Mon chat (partie 8)
NDA : Voici mon avant dernière partie de "Mon chat", j'éspere que cette mini fiction vous aura plus. Je vous reserve une surprise dans le chapitre final.
PDV Magnus
Depuis ce jour où tes recherches ont avancées, pour que cette malédiction soit levée, tu as eu la visite à ton bureau de Lorenzo Rey, qui t'a fait un chantage éhonté. Je l'ai par la suite croisé au détour d'une rue à Chinatown et où je dois avouer mettre lâcher plus que de raison, ma colère contre lui l'ayant emporté haut la main. Bien évidemment par la suite, je m'en suis énormément voulu, mon cher père c'étant invité une fois de plus chez nous, pour nous faire comprendre qu'il était très contrarié et de ce fait ne pouvant rien me faire sans est pris à toi.
En effet, grâce à nos amis et famille, tes suppositions et celles de mon meilleur ami étaient bonnes. Mais maintenant qu'il a changé cette damnation, tout à changer et personne ne peux rien y faire, personnes. Il nous a bien fait comprendre que si l'un de nous essayer par je ne sais quels sorts ou potions à aller de nouveau contre lui, mon Alexander mourrait de suite.
Il n'a pas du tout apprécié tes investigations et nous le fait payer aujourd'hui, ayant changé cette punition qui nous étouffe, chaque jour un peu plus, ne pouvant plus nous embrasser et nous aimer comme avant, plus de moments à nous.
C'est ainsi qu'à mon tour, je t'observe dormir sur la banquette du salon, ton petit bout de langue dépassant de ta bouche, comme si tu tétés, comme le font les chatons tout juste sevrés.
Te voir les quatre pattes en l'air et te caler pour dormir sur le dos, couché sur les plaids que je laisse poser là. Ta position m'invitant à te caresser le ventre et t'embrasser pour te rassurer sur le fait que je ne t'en veux absolument pas de notre nouvelle condition. Mes petites attentions te provoquent de petits miaulements de bien être ce qui me fait sourire.
- " Merci mon chat" me dit-il, par la pensée.
- " Avec plaisir sayang" répondis-je, tout en souriant.
Le fautif de tout ce cirque, n'est autre que la jalousie maladive de mon géniteur, que je maudis autant que toi, si ce n'est plus.
Quand je te vois boire les quelques gouttes d'eau qui perlent au robinet de la cuisine, je réalise que je ne t'ai pas donné assez à boire dans ton bol. De l'eau oui, parce que même sous sa forme de chat, mon compagnon ne supporte pas le lait et le rend malade. J'ai remarqué qu'il buvait beaucoup mais ne mangeait quasiment rien, je m'inquiète de son état, ce n'est pas normal mais il ne veut rien me dire.
Quand je me lève le matin et que tu es affalé à côté de moi, dans la même position que ton corps avait pris, je ne peux m'empêcher de poser ma main sur toi et caresser ton superbe pelage noir, doux et soyeux. Mes petites attentions te font ronronner de plaisir à chaque passage de ma main sur ton ventre, sentir les vibrations sous ma main me fait fondre.
Tu t'étires de tout ton long, te réveillant tout doucement, baillant à tant décrocher la mâchoire, me laissant ainsi voir tes superbes dents et crocs d'un blanc immaculées, faisant bouger tes superbes moustaches et remuer ton petit nez rosé.
Alors que je continue mes papouilles sur toi et que tu ouvres tes magnifiques yeux, me laissant tout loisir d'observer tes orbes d'un bleu turquoise, tu me regardes intensément et je perds pied tellement mon amour pour toi et fort.
- " Bonjour mon chat, bien dormi ?" me demande-t-il.
- " Non pas vraiment" répondis-je, n'osant plus le regarder dans les yeux.
- " Pourquoi ça mon chat ?" réplique-t-il.
- " Ton corps me manque sayang" lui dis-je, tristement.
Posant une patte sur ma joue, pour que ma tête se tourne vers lui et que je le regarde droit dans les yeux.
- " Je serai toujours là pour toi, mon chat. Je t'aime comme ça ou dans mon corps originel, je t'aimais hier, je t'aime aujourd'hui, je t'aimerai demain et tous les autres jours qui suivront" me dit-il, tout en approchant son museau de ma bouche et là léchant de sa langue râpeuse.
Alors que quelqu'un sonne à la porte, tu te redresses pour mieux observer qui vient nous voir de si bonne heure. Je me dirige vers la porte en ta compagnie et quand j'ouvre et que tu vois apparaitre ton parabatai avec ta sœur, Clary et Simon. Tu te mets à miauler pour leur dire un "bonjour", heureux de les voir.
