la saint valentin (3) pov Romane

Nous nous sommes retrouvés devant un restaurant remarquablement chic. L'élégance de l'endroit était presque intimidante, et malgré toutes les péripéties de ma vie, je n'avais jamais éprouvé d'attirance pour ce genre de lieux, qui me mettaient invariablement mal à l'aise.

Moi : C'est ici ?

Alastor ne répondait pas verbalement, mais je pouvais entendre des grésillements et sentir une légère crispation dans sa main, dont les doigts serraient les miens. Une question me taraudait : pourquoi ? C'est à ce moment précis que je me suis rendu compte que ma main était toujours intimement enlacée avec la sienne, et je ne l'avais pas lâchée depuis notre altercation avec ce démon. J'étais frappé par cette évidence, mais un sentiment de chaleur m'envahissait.

Je me suis promis intérieurement de trouver un moment approprié pour aborder ce sujet délicat. Encore une fois, Alastor s'était battu en mon nom, avait risqué sa vie pour me protéger, et à cause de mon propre malaise, je ne l'avais pas empêché. .

Je me suis brusquement reculé, relâchant sa main d'un geste instinctif. Je savais que, comme moi, Alastor détestait que l'on empiète sur son espace vital sans son autorisation. C'était clair que c'était pour cette raison qu'il avait semblé avoir beuger .

Moi : je .. je suis desoler Alastor .

Alastor : ce n'est rien ...cela ne m'a pas gêner my dear

Le mensonge est évident, aussi clair que le nez au milieu de son visage. Il fixe sa main pendant un instant, comme si quelque chose de mystérieux y était gravé...

Moi : Alastor...

Il sursaute légèrement avant de se retourner vers moi.

Alastor : Oh oui, ma chère... Entrons...

Il me tend la main, m'invitant à pénétrer dans le restaurant. Quand je franchis le seuil de la porte, un frisson glacial me parcourt. Je suis certaine que quelqu'un se tient en embuscade, prêt à me faire du mal... Mon cœur bat plus fort, la tension est palpable. Je sens le danger qui rôde autour de nous, même à l'intérieur du restaurant, et cela ne fait qu'accentuer mon inquiétude.

Les serveurs et les clients sont captivés, fixant leurs regards sur Alastor avec une fascination mêlée de crainte. En tant qu'Overlord, sa présence imposante créé une atmosphère tendue, comme si chaque mouvement qu'il fait dictait le rythme du lieu. Les murmures inquiets se propagent parmi le personnel, et même les clients semblent retenir leur souffle en sa présence.

Ma seule lueur d'espoir réside dans mon déguisement. J'espére ardemment que chaque détail est à la hauteur. La peur m'envahit à l'idée d'être exposée, car si quelqu'un vient à me reconnaître, cela compromet tout ce que j'ai entrepris. Chaque battement de mon cœur résonne dans le silence oppressant, redoublant d'intensité à mesure que. La moindre étincelle de reconnaissance risque de tout faire basculer, de révéler ma présence indésirable dans cet univers.

Un serveur, frissonnant de tout son corps, s'approcha de nous. Le simple regard de l'Overlord suffisait à faire vaciller la confiance de chacun. Cependant, Alastor esquissa un léger sourire, empreint d'une sorte d'approbation, et avec une courtoisie, il m'invita à le suivre.

Le serveur, visiblement sous l'influence du charisme imposant d'Alastor, balbutia quelques mots pour nous guider. Je ne peux m'empêcher de remarquer le regard attentif de Bambi sur la salle .

Une prise de conscience soudaine me rappelle l'importance de dissimuler mes émotions, car la moindre fissure dans ma façade risquait de troubler la sérénité apparente de cette journée et de mettre en péril nos plans. Je m'efforce donc de mieux dissimuler mes sentiments, consciente que la réussite de notre entreprise dépend de ma capacité à maintenir le masque de l'indifférence.

