J'aimerais la voir un peu ( PoV Alastor )


J'étais en train de parler avec Mimzy quand le téléphone sonna, Mimzy le saisi avant de me le tendre Je pris le téléphone des mains de Mimzy en lui faisant signe que c'était bon. C'était Husker à l'autre bout de la ligne, et il semblait légèrement agacer

Husker : La gamine vient de rentrer et elle saine et sauve (soupir)

Je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine, une envie folle de la voir m'envahi, ma cher Romane... Je rendis le téléphone à Mimzy et bondit de ma chaise.

Mimzy : Tu vas la voir ?

Je hochai la tête en souriant, incapable de cacher mon excitation.

Moi : Oui, je vais aller la voir tout de suite avant qu'elle aille dormir

Mimzy rit légèrement.

Mimzy : Tu es vraiment amoureux d'elle, n'est-ce pas ?

Je sens une vive chaleur envahir mes joues ... 

Mimzy sourit tendrement en faisant signe de filer

Je lui souris en retour avant de me diriger vers la porte d'entrée, en prenant soin de prendre ma veste au passage.

Je me glisse dans ma veste avant de sortir du bar. Le tumulte de la ville m'envahit dès que je franchis le seuil. Les cris d'agonie, les sirènes d'alarme et les bruits de pas pressés dans les rues sales de Pentacity m'assaillent de toutes parts. Je me presse de fermer la porte et me hâte vers l'hôtel.

Malgré la confusion et le chaos ambiant, je reste concentré sur mon objectif. Je ne me laisse pas distraire par les ruelles obscures, les ombres qui se meuvent dans les coins ni les cris qui me parviennent de toutes parts. Mon esprit est focalisé sur une seule chose ...

Enfin, j'aperçois l'hôtel au bout de la rue. Je presse le pas afin d'avoir une chance de la voir, mais une décharge électrique me frappe dans le dos.

Je me retourne vivement pour voir mon ennemi juré, Vox, surgir de l'ombre. Je crois qu'il n'a pas remis de la petite leçon que je lui ai administrée la dernière fois. Je me prépare à riposter, mais il me devance et me frappe de nouveau avec sa décharge électrique. Je sens mes muscles se contracter et mes nerfs se tordre sous l'impact de la douleur. Vox ricane d'un air satisfait en me voyant à terre, mais je ne me laisse pas abattre si facilement. Je me relève rapidement et me prépare à l'affronter de nouveau, cette fois-ci plus déterminé que jamais.

J'appelle toutes mes ombres pour passer à l'attaque. Elles s'élèvent autour de moi, obéissant à ma volonté, se rassemblant en une multitude de formes, prenant vie et se dressant contre Vox. Celui-ci se raidit en les voyant approcher et commence à faire jaillir des éclairs tout autour de lui afin de les arrêter.

Les ombres s'attaquent à lui de toutes parts, tourbillonnant autour de lui et le frappant avec une puissance inouïe. A cause de lui, quand j'arriverai à l'hôtel, Romane dormira. Il faut que je me dépêche de me débarrasser de lui.

Je concentre toutes mes forces pour renforcer mes ombres, les faisant se multiplier et se renouveler sans cesse pour déjouer les attaques de Vox. Je sens la fatigue me gagner peu à peu, mais je m'accroche à ma détermination pour tenir bon.

Finalement, après un long et intense combat, Vox vacille sous l'assaut des ombres et tombe à genoux, vaincu. Je me précipite vers lui pour le neutraliser définitivement, mais il parvient à s'échapper en s'enfuyant dans les rues sombres de Pentacity.

Je soupire, à la fois soulagé d'avoir triomphé de mon ennemi, mais également frustré de ne pas l'avoir éliminé pour de bon. Mais je ne peux plus me permettre de perdre de temps. Je vacille légèrement avant de m'appuyer contre ma canne, je pense que j'ai trop utilisé de force démonique.


Je reste immobile un instant, scrutant les rues sombres de Pentacity avec appréhension. Je sais que si je croise les comparses de Vox maintenant, je suis dans de beaux draps. Je me ressaisis rapidement, me rappelant que je dois absolument rentrer à l'hôtel pour retrouver Romane.

Je me redresse, époussetant mes vêtements et resserrant ma prise sur ma canne. La fatigue commence à m'envahir, mais je n'ai pas le luxe de fléchir maintenant. Je dois tenir bon et continuer à avancer.

Je jette un dernier regard derrière moi, scrutant les ombres mouvantes et les rues désertes. Je ne vois ni ennemi ni danger immédiat, mais je sais que cela peut changer à tout moment. Je me mets en route vers l'hôtel...


