent une histoire de chaos et de violence. Pourtant, il faut avancer, chercher dans les recoins les plus sombres, les endroits les plus reculés où mes amis pourraient se cacher. Je les connais bien ; s'ils se sont réfugiés quelque part, ce sera dans des lieux isolés, loin des regards, là où l'espoir de sécurité est mince, mais possible.
Alors que nous parcourons la ville, les souvenirs affluent. Je me souviens des visages de ceux que je cherche : leurs sourires éclatants, les éclats de rire qui résonnaient dans nos moments de camaraderie, et les promesses que nous nous étions faites. Ces souvenirs, bien que douloureux, sont aussi ma force. Ils me rappellent ce pour quoi je me bats, ce qui est en jeu.
Soudain, je m'arrête en plein milieu d'une rue bondée de débris et de silence. Mon regard est attiré par un graffiti sur un mur, un dessin simple, mais puissant : un arc-en-ciel entouré de nuages noirs. Ce symbole, c'est Axel qui le dessine toujours, une représentation de son espoir indéfectible malgré les ténèbres. Ce signe ne peut être une coïncidence.
Avec une détermination renouvelée, je rabats ma capuche, dévoilant mon visage aux éléments et aux éventuels spectateurs invisibles. Puis, doucement, je commence à chantonner une chanson, une mélodie familière qui réchauffe mon cœur. C'est un air que nous aimions tous, une sorte d'hymne à notre amitié et à notre résistance. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je chante, mes paroles s'élevant dans l'air frais. C'est un signal, un appel. Où que vous soyez, je veux que vous sachiez que je suis là, que je vous cherche, et que je vous trouverai.
Soudain, un couteau fend la foule, prêt à se planter dans ma joue. Instinctivement, je recule avec une aisance indéfectible, laissant l'arme se ficher dans le mur à côté de moi. Shadow réagit au quart de tour, son aura sombre se renforçant alors qu'il se dresse, menaçant et imposant, prêt à intervenir.
Moi : Shadow, calme. Ce n'est pas une menace.
Shadow, bien qu'intrigué, obéit, se détendant légèrement, mais restant vigilant. Je me tourne vers le couteau planté dans le mur, l'examine attentivement. Ce couteau, je le reconnaîtrais entre mille. Sa poignée est ornée d'un motif distinctif que Diane gravera toujours, un symbole de son appartenance et de son talent.
Moi : Diane... (Je murmure pour moi-même) C'est sûrement elle. Un test pour vérifier si c'était vraiment moi.
Je retire le couteau du mur, sentant son poids familier dans ma main. Ce geste, cette précision... c'est exactement son style. Un test, oui, mais aussi un signe de reconnaissance. Diane doit être proche, veillant de loin. Mon cœur bat plus vite, partagé entre le soulagement de savoir qu'elle est en vie et l'urgence de la retrouver, elle et les autres. Je serre le couteau dans ma main, déterminé à aller de l'avant.
Je reprends ma marche, continuant à chantonner malgré l'avertissement de Shadow, qui me rappelle de rester vigilant. Je me tourne vers lui, lui offrant un sourire rassurant, lorsque je sens soudain une présence derrière moi. Shadow, habituellement stoïque, montre des signes de panique, un indicateur clair que quelque chose ne va pas.
Je suppose qu'on m'attaque. Sans perdre une seconde, je ferme les yeux et me concentre. J'écoute attentivement, percevant le sifflement caractéristique d'une lame fendant l'air. L'attaque vient de derrière, et au son et à la portée, il ne peut s'agir que de Nathan, avec sa lance distinctive.
D'un mouvement fluide, je fais un bond en arrière, passant habilement derrière lui. En un instant, je désarme Nathan et place sa propre lance sous sa gorge. La situation est tendue, mais je reconnais cette dynamique : c'est un autre test, un autre signe de reconnaissance parmi les nôtres.
Je relâche légèrement la pression de la lance, cherchant le regard de Nathan, tentant de capter un signe de familiarité ou de réassurance. .