Les laissant entrer, ils se dirigent tous vers toi, après m'avoir fait une bise pour me dire bonjour, te caressant la tête chacun leur tour en te disant "bonjour" à leur tour.
Je leur propose un café, un chocolat ou un thé, une fois que chacun a choisi, je me dirige vers la cuisine pour la préparation de leurs boissons. Pendant que la machine fait couler, leur café dans les tasses, je me perds dans mes pensées faisant resurgir ma peine et ma tristesse, qui reprennent petit à petit le dessus et je peux sentir les larmes coulées de mes yeux, sans que je n'ai aucuns contrôles sur celles-ci.
Comme une réponse à ma peine, je sens deux bras me retourner et m'enlacer dans un câlin de soutien.
- " Ça va aller Magnus ! On va trouver une solution !" me dit Clary, s'entend l'inquiétude dans sa voix.
- " Je ne perds pas espoir, Biscuit ! Mais Asmodée est tellement sournois ! Que va-t-il faire pour la suite ? Si nous trouvons encore une solution ou une dérivation ?" répondis-je, en larmes et plus inquiet de l'état de mon amant que du mien.
Alors que je finis de préparer les boissons chaudes et de mettre des gâteaux dans un plat avec l'aide de Clary, nous distinguons le bruit d'un portail qui s'ouvre.
Sitôt le portail ouvert, je reconnais les voix de Ragnor et Catarina, qui ont l'air tout excités, suite à une trouvaille qu'ils auraient faite.
Sortant de la cuisine avec le plateau de boissons en mains suivi de Clary avec celui des gâteaux, nous les retrouvons tous dans le salon.
- " Nous avons quelque chose d'important à vous dire" nous sort tout exciter Ragnor, sautant partout tel un enfant devant une surprise.
- " Quoi ? Tu as découvert une nouvelle danse de la pluie ?" lui dis-je, tout en gloussant.
- " Mais non, bodoh (crétin)" réplique mon ami.
- " Alors va-y, dit nous, qu'avez-vous trouvé ?" je lui demande, intriguer quand même par son état, n'étant pas dans ses habitudes d'être ainsi.
- " Nous avons êtes au Labyrinthe en Spirale et nous avons demandés à Tessa de pouvoir lire le Livre Blanc" nous explique Ragnor.
Nous sommes tous réunis au salon, sur les deux fauteuils, Clary sur les genoux de Jace dans l'un et Izzy sur ceux de Simon dans l'autre, pendant que Ragnor et Catarina sont à côté de moi sur le canapé.
Alexander vient se caler sur mes genoux, assis sur son petit postérieur, sa queue entourant son corps, écoutant attentivement ce qui se dit. Chacun prend sa boisson, alors que Cat et Rag font apparaître leur thé dans leurs mains.
- " Nous avons découvert un sort qui peut rendre son corps originel à Alec" explique mon ami, tout sourire.
- " Oui, mais tu te souviens de ce qu'a dit mon géniteur, je ne veux pas risquer la vie d'Alexander" lui dis-je.
Alors que des miaulements se font entendre par tous nos amis, moi je comprends les dires de mon compagnon. Une conversation sous les regards de nos amis qui ne comprennent strictement rien se fait.
- " Mag's, on pourrait essayer" miaule Alec.
- " Ca me fait peur, j'ai peur pour toi Sayang" lui dis-je, le regardant dans les yeux tout en lui caressant la tête.
- " Je veux essayer, mon chat" réplique-t-il.
- " Tu ne comprends pas ..." je commence à répondre avant qu'il me coupe dans ma lancée.
- " Non, c'est toi qui ne comprends pas. Je n'en peux plus d'être dans ce corps de chat, nuit et jour à manger des croquettes, à dormir ou s'asseoir à tes côtés sans pouvoir t'embrasser et te faire l'amour quand je le voudrais. Je meurs à petit feu Magnus, je meurs d'amour pour toi et chaque jour qui passe ne fait que m'enfoncer dans ce gouffre sans fond qui s'affaiblit de plus en plus" me dit-il, énervé avant de partir sur le balcon, pour s'asseoir sur la rambarde de celui-ci et regarder l'horizon, les yeux chargés de tristesse et de larmes.
Mes yeux sont dans le même état, nos amis n'ayant pas compris notre conversation ou à moitié, je leur traduis les paroles de mon Alexander, qui donne aussi les larmes aux yeux aux filles.
- " Je ressens son mal-être et je peux le comprendre" nous dit Jace avec tristesse.
- " Il t'aime tellement, je le sens tellement triste, impuissant et puis il culpabilise beaucoup, car pour lui tout est de sa faute" reprend son parabatai, toujours avec tristesse.
Un bruit sourd venant du balcon se fait entendre, nous nous y dirigeons tous en même temps, pour découvrir mon compagnon en pleine crise d'angoisse sur le sol de celui-ci.