Je suis finalement arrivé à l'entrée de l'hôtel, après une longue et pénible marche. Mon corps me faisait souffrir à chaque pas, et j'avais hâte de me reposer. J'ai poussé la porte et me suis dirigé vers le comptoir, où mon vieil ami Husker était en train de travailler. Il m'a regardé d'un air surpris en me voyant arriver.

Husker : Qu'est-ce que t'as encore foutu pour finir dans cet état-là, mec ? Vox t'a encore mis une raclée ?

Moi : En effet, il s'agissait de Vox une fois de plus, mais soyez rassuré, il ne devrait plus nous importuner pour un bon moment.

Husker: Bien joué ! Un verre pour fêter ça ?

Je me suis laissé tomber sur un tabouret de bar, épuisé et soulagé d'être en sécurité. J'ai hoché la tête en signe d'approbation, et Husker m'a servi un verre de bourbon. J'ai pris une gorgée, appréciant la sensation de l'alcool qui coulait dans ma gorge.

Moi : Juste un... J'aimerais aller la voir avant d'aller me coucher, et je préfère être maître de mes actions cette fois-ci.

Husker : Bien sûr, je comprends. Romane est dans sa chambre, mais...

J'ai levé un sourcil interrogateur, me demandant ce qu'il allait dire.

Moi : Mais... ?

Husker : Mais elle n'est pas seule, Angel, Nifty et Charlie sont avec elle.

À l'annonce que Romane était accompagnée d'Angel, Nifty et Charlie, j'ai senti un coup au cœur. J'essaye de me raisonner, mais une sensation étrange m'envahi, comme une vague incontrôlable. Je me sens trahi, comme si Romane avait préféré la compagnie des autres plutôt que la mienne. Les images de Romane souriante avec les autres ont défilé dans ma tête, provoquant un mélange de rage et de tristesse en moi... C'était très déroutant. Je me suis presque sens humilié d'être ainsi mis de côté...Je suis jaloux, oui, mais je ne pouvais pas lui en vouloir pour avoir des amis. Cela ne faisait que rendre la situation encore plus frustrante... Ce qui m'a fait serrer la main, brisant mon verre.

Husker : Calme-toi, vieux. Tu ne l'auras rien que pour toi toute la journée de demain, et puis vu ton état, tu ferais mieux d'aller dormir, tu ne crois pas ?

Moi : En effet, tu as probablement raison. Je suis simplement un peu épuisé.

Husker : T'inquiète, mon vieux, je pige. Allez, je te raccompagne jusqu'à ta piaule pour être sûr que tu ne fasses pas de connerie en chemin.

Je me suis redressé avec difficulté, sentant chaque articulation de mon corps protester contre l'effort. Néanmoins, je ne pouvais laisser paraître ma douleur devant Husker, mon vieil ami avec qui je partageais tant de souvenirs. Il a tendu son bras dans ma direction, mais j'ai refusé son aide, serrant les dents. Je n'ai pas besoin de charité, même si mes forces m'abandonnent peu à peu....

Nous avons traversé le hall de l'hôtel, le bruit de leurs pas résonnant contre les murs, un silence macabre régner, nous gravissons les marches sans un bruit. Arriver dans le couloir ou se trouver ma chambre mais aussi celle de Romane j'entends sa voix mélodieuse et ses éclats de rire qui résonne dans tout le couloir.

Je  m'arrêté un instant devant sa porte écoutant la voix de Romane, si proche et pourtant si loin. J'aurais aimé être avec elle en ce moment, partager sa joie et son bonheur, mais je savais que c'était impossible. Husker m'a sorti de mes pensées en me tapotant légèrement l'épaule.

Husker : Allez, mon vieux, va te reposer. On se voit demain matin

Je lui ai souri faiblement avant d'arriver à ma chambre. Une fois à l'intérieur, j'ai soupiré de soulagement en me laissant tomber sur le lit. Je me suis allongé sur le dos, laissant mes pensées vagabonder.

J'essayais de me convaincre que tout allait bien, que Romane n'avait rien fait de mal en passant du temps avec ses amis, mais quelque chose en moi refusait de l'accepter. C'était comme si une petite voix dans ma tête me disait que je n'étais pas assez important pour elle, que je n'étais qu'une distraction temporaire. C'était absurde, je le savais, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir cette douleur sourde dans ma poitrine.

Je me suis alors rendu compte à quel point j'étais fatigué. Mon corps était lourd et endolori, mes yeux se fermaient d'eux-mêmes. J'ai succombé au sommeil, mes dernières pensées tournées vers Romane et la journée à venir. J'espérais que demain serait meilleur et que je pourrais avoir une conversation avec elle, sans la présence des autres.

Je me suis endormi avec l'espoir que les sentiments étranges que j'éprouvais disparaîtraient avec la nuit et que je retrouverais la sérénité et la paix. 

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