Moi : "Nathan, où sont les autres ?"
Nathan : "Ils sont en sécurité, cachés dans le vieux métro abandonné. C'est notre point de ralliement. Mais on doit se dépêcher, ce n'est pas sûr ici."
Alors que je m'apprête à interroger Nathan davantage, Aline surgit soudainement, me prenant par surprise. Avec une rapidité stupéfiante, elle m'enveloppe de ses bras et me propulse dans une ruelle sombre avant que je puisse réagir.
Moi : "Aline, qu'est-ce que tu fais ?"
Aline : "On n'a pas le temps d'expliquer, on doit bouger."
Shadow, pris au dépourvu, n'a pas le temps de nous suivre. Alors que nous disparaissons dans l'obscurité, je jette un dernier coup d'œil pour voir Kath, debout à distance, ouvrant une plaque d'égouts. En un éclair, nous sommes aspirés dans les souterrains, loin de la surface et des dangers immédiats.
Dans les profondeurs des souterrains, l'atmosphère est lourde et oppressante. L'air est humide, imprégné de l'odeur de terre et de métal rouillé. Nos pas résonnent dans les tunnels obscurs, créant un écho qui accentue le silence environnant. Aline marche devant, sa lampe de poche vacillante projetant des ombres mouvantes sur les murs humides. Nathan ferme la marche, sa lance repliée mais toujours à portée, prêt à toute éventualité.
Après plusieurs minutes de marche, nous atteignons une vaste salle souterraine, faiblement éclairée par des torches et des lanternes à huile disposées ça et là. Le murmure de voix familières me parvient, et, peu à peu, les silhouettes de mes amis émergent de l'obscurité. L'émotion est palpable ; les retrouvailles sont intenses, emplies de soulagement et de larmes.
Dans les profondeurs des souterrains, l'atmosphère est lourde et oppressante. L'air est humide, imprégné de l'odeur de terre et de métal rouillé. Nos pas résonnent dans les tunnels obscurs, créant un écho qui accentue le silence environnant. Aline marche devant, sa lampe de poche vacillante projetant des ombres mouvantes sur les murs humides. Nathan ferme la marche, sa lance repliée, mais toujours à portée, prêt à toute éventualité.
Après plusieurs minutes de marche, nous atteignons une vaste salle souterraine, faiblement éclairée par des torches et des lanternes à huile disposées ça et là. Le murmure de voix familières me parvient, et, peu à peu, les silhouettes de mes amis émergent de l'obscurité. L'émotion est palpable ; les retrouvailles sont intenses, emplies de soulagement et de larmes.
Je les ai regard, contemplant leur forme démoniaque :Tout d'abord Nathan est habillé de manière élégante, avec des touches de bleu. Sa transformation en loup blanc accentue sa nature noble et réfléchie. Ses yeux rouges et noires ajoutent une profondeur mystérieuse à son regard, incarnant à la fois sagesse et force tranquille.
Aline porte une tenue enfantine aux accents jaunes, contrastant avec sa forme démoniaque de tigre. Ses yeux perçants, rouges et noires, ajoutent une note féroce à son apparence autrement douce. Elle est à la fois protectrice et pleine d'énergie.
Kath, avec son allure campagnarde, porte des vêtements aux motifs oranges. Sa transformation en lycaon la rend encore plus adaptable et prête à l'action, avec des yeux rouges et noires qui trahissent une nature toujours en alerte.
Axel, vêtu d'un sweat ample et d'un pantalon, symbolise la décontraction et l'adaptabilité. En tant que démon lynx, ses yeux rouges et noires le rendent mystérieux et observateur, toujours attentif aux détails autour de lui.
Diane arbore une robe bohème à fleurs, symbolisant son côté artistique et rêveur. Sous sa forme de démon ocelot, ses yeux rouges et noires renforcent son aura énigmatique et intuitive, toujours en phase avec les courants sous-jacents de la situation.
