Voilà quelques temps que je n'ai rien écrit. Je pensais que ça me libérerait de le faire, que je me sentirais plus légère, mais je me sens toujours aussi mal, toujours aussi oppressée.

J'ai encore rêvé de toi cette nuit, le besoin d'écrire était trop fort pour lui résister cette fois-ci.

Je ne me souviens pas vraiment de tous les détails, malheureusement pour moi, par contre j'étais vraiment, vraiment bien.

Les rêves n'ont aucune de logique, si bien que ça se passait de nos jours mais dans une classe qui ressemblait étrangement au gymnaste de mes années au primaire. Je ne ressentais aucune rancoeur ou colère, d'aucun de nous deux. Simplement de la tristesse au début. Je ne me rappelle pas bien du début d'ailleurs, c'est toujours compliqué. Je pense que c'est toi qui as engagé la conversation en m'annonçant que certaines personnes t'avaient appris que j'avais des sentiments pour toi.

Je suis restée gênée un instant. Je ne suis pas certaine d'avoir répondu à ces rumeurs. Mais j'ai dit quelque chose en rapport avec le temps.

« ça fait quatre ans maintenant ».

Tu as repris la parole en me faisant comprendre que tu partageais les mêmes sentiments. Comme ça. Je t'ai alors expliqué « tout recommencer », l'une de mes histoires. Je me souviens avoir dit « pour réparer une grosse erreur », faisant référence à toi.

Il me semble que tu m'as dit un truc, pris ma main ou regardé d'une façon qui m'a coupé le souffle. Nous avons compris que les sentiments étaient réciproques.

Je ne me souviens plus de rien d'autre. Sauf de ton visage