- " Alexander ... Sayang" je hurle, me jetant à genoux à ses côtés.
Je le prends doucement dans mes bras, calant sa petite tête dans le creux de mon cou et tenant son petit corps contre mon torse. Il est tout tremblant et ses petits yeux papillonnent.
- " Je ... Suis ... dés ... olé ... mon ... chat" miaule-t-il, faiblement avant de s'évanouir dans mes bras.
- " Alexander, Alec ... "pleurai-je, paniqué par son état.
- " Magnus, je vais m'occuper de lui, tu veux bien ? Ne t'inquiète pas" me rassure Cat, mais cela n'enlève en rien la tristesse et la peine que j'ai de voir mon mari dans cet état.
Alors que je l'installe sur le canapé avec un coussin sous sa tête, mon amie commence à faire luire sa magie au-dessus de son petit corps tremblant.
- " Magnus, il ne peut pas rester ainsi !" me dit Izzy, aussi inquiète que nous tous d'ailleurs, par l'état de son frère.
- " S'il est prêt à essayer le sort, on devrait le faire " reprend Ragnor.
- " Il va comment, Cat ?" Je lui demande toujours inquiet.
- " Ça va, il sait calmer. Il devrait se réveiller sous peu" me précise-t-elle, avec un sourire.
Catarina n'a pas fini sa phrase que je vois mon Alexander s'étirer de tout son long et ouvrir ses superbes orbes turquoises.
Ses magnifiques yeux me fixent avec une telle tristesse que mon cœur saigne de le voir ainsi.
- " Je suis désolé, mon chat" miaule-t-il, tout penaud.
Je lui tends les bras et il saute sur moi, alors que je le réceptionne, il me lèche les lèvres avec sa petite langue râpeuse, qui me fait frissonner et par la suite, frotte son museau sur ma joue pour me rassurer de son choix et m'encourager à lui faire une fois de plus confiance.
Des larmes prennent de nouveaux places dans le coin de mes yeux, celles-ci coulent de plus belles sur mes joues. Tout cet amour qui nous uni et que je ressens au centuple par notre rune de mariage, me rend à la fois heureux et triste, à cause de cette situation.
- " Mon chat, je dois essayer. Je ne peux plus vivre comme ça. Ne pas te toucher, t'embrasser, te faire l'amour, me tue à petit feu" me répète-t-il, tristement.
- " Bien d'accord, essayons alors !" je lui dis, inquiet quand même des conséquences, mon géniteur étant sournois, nous devons nous attendre à tout de sa part.
Je fais alors un signe de tête à mes amis sorciers, leur faisant comprendre que nous étions d'accord pour le sort. Je dépose donc mon compagnon sur le canapé, mes amis se plaçant chacun d'un côté du meuble.
Alors que je rejoins, nos amis de l'autre côté du salon, Rag et Cat commencent à incanter le sort qui redonnera sa forme humaine à mon Alexander. Clary me tient la main droite, Izzy la gauche, alors que Jace et Simon ont posés une de leur main sur mes épaules, me transmettant ainsi un peu de leur force de shadowhunter, que j'apprécie énormément autant par le lien d'amitié que par le lien familial.
Le petit corps de chat est entouré par une aura blanche aveuglante, alors que mes amis continuent leur incantation. D'un seul coup l'aura disparaît pour laisser place au corps endormi de mon mari. Rag et Cat se retiennent sur le canapé pour ne pas tomber, ayant utilisé beaucoup de leur magie pour le sort. Nous nous approchons d'eux pour les soutenir et les aider à s'asseoir sur les fauteuils.
Je m'approche par la suite de mon compagnon, son corps bougeant un peu, se réveillant doucement. Je vois qu'il ouvre ses yeux avec lenteur, papillonnant pour s'habituer à la lumière, la vue humaine étant différente de celle des chats qui eux voient flou.
Puis je le vois s'étirer, placer ses mains devant ses yeux et les bouger comme pour s'assurer que ce n'est pas un rêve ou que tout est à sa place et que rien ne manque.
- " Comment te sens-tu, Sayang ?" je lui demande, tout en souriant.
- " Bien, je crois" me répond-il, avec son sourire charmeur.
Il se redresse doucement, reprenant conscience de son corps humain, j'en profite pour venir m'asseoir à ses côtés. A peine ai-je eu le temps de me poser, qu'Alexander m'attrape par le col de ma veste et m'embrasse à pleine bouche, me souvenant de la première fois où il m'avait embrassé aussi fougueusement.
Malheureusement nous n'avons pas le temps d'en profiter que quelqu'un s'invite encore à l'improviste chez nous, ce qui m'agace au plus haut point.
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