Pourquoi vos yeux ressemblent-ils à ceux de Husker? Même Nina a les mêmes... Pourquoi suis-je le seul à avoir les yeux rouges?Je m'interromps, secouant la tête pour chasser ces pensées. Le bruit sec de mes mains claquant mes joues attire l'attention de Nathan.
Nathan : "Quelle pensée te trouble encore, Romane?"
Je garde le silence, essayant de comprendre ce qui m'agite. Nous continuons notre chemin, jusqu'à arriver à l'entrée du métro abandonné, leur refuge. L'endroit est vétuste, portant les traces de l'usure du temps, mais il offre un abri.
À notre arrivée, une tension palpable s'installe. Mes amis baissent la tête, visiblement prêts à recevoir une réprimande pour ce qu'ils ont fait à Lucas. L'atmosphère est lourde, chaque regard évitant le mien, comme si le poids de la culpabilité pesait sur leurs épaules.
L'atmosphère pesante est rompue par la voix douce et émotive d'Aline.
Aline : "Romane, on... on est désolé, tu sais."
Kath : "On a tous ressenti ton absence. Rien n'était plus pareil sans toi."
Axel: "On n'a pas pu empêcher Nina... et..."
Diane : "On l'a même aidée... ce type ne méritait que ça."
Nathan : "Nous avons laissé nos émotions prendre le dessus."
Je prends une grande inspiration, ressentant un mélange de colère et de soulagement. Malgré tout, je suis heureuse de les voir en sécurité... autant que possible dans notre situation actuelle. Même en enfer, il y a un réconfort à être ensemble.
Moi : "Je vous ai toujours dit de ne jamais être le juge et le bourreau. Ce n'était pas notre travail... Nous devions simplement aider les autres, sauver les âmes en peine, et faire briller ce qui pouvait l'être."
Un silence s'installe, chargé de réflexion et de culpabilité. Je le brise avec une question directe, cherchant des réponses.
Moi : "Alors, qu'est-ce qui s'est passé?"
Nathan, avec une pointe de remords
Nathan: "On a négligé la maintenance du Celestia... et on s'est écrasés."
Moi : "C'est une blague, j'espère?"
Aline, secouant la tête avec une expression de culpabilité
Aline : "Non..."
Moi : "Mais c'est pas vrai!"
Axel, avec un sourire triste
Kath : "On avait pris l'habitude que tu vérifies tout derrière nous, alors on a oublié..."
Je me met à rire aux éclats et le rire se répand dans le groupe, allégeant l'atmosphère lourde. Aline et Diane se précipitent pour m'enlacer, tandis qu'Axel, toujours décontracté, rit doucement depuis un vieux fauteuil usé.
Diane : "Tu as trouvé Nina ?"
Moi : "Oui, ne t'inquiète pas, elle est en sécurité."
Nathan, mordu par l'inquiétude, finit par poser la question qui le tourmente.
Moi : "Parle, Nathan."
Nathan : "Que fais-tu ici, Romane ?"
Moi : "Je suis venue vous chercher."
Nathan, insistant : "Non, tu sais de quoi je parle... Saphir, viens s'il te plaît."
À cet appel, Saphir, une petite sphère de lumière bleue, apparaît, flottant avec une lueur douce.
Saphir : "Oui ?"
Nathan : "Affiche le tableau."
Moi : "Pas la peine... je suis toujours à zéro... zéro personne tuée."
Nathan : "Alors, pourquoi es-tu ici ?"
Aline et Diane relâchent leur étreinte, reculant légèrement, la tension palpable.
Moi : "Cela ne concerne que moi pour le moment... Je veux régler cela."
Axel, avec sa nature optimiste : "Dans tes rêves ! On est là, on va t'aider. Il suffit de nous donner le plan et la marche à suivre, et let's go."
Moi : "Non, pas cette fois-ci... Pour une fois, laissez-moi m'en charger... je n'en dirai pas plus."