Le diablotin nous escorte jusqu'à une table, où il nous remet la carte avec un sourire espiègle. Pendant que je parcours les options, mes doigts commencent involontairement à mordiller. Une gêne s'installe en moi.

Alastor, remarquant mon malaise, prend un ton étrangement doux

Alastor : Romane, je vois bien que quelque chose te tracasse... Dis-moi.

Sa voix résonne comme une caresse, et ses yeux reflètent une préoccupation sincère Il donne vraiment l'impression de vouloir me protéger. Néanmoins, je n'en ai pas besoin, et il le saivoir.

Moi : Je viens de réaliser que tu as trahi ta promesse en faisant disparaître ce démon.

Alastor fronce légèrement les sourcils, un instant de confusion passant sur son visage. Je comprends cette expression trop familière, celle de quelqu'un qui a oublié une promesse faite dans l'ardeur du moment. Une promesse de ne jamais se venger pour moi.

Alastor fixe mes yeux avec intensité, sa voix douce tranchant l'air chargé d'ambiance démoniaque.

Alastor : Je ne t'ai pas vengée... Je t'ai défendu, nuance. Sache, my dear, que chaque mot a son importance.

La révélation me frappe comme une onde de choc, laissant un silence pesant entre nous. Incapable de trouver les mots, je reste bouche bée, les yeux écarquillés. Alastor a réussi à retourner mes propres accusations contre moi, déformant la perception de ma propre réalité.

Déconcertée, je finis par gonfler les joues et croiser les bras, cherchant désespérément une réponse qui ne vient pas. Bambi, à côté, laisse échapper un rire moqueur, comme s'il savait pertinemment que j'étais désarmée.

Alastor, un sourire taquin aux lèvres.

Alastor : Aller, my darling, ne boude pas.

Ses mots me surprennent, faisant naître un léger rougissement sur mes joues. Dans un réflexe impulsif, je claque mes joues, mettant fin au rire moqueur de Bambi, qui na semble pas apprécier la tournure inattendue de la situation.

Alastor : Ne t'ai-je pas déjà dit que je déteste quand tu fais cela ?

Moi : C'est un tic, c'est incontrôlable...

Dis-je légèrement agacée. Les tensions entre nous semblent s'accentuer, créant une atmosphère lourde. Alastor soupire et prend la carte, son agacement transparaissant également. La situation semble dégénérer. Qu'est-ce que tu fais, Romane ? Re-saisis-toi.

Moi : Et puis, sachez, monsieur Alastor, je peux me défendre toute seule.

Alastor ne prend pas la peine de lever les yeux de sa carte, et je peux entendre des murmures et des grognements mécontents venant de derrière le menu. Je me retient de rire et la tension dans l'air est devient palpable, mais je refuse de me laisser submerger par cela .

Un serveur arrive après un long moment de silence, tremblant de tout son corps. Je prends ma commande d'un ton doux, essayant de le calmer et de lui faire comprendre qu'il ne risque rien. Cependant, dès que Bambi prend la parole, ce pauvre serveur se fige de peur.

Une fois que le petit serveur s'est éloigné, je me tourne vers Bambi, qui arbore un sourire victorieux sur le visage.

Moi : Cela te réjouit de voir la peur peindre le visage des gens ?

Alastor : Comment dire, my dear, je n'irais pas jusqu'à dire que cela me procure du plaisir, mais au moins, je sais que ce pathétique pécheur a pris conscience de la nature de son interlocuteur.

Je soupire et roule des yeux. Heureusement que je connais l'autre Alastor, car celui-ci me donne simplement envie de partir. J'ai l'impression qu'il joue un rôle..., un peu comme moi...Nous ne sommes peut-être pas si différents, mais je ne le connais pas assez pour affirmer quoi que ce soit.

Une étrange sensation d'incompréhension persiste entre nous, comme si nos véritables natures étaient dissimulées derrière des masques complexes...

Je me demande qui est le véritable Alastor. Joue-t-il un rôle quand il est avec moi, ou bien cette perplexité sur son visage est-elle sincère, une grimace d'incertitude ? Je peine à déchiffrer ses intentions, laissant place à un flot de pensées confuses.

Alastor brise finalement le silence, ses paroles résonnant dans l'air tendu.

Alastor : Ça ne va pas ?

Moi : Je me pose plein de questions, c'est tout...

Alastor : Et lesquelles ?

Alors que je m'apprête à répondre à la question d'Alastor, le serveur revient avec nos plats, interrompant notre conversation. Les assiettes sont posées devant nous, mais le serveur semble toujours aussi apeuré. Malgré ma tentative de le rassurer d'un sourire de remerciement, il prend ses jambes à son cou et s'éloigne précipitamment. L'étrange atmosphère qui l'accompagne ne m'échappe pas.

Quand je me tourne vers Bambi, je m'attends à trouver une réaction inhabituelle, mais il semble étrangement normal. Aucune trace d'une aura démoniaque qui aurait pu susciter l'inquiétude. Pourtant, quelque chose cloche.

Nous entamons notre repas dans un silence pesant. Alastor tente à plusieurs reprises de reprendre la conversation, mais chaque tentative est accueillie par un mutisme gênant. J'observe son visage, cherchant des réponses dans ses expressions. Pourtant, il semble être tout aussi perdu que moi.

L'inconfort m'envahit. Je ne ressens plus le poids de son regard sur moi, mais une autre anxiété s'installe. Alastor m'intrigue, mais la peur grandit en moi. Est-ce qu'il se joue de moi ? Quelle est ma place dans son monde énigmatique ? Ces questions tourbillonnent dans ma tête, créant une tension palpable entre nous.

Je décide de reprendre la conversation là où elle s'était interrompue, cherchant à exprimer mes pensées sans me perdre dans mes propres questionnements.

Moi : Tu sais, Alastor, je me demande parfois qui tu es réellement?

Alastor relève un sourcil, mais son regard reste impassible. Il m'observe avec une intensité qui ne me quitte pas, même lorsque je détourne les yeux vers mon assiette. Un frisson de doute me parcourt. Ai-je dit quelque chose de déplacé ? J'aurais peut-être prendre Pearl...

Alastor : My dear, la vérité est parfois plus étrange que la fiction. Chacun de nous porte en lui des facettes multiples, des ombres et des lumières qui se mêlent pour former un tableau complexe. Je ne suis pas différent.

Je penche la tête, perplexe, ce qui le fait sourire légèrement. Que suis-je censée répondre à cela ? L'idée de creuser davantage la conversation germe dans mon esprit, mais soudain, Bambi se manifeste bruyamment, coupant court à ma tentative.

Bambi : Oh là là, assez de philosophie pour la journée tu crois pas ? On est ici pour manger, non ? Allez, dégustons ce délicieux repas sans se prendre la tête.

Les plats défilent, les discussions s'enchaînent, et avant que je ne puisse m'en rendre compte, le repas arrive à sa fin. Une légère sensation de soulagement m'envahit. Peut-être que j'ai surestimé la situation. Peut-être qu'Alastor ne sait vraiment rien sur moi, sur ce que j'étais autrefois. Il est possible que je n'aie pas besoin de prendre mes distances avec lui, du moins pas pour l'instant. Une lueur d'optimisme traverse mes pensées, dissipant quelque peu l'ombre de méfiance qui persistait.

Le pauvre serveur revient pour les desserts.

Moi : Je vais prendre une forêt noire, s'il vous plaît.

Alastor affiche un large sourire.

Alastor : Moi aussi.

Le serveur acquiesce et s'en va en cuisine.

Moi : "Je... enfin, tu es sûr de ça?"