Aline, agacée : "C'est toujours la même rengaine : 'Laissez-moi faire', puis Nina te met dans la merde devant tout le monde, et après seulement, on peut aider. Tu ne veux pas, pour une fois, éviter de passer par ce chemin ?"
Je soupire, baissant la tête et les oreilles, sentant le poids de leur inquiétude et de leurs attentes.
Moi : "Non... si je peux vous préserver un minimum..."
Nathan, après un long moment de silence, hoche la tête, respectant mon souhait
Nathan : "Bien..."
Moi : "En tout cas, vous n'avez pas chômé."
En un geste rapide, je lance le couteau de Diane, qui l'esquive avec habileté, bien qu'une petite entaille se forme sur sa joue. Elle touche le sang avec un sourire amusé.
Diane : "Bien sûr, à part le problème avec le Celestia -on c'est toujours entrainer mais on n'est toujours loin de te rattraper, on dirait."
Moi : "Si vous le dites... Mais pourquoi tout ce stratagème pour me parler ? Après avoir réussi vos tests, vous auriez pu venir me voir directement, sans cette mise en scène."
Axel : "Il y avait une ombre qui te suivait, et Nina nous avait prévenus, via Ruby, que Lucas était là et qu'il en voulait à ta peau."
Je sens soudain le collier d'Alastor autour de mon cou clignoter, signe qu'une présence familière approche.
Moi : "Oh non, pauvre Shadow. Il va se faire réprimander à cause de vous."
Aline : "Qui est Shadow ?"
Moi : "L'ombre qui me suivait... c'est mon protecteur."
Je soupire, anticipant l'arrivée imminente d'Alastor et sa possible colère.
Moi : "Al ne va pas tarder à arriver..."
Nathan : "Al ?"
Moi : "Oui, et il risque d'être... disons, assez mécontent."
Kath : "Assez mécontent ou très mécontent ?"
Moi : "Plutôt très mécontent, je dirais."
Soudain, des grésillements résonnent au fond du tunnel, annonçant l'apparition d'une ombre imposante. Mes amis réagissent instantanément, formant un cercle protecteur autour de moi. Nathan brandit sa lance bleue étincelante, Aline soulève son marteau de guerre aux reflets jaunes, Kath dégaine son katana finement orné d'orange, Axel fait tournoyer son fléau d'arme avec précision, et Diane, accroupie, tient ses couteaux indigo prêts à être lancés. Leurs IAs, Saphir, Ambre, Topaze, Jade et Améthyste, flottent autour d'eux, ajoutant une lueur colorée à l'obscurité.
Je prends une profonde inspiration et m'avance devant eux, levant les mains en signe d'apaisement.
Moi : "Je vais bien ! Ne t'en faites pas."
L'ombre se dissipe, révélant la figure imposante d'Alastor, les yeux rouge vif, fixant la scène. Ses pupilles rouges me détaillent de la tête aux pieds, cherchant à évaluer mon état, avant de jeter un regard sur mes amis, puis de revenir à moi, l'expression sévère mêlée à une inquiétude palpable.
Alastor : "Romane, tu sais à quel point tu m'as inquiété ? Shadow m'a tout rapporté."
Sa voix, bien que teintée de reproche, laisse transparaître une note d'affection. Mes amis, toujours sur leurs gardes, baissent lentement leurs armes, échangeant des regards inquiets. Alastor s'approche, son regard ne me quittant pas des yeux, semblant évaluer la situation avec une intensité inhabituelle.
Moi : "Je n'ai rien promis..."
Alastor pose sa main sur ma joue et semble intantement se calmer comme si ce contact etait essentiel pour lui .
Nathan : "Al ? Je suppose."
Alastor : "Alastor, monsieur."
Alastor s'incline légèrement, un geste formel qui contraste avec l'atmosphère tendue. Il se redresse, ses yeux rouges transperçant le silence, puis se tourne vers moi, son expression adoucie.
Alastor, observant le groupe avec une légère condescendance, ajoute : "Donc, ce sont les amis dont tu parlais tant, darling . Intéressant."