Alastor : "Il est vrai que le sucré n'est pas trop ma tasse de thé. Néanmoins, je peux tolérer le chocolat noir... et puis, quel homme serais-je si je laissais une femme manger seule?"

Mes joues s'embrasent instantanément, provoquant une réaction involontaire de me frapper les joues , Alastor grésille comme à son habitude.

Moi : Désolée.

Alastor : Tu m'as dit que c'était un tic, n'est-ce pas ? Mais ce qui m'intrigue, c'est d'où il vient ?

Moi : Je... je l'ai depuis qu'on se moquait de moi parce que j'étais trop émotif...

Alastor : Émotif ?

Moi : Petite, je l'étais.

Je le vois me regarder de la tête aux pieds, comme s'il essayait de déchiffrer quelque chose. Qu'est-ce qui peut bien le titiller ainsi ? Je penche la tête, cherchant à comprendre.

Alastor : Je me demande comment tu étais, vu que tu as dit que tu l'étais...

Moi : Je... je pleurais pour tout... enfin, je pense... c'est vague pour moi, j'étais petite, très petite...

Un flash surgit, je me revois enfant, la silhouette fragile, les cheveux en bataille, et portant une salopette tachée de boue. Les larmes coulaient sur mes joues alors que je m'étais ouvert le genou en jouant dans la cour. Et cette voix...

Voix : Arrête de pleurer, ce n'est rien du tout. Quelle pleurnicharde, celle-là...

Un frisson me parcourt tout entier, ravivant les émotions enfouies.

Alastor : Romane.

Je sursaute.

Moi : Oui?

Alastor : Sujet délicat?

J'acquiesce, me replongeant dans le passé que je préfère laisser derrière moi.

Alastor : Bien, et si on finissait ce repas que je puisse t'emmener quelque part?

Je penche la tête.

Moi : Où ça?

Alastor : Tu verras bien.

Il affiche un grand sourire, mais il pique ma curiosité . 

Nous finissons notre repas et quittons le restaurant. Alors même que je passe le pas de la porte, cette pression revient, la sensation d'être observée persiste. La personne qui m'observait auparavant et qui avait quitté le restaurant me suit de nouveau. Je m'efforce de rester calme, de ne pas laisser transparaître mon inquiétude. Aller reste calme ...

Alastor tend son bras, une geste à la fois galant et protecteur. Il me propose de me conduire, une offre à laquelle j'acquiesce en lui souriant, essayant de dissimuler ma nervosité. Je prends délicatement son bras dans le mien, cherchant un réconfort ... quelqu'il soit

Alors que nous sortons, la neige commence à tomber en fins flocons, créant un voile doux et silencieux autour de nous. Suivant le chemin que nous avions pris, nous nous enfonçons dans la forêt, nos pas faisant craquer la fine couche de neige fraîche.

L'atmosphère devient plus léger au fur et a mesure que l'ont enfonce dans cette foret , enveloppée dans le doux murmure des flocons qui se posent délicatement sur les branches des arbres.

Je me sens de plus en plus légère, malgré l'endroit où Alastor m'emmène. Tout le monde aurait peur si un tueur en série les conduisait au fond d'un bois, mais pas moi. Une confiance inexplicable m'envahit, je doute qu'Alastor ait l'intention de me faire du mal. De plus, je suis étrangement à l'aise dans les bois. Si jamais j'avais besoin de fuir, je saurais m'échapper aisément parmi ces arbres .

La sensation d'être suivie s'estompe. Je me tourne vers Alastor, qui semble scruter frénétiquement les environs, son regard oscillant de droite à gauche. Est-ce qu'il cherche quelque chose ou ressent-il aussi cette sensation d'être suivi ? Non, je me fais sans doute des idées. Il doit plutôt chercher la fameuse surprise qu'il m'a évoquée.

Après un long moment à marcher dans la neige, je remarque son regard qui s'arrête sur un sommet enneigé.