Mes amis, toujours sur leurs gardes, baissent lentement leurs armes. Sentant l'inquiétude monter, je décide de détendre l'atmosphère en faisant les présentations.
Moi : "Alastor, voici mes amis : Nathan, Aline, Kath, Axel, et Diane. Chacun d'eux a été un pilier pour moi. Et pour vous tous, voici Alastor,
Je sens mes joues legerement s'empouprirent .
Moi: euh...un très grand ami qui m'a beaucoup aidée depuis que je suis ici."
Alastor, bien que toujours un peu distant, semble s'adoucir en entendant mes paroles. Il incline légèrement la tête en signe de respect, puis ses yeux rouges scrutent chacun de mes amis, les évaluant de la tête aux pieds.
Alastor : "Enchanté. Cependant, je m'interroge : pourquoi rester dans un endroit aussi... peu accueillant ? Pourquoi ne pas venir avec moi à l'hôtel ?"
Kath, avec une méfiance palpable, réagit la première.
Kath : "Hôtel ? Quel hôtel ?"
Alastor : "C'est un hôtel unique, un lieu de rédemption pour les âmes perdues. Un endroit où vous pourriez trouver non seulement un abri, mais aussi un moyen de comprendre et peut-être de racheter ce qui vous a conduit ici. "
Moi : enfin normalement
Dit je en souriant a Bambi.
Le groupe se regarde, intrigué et perplexe. L'idée de la rédemption dans un endroit tel que celui-ci semble à la fois rassurante et mystérieuse.
Alastor, ajustant son ton, se tourne vers le groupe avec un sourire légèrement narquois
Alastor : "En effet, Romane réside déjà dans cet hôtel."
Kath : "Attends, c'est là où tu vis depuis tout ce temps ?"
Moi : "Oui, c'est un hôtel pour la rédemption. C'est étrange, je sais, mais c'est aussi une sorte de refuge."
Alastor : "Et je pense que ce serait bénéfique pour vous tous de vous y installer, au moins temporairement. Il est certain que cela serait mieux pour toi, darling, d'avoir tes amis près de toi."
Le groupe échange des regards, chacun pesant le pour et le contre de cette offre soudaine. J'avais anticipé qu'Alastor proposerait une solution, et en me tournant vers lui, nos yeux se croisent brièvement. Son sourire, bien que subtil, dégage une chaleur rassurante. Alastor détourne ensuite son attention vers mes amis, affichant un sourire plus large, presque rassurant, mais avec une touche de sa malice caractéristique.
Kath : "Eh bien, si c'est pour être tous ensemble et en sécurité, alors pourquoi pas ?"
Aline : "D'accord, on te suit, Romane."
Diane : "Un hôtel pour la rédemption, ça sonne poétique, presque comme un conte."
Axel : "Oui, essayons."
Alastor, visiblement satisfait de la réponse, claque des doigts. En un instant, nous nous retrouvons à l'extérieur du métro, juste à la sortie d'une bouche d'égout. Alastor, toujours impeccablement soigné, prend un moment pour épousseter son costume, ajoutant une touche dramatique à son geste.
Alastor : "Alors, en route pour l'hôtel."
Nous commençons à marcher en direction de l'hôtel, Alastor silencieusement à mes côtés. L'atmosphère est chargée de non-dits. Mes amis, visiblement mal à l'aise dans cet environnement étrange, gardent leurs visages dissimulés sous leurs capuches, méfiants des regards des passants. Dans ma forme démoniaque, et à côté d'Alastor, je sais que nous ne risquons rien ; sa présence impose le respect, voire la crainte.
Le chemin vers l'hôtel est silencieux, chaque membre du groupe perdu dans ses pensées. Je jette des regards furtifs à Alastor, sentant une tension électrique entre nous. Son regard, pourtant, reste fixé droit devant, une expression impassible sur le visage, bien que je puisse deviner une certaine tendresse dans ses yeux rouges.
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