Alastor : Je ne pensais jamais le retrouver... cette neige est vraiment infernale. Mais j'ai finalement réussi. Regarde, my dear.

Je suis son regard et, au sommet, je découvre un cerisier japonais posez là au sommet de cette colline.

Moi : mais comment tu l'as trouvé ?

Alastor : Je me promenais et je simplement trouver part hasard ... je pensais que cela te ferait plaisir

Il me sourit, comme s'il attendait à une réaction, mon regard se pose sur un arbre solitaire. Cet arbre, dénudé de ses feuilles, semble presque malade. Ses branches délicates s'étirent tristement vers le ciel, comme des doigts maigres implorant la clémence du froid hivernal. Aucune trace de verdure ou de fleurs ne colore ses membres décharnés, créant une silhouette dénudée et mélancolique au milieu de la neige étincelante. La neige qui l'entoure ne fait qu'accentuer sa solitude et sa vulnérabilité.

Moi : Je le trouve magnifique... malgré qu'il ne semble pas très en forme...

Alastor : je ne pense pas qui survivra longtemps l'enfer est dangereux pour cette arbre fragile ...

Je me tourne vers lui et remarque qu'il me dévisageait. Dois-je comprendre quelque chose ? Est-ce qu'il essaie de me faire passer un message ? Hum... je me demande bien.

Moi : Dis-moi, Al, tu essaies de me faire passer un message ou je rêve ?

Il se fige, son sourire semblant crispé sur son visage.

Alastor : Tu sais, my dear, les enfers sont très dangereux, et je ne veux pas te blesser, mais...

Il me dévisage de la tête aux pieds, agrandissant son sourire.

Alastor : Je sais que tu es quelqu'un d'assez téméraire, d'audacieuse, mais tu devrais quand même faire attention.

Je gonfle mes joues, peinant à croire qu'il me pense aussi faible, ou peut-être aussi idiote...

Alastor : Je ne voulais pas te vexer, mais avoue que ton comportement est assez... j'ai l'impression de m'enfoncer.

Oh que oui, tu t'enfonces encore plus...Je saisis de la neige dans ma main et la lui lance en plein visage, mettant fin à cette tirade un peu trop condescendante. Il se tourna vers moi, faisant craquer son cou, et je ris, amusée par sa réaction. Un éclat de malice dans les yeux, je me mets soudain à courir à travers la neige fraîche. Mes mains se plongent dans le manteau blanc, formant rapidement des boules compactes. D'un geste fluide, je les lance en direction d'Alastor, avec une précision acquise au fil de la bataille.

Il esquisse un sourire taquin, prêt à répondre à mon attaque. Au début, Alastor semble contrarié par la neige qui s'infiltre dans ses cheveux impeccables et sur son costume soigné. Cependant, son regard énigmatique laisse place à une lueur espiègle, et il se prête finalement au jeu.

Nous nous amusons, lançant des boules de neige. Les rires résonnent dans la forêt silencieuse. Pourtant, soudainement, Alastor semble épuisé. Son souffle se fait plus court, et il s'appuie brièvement contre un arbre, reprenant son souffle. Je m'approche, m'inquiétant un instant.

Moi : Tout va bien, Alastor ?

Il secoue la tête, un sourire fatigué aux lèvres.

Alastor : Juste un moment de faiblesse, my dear. Ne t'en soucie pas. 

Comme si c'était facile de ne pas s'en soucier... Je m'approche de lui quand soudain un vent violent vient nous frapper. Nous regardons tous les deux le ciel, et une tempête semble se profiler à l'horizon. La neige commence à s'intensifier, devenant plus dense.

Alastor : "Dépêchons-nous, rentrons."

Moi : "Je crois que c'est une bonne idée."

Nous commençons à prendre la direction du retour vers l'hôtel, nos pas s'accélérant pour échapper à la tempête qui gagne en force. Les flocons tourbillonnent autour de nous, formant un voile opaque qui engloutit peu à peu la forêt.  

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